Monaco, Les éditions de l'Imprimerie Nationale de Monaco, Fasquelle et Flammarion, 1956. 25 volumes, in-8, demi-chagrin rouge à coins, dos à quatre nerfs, tomaison et titre dorés au dos, couvertures conservées.
PREMIERE ÉDITION INTEGRALE qui couvre une période allant de 1851 à 1896. Un des 350 sur papier vergé pur fil de Rénage, réservés à un club de bibliophiles. Tome I) 1851-1856, 248 pp. Tome II) 1856-1858, 248 pp. Tome III) 1858-1860, 248 pp. Tome IV) 1860-1861, 248 pp. Tome V) 1861-1863, 248 pp. Tome VI) 1863-1864, 248 pp. Tome VII) 1864-1867, 248 pp. Tome VIII) 1867-1870, 248 pp. Tome IX) 1870-1871, 248 pp. Tome X) 1871-1875, 248 pp. Tome XI) 1875-1878, 232 pp. Tome XII) 1879-1883, 232 pp. XIII) 1883-1885, 232 pp. XIV: 1885-1887, 232 pp. XV: 1887-1889, 232 pp. XVI) 1889-1890, 232 pp. XVII) 1890-1891, 232 pp. XVII) 1891-1892, 232 pp. XIX) 1892-1894, 232 pp. XX) 1894-1895, 232 pp. XXI) 1895-1896, 305 pp. XXII: 1896 Suite, Notes sur le vocabulaire du journal, références bibliographiques, avec les 3 volumes de la " Vie des frères Goncourt " I) 2 frontispices, 218 pp. II) 248 pp. III) L'Académie Goncourt depuis son origine, biographie des Académiciens Goncourt, liste des prix Goncourt depuis sa fondation, photocopies de quelques pages du journal telles qu'elles se présentent dans le manuscrit de la Bibliothèque Nationale, 221 pp. TOUS LES EXEMPLAIRES SONT EN PARFAIT ÉTAT. Photos sur demande.
1910 Paris J. M. Dent et fils [c. 1910] In-12 demi-basane blonde, dos lisse orné, titre en plein. Dos un peu frotté.
Portrait-frontispice d'Edmond de Goncourt par Jules de Goncourt
Francis de Miomandre (1880-1959), écrivain, prix Goncourt 1908. L.A.S., Paris, 19 décembre 1909, 2p et demi in-8. Probablement à Pierre Lafitte (1872-1938), directeur et propriétaire du journal Fémina. Il lui envoie un livre ainsi que des lettres entre lui et Edmond Jaloux « échangées dans Le Feu ». Il s'agit de la revue Le Feu qui publia le roman de Miomandre Ecrit sur de l'eau pour lequel il eut le Goncourt. Il n'a pas de copie des lettres et souhaite les récupérer. [169b]
Alphonse de Chateaubriand (1877-1951), écrivain, prix Goncourt 1911.
Reference : 015808
Alphonse de Chateaubriand (1877-1951), écrivain, prix Goncourt 1911. C.A.S., sd, R° V°. « Chère Madame et Amie, nous vous remercions bien chaleureusement de votre bonne invitation. Malheureusement ma chère femme sera absente et ne pourra s'y rendre. Mais je serai très heureux de passer auprès de vous, parmi nos amis, dans cette charmante maison de l'amitié, quelques uns des derniers instants de ma saison versaillaise. Nous vous disons tous nos remerciements. A de Chateaubriand ». [259]
Alphonse de Chateaubriand (1877-1951), écrivain, prix Goncourt 1911.
Reference : 015809
Alphonse de Chateaubriand (1877-1951), écrivain, prix Goncourt 1911. C.A.S., sd, R°V°. « Chère Madame et Amie, sans être très malade, au sens où ce mot là fait quelquefois un peu peur aux hommes, j'ai été très arrêté, très condamné à ne pas sortir. Je commence à me lever pas mal, et me refais dans le silence, évitant les conversations, qui sont le danger et font la difficultés des convalescences. Je songe toujours avec regret que je n'ai pas répondu à votre aimable invitation, et je viens vous remercier avec grande reconnaissance des douceurs exquises que vous m'avez fait parvenir, et qui m'ont si bien aidé à passer ce mauvais temps. J'espère, chère Madame et amie, avoir bientôt le grand plaisir d'aller vous remercier moi-même de vive voix. En attendant que je puisse me permettre cette sortie, je vous envoie l'expression de toute ma pensée pleine de gratitude et respectueusement amicale. Alphonse de Chateaubriand ». [260]
Monaco 1956 25 vol. in-8, br., sous portefeuilles cartonnés.
Les 3 derniers volumes contiennent la vie des Goncourt par A. Billy.
Paris Hachette 1920 In-8 de 3 ff., 632 pp., br., n.c. Portrait et fac-similé. Bel envoi de l'auteur à Emile Ripert.
Victor Paillard de Villeneuve (1804-1874), avocat notamment d'Alphonse Karr, de Victor Hugo ou des frères Goncourt.
Reference : 014108
Victor Paillard de Villeneuve (1804-1874), avocat notamment d'Alphonse Karr, de Victor Hugo ou des frères Goncourt. L.A.S., sd [1853?], 1p in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). « Monsieur, vous avez bien fait de penser à moi pour l'affaire de notre ami Alphonse Karr. Je vais à l'instant le [mot illisible] et l'affaire sera appelée demain. Il faudra être en mesure à la soutenir(?). Recevez, monsieur, l'assurance de mes sentiments distingués. Paillard de Villeneuve ». Sympathique lettre vraisemblablement au moment du procès intenté contre Lebarbier et Karr suite à un article de ce dernier dans le journal Paris. Ils furent poursuivis pour « excitation à la haine et au mépris du gouvernement » et Lebarbier en plus pour « publication d'un journal politique sans cautionnement ». L'article incriminé avait été publié le 13 août 1853 et le jugement eut lieu le 16 novembre 1853. Notre lettre est probablement écrite avant le 8 octobre 1853, date à laquelle Paillard de Villeneuve écrit à Karr selon une autre lettre en notre possesion et de la même provenance. [129-2]
Victor Paillard de Villeneuve (1804-1874), avocat notamment d'Alphonse Karr, de Victor Hugo ou des frères Goncourt.
Reference : 014109
Victor Paillard de Villeneuve (1804-1874), avocat notamment d'Alphonse Karr, de Victor Hugo ou des frères Goncourt. L.A.S., 8 octobre 1853, 1p in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). « Monsieur, j'ai écrit à M. Karr pour lui communiquer mes impressions mais l'issue de l'affaire est nécessairement subordonnée à l'attitude qu'il croira devoir prendre à l'audience & aux explications qu'il pourra donner. D'après ce qu'il m'a dit dans sa dernière lettre, je doute qu'il se présente. Recevez, monsieur, l'assurance de mes sentiments distingués. Paillard de Villeneuve ». Sympathique lettre au moment du procès intenté contre Lebarbier et Karr suite à un article de ce dernier dans le journal Paris. Ils furent poursuivis pour « excitation à la haine et au mépris du gouvernement » et Lebarbier en plus pour « publication d'un journal politique sans cautionnement ». L'article incriminé avait été publié le 13 août 1853 et le jugement eut lieu le 16 novembre 1853. Karr y critiquait l'empereur. [129-2]
Victor Paillard de Villeneuve (1804-1874), avocat notamment d'Alphonse Karr, de Victor Hugo ou des frères Goncourt.
Reference : 014110
Victor Paillard de Villeneuve (1804-1874), avocat notamment d'Alphonse Karr, de Victor Hugo ou des frères Goncourt. L.A.S., sd [samedi, septembre 1853], 1p 1/2 in-8. Au compositeur Léon Gatayes (1805-1877). « Monsieur, C'est Mr Legondet (?) qui présidera pendant le mois d'octobre et il est possible que la remise à un long terme soit refusée. Si donc il ne s'agit pour M. Karr que d'avancer un peu le jour de son départ, il fera bien d'être à Paris le 5 octobre. S'il ne pouvait arriver que la semaine suivante, il ferait bien d'écrire au Président pour lui demander la remise. J'ai lu l'article & je ne comprends pas plus ce procès que je ne comprends celui que nous avons si complètement gagné. Recevez je vous prie, Monsieur, l'assurance de mes sentiments bien dévoués. Paillard de Villeneuve ». Sympathique lettre au moment du procès intenté contre Lebarbier et Karr suite à un article de ce dernier dans le journal Paris. Ils furent poursuivis pour « excitation à la haine et au mépris du gouvernement » et Lebarbier en plus pour « publication d'un journal politique sans cautionnement ». L'article incriminé avait été publié le 13 août 1853 et le jugement eut lieu le 16 novembre 1853. Karr y critiquait l'empereur. [129-2]
Edmond de Goncourt, Les frères Zemganno. Paris, Charpentier & Madrid, La España éditorial, [1879]. In-12, 399p. Première édition illustrée, la même année que l'édition originale, enrichie d'un envoi au journaliste Henry Simond. Demi-percaline à coins, pièce de titre, non rogné. Petite déchirure en pied de dos. Rare
J.H. Rosny aîné (1856-1940), écrivain, fondateur de la science-fiction moderne, membre de l'Académie Goncourt.
Reference : 009744
J.H. Rosny aîné (1856-1940), écrivain, fondateur de la science-fiction moderne, membre de l'Académie Goncourt. L.A.S., 24 novembre (?) 1926, 1p in-12. A Elie Faure. Il fait l'éloge de Montaigne et ses trois premiers nés : Shakespeare, Cervantès, Pascal. Manque à un coin au niveau du timbre. [316]
Paris, Eugène Fasquelle, 1925. Grand in-8, (240 x 190), broché, couverture rempliée et illustrée d'un dessin de Gavarni, XIII- (préface)-276 pp.
Ouvrage illustré de 32 planches hors-texte. Avec une préface de Jules GEFFROY. Bel exemplaire. Photos sur demande.
Grenoble, Roissard, 17 mars 1978. In-4, broché, couverture rempliée, sous chemise et étui, 118 pp.
Les illustrations, enrichies au pochoir, ont été reproduites dans l'imprimerie d'Art A. Maeght à Paris. Exemplaire sur pur chiffon Lana (N° XLI spécialement imprimé pour le Docteur Henry Corbineau). 23 planches hors-texte présentées dans 3 chemises en fin d'ouvrage. Bel exemplaire. Photos sur demande.
Edmond de Goncourt (1822-1896) / Jules de Goncourt (1830-1870)
Reference : DMI-952
(1901)
Edmond de Goncourt (1822-1896) Jules de Goncourt (1830-1870) L'Art du XVIIIe siècle Paris, Bibliothèque-Charpentier / Fasquelle, 1901-1902, 413 + 452 + 455 p. [3 tomes reliés en 2 volumes], reliure de l'époque au chiffre de Claudius Jacquet signée par J. Vieulle + carte de visite autographe d'Edmond de Goncourt, 53 boulevard de Montmorency (Auteil) à Claudius Jacquet lui signalant la "réouverture du grenier", contrecollée sur la page de faux-titre du tome 1. Belle édition de ce classique de la littérature artistique du XIXe siècle consacré à Watteau, Chardin, Boucher, La Tour, Greuze, Les Saint-Aubin, Gravelot, Cochin, Eisen, Moreau, Debucourt, Fragonard, Prudhon. Les frères Goncourt commencent à écrire sur l'art en tant que chroniqueurs dans de petits journaux. Ils ont reçu une formation artistique (Edmond a fréquenté l'atelier du peintre Dupuis), ils pratiquent tous deux l'aquarelle, leur ami et mentor Paul Gavarni les met en relation avec certains des artistes dont ils rendent compte dans leur Salon de 1852 : Charles Jacque, Célestin Nanteuil, Félix Haffner, Guiseppe Palizzi, Amédée Servin. D'entrée de jeu, ils seront ainsi sensibilisés aux techniques artistiques. C'est la pratique de la collection qui va ensuite les conduire vers la recherche historique, même si l'attention à l'art contemporain ne se démentira jamais, comme en témoigne le Journal, régulièrement tenu de 1851 à 1896. Au contact d'une tante, Edmond a acquis tout jeune le goût de chiner et commence assez tôt à acheter estampes et dessins à des prix abordables. Par ailleurs, traduits en 1853 devant la 6e chambre correctionnelle pour un article jugé trop licencieux, les Goncourt s'écartent du journalisme et se lancent dans l'écriture d'une fresque historique, qui s'appuie sur toute une collection de brochures et de petits journaux d'époque empruntés à un confrère. Dans cette Histoire de la société française pendant la Révolution (1854), un chapitre est consacré à l'art, dans ses aspects institutionnels et idéologiques (la suppression de l'Académie de peinture, l'influence de David, le vandalisme révolutionnaire). Dans le volume suivant (Histoire de la société française pendant le Directoire, 1855), le chapitre sur l'art – publié simultanément sous forme d'extrait dans L'Artiste – comprend de rapides portraits d'artistes : Gérard, Girodet, Guérin, Isabey, Carle Vernet, Houdon et surtout Prud'hon. D'autres vont suivre, plus étoffés, suscités par la rencontre de tel ou tel document (manuscrit, estampe, dessin) : L'Artiste publie plusieurs études des deux frères sur le graveur Le Bas (juillet-août 1856), sur Watteau (septembre 1856), sur le peintre Doyen (novembre 1856), sur les Saint-Aubin, famille de dessinateurs (octobre 1857) : le XVIIIe siècle apparaît bien alors, tant au niveau de la collection que de l'écriture historique, comme l'époque de prédilection. Ces études sont ensuite, pour certaines, reprises en volumes aux côtés d'autres portraits, d'érudits, d'hommes de lettres (Portraits intimes du XVIIIe siècle, 1857-1858).Parallèlement, et selon la même méthode qui accorde une place essentielle aux documents autographes largement cités, à une iconographie finement décrite, les Goncourt se lancent dans de vastes monographies d'actrices (Sophie Arnould, d'après sa correspondance et ses mémoires inédits, 1857), de reines (Histoire de Marie-Antoinette, 1858), de favorites (Les Maîtresses de Louis XV, 1860).Au seuil des années 1860, la rencontre de collectionneurs de tableaux du XVIIIe siècle (les frères Marcille, Louis Lacaze, Laurent Laperlier, François Walferdin), la visite de l'exposition Tableaux et Dessins de l'école française, principalement du XVIIIe siècle, tirés de collections d'amateurs présentée de juillet à décembre 1860 boulevard des Italiens (Francis Haskell en a souligné le rôle décisif dans l'évolution du goût) et la découverte la même année des grands musées allemands et autrichiens permettent aux Goncourt le contact direct avec la peinture du XVIIIe siècle, à une époque où elle est encore peu représentée dans les musées français et surtout connue par le biais d'estampes. Cette expérience capitale, conjuguée à l'érudition minutieuse et au fétichisme documentaire précédemment mis en œuvre, va nourrir le vaste projet de L'Art du XVIIIe siècle. Au printemps 1868, chassés par le bruit de la rue Saint Georges, Edmond et Jules de Goncourt quittent leur appartement pour s'installer dans un petit hôtel particulier d'Auteuil. C'est à cette adresse, 53 boulevard de Montmorency, qu'ils espèrent trouver le calme au milieu de leurs œuvres d'art, notamment des bronzes japonais et des porcelaines de Chine. La proximité d'une voie ferrée les oblige à faire d'importants travaux qui dureront plusieurs mois. Après le décès de Jules le 20 juin 1870, Edmond envisage de louer la maison qui pendant le siège de Paris sera touchée par un petit obus, l'un des derniers tirés par les Versaillais. A l'automne 1884, Edmond de Goncourt décide d'ouvrir à ses amis le Grenier, ce qui avait été aussi le vœu de son frère. Il note dans le Journal : «Le haut de ma maison, je le bouscule et jette à bas les cloisons et cherche à faire des trois pièces du second sur le jardin une espèce d'atelier sans baie pour y installer, à la sollicitation de mes amis de la littérature, une « parlote » littéraire le dimanche.» Parmi les nombreux écrivains admis à fréquenter le Grenier on retrouvera les « dix hommes de lettres de talent » qui vont former la première académie. Il semble que Claudius Jacquet faisait également parti des intimes. Claudius Jacquet, secrétaire et collaborateur de la Nouvelle Revue, épousa en 1901 Angela Gras, la fille de Félix Gras. Le félibre mourut d'ailleurs l'année du mariage de sa fille. Claudius Jacquet fut également le beau-frère du peintre Edmond-Jean. Envoi soigné avec suivi, assurance et remise contre signature.
1870] 1 vol. relié in-8, plein maroquin vert sombre, dos à nerfs, doubles filets à froid en encadrement des caissons et des plats, portrait émaillé en médaillon par Claudius Poleplin encastré dans le plat supérieur, dentelle intérieure à froid, tranches dorées (Lortic Frères). Emouvant reliquaire établi en hommage à Jules de Goncourt, avec cette note autographe signée d'Edmond en exergue : "Cette nécrologie de mon frère contient les lettres qui m’ont été adressées après sa mort : les lettres de Victor Hugo, de Michelet, de George Sand, de Flaubert, de Berthelot, de Renan, de Taine, de Banville, de Zola, etc, de Seymour Haden, le grand aquafortiste anglais qui appréciait et vantait les eaux-fortes de mon frère. Et ces lettres sont accompagnées de tous les articles de quelque importance qui ont été publiés dans les journaux français." A l'encre rouge, il précise que l'émail de Claudius Popelin qui décore la reliure porte au dos "à mon ami Ed. de Goncourt, j'ai fait l'image de son frère Jules, en témoignage de vive affection". En regard de la page de titre écrite à la plume, est contrecollé un portrait gravé de Jules par Rajon. Viennent ensuite, montées sur onglet, les 14 lettres autographes signées des auteurs cités au titre, chacune précédée d'un feuillet de légende sur lequel Edmond a écrit à l'encre rouge le nom de l'expéditeur et la date. Edmond a enrichi ses courriers de nombreux articles de journaux de Théophile Gautier, Yriarte, Théodore de Banville, Charles Monselet, Philippe Burty, Ernest d’Hervilly, Jules Claretie, Zola, Asselineau, etc., tous contrecollés sur feuillets à la suite des lettres.Cet exemplaire unique que mentionne le journal en date du 16 novembre 1874 et du 14 décembre 1894 est décrit dans la plupart des ouvrages consacrés aux Goncourt, et notamment par Christian Galantaris (Deux cents portraits des Goncourt, n°102) qui précise son cheminement, de libraires en amateurs, depuis la vente publique de 1897.Ces témoignages d'affection débordent d'empathie à l'égard du frère survivant : — "Une cordiale et douloureuse poignée de main, mon pauvre enfant ! Aurez-vous du courage ? Oui, si votre vie est la continuation des travaux entrepris avec lui, aimés et désirés par lui." (George Sand). — "Mon cher Edmond, envoyez-moi à Croisset de vos nouvelles. Je pense plus souvent à vous que vous ne le croyez peut-être, & je vous plains comme je vous aime, c’est-à-dire profondément." (Flaubert). — "Quelle affreuse chose que la mort et quelle triste chose que la vie ! Je ne vous propose rien ; mais sachez que vous pouvez regarder ma maison comme la vôtre." (princesse Mathilde). La lettre de Victor Hugo, qui s'adresse à son "cher confrère", est particulièrement émouvante. "Pourquoi vous écrire ? Pour vous dire qu’on souffre avec vous. Car au-delà de ce partage de la douleur, il n’y a rien de possible, et toute consolation échoue. Vous avez perdu votre compagnon dans la vie, votre soutien dans cette charge pesante à porter, la renommée, votre ami au milieu des ennemis, une moitié de votre âme ! (...) Plus d’une fois parmi les grandes et belles pensées qui vous viennent, vous reconnaîtrez un rayon de lui, et vous lui direz : merci". Quant à Zola, en pleine rédaction du premier roman du cycle des Rougon-Macquart qui le sacrera chantre du naturalisme, il rend un hommage d'admiration vibrant au frère disparu. "Je tiens encore à vous dire combien votre frère avait des amis inconnus, et je serais allé vous le dire de vive voix, si je n’avais la religion de la souffrance. Il est mort, n’est-ce pas ? beaucoup de l’indifférence du public, du silence qui accueillait ses oeuvres les plus vécues. L’art l’a tué. Quand je lus Madame Gervaisais, je sentis bien qu’il y avait comme un râle de mourant dans cette histoire ardente et mystique ; et quand je vis l’attitude étonnée et effrayée du public en face du livre, je me dis que l’artiste en mourrait. Il était de ceux-là que la sottise frappe au cœur. Et bien! s'il s'en est allé découragé, doutant de lui, je voudrais pouvoir lui crier maintenant que sa mort a désespéré toute une foule de jeunes intelligences"...Exceptionnelle reliure des frères Lortic rehaussée de l'émail de Claudius Popelin, ultime témoignage offert à Edmond. Le volume, conservé sous un étui de plexiglas, a figuré à la vente Goncourt de 1897 (n° 864) et porte leur ex-libris. Élève d’Alfred Meyer, Claudius Popelin (1825-1892) adapta l'art de l'émail à la reliure. Beraldi, dans La Reliure du XIXe siècle (II, pp. 170-172), signale une dizaine de reliures décorées d’émaux de cet artiste, ayant appartenu à Philippe Burty, la princesse Mathilde, etc.
Charpentier & Cie, Paris 1887-1896, 12x19cm, 9 volumes reliés.
Edition originale sur papier courant pour chacun des volumes. Reliures à la bradel en pleine percaline cerise, dos lisses ornés d'un motif floral central doré, dates et doubles filets dorés en queues, pièces de titre de chagrin marine, couvertures conservées, reliures de l'époque signées de Durvand. Précieux envoi autographe signé de Edmond de Goncourt, sur chacun des volumes, à l'historien napoléonien Frédéric Masson, cousin par alliance des frères Goncourt. Républicain et fasciné par la Révolution dans ses jeunes années, il devient un bonapartiste militant après la défaite de 1870. En 1874, Edmond de Goncourt est témoin de son mariage avec Marguerite Cottin, fille d'Auguste Cottin qui lui ouvrira les portes des archives de la famille impériale. Historien-collectionneur, il est élu à l'Académie française le 18 juin 1903. Leur correspondance publiée dans les Cahiers Jules et Edmond de Goncourt éclaire la nature de leur relation. Edmond conseille le jeune homme et l'oriente vers la littérature. Frédéric Masson, bibliophile averti, renseigne Edmond sur sa bibliothèque, répond aux demandes d'informations des frères Goncourt et participe à la préparation des ouvrages historiques d'Edmond ainsi qu'à l'enrichissement de ses rééditions.Goncourt décrit, en 1870, dans le tome IV du Journal, le jeune Frédéric Masson âgé de 23 ans: "Ce soir, je rencontre le jeune Frédéric Masson, enterré dans sa capote de mobile. Lui, qui datait les lettres qu'il m'écrivait du collège, des brumaire et des messidor du calendrier républicain, je le trouve fort dégrisé de la république, des républicains, des soldats démocrates. Il se plaint que, lorsqu'il marchait avec Goubie en avant, ses frères n'emboîtaient point le pas. Et de sa mauvaise humeur contre le présent, un peu remonte à 89, et amène une baisse sensible de son lyrique enthousiasme d'autrefois pour la première république. Il est un symptôme. Je suis persuadé que beaucoup de jeunes gens ayant en eux-mêmes semblablement à Masson un grain d'exaltation révolutionnaire, sont en train de devenir des réactionnaires." Rare et très bel ensemble, en reliure uniforme de l'époque, complet en 9 volumes et enrichi d'importants envois autographes d'Edmond de Goncourt sur chacun des volumes. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Défauts au dos, quelques plis en couverture. Paris, Dentu, [1873]. 1 vol. (155 x 235 mm) de 1 f., [faux-titre], [titre], 139 p. et 1 f. Broché. Édition originale. Un des 10 premiers exemplaires sur Hollande. Envoi signé : « à Raffaëlli, Edmond de Goncourt ».
C'est le 27 décembre 1860, ainsi que le rapporte leur Journal, que les frères Goncourt évoquent leur future « pièce de la Révolution », primitivement intitulée « Blanche de la Rochedragon ». Après un refus au Théâtre-Français en 1868, elle est enfin publiée en 1873, sous le titre définitif de La Patrie en danger (une « vraie » marquise de la Rochedragon avait en effet protesté), qui reçoit les éloges d'un Maupassant dont la lecture en 1879 lui « a donné un désir intense de voir cette oeuvre sur la scène ». Rare exemplaire en tirage de tête, et de bonne provenance : Christian Galantaris a recensé, dans Les Goncourt dédicateurs onze exemplaires de La Patrie en danger avec envoi, dont cet exemplaire Raffaëlli : ce dernier est le seul dédicacé qui soit imprimé sur hollande, malgré d'autres dédicataires prestigieux comme George Sand, Charles Asselineau, Victor Hugo, Charles Monselet ou Jules Claretie. Cette particularité montre toute l'estime que Goncourt portait à Raffaëlli. Nous avons, depuis Christian Galantaris (1993), pu croiser d'autres exemplaires dédicacés : Alphonse Daudet, Poulet-Malassis et Ernest Renan. Plus un seul autre, enfin sur hollande, celui envoyé à Paul de Saint-Victor. Cet exemplaire et celui de Raffaëlli sont donc, à ce jour, les deux seuls sur hollande avec envoi. Jean-François Raffaëlli était apprécié des naturalistes. Il illustra pour eux un important recueil, Les Types de Paris (et des textes de Zola, Huysmans, Goncourt, Maupassant) et, en 1889 pour les Goncourt, Germinie Lacerteux, avec dix eaux-fortes originales, en trois exemplaires seulement : une sorte de « manuscrit enluminé » avant l'heure, commandé par le bibliophile Paul Gallimard, dont le souvenir prendra place dans le Journal des Goncourt : « Vendredi 21 juin [1889]. - Déjeuner à Asnières, chez Raffaëlli, avec le ménage Gallimard, à l'effet d'ordonner et de régler l'illustration de l'édition de Germinie Lacerteux (...). Le logis de Raffaëlli, une petite maison bourgeoise de banlieue, sans rien de la bibeloterie ou de la faïencerie ordinaire des ateliers, mais où est posé sur un chevalet, ou accroché, çà et là, aux murs pour la vue, dans un cadre joliment doré, un paysage d'Asnières ou de Jersey, le plus souvent peint aux crayons de couleur à l'huile de Faber, un paysage qui a l'air d'un pastel fixé. Dans ce monde des bibliophiles, dans ce monde de domestiques du vieil imprimé, c'est vraiment un révolutionnaire que ce Gallimard, qui va dépenser 5 000 francs, pour se donner, à l'instar d'un fermier général, pour se donner à lui seul, une édition de luxe moderne... ». Provenance : Jean-François Raffaëlli (envoi) ; Pierre Bérès (cat. 17, 1937, n° 130) ; Daniel Sicklès (vente XII, 1992, n° 4816). Défauts au dos, quelques plis en couverture.
Paris, 1851. Contemporary half cloth with gilt lettering to spine. Internally brownspotted (due to the paper quality). A page has been inserted on to the half-title, on which is explained, in a neat late 19th century hand, that the present copy is that of George Sand and that it comes from the sale of her belongings. The rest of the page contains bibliographical information on the work. Nice copy.
The extremely scarce first edition, one of merely 84 copies that were not destroyed, of the first work by the Goncourt brothers - the work that laid the basis for their unique joint authorship. The famous brothers Edmond (1822-96) and Jules (1830-70) Goncourt played a unique role in 19th century French intellectual life. Together they developed a distinctive impressionistic style, called ""écriture artiste"""" their works are furthermore of great importance to the understanding of literary and social life of the period. They seminally influenced the naturalism and realism of 19th century literature - in the words of Émile Zola, they ""provided a new sense of nature"". The remarkable symbiosis in their collaboration, continuing to write as one until the death of Jules, has gone down in history as one of the most remarkable literary collaborations ever. They are considered aesthetes of the highest rank and were known as great collectors of art. They were also known to be highly neurotic and utterly misogynist. During the Second Empire they frequented the salon of Princess Mathilde and took part in the famous 'dîners Magny', the fortnightly gatherings that brought together leading men (and George Sand!) of letters and science at a Paris restaurant in the 1860'ies. In his will, Edmond left the entire Goncourt fortune to found the ""Académie Goncourt"", which began in 1903, when the prestigious Prix Goncourt was also founded. Their first work, ""En 18.."", was printed in 1000 copies, but it was confiscated by the censors and was burnt by the authors. Consequently, a mere 84 copies survived and the work is thus of the utmost scarcity. ""Cet ouvrage, qui a été tire à 1000 exemplaires, a été brûlé par les auteurs"" il n'existerait dans le commerce que 84 exemplaires donnés ou vendus."" (Carteret).""Premiers ouvrage des Goncourt, très rare, dont le manuscrit a subi des suppressions avant l'impression de l'edition de Bruxelles."" [the Brussels edition being the second edition, printed in 1884]. (Carteret). George Sand and the Goncourt brothers moved in the same intellectual and literary circles, were invited to the same places, the same salons, and had many friends in common. All three were seminal in determining the course of naturalistic writing of the 19th century. Interestingly, also George Sand began her literary career in as a collaboration, in a liaison with the writer Jules Sandeau. They published a few stories in collaboration, signing them ""Jules Sand"", before she began writing on her own. Carteret I:349. (listing a copy of the first edition sold in 1918 at 160 fr.).
Paris :Charpentier & Cie ((Imprimeries réunies),, 1884. In-8, 250 x 165 : frontispice, (4 ff. premier blanc), 379 pp., 1 p., (2 ff.), 9 gravures, couverture imprimée. — Vélin à recouvrement, chiffre JE gauffré sur les plats, tête dorée, non rogné, couvertures conservées (Pierson).
Édition illustrée de 10 compositions à l’eau-forte hors texte, dont un frontispice, du peintre et graveur James Tissot (1836-1902).Tirage limité à 550 exemplaires, celui-ci est l’un des 450 sur papier de Hollande avec les épreuves des eaux-fortes sur papier de Hollande ornées du timbre rouge de l’artiste.Précieux exemplaire au chiffre des frères Edmond et Jules de Goncourt, enrichi de ce très bel envoi autographe signé d’Edmond de Goncourt à la célèbre comédienne, sociétaire de la Comédie-Française, Berthe Cerny (1868-1940) : Cette dernière n’avait que 18 ans lorsqu’elle interpréta Renée Mauperin au théâtre dans une adaptation du roman des Goncourt par Henry Céard le 18 novembre 1886 sur le théâtre de l’OdéonReliure tâchée. Mouillure en marge de l’une des gravures. Quelques feuillets légèrement tachés (241...)Provenance : Jules et Edmond de Goncourt, avec leur chiffre doré sur les plats. - Berthe Cerny (1868-1940), avec envoi d’Edmond de Goncourt.Bibliographie : Vicaire III, 1047 (annonce par erreur un portrait des Goncourt gravé par Alphonse Descave dans cette édition. Il n’apparait dans aucun des exemplaires que nous avons pu consulter en ligne).
Paris, Georges Duchesne, Damascène Morgand, L. Dumont [Imprimerie Motteroz], s.d. (1897) 3 vol. in-8, brochés sous couvertures rempliées. Couvertures piquées, première couverture du vol. I se détachant.
Catalogues des trois ventes publiques ayant dispersé, après la mort d'Edmond de Goncourt (16 juillet 1896), les importantes collections des deux frères littérateurs.I. XVIIIe siècle. Livres, manuscrits, autographes, affiches, placards. Dont la vente aura lieu Hôtel Drouot, du lundi 29 mars 1897 au samedi 3 avril 1897 : XVI pp., 184 pp., 1126 numéros décrits, avec un portrait-frontispice sous serpente. - II. Livres modernes, ouvrages avec le portrait des auteurs peint sur la reliure, romantiques, auteurs contemporains, oeuvres des Goncourt, manuscrits et imprimés, ouvrages divers anciens et modernes, composant la bibliothèque des Goncourt, dont la vente aura lieu Hôtel Drouot les lundi 5, mardi 6, mercredi 7, jeudi 8, vendredi 9 et samedi 10 avril 1897 : XVI pp., 175 pp., 1096 numéros décrits, avec un portrait-frontispice sous serpente. - III. Estampes modernes, eaux-fortes originales (...), eaux-fortes de Jules de Goncourt, portraits et vignettes pour illustrations, lithographies originales (...), oeuvre de Gavarni, aquarelles et dessins, composant la collection des Goncourt, dont la vente aura lieu Hôtel Drouot les vendredi 30 avril, samedi 1er mai 1897 : [4] ff. n. ch., 63 p., 458 numéros décrits, avec un frontispice sous serpente. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Monaco, Les Editions de l'Imprimerie nationale de Monaco, (1956 à 1958). 22 + 3 vol. au format pt in-8 (203 x 154 mm) de 247, 247, 247, 247, 247, 247, 247, 247, 247, 247, 231, 231, 231, 231, 231, 231, 231, 231, 231, 231, 231 et 305 pp. +
Edition en parti originale et première intégrale. Ensemble complet des 29 volumes qui composent le Journal des Goncourt auxquels ont ici été adjoints les 3 volumes de leur biographie par André Billy. Un des exemplaires numérotés du tirage sur vélin de Renage. Typographie en deux tons. La Vie des Frères Goncourt s'ouvre sur deux frontispices les figurant chacun respectivement. Jusqu'à sa mort en 1870, Jules fut le principal auteur du Journal, qui fut ensuite poursuivi par Edmond, resté seul. Sous-titré Mémoires de la vie littéraire, il se compose d'un ensemble de notes, généralement brèves, prises au jour le jour. «Ils ont des nerfs d'une délicatesse excessive qui décuplent les moindres impressions». (Emile Zola). ''La rédaction de leur Journal, dont les premières pages furent écrites au lendemain du coup d'Etat du 2 décembre 1851, assurera la postérité des Goncourt. Car les deux frères, surtout Edmond qui en a écrit les trois quarts, seront sans complaisance envers leurs contemporains mis à nu. Leurs remarques sont de véritables pointes sèches exécutées de main de maître. Après la mort de Jules, Edmond, qui se révélera un extraordinaire reporter sur la société de son temps, décida d'en publier une partie. Soit neuf volumes. Le pastiche du Journal des Goncourt par Marcel Proust dans La Recherche du Temps Perdu est sans doute le plus bel hommage rendu aux deux frères... Excellente condition. Exemplaires non coupés.
Paris, Dentu, [1873] 1 vol. (155 x 235 mm) de 1 f., [faux-titre], [titre], 139 p. et 1 f. Demi-maroquin vert à coins, filets dorés sur les plats, dos à nerfs orné de caissons, filets et fleurons dorés, tête dorée (reliure signée de David). Edition originale. Un des 100 exemplaires grand in-8 sur vélin. Envoi signé : « à Poulet-Malassis, Edmond de Goncourt ». Nombreuses rousseurs.
1857. Les Hommes de lettres, la dernière création théâtrale des frères Goncourt, est refusée au Gymnase, puis au Vaudeville. Echaudés, les Goncourt renoncent provisoirement à écrire pour le théâtre. Mais ils ont des projets; le 27 décembre 1860, ils évoquent leur future «pièce de la Révolution», qui sera Blanche de la Rochedragon (renommée La Patrie en danger), finalement achevée le 11 octobre 1867. Le 26 décembre, ils proposent la pièce à Thierry, au Théâtre-Français. Ils sont reçus à correction, c'est-à-dire refusés par le comité de lecture, le 7 mars 1868. Mais les Goncourt sont tenaces : Mademoiselle de la Rochedragon paraîtra enfin 1873, chez Dentu ; la pièce prend alors son titre définitif de La Patrie en danger : une marquise de la Rochedragon avait protesté lorsque les journaux signalèrent la pièce ! « La relecture (...) de la Patrie en Danger m'a donné un désir intense de voir ces oeuvres sur la scène. Je suis convaincu qu'elles auraient aujourd'hui un succès retentissant l'une et l'autre ; et que ce succès tiendrait autant à la littérature qu'à l'intérêt très grand de l'action. « Guy de Maupassant, 18 juillet 1879). Il lui faudra néanmoins attendre près de dix ans pour voir le voeur se réaliser : ce n'est que le 16 janvier 1889 que Léon Hennique et André Antoine lisent La Patrie en danger au siège social du Théâtre-Libre d'Antoine, 96 rue Blanche, où avaient lieu les répétitions depuis le 1er novembre 1887. La première représentation sera jouée le 19 mars par le Théâtre-Libre. Dans la préface de l'édition collective de 1879, celle à laquelle Maupassant fait référence, Edmond de Goncourt déclare que le nouveau drame et La Patrie en danger forment le résultat d'une nouvelle optique théâtrale, selon laquelle la technique des «grosses ficelles», des «coups de théâtre» ou des «rebondissements» de l'action, a été tout à fait abandonnée au nom d'une «documentation historique» qui avait le mérite, selon l'auteur, de ne pas avoir encore tentée au théâtre. L'exemplaire Poulet-Malassis ne figure pas dans Les Goncourt dédicateurs, 650 ex-dono de Christian Galantaris, qui ne recense que 2 exemplaires dédicacés pour ce titre (n° 347 et 346). Nous pouvons y ajouter l'exemplaire Alphonse Daudet et Ernest Renan, croisés depuis. Cinq, donc, avec celui-ci, tous sur vélin. Bon exemplaire malgré des rousseurs.