Paris, G. Charpentier, 1877. 1 vol. in-12, demi-maroquin rouge à bandes, dos à quatre nerfs avec titre doré, tête dorée. Reliure d'Esther Founès. Couv. impr. cons. IX-291 pp. Rousseurs éparses.
Edition originale sur papier d'édition de ce célèbre roman de moeurs naturaliste d'E. de Goncourt, qui retrace la trajectoire tragique d'une prostituée et donne un éclairage cru et saisissant sur le monde des maisons closes et des prisons de l'époque. On a relié à la suite, dans le même volume la reproduction en fac-similé par Daniel Jacomet des 58 pages de l'édition originale illustrée de 14 dessins et aquarelles de Toulouse-Lautrec. Cette édition, publiée en 1931 et tirée à 200 exemplaires (celui-ci porte e n°134) comprend le fac-similé proprement dit et le fascicule explicatif ("Fac-similé des premières pages de l'édition originale de la Fille Elisa de Edmond de Goncourt ornées d'aquarelles & croquis de H. de Toulouse-Lautrec", Paris, Librairie de France, 1931) qui retrace l'histoire de cet exemplaire qui avait appartenu au galeriste et ami de Toulouse-Lautrec, Maurice Joyant. Bel exemplaire de cette intéressante réunion. Vicaire III, 1058; Gay-Lemonnyer II, 307; Talvart & Place, 45.A.; Carteret IV, 190; Monod, 5573.
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Paris, Librairie de France, 1931. 2 volumes petits in-8, le premier (La fille Elisa) broché de [4]-60-[2] pages, couverture jaune imprimée, l'autre (plaquette explicative) agrafé, couverture muette, ensemble sous étui de carton muet. Petite tache à l'étui et petit pli à la couverture de la plaquette explicative.
Illustré de de onze reproductions d'aquarelles et de cinq dessins en noir de Toulouse-Lautrec, rajoutés en 1896 à l'édition originale de 1877. Cette reproduction en fac-similé a été imprimée par Daniel Jacomet. Maurice Joyant, l'ami de Toulouse-Lautrec, attendit trop longtemps de publier cet ouvrage illustré et mourut avant de mener à bien ce projet. "C'est pour nous un devoir sacré de réaliser son projet à l'époque fixée par lui", nous dit l'éditeur en conclusion. Un des 25 exemplaires hors-commerce (K) signés par l'éditeur, outre 175 exemplaires numérotés. Illustré XXe
1 P., Librairie de France, 1931, in-12. Accompagnée dun livret dexplications de 12 pp. qui relate les circonstances du travail de Lautrec.
Édition originale des compositions de Lautrec, tirée à 200 ex. « Lhistoire de cet exemplaire illustré demeure mystérieuse. On sait que Toulouse-Lautrec songeait en janvier 1896 à illustrer ce roman naturaliste dans lequel Edmond de Goncourt peint la prostitution et lunivers carcéral féminin. La curiosité de lartiste avait probablement été attirée par linterdit qui avait frappé ladaptation de loeuvre au théâtre Antoine en 1890. Mais lintérêt du romancier à légard du peintre et de son oeuvre fut loin dêtre réciproque. Lorsquil sen rendit compte, Toulouse-Lautrec arrêta là son projet. Le livre était-il destiné à montrer à Edmond de Goncourt le parti illustratif envisagé ? Nétait-ce pas plutôt une sorte de carnet de travail ? Impossible de répondre avec certitude. Reste la vérité humaine des images saisies à la source, lévidence graphique de leur mise en page, la touche du coloriste. Cet exemple unique chez Toulouse-Lautrec dillustration directe sur un livre avait dabord appartenu au galeriste Maurice Joyant, ami du peintre, puis à sa collaboratrice Madeleine Dortu, qui en publia, en 1931, un fac-similé. » (BNF, à loccasion de lacquisition des originaux en 2008).
1931 P., Librairie de France, 1931, 2 plaquettes in-12 (188 x 120) brochées sous chemise commune à rabats composée de bandes de maroquin marron et orange, dos lisse muet, et étui bordé de maroquin marron, de 80 pp. et 12 pp. Dos de la chemise légèrement insolé, parfait exemplaire par ailleurs.
Fac-simile tiré à 175 exemplaires (+ 25 H.C.), des premières pages de La Fille Elisa, d'Edmond Goncourt, publié en 1877 ornées de onze reproductions d'aquarelles et cinq esquisses à la mine de plomb de Toulouse-Lautrec, rajoutées en 1896. Le tout est accompagné d'un livret d'explications (N°3 avec les initiales manuscrites de l'éditeur). Interdit en 1890 dans une adaptation théâtrale, ce roman attira sans doute l'attention du peintre à cette occasion. Cette initiative resta malheureusement à l'état de projet. Le manuscrit appartint tout d'abord à Maurice Joyant, ami du peintre puis à Madeleine Dortu, sa collaboratrice, qui en fit cette édition en fac-simile. L'exemplaire original a été acquis par la BnF en 2008.