<p>Murmures du désert. Art rupestre prédynastique dans le Wadi Abu Subeira (Assouan, désert oriental, Egypte) - Concession orientale.</p> Aix en Provence, 2024 PUP 136 p., 79 fig. N/B et couleur, broché. 19,7 x 26
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<p>Les images laissées sur différents supports par la culture prépharaonique de Nagada, en Égypte, au IV<sup>e</sup>millénaire, sont abondantes et de belle qualité. Pour autant, leur compréhension et leur interprétation ne sont pas toujours aisées.</p><p>Les coupes et les vases de Nagada I (3900-3700 av. J.-C.) auxquels cette étude est consacrée sont de couleur rouge sombre et portent un décor peint en blanc, composé uniquement de formes géométriques simples. Depuis longtemps, ces compositions répétitives et monotones rebutent les chercheurs et rendent difficile toute interprétation. On peut même penser n’avoir affaire qu’à une composition ornementale, dépourvue de toute signification.</p><p>La présente étude réexamine cet ensemble d’objets si souvent délaissés. Pour ce faire, un vaste corpus d’objets a été rassemblé et analysé. La compréhension de ces décors non figuratifs au premier regard aura supposé de concevoir des méthodes adaptées et des outils conceptuels issus de l’anthropologie comme de la linguistique ou des statistiques. Au final, l’étude offerte au lecteur sort du cadre strict de l’iconographie prédynastique égyptienne pour proposer une archéologie du signe graphique.</p> Le Caire, 2025 IFAO 226 p., broché 23,8 x 32
Neuf
<p>Longtemps éclipsée par les ors et les fastes de la période pharaonique, l’iconographie des cultures de la Haute-Égypte prédynastique apparaît aujourd’hui comme un ensemble cohérent et original qui s’exprime principalement en ronde-bosse, mais aussi par la peinture ou les gravures sur des parois rocheuses du désert. Elle apporte un éclairage précieux sur cette culture à la charnière entre Préhistoire et Histoire en Égypte. La présente étude aborde l’iconographie de l’Égypte prédynastique par le biais des vases peints. Ceux-ci apparaissent en Haute-Égypte, au sein d’une culture qui porte le nom du plus prestigieux de ses sites, Nagada. Ces vases sont peints entre 3 900 et 3 400 av. J.-C., principalement en Haute-Égypte. Ils constituent un ensemble particulièrement bien documenté, avec près de 700 objets référencés. Nous en avons sélectionné vingt. Ceux-ci donnent à voir les principales formes de supports mais aussi les différentes thématiques traitées par les peintres. Trois d’entre elles s’imposent : le renouvellement de la vie, le pouvoir et la domination, enfin la détermination d’espaces ordonnés et maîtrisés. Ces thèmes ne sont pas abordés séparément mais conjointement, sur un même support. Ils s’articulent et s’imbriquent l’un l’autre. Cette iconographie, ni “ornementale” ni narrative, sert de toute évidence une idéologie dominante au sein de la société de production. Nous verrons quelles implications et quelles répercussions celle-ci peut avoir eu dans l’Égypte du 4e millénaire. Nous franchirons aussi le hiatus théorique entre Préhistoire et Histoire pour saisir de quels développements nous avons là les origines.</p> Paris, 2013 Errance 152 p., nombreuses illustrations, broché. 16 x 24
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