[MARTY (André E.) - BARBIER (George) - CHASTEL (Roger) - LEPAPE (Georges) - RUEG (Madeleine) - GOUDIACHVILI (Lado) - DEMACHY (Jacques)] - LABUSQUIERE (Jean), directeur.
Reference : 14294
P., rue de Seine N°10, Fondateur Lucien Vogel, 1925, 1 vol. in-8° (257 x 205) en feuilles sous couverture crème imprimée, de IV pp. (numérotées de XXI à XXIV) (Sommaire et publicités) - 40 pp. (numérotées de 201 à 240) - 9 planches.Dos légèrement insolé, rares pâles rousseurs en couverture, très bel exemplaire.
9 planches hors texte (pl. 34 à 42), coloriées au pochoir, de André E. Marty, George Barbier, Roger Chastel, Georges Lepape, Madeleine Rueg, Lado Goudiachvili (3) et Jacques Demachy, pour des créations de Jeanne Lanvin, Worth, Madeleine Vionnet et Paul Poiret. Articles illustrés en couleurs : - La Pavlova (textes de George Barbier, dessins d'André Marty) - Sue quelques marches de grès gris (Lucien Farnoux-Reynaud, Montbrun) - La vie en bleu (James de Coquet, Jean Grangier) - Riviera (Gérard Bauër, Roger Chastel) - La vie intérieure (Coriandre, Grangier) - Terre d'Afrique ! (Faure-Biguet, Hubert Giron) - Histoire de l'Orient (Georges-Armand Masson, Lado Goudiachvili) - Le langage des tissus (Jason, L'Hom) - Dans leurs petits souliers (Clergé, Grangier) - La mode et le Bon Ton (Clergé).Numéro bien complet."La Gazette du Bon Ton "Art, Modes & Frivolités" est une revue de mode fondée à Paris en 1912 par Lucien Vogel. Elle a paru jusqu'en 1925, avec une interruption de 1916 à 1920, soit 69 livraisons. Elle comprend 573 planches coloriées au pochoir et 148 croquis représentant des modèles de couturiers. Chaque fascicule constitue un album de luxe, imprimé sur beau papier en Cochin, caractère totalement nouveau à l'époque. De nombreux artistes y ont collaboré : Guy Arnoux, Léon Bakst, George Barbier, Benito, Pierre Brissaud, Bernard Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Emile Laboureur, Georges Lepape, Charles Loupot, Charles Martin, André-Edouard Marty Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, imposeront une nouvelle image de la femme. Ils garderont de leur collaboration à cette revue un socle esthétique commun et exposeront leurs uvres sous le nom de Collaborateurs de la Gazette du bon ton. Les planches représentent les robes des créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet, Doucet. Certaines planches ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. [] La naissance de la Gazette du bon ton est un événement dans l'histoire de l'édition de mode. C'est la première revue qui allie souci esthétique, exigence de beauté et d'unité plastique." (Sources Wikipédia). Réf. biblio. : Colas 1202.8 planches hors texte (pl. 17 à 24), coloriées au pochoir, André E. Marty, Georges Lepape, M. Rueg, George Barbier (2), Zinoview, Charles Loupot et Planas pour des créations de Jeanne Lanvin, Max-A. Leroy, Worth, Madeleine Vionnet, Pérugia, Marthe Callot.
GAZETTE DU BON TON. BARBIER (George), CHASTEL (Roger), DEMACHY (Jacques), GOUDIACHVILI (Lado , LEPAPE (Georges), MARTY (André-Edouard), RUEG (Madeleine)...
Reference : 18948
(1924)
Paris VOGEL 1924 1 in-4 Paris, Librairie Centrale des Beaux-Arts, Lucien Vogel Directeur, 1924, petit in-4, en feuilles, sous chemise éditeur illustrée.
Cette revue de mode du début du XXème siècle est considérée comme la plus remarquable et est devenue la plus recherchée. Les couturiers "les plus exquis (...) lui réserveront la primeur de leurs créations" : Les Chéruit, Doeuillet, Doucet, Lanvin, Paquin, Poiret, Redfern, Vionnet, Worth... Les auteurs et les chroniqueurs en vue participent à sa rédaction, tels Gérard Bauër, Faure-Biguet, Jason, Georges-Armand Masson... Leurs rubriques concernent tant la mode, que les spectacles, les chroniques mondaines... Les illustrations, pour beaucoup réalisées au pochoir, sont l'oeuvre des plus grands artistes, tels BARBIER, CHASTEL, DEMACHY, GOUDIACHVILI, LEPAPE, MARTY, RUEG... "A côté de sept planches hors-texte, qui sont des modèles créées par les couturiers, trois planches sont des modèles inventés par les artistes". Petites usures à la couverture. "La plus importante et recherchée des revues de modes contemporaines". "La Gazette du Bon Ton, tant par ses illustrations que par ses articles, constitue la meilleure représentation que nous ayons de la période Art Déco" (in l'introduction "Gazette du Bon Ton"). (In Jeanne Laffitte, 50 revues 1890/1930) ; "Le plus important et le plus intéressant pour les modes contemporaines" (in Carteret IV, 180) ; "Luxueuse revue de mode vestimentaire tout en couleurs dans laquelle les dessinateurs sortent de leur style habituel pour aller vers l'illustration" (in Dico Solo, 332).
Lucien Vogel éditeur, Paris 1924-1925, 18x24cm, une feuille.
Estampe originale en couleur, tirée sur papier vergé, signée en bas à gauche de la planche. Gravure originaleréalisée pour l'illustration deLa Gazette du bon ton, l'une des plus belles et des plus influentes revues de mode du XXème siècle, célébrant le talent des créateurs et des artistes français en plein essor de l'art déco. Célèbre revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel, La Gazette du bon ton a paru jusqu'en 1925 avec une interruption durant la Guerre de 1915 à 1920, pour cause de mobilisation de son rédacteur en chef. Elle se constitue de 69 livraisons tirées à seulement 2000 exemplaires et est illustrée notamment de 573 planches en couleurs et de 148 croquis représentant des modèles de grands couturiers. Dès leur parution, ces luxueuses publications «s'adressent aux bibliophiles et aux mondains esthètes» (Françoise Tétart-Vittu «La Gazette du bon ton» in Dictionnaire de la mode, 2016). Imprimées sur beau papier vergé, elles utilisent une police typographique spécialement créée pour la revue par Georges Peignot, le caractère Cochin, repris en 1946 par Christian Dior. Les estampes sont réalisées grâce à la technique du pochoir métallique, rehaussées en couleurs et pour certaines soulignées à l'or ou au palladium. L'aventure commence en 1912 lorsque Lucien Vogel, homme du monde et de la mode - il a déjà participé à la revue Femina - décide de fonder avec sa femme Cosette de Brunhoff (sur de Jean, le père de Babar) la Gazette du bon ton dont le sous-titre est alors «Art, modes et frivolités». Georges Charensol rapporte les propos du rédacteur en chef: «En 1910, observe-t-il, il n'existait aucun journal de mode véritablement artistique et représentatif de l'esprit de son époque. Je songeais donc à faire un magazine de luxe avec des artistes véritablement modernes [...] J'étais certain du succès car pour la mode aucun pays ne peut rivaliser avec la France.» («Un grand éditeur d'art. Lucien Vogel» in Les Nouvelles littéraires, n°133, mai 1925). Le succès de la revue est immédiat, non seulement en France, mais aussi aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. À l'origine, Vogel réunit donc un groupe de sept artistes: André-Édouard Marty et Pierre Brissaud, suivis de Georges Lepape et Dammicourt ; et enfin ses amis de l'École des beaux-arts que sont George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, ou Charles Martin. D'autres talents viennent rapidement rejoindre l'équipée: Guy Arnoux, Léon Bakst, Benito, Boutet de Monvel, Umberto Brunelleschi, Chas Laborde, Jean-Gabriel Domergue, Raoul Dufy, Édouard Halouze, Alexandre Iacovleff, Jean Émile Laboureur, Charles Loupot, Charles Martin, Maggie Salcedo. Ces artistes, inconnus pour la plupart lorsque Lucien Vogel fait appel à eux, deviendront par la suite des figures artistiques emblématiques et recherchées. Ce sont ces mêmes illustrateurs qui réalisent les dessins des publicités de la Gazette. Les planches mettent en lumière et subliment les robes de sept créateurs de l'époque : Lanvin, Doeuillet, Paquin, Poiret, Worth, Vionnet et Doucet. Les couturiers fournissent pour chaque numéro des modèles exclusifs. Néanmoins, certaines des illustrations ne figurent aucun modèle réel, mais seulement l'idée que l'illustrateur se fait de la mode du jour. La Gazette du bon ton est une étape décisive dans l'histoire de la mode. Alliant l'exigence esthétique et l'unité plastique, elle réunit pour la première fois les grands talents du monde des arts, des lettres et de la mode et impose, par cette alchimie, une toute nouvelle image de la femme, élancée, indépendante et audacieuse, également portée par la nouvelle génération de couturiers Coco Chanel, Jean Patou, Marcel Rochas... Reprise en 1920 par Condé Montrose Nast, la Gazette du bon ton inspirera largement la nouvelle composition et les choix esthétiques du « petit journal mourant » que Nast avait racheté quelques années auparavant : le magazine Vogue. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Combinat. Tibilici, rue Mardzaniszwili. 1966? Collection complète des 50 planches en 2 à 4 couleurs de 285 x 363 mm sous cartable cartonné, 1 feuille de présentation portant la liste des oeuvres en Géorgien, en Russe en Anglais et en Français, portrait de l'artiste collé au revers du 1er plat du cartable, titre en russe et en géorgien. Cartable un peu sali, bords des planches parfois insolés, surtout la 1re, mais bel ensemble, complet. Rare, bien que le tirage semble avoir été de 4000 exemplaires.
C'est un univers étrange et poétique à la fois fantastique et voluptueux qui nous est présenté. Avec la planche 47 qui, en complet contraste avec les autres planches, nous montre Charlie Chaplin à la Rotonde, témoignant du séjour du peintre à Montparnasse. BEAUX ARTS.,PEINTURE.