1857 Paris : Michel-Lévy frères, 1857 ; in)-18 de (4) - 291pp. Portrait de Gozlan sur chine volant par Rajon en frontispice (non signalé par Vicaire). Reliure bradel de demi-percaline mandarine à grands coins, fleuron et date dorés au dos, titre doré sur étiquette de maroquin violine, couverture conservée.
Edition originale (cf. Vicaire III -1085/86). Exemplaire enrichi d'une lettre autographe signée de Gozlan à Monsieur M. Benjamin ( nom sur le pli). " Monsieur Chapuis , mon ami vous dira ce qu'il attend de votre talent et de votre bonté…". Il remercie par avance son correspondant. 1 page in-12° Taches rousses à 6 feuillets, manque de papier au faux-titre, petites déchirures te très petit manque à la couverture, exemplaire non rognée sauf en tête ébarbée. Bon exemplaire bien relié.(GrDD2)
GOZLAN Léon ( Marseille 1803 - Paris 1866), romancier , journaliste.
Reference : 11430
2 lettres autographes signées, sans date (vers 1855), à "Mon cher Mr Verteuil" et "Mon cher ami", également à Verteuil qui était secrétaire de la Comédie française. “Je n' ai pas oublié la promesse que je vous ai faite…". Gozlan annonce qu'il a trouvé le sujet de la pièce en quinze jour et il ajoute "Maintenant je vous demande quinze pour faire la pièce. Est-ce trop ? Je crois que Dumay ne répondrait pas mieux…". Il évoque ici Charles Dumay. 1 page in-8. Dans l'autre lettre Gozlan fait une une demande amusante pour obtenir une loge " Je veux m'applaudir ce soir; et à cet effet je viens vous demander de me favoriser d'une loge d'où je puisse m'admirer,me couronner & me jeter des fleurs". 1 page in-12.On joint à l'entête de la Comédie Française, un Bulletin d'avertissement du Lundi 27 août 1855, convoquant L. Gozlan à 11heures à la générale de sa pièce "Le Gâteau des reines".
Verteuil (1809-1882) était secrétaire général de la Comédie française. Le Gâteau des reines, comédie en 5 actes, en prose, par Léon Gozlan, fut donnée au Français le 31 août 1855 et publiée la même année chez Michel Lévy.( Cl Sp)
Avant dernier chapitre (13) du roman feuilleton: "La marquise de Belverano" - La jeune et ardente marquise a la désagréable surprise d'apprendre que son mari n'a pas la fortune qu'elle lui croyait, mais qu'il a joui d'une rente fastueuse du taciturne lord Murton, en promettant à celui-ci sa femme - Passé le premier instant d'horreur, elle prend son parti et sous les yeux des deux hommes, fait valoir ses charmes - "La raillerie qui n'était d'abord qu'une épingle d'or devint un poignard"pour son mari Manfredi..-
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