Manuscrit. 1 volume in-folio, brochage fatigué. (2) ff. ; 6 pp. ; 4 pp. ; (1) f. bl.
Manuscrit très lisible écrit à l’encre recto-verso, du traducteur, poète et avocat normand J.B. Grainville (1760-1805). Ouvrage en 2 parties :- Observations préliminaires sur Valérius Flaccus et son poème des Argonautes.- Notes sur Valérius Flaccus et son poème des Argonautes.Quelques passages sont biffés.Ces 2 parties précèderont la traduction complète de l’œuvre de Flaccus que Grainville titre ici : Les Argonautes, poème traduit pour la première fois en français du latin de Valérius Flaccus par J.B. Grainville. Cette traduction fait partie des principaux travaux de Grainville, il la laissera sous forme de manuscrit. Ce poème mythique écrit en 8 livres au 1er siècle après J.C. retrace une épopée latine menée par Jason, qui part en quête de la toison d’or.On joint : Les Argonaute de Valérius Flaccus. Livre 8ème.Manuscrit. 1 volume in-4 broché, 21 pp. ; (5) p. bl.Manuscrit très lisible écrit à l’encre recto-verso avec quelques biffures, de la traduction du 8ème et dernier livre considéré comme inachevé, des Argonautes de Valérius Flaccus.Petite galerie de vers sur les premières pages.Ensemble manuscrit unique contenant à la fois un éclairage minutieux sur le contexte et la portée de l’œuvre de Flaccus du point de vu d’un homme de lettre érudit du XVIIIème siècle, et la traduction de l’ultime passage concluant cette œuvre.
IRIARTE (Tomas de), GRAINVILLE (Jean-Baptiste-Christophe) traducteur
Reference : 34154
In-12, demi-veau moucheté de l'époque, dos lisse orné d'une roulette dorée en place des nerfs, pièce de titre de maroquin vert, tranches mouchetées, xxiv, 202 p., (1) p. d'errata. Paris, J.J.Fuchs, an VIII (1800).
Première et unique traduction française de ce poème en prose dédié à la musique et à ses usages, écrit par le poète, fabuliste, dramaturge et traducteur espagnol Tomás de Iriarte (1750-1791).Cette traduction, réalisée par l'avocat et poète normand J.B.C. Grainville, est enrichie de notes ainsi que d'un nouveau poème sur la musique, composé par François Antoine Lefebvre. L'ouvrage est dédié au Conservatoire de Musique de Paris par le traducteur.Il inclut également la réponse officielle de plusieurs membres éminents du Conservatoire Méhul, Cherubini, Lesueur, Gossec, Martini, Ernest, Assmann, Xavier Lefevre, Duret prononcée en séance le 13 nivôse de l'an VII, dans laquelle ils félicitent Grainville pour sa remarquable contribution.(Anglés y Subirá, 'Catálogo musical de la BN de Madrid', III, n°288. Fétis, 4476. Cette traduction est absente du catalogue de Cortot).Bel exemplaire, très frais, très bien relié.
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Paris, Ferra aîné et Deterville, 1811 2 volumes in-12 de XII, 200 pp. - (2) ff., 175 pp., (1) f. d'errata, cartonnage brique à la Bradel, dos lisses ornés de filets dorés, pièces de titre de maroquin noir, tranches nues (Laurenchet).
"Édition originale. Exemplaire de remise en vente avec les titres renouvelés : six ans après la première, elle est due à l'initiative de Charles Nodier qui, à cette occasion, a rédigé des ""observations liminaires"" ajoutées en tête du premier volume, ainsi que des errrata. Un des premiers romans d'anticipation. C'est grâce à Herbert Croft que Nodier s'intéressa au dernier Homme. Paru en 1805 avec l'appui de Bernardin de Saint-Pierre, dont le frère était marié à une sœur de Grainville, l'ouvrage, considéré aujourd'hui comme un des premiers romans d'anticipation, ne s'était vendu qu'à une quarantaine d'exemplaires. La préface de Nodier lui assura dès lors une fortune critique tout différente, Le dernier Homme retenant l'intérêt de lecteurs aussi divers que Michelet ou Queneau. Ce roman met en scène les derniers moments de l'humanité, à travers le destin d'Omégare, le seul homme pouvant encore s'unir à la dernière femme non stérile, Syderie. ""Paris n'étoit plus : la Seine ne couloit point au milieu de ses murs ; ses jardins, ses temples, son Louvre ont disparu"". Ecclésiastique, Grainville (1746-1805), emprisonné sous la Terreur, épousa une parente pour donner des gages aux autorités. Mais ayant ouvert une école, ce statut de prêtre marié lui valut par la suite une défaveur qui le priva de ses élèves. Il s'attela alors à l'écriture de ces dix chants en prose comme un moyen de rétablir sa situation financière. Affecté par l'échec commercial de son livre, il se noya volontairement dans le canal de la Somme. Bel exemplaire enrichi de deux lettres, montées sur onglets, signées de la veuve de l'auteur, adressées au libraire Deterville, un des deux éditeurs de l'ouvrage. La première est datée du 23 septembre 1810, la seconde du 13 février 1811. Elles évoquent le ""chevalier Croft"", Nodier, les corrections de la préface et globalement la préparation de la re-sortie du livre : ""J'attends de jour en jour de vos nouvelles. Il me semble qu'il faut beaucoup de tems pour passer à la censure. Cependant la saison s'avance, celle qui est la plus favorable pour publier un ouvrage"". ""La littérature utopique : Bibliographie sélective"", Utopie la quête de la société idéale en Occident, BnF, 2000, p. 359."
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