Charpentier & Cie, Paris 1887-1896, 12x19cm, 9 volumes reliés.
Edition originale sur papier courant pour chacun des volumes. Reliures à la bradel en pleine percaline cerise, dos lisses ornés d'un motif floral central doré, dates et doubles filets dorés en queues, pièces de titre de chagrin marine, couvertures conservées, reliures de l'époque signées de Durvand. Précieux envoi autographe signé de Edmond de Goncourt, sur chacun des volumes, à l'historien napoléonien Frédéric Masson, cousin par alliance des frères Goncourt. Républicain et fasciné par la Révolution dans ses jeunes années, il devient un bonapartiste militant après la défaite de 1870. En 1874, Edmond de Goncourt est témoin de son mariage avec Marguerite Cottin, fille d'Auguste Cottin qui lui ouvrira les portes des archives de la famille impériale. Historien-collectionneur, il est élu à l'Académie française le 18 juin 1903. Leur correspondance publiée dans les Cahiers Jules et Edmond de Goncourt éclaire la nature de leur relation. Edmond conseille le jeune homme et l'oriente vers la littérature. Frédéric Masson, bibliophile averti, renseigne Edmond sur sa bibliothèque, répond aux demandes d'informations des frères Goncourt et participe à la préparation des ouvrages historiques d'Edmond ainsi qu'à l'enrichissement de ses rééditions.Goncourt décrit, en 1870, dans le tome IV du Journal, le jeune Frédéric Masson âgé de 23 ans: "Ce soir, je rencontre le jeune Frédéric Masson, enterré dans sa capote de mobile. Lui, qui datait les lettres qu'il m'écrivait du collège, des brumaire et des messidor du calendrier républicain, je le trouve fort dégrisé de la république, des républicains, des soldats démocrates. Il se plaint que, lorsqu'il marchait avec Goubie en avant, ses frères n'emboîtaient point le pas. Et de sa mauvaise humeur contre le présent, un peu remonte à 89, et amène une baisse sensible de son lyrique enthousiasme d'autrefois pour la première république. Il est un symptôme. Je suis persuadé que beaucoup de jeunes gens ayant en eux-mêmes semblablement à Masson un grain d'exaltation révolutionnaire, sont en train de devenir des réactionnaires." Rare et très bel ensemble, en reliure uniforme de l'époque, complet en 9 volumes et enrichi d'importants envois autographes d'Edmond de Goncourt sur chacun des volumes. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Ernest Kolb, Paris 1892, 12x19.5cm, relié.
Edition originale, un des quelques exemplaires sur papier de Hollande, seuls grands papiers. Reliure à la bradel en demi percaline rouge, dos lisse, pièce de titre de maroquin noir frottée, couvertures conservées, reliure signée de Henry-Joseph, typique des exemplaires provenant de la bibliothèque des Goncourt. Envoi autographe signé de l'auteur à Edmond de Goncourt : "A Edmond de Goncourt hommage fervent." Inscription - comme souvent - d'Edmond de Goncourt sur la première garde : "Edition originale. Exemplaire sur papier de Hollande." Paul Margueritte, membre de la première Académie des Goncourt et écrivain naturaliste, est un proche d'Edmond de Goncourt. Il a été l'un des signataires du Manifeste des Cinq contre La Terre de Zola et l'un des habitués du Grenier d'Auteuil. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., Paris s.d. [1865], 13,5x21cm, deux pages sur un double feuillet.
Elogieuse lettre autographe signée de Jules de Goncourt, signée E&J de Goncourt, adressée à Jules Vallès qui vient de faire paraître son ouvrage polémique "Les réfractaires" dans lequel il exalte notamment le prolétariat, 51 lignes à l'encre noire, deux pages sur un double feuillet. Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Jules de Goncourt ne cache pas son enthousiasme et son admiration pour le travail du sulfureux et terrible Jules Vallès : "Nous avons eu bien souvent, ces temps-ci, la démangeaison de mettre nos sympathies pour vous au bout de notre plume, de vous écrire combien nous avions eu de plaisir à accrocher un article, une page, vingt lignes signées de votre nom, de votre marque d'artiste ; uner bête de pudeur, l'embarras de vous jeter notre poignée de main au nez, nous a retenus...[...] vous ne douterez pas du profond et vif intérêt que nous avons pris à cette étude poignante, sévère et chaude, impitoyable et vibrante..." qui a dépeint à merveille la tourmente du bas-peuple : "Il passe dans toutes vos pages, cette amertume généreuse et mélancolique que donne aux âmes tendres et hautes le spectacle des misères sociales. Vous montrez des coins de martyrs dans les grotesques de la Bohême... Vous avez le souffle et la fièvre de ce temps-ci..." Les frères Goncourt voudraient bien écrire quelque chose à ce sujet : "... malheureusement bien des choses nous manquent en ce moment pour écrire sur le Réfractaires, un article digne d'eux, de vous. le temps d'abord, puis le journal, puis encore l'habitude de lire un livre pour le juger... un livre surtout qui nous prend comme celui-ci par les entrailles, qui nous touche à fond par toutes sortes d'affinités secrètes..." et Jules lance une invitation à Jules Vallès pour la première de leur pièce Henriette (qui sera créée le 5 Décembre 1865) : "Nous serons heureux de voux avoir à la première d'Henriette... vous voudrez bien être libre ce soir-là..." Les lettres manuscrites de Jules de Goncourt, mort à 40 ans, sont rares. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Ernest Kolb, Paris S.d (1891), 12x19.5cm, relié.
Edition originale, un des quelques exemplaires sur papier de Hollande, seuls grands papiers. Reliure à la bradel en demi percaline rouge, dos lisse, pièce de titre de maroquin noir, petit manque en tête de celle-ci, couvertures conservées, reliure signée de Henry-Joseph, typique des exemplaires provenant de la bibliothèque des Goncourt. Envoi autographe signé de l'auteur à Edmond de Goncourt : "Au Maître Edmond de Goncourt hommage attentionné." Il manque probablement la première page de garde de la reliure.Paul Margueritte, membre de la première Académie des Goncourt et écrivain naturaliste, est un proche d'Edmond de Goncourt. Il a été l'un des signataires du Manifeste des Cinq contre La Terre de Zola et l'un des habitués du Grenier d'Auteuil. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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G. Charpentier & E. Fasquelle, Paris 1896, 15,5x24cm, relié.
Edition originale de l'adaptation théâtrale réalisée par Edmond de Goncourt. Reliure à la bradel en demi percaline grise, dos lisse, date et double filet dorés en queue, pièce de titre de chagrin bleu marine, plats de papier marbré, couvertures conservées, reliure de l'époque. Précieux envoi autographe signé d'Edmond de Goncourt à l'administrateur et homme de théâtre Antoine. En outre, sur les deux gardes blanches de la reliure, notre exemplaire comporte des envois autographes signés, datant de Mai 1919, des créateurs des différents rôles de la pièce à (Charles) Moncharmont, homme de théâtre, créateur de pièces, notamment de Cyrano de Bergerac qu'il fit découvrir à l'Europe entière, et directeur pendant 35 ans du théâtre des Célestins de Lyon. En premier, Félix Galipaux : "Je t'offre mon seul seing, aimable Moncharmont... / Elle en possédait deux Manette Salomon!", puis Henry Mayer : "Chassagnol-Mayer à son excellent camarade Macharmont, souvenir du bon temps du Vaudeville!", suivent alors Candé : "A mon ami Macharmont en souvenir de nos heureuses années de Vaudeville", et Georges Grand : ""Que de bons souvenirs, mon cher Macharmont! Le Vaudeville! Affectueusement à toi, ton vieux camarade.", et enfin Grassot : Souvenir du maître Edmond de Goncourt et à mon directeur et ami Moncharmont." Exceptionnel et unique témoignage de la vie théâtrale du XXème siècle. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Boite à Documents (la) (08/09/2017)
Livre à l'état de neuf, très frais sans annotations ni défauts dissmulés.
Bouquins (9/2022)
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782382921746
Charpentier, Paris 1891, 11x18,5cm, relié.
Edition originale. Reliure en demi chagrin vert foncé, dos à cinq nerfs orné de motifs floraux dorés, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, reliure de l'époque comportant, sur le contreplat, l'étiquette encollée d'Henry Mériot, relieur établi à Rochefort depuis 1878 et qui fut l'ami de Pierre Loti. Précieux envoi autographe signé d'Edmond de Goncourt : "A Loti, avec ses amitiés, E. de Goncourt". - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., Paris 1897, 18x27,5cm, broché.
Edition originale de ce catalogue de vente s'étant tenue à l'Hôtel Drouot les 8, 9 et 10 Avril 1897. Dos passé comportant un manque en tête et une déchirure en pied, trois manques marginaux sur le premier plat, une pâle mouillure en pied du deuxième plat, agréable état intérieur. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Dentu, Paris s.d. (1873), 15x24cm, relié.
Edition originale, un des 10 exemplaires numérotés et justifiés sur vergé par Edmond de Goncourt, tirage de tête. Reliure en demi chagrin marron chocolat, dos à quatre nerfs, plats de papier marbré, gardes et contreplats de papier à la cuve, tête rouge, reliure de l'époque. Envoi autographe signé d'Edmond de Goncourt à son ami le peintre et émailleur Claudius Popelin. Deux légers accrocs sans gravité sur les coupes, agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Edmond de Goncourt (1822-1896) / Jules de Goncourt (1830-1870)
Reference : DMI-952
(1901)
Edmond de Goncourt (1822-1896) Jules de Goncourt (1830-1870) L'Art du XVIIIe siècle Paris, Bibliothèque-Charpentier / Fasquelle, 1901-1902, 413 + 452 + 455 p. [3 tomes reliés en 2 volumes], reliure de l'époque au chiffre de Claudius Jacquet signée par J. Vieulle + carte de visite autographe d'Edmond de Goncourt, 53 boulevard de Montmorency (Auteil) à Claudius Jacquet lui signalant la "réouverture du grenier", contrecollée sur la page de faux-titre du tome 1. Belle édition de ce classique de la littérature artistique du XIXe siècle consacré à Watteau, Chardin, Boucher, La Tour, Greuze, Les Saint-Aubin, Gravelot, Cochin, Eisen, Moreau, Debucourt, Fragonard, Prudhon. Les frères Goncourt commencent à écrire sur l'art en tant que chroniqueurs dans de petits journaux. Ils ont reçu une formation artistique (Edmond a fréquenté l'atelier du peintre Dupuis), ils pratiquent tous deux l'aquarelle, leur ami et mentor Paul Gavarni les met en relation avec certains des artistes dont ils rendent compte dans leur Salon de 1852 : Charles Jacque, Célestin Nanteuil, Félix Haffner, Guiseppe Palizzi, Amédée Servin. D'entrée de jeu, ils seront ainsi sensibilisés aux techniques artistiques. C'est la pratique de la collection qui va ensuite les conduire vers la recherche historique, même si l'attention à l'art contemporain ne se démentira jamais, comme en témoigne le Journal, régulièrement tenu de 1851 à 1896. Au contact d'une tante, Edmond a acquis tout jeune le goût de chiner et commence assez tôt à acheter estampes et dessins à des prix abordables. Par ailleurs, traduits en 1853 devant la 6e chambre correctionnelle pour un article jugé trop licencieux, les Goncourt s'écartent du journalisme et se lancent dans l'écriture d'une fresque historique, qui s'appuie sur toute une collection de brochures et de petits journaux d'époque empruntés à un confrère. Dans cette Histoire de la société française pendant la Révolution (1854), un chapitre est consacré à l'art, dans ses aspects institutionnels et idéologiques (la suppression de l'Académie de peinture, l'influence de David, le vandalisme révolutionnaire). Dans le volume suivant (Histoire de la société française pendant le Directoire, 1855), le chapitre sur l'art – publié simultanément sous forme d'extrait dans L'Artiste – comprend de rapides portraits d'artistes : Gérard, Girodet, Guérin, Isabey, Carle Vernet, Houdon et surtout Prud'hon. D'autres vont suivre, plus étoffés, suscités par la rencontre de tel ou tel document (manuscrit, estampe, dessin) : L'Artiste publie plusieurs études des deux frères sur le graveur Le Bas (juillet-août 1856), sur Watteau (septembre 1856), sur le peintre Doyen (novembre 1856), sur les Saint-Aubin, famille de dessinateurs (octobre 1857) : le XVIIIe siècle apparaît bien alors, tant au niveau de la collection que de l'écriture historique, comme l'époque de prédilection. Ces études sont ensuite, pour certaines, reprises en volumes aux côtés d'autres portraits, d'érudits, d'hommes de lettres (Portraits intimes du XVIIIe siècle, 1857-1858).Parallèlement, et selon la même méthode qui accorde une place essentielle aux documents autographes largement cités, à une iconographie finement décrite, les Goncourt se lancent dans de vastes monographies d'actrices (Sophie Arnould, d'après sa correspondance et ses mémoires inédits, 1857), de reines (Histoire de Marie-Antoinette, 1858), de favorites (Les Maîtresses de Louis XV, 1860).Au seuil des années 1860, la rencontre de collectionneurs de tableaux du XVIIIe siècle (les frères Marcille, Louis Lacaze, Laurent Laperlier, François Walferdin), la visite de l'exposition Tableaux et Dessins de l'école française, principalement du XVIIIe siècle, tirés de collections d'amateurs présentée de juillet à décembre 1860 boulevard des Italiens (Francis Haskell en a souligné le rôle décisif dans l'évolution du goût) et la découverte la même année des grands musées allemands et autrichiens permettent aux Goncourt le contact direct avec la peinture du XVIIIe siècle, à une époque où elle est encore peu représentée dans les musées français et surtout connue par le biais d'estampes. Cette expérience capitale, conjuguée à l'érudition minutieuse et au fétichisme documentaire précédemment mis en œuvre, va nourrir le vaste projet de L'Art du XVIIIe siècle. Au printemps 1868, chassés par le bruit de la rue Saint Georges, Edmond et Jules de Goncourt quittent leur appartement pour s'installer dans un petit hôtel particulier d'Auteuil. C'est à cette adresse, 53 boulevard de Montmorency, qu'ils espèrent trouver le calme au milieu de leurs œuvres d'art, notamment des bronzes japonais et des porcelaines de Chine. La proximité d'une voie ferrée les oblige à faire d'importants travaux qui dureront plusieurs mois. Après le décès de Jules le 20 juin 1870, Edmond envisage de louer la maison qui pendant le siège de Paris sera touchée par un petit obus, l'un des derniers tirés par les Versaillais. A l'automne 1884, Edmond de Goncourt décide d'ouvrir à ses amis le Grenier, ce qui avait été aussi le vœu de son frère. Il note dans le Journal : «Le haut de ma maison, je le bouscule et jette à bas les cloisons et cherche à faire des trois pièces du second sur le jardin une espèce d'atelier sans baie pour y installer, à la sollicitation de mes amis de la littérature, une « parlote » littéraire le dimanche.» Parmi les nombreux écrivains admis à fréquenter le Grenier on retrouvera les « dix hommes de lettres de talent » qui vont former la première académie. Il semble que Claudius Jacquet faisait également parti des intimes. Claudius Jacquet, secrétaire et collaborateur de la Nouvelle Revue, épousa en 1901 Angela Gras, la fille de Félix Gras. Le félibre mourut d'ailleurs l'année du mariage de sa fille. Claudius Jacquet fut également le beau-frère du peintre Edmond-Jean. Envoi soigné avec suivi, assurance et remise contre signature.
VERLAINE Paul & MALLARME Stéphane & HUYSMANS Joris-Karl & GONCOURT Edmond & Jules de & VALLES Jules
Reference : 85580
(1884)
La Revue Indépendante, Paris Novembre 1884-Avril 1885, 12x18,5cm, relié.
Edition originale. Reliure à la bradel en demi percaline grise, dos lisse orné d'un motif floral doré, initiales et double filet dorés en queue, pièce de titre de chagrin marron comportant des traces de frottements et des manques, ex-libris encollé sur un contreplat, tête dorée. Nombreuses contributions dont celles de Paul Verlaine "Le Parnasse contemporain" "Notes jetées en chemin de fer" "La Pendule" "Mon Hameau", Joris-Karl Huysmans "L'Emblème" "Le nouvel album d'Odilon Redon", Stéphane Mallarmé "Prose pour des Esseintes" "Sonnets", André Lefèvre "L'Intelligence" "Le fond des Religions", "Lettres inédites de Jules Vallès à M. Emile Gautier", Jules et Edmond de Goncourt "Un Daumier", "Documents sur la marquis de Sade", Emile Hennequin "M. Victor Hugo", Charles Morice "La Mort des Papillons"... Agréable exemplaire malgré de petites rousseurs affectant principalement les gardes. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., s.l. (Paris) 13 Juillet 1880, 13,5x20,5cm, une feuille.
Lettre autographe datée et signée d'Edmond de Goncourt (12 lignes à l'encre noire). Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Il s'excuse de son mutisme accaparé qu'il était par l'écriture d'un ouvrage : "... mais je peinais dans un laborieux volume dont je en voulais pas sortir...", et congratule son correspondant pour la qualité de son dernier livre : "... je m'empresse de vous témoigner tout le plaisir que j'ai eu à lire votre délicat drame bourgeois, écrit dans une jolie et fraîche langue..." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., s.l. (Paris) 26 Janvier 1884, 13,5x20,5cm, une feuille.
Lettre autographe datée et signée d'Edmond de Goncourt (22 lignes à l'encre noire). Traces de pliures inhérentes à la mise sous pli. Il s'excuse du retard de sa réponse concernant l'envoi du dernier ouvrage de son confrère : "... j'étais dans la correction de mes épreuves et dans un moment où mes yeux très fatigués ne me permettaient pas de lire le soir...", mais ne manque pas de le féliciter :"... dans votre livre, il y a de l'émotion, de l'attendrissement distingué, on y trouve des choses délicatement esquissées parmi un joli clair-obscur..." tout en regrettant son côté un peu bourgeois dénué de grain de folie : "ça manque un peu d'intensité, un peu de diable au corps...", "... votre talent se montre trop sage, trop raisonnable." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Imprimerie Champenois pour CH. Masson & H. Piazza, Paris (Juin) 1898, sujet : 19,5x36cm, planche : 40,8x55cm, une feuille.
Rare lithographie originale, exécutée par Théophile Alexandre Steinlen pour L'Estampe Moderne, série numéro 14 publiée en juin 1898. Une des50 épreuves de grand luxe tirées sur Japon à grandes marges, signature de l'artiste et date dans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, avec au dos le tampon numéroté du tirage de luxe, quelques rousseurs. Lithographie inspirée d'un extrait deGerminie Lacerteuxdes Goncourt. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899,L'Estampe modernese constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues commeLesMaîtres de l'Afficheet tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle: Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Epoque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe: 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée sur l'un des plus prestigieux papiers: le Chine. «Malgré toutes ses qualités, le papier de Chine, trop inconsistant, doit sa réputation, non pas à sa propre beauté, mais bien à ses affinités particulières avec l'encre d'impression. Son tissu, lisse et mou tout ensemble, est plus apte qu'aucun autre à recevoir un beau tirage. Cette propriété fait rechercher le papier de Chine pour le tirage des gravures...» (Anatole France). L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'«affichomanie». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'uvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'uvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment: Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Imprimerie Champenois pour CH. Masson & H. Piazza, Paris (Juin) 1898, sujet : 34,5x21cm, planche : 55x40,8cm, une feuille.
Rare lithographie originale, exécutée par Théophile Alexandre Steinlen pour L'Estampe Moderne, série numéro 14 publiée en juin 1898. Une des50 épreuves de grand luxe tirées sur Chine à grandes marges, signature de l'artiste et date dans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, contrecollée sur un feuillet de papier vélin avec au dos le tampon numéroté du tirage de luxe, quelques rousseurs. Lithographie inspirée d'un extrait deGerminie Lacerteuxdes Goncourt. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899,L'Estampe modernese constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues commeLesMaîtres de l'Afficheet tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle: Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Epoque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe: 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée sur l'un des plus prestigieux papiers: le Chine. «Malgré toutes ses qualités, le papier de Chine, trop inconsistant, doit sa réputation, non pas à sa propre beauté, mais bien à ses affinités particulières avec l'encre d'impression. Son tissu, lisse et mou tout ensemble, est plus apte qu'aucun autre à recevoir un beau tirage. Cette propriété fait rechercher le papier de Chine pour le tirage des gravures...» (Anatole France). L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'«affichomanie». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'uvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'uvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment: Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Imprimerie Champenois pour CH. Masson & H. Piazza, Paris (Février) 1898, sujet : 22x32,5cm, planche : 40,8x55cm, une feuille et une serpente.
Rare lithographie originale imprimée en manière de trois crayons, exécutée parRené-Xavier Prinetpour L'Estampe Moderne, série numéro 10 publiée en février 1898. Une des50 épreuves de grand luxe tirées sur Japon à grandes marges, papier vergé contrecollé sur Japon, signature de l'artiste et date dans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, tampon numéroté du tirage de luxe au dos ; gravure précédée d'une serpente légendée du nom de l'artiste, du titre et d'un extrait d'oeuvre ; serpente vierge. Lithographie inspirée d'un texte d'Edmond & Jules de Goncourt, La Femme au XVIIIe siècle, dont un extrait est reproduit sur la serpente de l'estampe. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899, L'Estampe moderne se constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues comme Les Maîtres de l'Affiche et tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle: Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Epoque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe: 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée sur le plus prestigieux des papiers: le Japon. Epais, soyeux, satiné et nacré, il contribue à faire de chaque page une uvre à part entière. Sa qualité d'absorption de l'encre et son affinité avec les couleurs en font également le support idéal de ces très belles lithographies. L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'«affichomanie». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'uvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'uvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment: Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Imprimerie Champenois pour CH. Masson & H. Piazza, Paris (Février) 1898, sujet : 22x32,5cm, planche : 40,8x55cm, une feuille.
Rare lithographie originale, exécutée par René-XavierPrinetpour L'Estampe Moderne, série numéro 10 publiée en février 1898. Une des50 épreuves de grand luxe tirées sur Chine à grandes marges, signature de l'artiste et date dans la planche, timbre à sec de l'éditeur représentant un profil d'enfant en marge inférieure, contrecollée sur un feuillet de papier vélin avec au dos le tampon numéroté du tirage de luxe, pâles rousseurs marginales. Lithographie inspirée d'un texte d'Edmond & Jules de Goncourt, La Femme au XVIIIe siècle. Magnifique publication mensuelle française éditée entre mai 1897 et avril 1899,L'Estampe modernese constitue de chromolithographies inédites qui, contrairement à d'autres revues commeLesMaîtres de l'Afficheet tel qu'il est stipulé sur les serpentes, ont été réalisées spécialement par chaque artiste pour la revue. Ce sont ainsi 100 estampes qui paraissent au total, couvrant les courants artistiques majeurs de la fin du XIXème siècle: Symbolisme, Art Nouveau, Préraphaélites, Orientalistes et Belle Epoque. Chaque livraison de quatre estampes est tirée à 2000 exemplaires vendus 3,50F et 100 sur papier Japon proposés à 10F. Henri Piazza prévoit également un tirage confidentiel de très grand luxe: 50 exemplaires sur Japon à grandes marges et 50 en noir sur Chine au prix considérable de 30F. Cette estampe d'un beau format est superbement imprimée sur l'un des plus prestigieux papiers: le Chine. «Malgré toutes ses qualités, le papier de Chine, trop inconsistant, doit sa réputation, non pas à sa propre beauté, mais bien à ses affinités particulières avec l'encre d'impression. Son tissu, lisse et mou tout ensemble, est plus apte qu'aucun autre à recevoir un beau tirage. Cette propriété fait rechercher le papier de Chine pour le tirage des gravures...» (Anatole France). L'intérêt des collectionneurs français pour les affiches artistiques s'amplifie au début des années 1890. Octave Uzanne, pour qualifier cette fièvre invente le terme d'«affichomanie». L'affiche, à l'origine populaire et placardée dans les rues de la capitale, devient alors objet d'art et son support éphémère se fait précieux et voué à la conservation. Piazza décide de soustraire l'affiche à sa vocation publicitaire et de l'élever au rang d'uvre d'art à part entière au même titre que le livre illustré de luxe. Il compose ainsi une collection prestigieuse d'uvres entièrement originales, par les artistes européens les plus en vue du moment: Georges de Feure, Eugène Grasset, Henri Detouche, Emile Berchmans, Louis Rhead, Gaston de Latenay, Lucien Lévy-Dhurmer, Gustave-Max Stevens, Charles Doudelet, Hans Christiansen, Henri Fantin-Latour, Steinlen, Ibels, Engels, Willette, Henri Meunier, Evenepoël, Bellery-Desfontaines, Charles Léandre, etc. Bel exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Mercure de France, Paris 1921, 14,5x23cm, broché.
Edition originale imprimée à 500 ex numérotés et justifiés par l'auteur. Bel envoi de l'auteur à Georges Oudard. Papier jauni. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Paris 18 mars1877, In 8° (17 X 25 cm), broché.
Edition originale. Sous couverture papier bleu, imprimée en rouge et noir. Contributions de : Edmond de Goncourt : "La Fille Elisa (fragments)", Adelphe Froger : "L'Ancienne Musique", Théodore de Banville : "Faute de s'entendre", Léon Dierx : "Les Nuages", Catulle Mendès : "Justice (suite)", Armand Silvestre :"Sonnet Chrétien", Léon Cladel : "Le Tombeau des Lutteurs", G.D., J.P., L.P., M.S. : "La Semaine". Une déchirure avec manque au centre de la couverture (plats indépendants), quelques pâles rousseurs, sinon agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Albin Michel, Paris 1941, 13,5x21,5cm, broché.
Edition originale sur papier courant, il n'a été tiré que 20 vélin en grands papiers. Couverture illustrée, iconographie. Agréable exemplaire. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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1870] 1 vol. relié in-8, plein maroquin vert sombre, dos à nerfs, doubles filets à froid en encadrement des caissons et des plats, portrait émaillé en médaillon par Claudius Poleplin encastré dans le plat supérieur, dentelle intérieure à froid, tranches dorées (Lortic Frères). Emouvant reliquaire établi en hommage à Jules de Goncourt, avec cette note autographe signée d'Edmond en exergue : "Cette nécrologie de mon frère contient les lettres qui m’ont été adressées après sa mort : les lettres de Victor Hugo, de Michelet, de George Sand, de Flaubert, de Berthelot, de Renan, de Taine, de Banville, de Zola, etc, de Seymour Haden, le grand aquafortiste anglais qui appréciait et vantait les eaux-fortes de mon frère. Et ces lettres sont accompagnées de tous les articles de quelque importance qui ont été publiés dans les journaux français." A l'encre rouge, il précise que l'émail de Claudius Popelin qui décore la reliure porte au dos "à mon ami Ed. de Goncourt, j'ai fait l'image de son frère Jules, en témoignage de vive affection". En regard de la page de titre écrite à la plume, est contrecollé un portrait gravé de Jules par Rajon. Viennent ensuite, montées sur onglet, les 14 lettres autographes signées des auteurs cités au titre, chacune précédée d'un feuillet de légende sur lequel Edmond a écrit à l'encre rouge le nom de l'expéditeur et la date. Edmond a enrichi ses courriers de nombreux articles de journaux de Théophile Gautier, Yriarte, Théodore de Banville, Charles Monselet, Philippe Burty, Ernest d’Hervilly, Jules Claretie, Zola, Asselineau, etc., tous contrecollés sur feuillets à la suite des lettres.Cet exemplaire unique que mentionne le journal en date du 16 novembre 1874 et du 14 décembre 1894 est décrit dans la plupart des ouvrages consacrés aux Goncourt, et notamment par Christian Galantaris (Deux cents portraits des Goncourt, n°102) qui précise son cheminement, de libraires en amateurs, depuis la vente publique de 1897.Ces témoignages d'affection débordent d'empathie à l'égard du frère survivant : — "Une cordiale et douloureuse poignée de main, mon pauvre enfant ! Aurez-vous du courage ? Oui, si votre vie est la continuation des travaux entrepris avec lui, aimés et désirés par lui." (George Sand). — "Mon cher Edmond, envoyez-moi à Croisset de vos nouvelles. Je pense plus souvent à vous que vous ne le croyez peut-être, & je vous plains comme je vous aime, c’est-à-dire profondément." (Flaubert). — "Quelle affreuse chose que la mort et quelle triste chose que la vie ! Je ne vous propose rien ; mais sachez que vous pouvez regarder ma maison comme la vôtre." (princesse Mathilde). La lettre de Victor Hugo, qui s'adresse à son "cher confrère", est particulièrement émouvante. "Pourquoi vous écrire ? Pour vous dire qu’on souffre avec vous. Car au-delà de ce partage de la douleur, il n’y a rien de possible, et toute consolation échoue. Vous avez perdu votre compagnon dans la vie, votre soutien dans cette charge pesante à porter, la renommée, votre ami au milieu des ennemis, une moitié de votre âme ! (...) Plus d’une fois parmi les grandes et belles pensées qui vous viennent, vous reconnaîtrez un rayon de lui, et vous lui direz : merci". Quant à Zola, en pleine rédaction du premier roman du cycle des Rougon-Macquart qui le sacrera chantre du naturalisme, il rend un hommage d'admiration vibrant au frère disparu. "Je tiens encore à vous dire combien votre frère avait des amis inconnus, et je serais allé vous le dire de vive voix, si je n’avais la religion de la souffrance. Il est mort, n’est-ce pas ? beaucoup de l’indifférence du public, du silence qui accueillait ses oeuvres les plus vécues. L’art l’a tué. Quand je lus Madame Gervaisais, je sentis bien qu’il y avait comme un râle de mourant dans cette histoire ardente et mystique ; et quand je vis l’attitude étonnée et effrayée du public en face du livre, je me dis que l’artiste en mourrait. Il était de ceux-là que la sottise frappe au cœur. Et bien! s'il s'en est allé découragé, doutant de lui, je voudrais pouvoir lui crier maintenant que sa mort a désespéré toute une foule de jeunes intelligences"...Exceptionnelle reliure des frères Lortic rehaussée de l'émail de Claudius Popelin, ultime témoignage offert à Edmond. Le volume, conservé sous un étui de plexiglas, a figuré à la vente Goncourt de 1897 (n° 864) et porte leur ex-libris. Élève d’Alfred Meyer, Claudius Popelin (1825-1892) adapta l'art de l'émail à la reliure. Beraldi, dans La Reliure du XIXe siècle (II, pp. 170-172), signale une dizaine de reliures décorées d’émaux de cet artiste, ayant appartenu à Philippe Burty, la princesse Mathilde, etc.
Défauts au dos, quelques plis en couverture. Paris, Dentu, [1873]. 1 vol. (155 x 235 mm) de 1 f., [faux-titre], [titre], 139 p. et 1 f. Broché. Édition originale. Un des 10 premiers exemplaires sur Hollande. Envoi signé : « à Raffaëlli, Edmond de Goncourt ».
C'est le 27 décembre 1860, ainsi que le rapporte leur Journal, que les frères Goncourt évoquent leur future « pièce de la Révolution », primitivement intitulée « Blanche de la Rochedragon ». Après un refus au Théâtre-Français en 1868, elle est enfin publiée en 1873, sous le titre définitif de La Patrie en danger (une « vraie » marquise de la Rochedragon avait en effet protesté), qui reçoit les éloges d'un Maupassant dont la lecture en 1879 lui « a donné un désir intense de voir cette oeuvre sur la scène ». Rare exemplaire en tirage de tête, et de bonne provenance : Christian Galantaris a recensé, dans Les Goncourt dédicateurs onze exemplaires de La Patrie en danger avec envoi, dont cet exemplaire Raffaëlli : ce dernier est le seul dédicacé qui soit imprimé sur hollande, malgré d'autres dédicataires prestigieux comme George Sand, Charles Asselineau, Victor Hugo, Charles Monselet ou Jules Claretie. Cette particularité montre toute l'estime que Goncourt portait à Raffaëlli. Nous avons, depuis Christian Galantaris (1993), pu croiser d'autres exemplaires dédicacés : Alphonse Daudet, Poulet-Malassis et Ernest Renan. Plus un seul autre, enfin sur hollande, celui envoyé à Paul de Saint-Victor. Cet exemplaire et celui de Raffaëlli sont donc, à ce jour, les deux seuls sur hollande avec envoi. Jean-François Raffaëlli était apprécié des naturalistes. Il illustra pour eux un important recueil, Les Types de Paris (et des textes de Zola, Huysmans, Goncourt, Maupassant) et, en 1889 pour les Goncourt, Germinie Lacerteux, avec dix eaux-fortes originales, en trois exemplaires seulement : une sorte de « manuscrit enluminé » avant l'heure, commandé par le bibliophile Paul Gallimard, dont le souvenir prendra place dans le Journal des Goncourt : « Vendredi 21 juin [1889]. - Déjeuner à Asnières, chez Raffaëlli, avec le ménage Gallimard, à l'effet d'ordonner et de régler l'illustration de l'édition de Germinie Lacerteux (...). Le logis de Raffaëlli, une petite maison bourgeoise de banlieue, sans rien de la bibeloterie ou de la faïencerie ordinaire des ateliers, mais où est posé sur un chevalet, ou accroché, çà et là, aux murs pour la vue, dans un cadre joliment doré, un paysage d'Asnières ou de Jersey, le plus souvent peint aux crayons de couleur à l'huile de Faber, un paysage qui a l'air d'un pastel fixé. Dans ce monde des bibliophiles, dans ce monde de domestiques du vieil imprimé, c'est vraiment un révolutionnaire que ce Gallimard, qui va dépenser 5 000 francs, pour se donner, à l'instar d'un fermier général, pour se donner à lui seul, une édition de luxe moderne... ». Provenance : Jean-François Raffaëlli (envoi) ; Pierre Bérès (cat. 17, 1937, n° 130) ; Daniel Sicklès (vente XII, 1992, n° 4816). Défauts au dos, quelques plis en couverture.
Paris, 1851. Contemporary half cloth with gilt lettering to spine. Internally brownspotted (due to the paper quality). A page has been inserted on to the half-title, on which is explained, in a neat late 19th century hand, that the present copy is that of George Sand and that it comes from the sale of her belongings. The rest of the page contains bibliographical information on the work. Nice copy.
The extremely scarce first edition, one of merely 84 copies that were not destroyed, of the first work by the Goncourt brothers - the work that laid the basis for their unique joint authorship. The famous brothers Edmond (1822-96) and Jules (1830-70) Goncourt played a unique role in 19th century French intellectual life. Together they developed a distinctive impressionistic style, called ""écriture artiste"""" their works are furthermore of great importance to the understanding of literary and social life of the period. They seminally influenced the naturalism and realism of 19th century literature - in the words of Émile Zola, they ""provided a new sense of nature"". The remarkable symbiosis in their collaboration, continuing to write as one until the death of Jules, has gone down in history as one of the most remarkable literary collaborations ever. They are considered aesthetes of the highest rank and were known as great collectors of art. They were also known to be highly neurotic and utterly misogynist. During the Second Empire they frequented the salon of Princess Mathilde and took part in the famous 'dîners Magny', the fortnightly gatherings that brought together leading men (and George Sand!) of letters and science at a Paris restaurant in the 1860'ies. In his will, Edmond left the entire Goncourt fortune to found the ""Académie Goncourt"", which began in 1903, when the prestigious Prix Goncourt was also founded. Their first work, ""En 18.."", was printed in 1000 copies, but it was confiscated by the censors and was burnt by the authors. Consequently, a mere 84 copies survived and the work is thus of the utmost scarcity. ""Cet ouvrage, qui a été tire à 1000 exemplaires, a été brûlé par les auteurs"" il n'existerait dans le commerce que 84 exemplaires donnés ou vendus."" (Carteret).""Premiers ouvrage des Goncourt, très rare, dont le manuscrit a subi des suppressions avant l'impression de l'edition de Bruxelles."" [the Brussels edition being the second edition, printed in 1884]. (Carteret). George Sand and the Goncourt brothers moved in the same intellectual and literary circles, were invited to the same places, the same salons, and had many friends in common. All three were seminal in determining the course of naturalistic writing of the 19th century. Interestingly, also George Sand began her literary career in as a collaboration, in a liaison with the writer Jules Sandeau. They published a few stories in collaboration, signing them ""Jules Sand"", before she began writing on her own. Carteret I:349. (listing a copy of the first edition sold in 1918 at 160 fr.).