Goncourt Edmond de (1822-1896) Goncourt Jules de (1830-1870)
Reference : 44799VCSL
ISBN : B00JVD25AK
Chapitre.com - Impression à la demande Broché D'occasion état correct 01/01/2014 150 pages
Paris, F. Grégoire, 1921 ; petit in-4°, maroquin bleu marine ; contreplats doublés de maroquin "pain d'épice", à bordures bleu-marine, grand listel ovale de maroquin fuchsia compartimenté de filet à froid ; aux coins, appareillage de trapèzes et cerceaux aériens, trois visages de face et deux profils mosaïqués symbolisant les trapézistes aériens et surmontés d'un rideau bleu-roi et franges dorées ; reliés par des filets dorés ondulés ; garde de soie moire violette, dos à quatre nerfs épais encadrant l'auteur et le titre en caractères majuscules dorés, tranches dorées sur témoins, filet et guillochis sur les coupes y compris aux coiffes, couverture illustrée d'une eau-forte et dos conservés, étui bordé (Ch. Septier) ; [2] ff. : faux-titre, verso justification du tirage, titre en rouge et noir illustré du portrait à l'eau-forte ; VIII, IV, 236 pp., [1] f. achevé d'imprimer et détail des eaux-fortes : couverture, portraits, en tête, 15 hors-textes et 49 culs-de-lampe.
Edition originale des illustrations d'Auguste Brouet, l'un des 10 exemplaires de collaboration de A à J, celui-ci B sur Japon impérial (en tout 40 Japon) imprimé pour Monsieur Gustave Geffroy, Président de l'Académie Goncourt, avec trois états et une suite des culs-de-lampe, de la couverture, du portrait et de l'en-tête, du tirage de tête, suivis de 160 exemplaires sur Hollande Van Gelder Zonen.Magnifique réussite d'Auguste Brouet qui rend d'une façon magistrale l'ambiance du monde du cirque, avec sa magie mais aussi ses exigences et ses drames. Superbe reliure, un vrai grand livre ! En parfait état.L'édition orginale de ce roman date de 1879.
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PARIS. F. GREGOIRE. 1921. IN-4 EN FEUILLES (19,5 X 28,5 CENTIMETRES ENVIRON) DE 2 FEUILLETS + VIII PAGES + 1 FEUILLET + IV + 236 PAGES ET 2 FEUILLETS, COUVERTURE CREME REMPLIEE ILLUSTREE D'UNE VIGNETTE, TITRE IMPRIME EN ROUGE ET EN NOIR. ILLUSTRE DE 66 COMPOSITIONS A L'EAU-FORTE, DONT LA VIGNETTE DE COUVERTURE, LE PORTRAIT DE L'AUTEUR SUR LA PAGE DE TITRE ET 15 PLANCHES HORS TEXTE. PREMIER ET UNIQUE TIRAGE LIMITE A 200 EXEMPLAIRES NUMEROTES, UN DES 160 SUR HOLLANDE VAN GELDER ZONEN. "UNE DES MEILLEURES ILLUSTRATIONS DE L'ARTISTE, TRES COTEE. EAUX-FORTES DE QUALITE, D'UN METIER TRES PERSONNEL, REVELANT UNE PARFAITE CONNAISSANCE DES FORAINS". (CARTERET. IV. 190). PETITES DECHIRURES SANS MANQUE AU NIVEAU DES CHARNIERES, SANS LE FEUILLET DE FAUX-TITRE PORTANT AU VERSO LA JUSTIFICATION DU TIRAGE, SINON BON EXEMPLAIRE.
Edmond de Goncourt (1822-1896) / Jules de Goncourt (1830-1870)
Reference : DMI-952
(1901)
Edmond de Goncourt (1822-1896) Jules de Goncourt (1830-1870) L'Art du XVIIIe siècle Paris, Bibliothèque-Charpentier / Fasquelle, 1901-1902, 413 + 452 + 455 p. [3 tomes reliés en 2 volumes], reliure de l'époque au chiffre de Claudius Jacquet signée par J. Vieulle + carte de visite autographe d'Edmond de Goncourt, 53 boulevard de Montmorency (Auteil) à Claudius Jacquet lui signalant la "réouverture du grenier", contrecollée sur la page de faux-titre du tome 1. Belle édition de ce classique de la littérature artistique du XIXe siècle consacré à Watteau, Chardin, Boucher, La Tour, Greuze, Les Saint-Aubin, Gravelot, Cochin, Eisen, Moreau, Debucourt, Fragonard, Prudhon. Les frères Goncourt commencent à écrire sur l'art en tant que chroniqueurs dans de petits journaux. Ils ont reçu une formation artistique (Edmond a fréquenté l'atelier du peintre Dupuis), ils pratiquent tous deux l'aquarelle, leur ami et mentor Paul Gavarni les met en relation avec certains des artistes dont ils rendent compte dans leur Salon de 1852 : Charles Jacque, Célestin Nanteuil, Félix Haffner, Guiseppe Palizzi, Amédée Servin. D'entrée de jeu, ils seront ainsi sensibilisés aux techniques artistiques. C'est la pratique de la collection qui va ensuite les conduire vers la recherche historique, même si l'attention à l'art contemporain ne se démentira jamais, comme en témoigne le Journal, régulièrement tenu de 1851 à 1896. Au contact d'une tante, Edmond a acquis tout jeune le goût de chiner et commence assez tôt à acheter estampes et dessins à des prix abordables. Par ailleurs, traduits en 1853 devant la 6e chambre correctionnelle pour un article jugé trop licencieux, les Goncourt s'écartent du journalisme et se lancent dans l'écriture d'une fresque historique, qui s'appuie sur toute une collection de brochures et de petits journaux d'époque empruntés à un confrère. Dans cette Histoire de la société française pendant la Révolution (1854), un chapitre est consacré à l'art, dans ses aspects institutionnels et idéologiques (la suppression de l'Académie de peinture, l'influence de David, le vandalisme révolutionnaire). Dans le volume suivant (Histoire de la société française pendant le Directoire, 1855), le chapitre sur l'art – publié simultanément sous forme d'extrait dans L'Artiste – comprend de rapides portraits d'artistes : Gérard, Girodet, Guérin, Isabey, Carle Vernet, Houdon et surtout Prud'hon. D'autres vont suivre, plus étoffés, suscités par la rencontre de tel ou tel document (manuscrit, estampe, dessin) : L'Artiste publie plusieurs études des deux frères sur le graveur Le Bas (juillet-août 1856), sur Watteau (septembre 1856), sur le peintre Doyen (novembre 1856), sur les Saint-Aubin, famille de dessinateurs (octobre 1857) : le XVIIIe siècle apparaît bien alors, tant au niveau de la collection que de l'écriture historique, comme l'époque de prédilection. Ces études sont ensuite, pour certaines, reprises en volumes aux côtés d'autres portraits, d'érudits, d'hommes de lettres (Portraits intimes du XVIIIe siècle, 1857-1858).Parallèlement, et selon la même méthode qui accorde une place essentielle aux documents autographes largement cités, à une iconographie finement décrite, les Goncourt se lancent dans de vastes monographies d'actrices (Sophie Arnould, d'après sa correspondance et ses mémoires inédits, 1857), de reines (Histoire de Marie-Antoinette, 1858), de favorites (Les Maîtresses de Louis XV, 1860).Au seuil des années 1860, la rencontre de collectionneurs de tableaux du XVIIIe siècle (les frères Marcille, Louis Lacaze, Laurent Laperlier, François Walferdin), la visite de l'exposition Tableaux et Dessins de l'école française, principalement du XVIIIe siècle, tirés de collections d'amateurs présentée de juillet à décembre 1860 boulevard des Italiens (Francis Haskell en a souligné le rôle décisif dans l'évolution du goût) et la découverte la même année des grands musées allemands et autrichiens permettent aux Goncourt le contact direct avec la peinture du XVIIIe siècle, à une époque où elle est encore peu représentée dans les musées français et surtout connue par le biais d'estampes. Cette expérience capitale, conjuguée à l'érudition minutieuse et au fétichisme documentaire précédemment mis en œuvre, va nourrir le vaste projet de L'Art du XVIIIe siècle. Au printemps 1868, chassés par le bruit de la rue Saint Georges, Edmond et Jules de Goncourt quittent leur appartement pour s'installer dans un petit hôtel particulier d'Auteuil. C'est à cette adresse, 53 boulevard de Montmorency, qu'ils espèrent trouver le calme au milieu de leurs œuvres d'art, notamment des bronzes japonais et des porcelaines de Chine. La proximité d'une voie ferrée les oblige à faire d'importants travaux qui dureront plusieurs mois. Après le décès de Jules le 20 juin 1870, Edmond envisage de louer la maison qui pendant le siège de Paris sera touchée par un petit obus, l'un des derniers tirés par les Versaillais. A l'automne 1884, Edmond de Goncourt décide d'ouvrir à ses amis le Grenier, ce qui avait été aussi le vœu de son frère. Il note dans le Journal : «Le haut de ma maison, je le bouscule et jette à bas les cloisons et cherche à faire des trois pièces du second sur le jardin une espèce d'atelier sans baie pour y installer, à la sollicitation de mes amis de la littérature, une « parlote » littéraire le dimanche.» Parmi les nombreux écrivains admis à fréquenter le Grenier on retrouvera les « dix hommes de lettres de talent » qui vont former la première académie. Il semble que Claudius Jacquet faisait également parti des intimes. Claudius Jacquet, secrétaire et collaborateur de la Nouvelle Revue, épousa en 1901 Angela Gras, la fille de Félix Gras. Le félibre mourut d'ailleurs l'année du mariage de sa fille. Claudius Jacquet fut également le beau-frère du peintre Edmond-Jean. Envoi soigné avec suivi, assurance et remise contre signature.
Edmond de Goncourt (1822-1896) Deux lettres autographes signées au même correspondant relatives à l'achat de deux tableaux du peintre du XVIIIe siècle Jean-Michel Moreau (1741-1814). 1 double f., 1 p., [Paris], 4 mai 1875 ; 1 double f., 1 p., [Paris], 7 mai 1875. 21x13,3cm. Le 4 mai 1875, Edmond de Goncourt indique à son correspondant qu'il souhaite se porter acquéreur de deux oeuvres de Moreau : "allez jusqu'à onze cents francs". Le 7 mai, l'affaire semble conclue : Goncourt lui exprime sa reconnaissance et lui propose de passer le "solder un de ces matins". Jean-Michel Moreau fait partie des artistes, dessinateurs, graveurs, du XVIIIe siècle réhabilité par les Goncourt dans leur ouvrage de référence sur L'Art du XVIIIe siècle (Paris, Dentu, 1859-1875) et bien présent dans leur collection personnelle comme en témoigne le catalogue de la vente des Dessins, aquarelles et pastels du XVIIIe siècle composant la collection des Goncourt, à l'Hôtel Drouot, les 15, 16 et 17 février 1897, dans lequel on peut recenser 9 compositions de Moreau : Études de petite fille au lit ; Portrait de vieille femme ; La revue du roi, à la plaine des Sablons ; Décoration du Sacre de Louis XVI ; Passage de Marie-Antoinette place Louis XV, à l'occasion de la naissance du Dauphin ; Recueil de Costumes ; Un pont en bois (p. 92-96). Très beaux documents sur les acquisitions du chineur Edmond de Goncourt pour alimenter son fameux grenier. Envoi soigné avec suivi, assurance et remise contre signature.
Paris, F. Grégoire, 1921 ; in-4°, maroquin gris anthracite doublé de maroquin framboise ; encadré d’un filet au palladium, dos à quatre nerfs pincés encadrant l’auteur et le titre en capitales dorées avec au centre, décor de larges bandes de box argent alternées de bandes étroites de maroquin framboise et, à l’extérieur des nerfs centraux, trois lignes de pointillé serré à froid ; ce décor se continue en se développant sur les plats, avec une interruption au tiers, des bandes framboises continuées par des bandes gris anthracite, les lignes pointillées du haut passent de trois à cinq puis à vingt-deux sur le dernier tiers pour se continuer sur la coupe jusqu’au début du contreplat framboise ; les pointillés à froid du bas passent également de trois à cinq lignes et s’arrêtent à la même hauteur que les bandes étroites framboise ; cette disposition du décor sur le plat supérieur est inversée sur le second plat, avec les mêmes motifs. Gardes de soie moire anthracite, double garde de papier nuagé ocre, vert d’eau, argent, etc. Couverture illustrée d’une eau-forte et dos conservés, étui bordé (G. de Léotard 1940).
Edition illustrée par Auguste Brouet de ce roman publié en 1879 par Edmond de Goncourt après la mort de son frère Jules. Elle comprend 66 eaux-fortes et pointes sèches dont une vignette sur la couverture, une sur la page de titre représentant le portrait de l’auteur et 15 hors-texte.Tirage limité à 210 exemplaires, un des 40 sur Japon Impérial avec les hors-texte en deux état (N°16), du tirage de tête.Gustave Geoffroy, préfacier de cette édition, romancier, critique et historien de l’art, a publié en 1923 le catalogue de l’oeuvre gravée d’Auguste Brouet. Il commence en ces termes son illustration de ce roman : “le graveur qui a conçu et montré ces figures expressives qui représentent la force, la grâce, la volonté, le désir, la douleur, ce graveur est un grand artiste né avec le don précieux de voir, de comprendre, d’exécuter. Il possède le sceau de l’art, qui se pose sur les oeuvres durables”. Exemplaire de Camille Mauclair, dédicacé par le graveur, l’éditeur et le préfacier. Poète, romancier, historien d’art et critique littéraire (1872-1945), Camille Mauclair (Camille Laurent Célestin Faust, dit) fut une figure en vue du milieu artistique parisien et membre fondateur de l’académie Goncourt qu’il préside de 1912 à sa mort. C’est certainement Camille Mauclair qui a commandé à Geneviève de Léotard cette superbe reliure au décor particulièrement délicat et lumineux, tout à fait caractéristique de son style élégant, volontiers allusif et elliptique. Nous la considérons comme une des plus belles réussites de cette relieuse. Elle est dans un parfait état de fraîcheur malgré l’absence de chemise, ce qui est rare.Pour bien mettre en évidence l’importance exceptionnelle de Geneviève de Léotard dans l’histoire de la reliure art-déco, nous nous référons à ce qu’en dit Yves Peyré dans son “Histoire de la reliure de création” : “Marquée par les idées de Legrain dont elle est un temps la collaboratrice, elle se tourne vers ses propres dispositions et compose des décors qui tranchent par la pureté de leur dessin, l’harmonie de leurs tons et la légèreté des matières qu’elle emploie. Elle est seule à rivaliser en élégance avec Rose Adler.” Les reliure de Geneviève de Léotard sont aujourd’hui recherchées pour elles-mêmes par les bibliophiles.(Avec l’aimable collaboration de M. A.J.)
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