Marquis de GOUY d'ARSY, (Louis-Marthe Gouy d'Arsy (ou d'Arcy)
Reference : 48790
(1783)
1783 Sans lieu, sans date, 179? - In-8 - broché - 34 pages - exemplaire non coupé - Propre - Réf. 48790
Louis-Marthe Gouy d'Arsy (ou d'Arcy), Paris, 15 juillet 1753,Militaire, entre en service en 1768, comme mousquetaire dans le seconde compagnie de sa Majesté, puis le 9 septembre 1770, il est lieutenant en second au régiment de Besançon du corps royal d'artillerie. En 1774, il est fait capitaine commandant dans le régiment de la Reine-dragons, puis il devient en 1782, mestre de camp en second dans le régiment de cuirassiers du roi.En 1763, Il est capitaine réformé au régiment de dragons de la Reine, et il est fait chevalier de Saint-Louis en 1786. Il est nommé lieutenant-colonel en 1789 au 2e régiment de cuirassiers du Roi, et le 26 juillet 1791, il passe colonel du 6e régiment de dragons. Il est promu général de brigade le 6 février 1792.Marié en 1780 à Anne Amable Hux de Bayeux, appartenant à une famille de colons français.De ce fait, devient un des grands propriétaires terriens de Saint-Domingue, où il na jamais habité. Il participe aux réunions des colons résidants à Paris qui, demanderont au Roi, par une lettre du 31 mai 1788, que Saint-Domingue soit représentée aux États généraux et dotée d'un gouvernement local . Un Comité provincial du Nord de Saint-Domingue se constitue le 8 août, les États Généraux sont convoqués pour le 5 mai 1789 à Versailles, à l'exclusion des colonies. Il décide alors de se présenter aux élections des députés aux états généraux. Il faisait alors partie de ces nobles qui émettaient des idées neuves et dun esprit libéral . Obtint que Saint-Domingue soit également représentée à Versailles, signataire du Serment du Jeu de Paume, l'un des auteurs de l'appellation Assemblée Nationale. Membre actif du Club de l'hôtel Massiac, franc-maçon (loge de la Candeur) à l'Orient de Paris, il est alors l'adjoint du duc de Chartres, grand maître. Il reprend sa carrière militaire sous la Législative et est arrêté, selon la loi des suspects en Septembre 1793 par Collot d'Herbois, alors en mission dans l'Oise. Il est guillotiné le 23 Juillet 1794. - ATTENTION: Colis recommandé uniquement sur demande (parcel recommended on request). Si vous désirez un remboursement équivalent au montant de votre achat, en cas de perte détérioration ou spoliation, demandez-nous expressément un envoi en recommandé ( if you wish a repayment equivalent to the amount of your purchase, in case of loss - deterioration or despoliation, ask us expressly for a sending recommended)- Conditions de vente : Les frais de port sont affichés à titre Indicatifs (pour un livre) Nous pouvons être amené à vous contacter pour vous signaler le - Conditions of sale : The shipping costs are displayed as an indication (for one book) We may need to contact you to inform you of the cost of the additional shipping depending on the weight and the number of books- Possibilité d'envoi par Mondial-Relay - Réception en boutique sur rendez-vous. Librairie G. PORCHEROT - SP.Rance - 0681233148
S.l., s.d. (1788) in-8, titre, 34 pp., broché sous couverture moderne de papier bleu imprimé.
Dans le contexte de la préparation des États, l'opuscule réclame un nombre de représentants plus considérable que celui du clergé, avec le leitmotiv "Et nous aussi, nous sommes citoyens". L'auteur, noble adepte des nouvelles idées de liberté et d'égalité, se montre en effet partisan, dans cette brochure, de l'égale représentation du Tiers-État et propose que l'Ordre de la noblesse soit plus représenté que l'Ordre du clergé. Son raisonnement repose sur le fait que la noblesse est plus nombreuse que le clergé, qu'elle a plus intérêt au bien de l'État et qu'elle est plus utile à la patrie.Marié à une riche créole, le marquis de Gouy d'Arsy devint député de Saint-Domingue à la Constituante. Son patriotisme affiché ne l'empêcha point d'être guillotiné le 5 juillet 1794.Saffroy, I, 7075. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie Nationale, 1789 in-8, 32 pp., broché.
« Il aurait été d'autant plus à désirer que le projet proposé par le premier ministre des Finances eût été admissible, que s'encadrant alors naturellement dans le Plan qui vous a été présenté par votre Comité des Finances, vous auriez eu sous les yeux un système complet de restauration […] ».M. de Gouy d'Arsy avait été élu député de la noblesse de Saint-Domingue aux Etats-Généraux.Martin & Walter, II, 15488. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
A Versailles, Chez Baudouin, s.d. (1789) in-8, 11 pp., dérelié.
Gouy d'Arsy avait été député de la noblesse de Saint-Domingue aux États-Généraux. Il mourut guillotiné en 1794 suite à la Conspiration des prisons.INED, 2109bis : "Bilan chiffré de la situation nationale (...)".Martin et Walter, II, 15486. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1789. In-8 de 16 pp.; cartonnage de papier marbré fauve, pièce de titre rouge (reliure moderne).
Rédigé par Gouy-d'Arsy au nom d'un comité de la députation, le texte relate le processus électoral qui avait été mis en place à Saint-Domingue pour y élire des représentants aux États-généraux. Or ces représentants ne furent pas admis à siéger, au grand scandale du comité qui dénoncent "une prévarication". Bon exemplaire. Max Bissainthe, 6004. — Roquincourt, 4126.
Paris, Imprimerie nationale, s.d. in-8, 12 pp., dérelié.
Contre la loi sur les émigrants qui ferait baisser le prix des biens nationaux. Gouy était député de Saint-Domingue.Martin & Walter, II, 15849. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Versailles Baudouin 1789 in-8 de 12 pp. dérelié, légère mouillure
Ce précis de Gouy d’Arcy, membre entre autre du « Club de l’Hôtel de Massiac », coterie qui regroupe au XVIIIe siècle les grands planteurs blancs de Saint-Domingue et des petites Antilles, favorables au maintien de l’esclavage. Ce précis roule sur l’un des sujets à l’origine de bien de conflits sociaux et de d’intérêt dans les colonies, tout particulièrement lors des grandes disettes durant la Révolution, et en particulier sur la liberté de commerce provisoire pour assurer l’approvisionnement de farines
Paris Imprimerie Nationale s.d. [1791] in-8 de 12 pp. dérelié
Gouy d’Arsy se montre défavorable à la loi contre les émigrants
A Versailles, Chez Baudouin, s.d. (1789); in-8, 10 pp., dérelié.
Sur la suppression de la gabelle.Martin et Walter, II, 15485. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Versailles, Baudouin, 1789. In-8 de 12 pp.; cartonnage de papier marbré marron, pièce de titre rouge (reliure moderne).
Député de Saint-Domingue, l'auteur publie ce petit opuscule pour préciser et appuyer une demande faite auprès de l'Assemblée Nationale. Il y pose quatre questions, et par ses réponses entend prouver que la colonie a un fort besoin de farine pour sa consommation, qu'elle n'a pratiquement plus de réserve, et que le plus simple et le plus rapide serait d'en importer depuis les ports américains. Il demande donc qu'un nouveau décret stipule que "l'ordonnance rendue le 27 mai dernier, par le sieur marquis du Chilleau, sera provisoirement rétablie". Bon exemplaire. Max Bissainthe, 7478. — Roquincourt, 1339. — Ryckebusch, 3604. — Inconnu de Sabin.
Paris, Demonville, 1791. In-8, broché.1f.n.ch. 48 pp., et 1 f. blanc.
Très important et circonstancié compte rendu, suivi des extraits des lettres et documents des représentants de Saint-Domingue, « la plus florissante de nos Colonies », adressé à l'Assemblée Nationale, avec l'objet de dénoncer le despotisme et l'« horreur de la disette » à laquelle l'ancien gouverneur général de celle-ci, le comte de La Luzerne, abandonna Saint-Domingue. Les raisons et les faits qui méritaient le renvoi du comte de La Luzerne y sont clairement détaillés.
Paris Demonville 1791 in-8 broché, le haut de la marge extérieure a été en partie touché, loin du texte, par un rongeur
1 f.n.ch., 48 pp., et 1 f. blanc.Très important et circonstancié compte rendu, suivi des extraits des lettres et documents des représentants de Saint-Domingue, « la plus florissante de nos Colonies », adressé à l’Assemblée Nationale, avec l’objet de dénoncer le despotisme et l’« horreur de la disette » à laquelle l’ancien gouverneur général de celle-ci, le comte de La Luzerne, abandonna Saint-Domingue. Les raisons et les faits qui méritaient le renvoi du comte de La Luzerne y sont clairement détaillés