“Monsieur l’abbé, [...] Je vous suis reconnaissant de m’avoir associé au zèle et à la charité qui vous ont fait entreprendre l’oeuvre dont vous me parlez [...] Voici donc ce que j’ai à vous proposer à ce sujet. Je désire n’aliéner la propriété absolue d’aucune de mes oeuvres ; mais je consens volontiers à abandonner, au profit de votre oeuvre de charité, la vente en France seulement d’un des morceaux de ma composition dont j’ai l’entière propriété pour tous pays. Ce morceau serait un “O Salutaris” faisant partie de la dernière “Messe” que j’ai composée, et qui est intitulée “S.S. Angeli Custodes”. Je vous arrangerai ce morceau (qui est un morceau d’ensemble) de manière à pouvoir être chanté en solo, [...]. Je mets à cela une condition, c’est que le morceau sera publié non pas gravé, mais autographié, et ne tombera dans la possession d’aucun éditeur, mais restera la propriété de la fabrique de l’Eglise St-Bernard de Lyon. Vous voudrez bien en outre, vous engager envers moi à faire autographier sur la dernière feuille du morceau l’annonce qui y sera jointe. Ne vous étonnez pas que je me vois obligé de prendre ces sortes de précautions ; elles sont la conséquence de mille complications à éviter dans mes relations avec mes éditeurs. [...] signé : Ch. Gounod.”
Déchirure sans perte.
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Il a « une tuile » pour jeudi, « j'ai de la famille qui débarque à St Cloud pour déjeuner.... Je suis allé aujourd'hui à Croissy où Emile Augier est mourant. Les médecins disent qu'il en a peut-être pour deux ou trois jours à vivre ! Il est diabétique et la gangrène hâte le terme... ». Emile Augier décèdera 3 jours plus tard, le 25 octobre 1889.
« Tous nos vœux les plus tendres pour des enfants que nous aimons comme nous avons aimé leurs parents. ».
« Chers amis, vous dites à demain ! C’est après demain jeudi que nous comptions sur vous 4 - nous ne sommes pas libre demain - J’espère que votre méprise ne vous privera pas de votre chère présence… ».