Genève s. n. 1777 1è éd. française . 1 vol. in-4 ( 24,5 x 20 cm)CXXIV ppEn frontisp. remarquable portrait du prince de Castiglione d'après Domenico Corvi gravé par Giovanni Volpatto.En fin de la première partie, figure un Sonnet de Corilla au prince philosophe (en italien).Pleine basane mouchetée. Dos lisse orné de fleurons dorés; p. de titre maroquin havane. Roulettes dorées encadrant les plats. Toutes tranches dorées. Gardes marbrées.Qqs épidermures er rayures sur les plats. Mors inférieur fendu sur 1 cm en tête. Petite tâche marginale p. CV.
La lignée de Castiglione et Solferino est une branche cadette de la famille Gonzaga (ou Gonzague ). Louis (1745-1819) est un arrière petit-fils de Ferdinand III de Castiglione , dernier souverain régnant , qui avait dû fuir en 1691. Alors que l'autorité impériale avait séquestré leurs fiefs, les Gonzague vécurent en exil à Venise et en Espagne. En échange d'une rente, Louis renonça à ses droits en faveur de l'Autriche.L'Académie d' Arcadie ou Académie des Arcades fut fondée à Rome par des poètes en 1690 : usages inspirés de la mythologie et de la culture grecques. Le nom fait référence à " L' Arcadie", poème pastoral écrit par Jacopo Sannazaro de 1483 à 1501, et à la région du Péloponnèse. Vers 1700, l' Arcadie comptait 600 membres : écrivains, poètes, compositeurs, musiciens.Philippe ou Philibert Gueneau de Montbeillard (Semur-en Auxois1720- Paris1785) continua la Collection académique de Dijon, recueil qui contient un choix de mémoires des diverses académies européennes. Ami de Buffon , il participa à l' Histoire des oiseaux ; il donna un article à l' Encyclopédie.Corilla était le nom donné à une célèbre improvisatrice qui se faisait admirer par ses connaissances et ses talents poétiques.A Rome, elle improvisa devant le cardinal de Bernis, ambassadeur de France. L'Arcadie de Rome l'admit en son sein ; elle fut couronnée au Capitole. (d'après Supplément au dictionnaire historique de l'abbé de Feller, 1819, vol.2 , p148-149). (Quérard , La France littéraire...1829, p.408 )
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1777 1777 Genève. 1777. 2 parties en 1 volume petit in-4, plein veau porphyre, dos lisse orné, pièce de titre en maroquin havane, guirlande de fleurs en encadrement sur les plats, tranches dorées.XXIV pp., III pp., (1) p., XXVI-CXXIV pp.
Edition originale française, traduite par Guéneau de Montbelliard, de ce discours philosophique prononcé à l’Académie des Arcades à Rome en 1776. Il est suivi d’un autre discours sur les Réflexions sur la poésie et d’un Essai analytique sur les découvertes capitales de l’esprit humain. Portrait-frontispice de l’auteur par Domenico Corvi, gravé par Volpatto. Grand voyageur, ami des Encyclopédiques, il était apprécié pour son esprit et sa foi dans le progrès humain par l’exercice de la raison.Tirage de luxe sur papier vergé fort tiré seulement à 100 exemplaires selon Barbier.Barbier, II, 855. Quérard III, 408. Bel exemplaire.