GAVARNI ; JANIN, Jules ; SAINT-VICTOR, Paul de ; TEXIER, Edmond ; GONCOURT, Edmond et Jules de
Reference : 580
Couverture rigide Morizot, Paris, Sans date. 1 volume in-folio, reliure en percaline rouge, titre doré sur le premier plat, filets d'encadrement et motifs à froid sur les plats, coins et coiffes émoussés, charnières fendillées à la coiffe supérieure. Faux-titre, titre, 16 pages, 10 planches, faux-titre, titre, 16 pages, 10 planches, faux-titre, titre, 15 pages, 10 planches, faux-titre, titre, 16 pages, 10 planches. Rousseurs sur les feuillets de faux-titre et de titre. Au total, 40 planches lithographiées. Bon exemplaire, bel état des planches.
Bon
Edmond de Goncourt (1822-1896) / Jules de Goncourt (1830-1870)
Reference : DMI-952
(1901)
Edmond de Goncourt (1822-1896) Jules de Goncourt (1830-1870) L'Art du XVIIIe siècle Paris, Bibliothèque-Charpentier / Fasquelle, 1901-1902, 413 + 452 + 455 p. [3 tomes reliés en 2 volumes], reliure de l'époque au chiffre de Claudius Jacquet signée par J. Vieulle + carte de visite autographe d'Edmond de Goncourt, 53 boulevard de Montmorency (Auteil) à Claudius Jacquet lui signalant la "réouverture du grenier", contrecollée sur la page de faux-titre du tome 1. Belle édition de ce classique de la littérature artistique du XIXe siècle consacré à Watteau, Chardin, Boucher, La Tour, Greuze, Les Saint-Aubin, Gravelot, Cochin, Eisen, Moreau, Debucourt, Fragonard, Prudhon. Les frères Goncourt commencent à écrire sur l'art en tant que chroniqueurs dans de petits journaux. Ils ont reçu une formation artistique (Edmond a fréquenté l'atelier du peintre Dupuis), ils pratiquent tous deux l'aquarelle, leur ami et mentor Paul Gavarni les met en relation avec certains des artistes dont ils rendent compte dans leur Salon de 1852 : Charles Jacque, Célestin Nanteuil, Félix Haffner, Guiseppe Palizzi, Amédée Servin. D'entrée de jeu, ils seront ainsi sensibilisés aux techniques artistiques. C'est la pratique de la collection qui va ensuite les conduire vers la recherche historique, même si l'attention à l'art contemporain ne se démentira jamais, comme en témoigne le Journal, régulièrement tenu de 1851 à 1896. Au contact d'une tante, Edmond a acquis tout jeune le goût de chiner et commence assez tôt à acheter estampes et dessins à des prix abordables. Par ailleurs, traduits en 1853 devant la 6e chambre correctionnelle pour un article jugé trop licencieux, les Goncourt s'écartent du journalisme et se lancent dans l'écriture d'une fresque historique, qui s'appuie sur toute une collection de brochures et de petits journaux d'époque empruntés à un confrère. Dans cette Histoire de la société française pendant la Révolution (1854), un chapitre est consacré à l'art, dans ses aspects institutionnels et idéologiques (la suppression de l'Académie de peinture, l'influence de David, le vandalisme révolutionnaire). Dans le volume suivant (Histoire de la société française pendant le Directoire, 1855), le chapitre sur l'art – publié simultanément sous forme d'extrait dans L'Artiste – comprend de rapides portraits d'artistes : Gérard, Girodet, Guérin, Isabey, Carle Vernet, Houdon et surtout Prud'hon. D'autres vont suivre, plus étoffés, suscités par la rencontre de tel ou tel document (manuscrit, estampe, dessin) : L'Artiste publie plusieurs études des deux frères sur le graveur Le Bas (juillet-août 1856), sur Watteau (septembre 1856), sur le peintre Doyen (novembre 1856), sur les Saint-Aubin, famille de dessinateurs (octobre 1857) : le XVIIIe siècle apparaît bien alors, tant au niveau de la collection que de l'écriture historique, comme l'époque de prédilection. Ces études sont ensuite, pour certaines, reprises en volumes aux côtés d'autres portraits, d'érudits, d'hommes de lettres (Portraits intimes du XVIIIe siècle, 1857-1858).Parallèlement, et selon la même méthode qui accorde une place essentielle aux documents autographes largement cités, à une iconographie finement décrite, les Goncourt se lancent dans de vastes monographies d'actrices (Sophie Arnould, d'après sa correspondance et ses mémoires inédits, 1857), de reines (Histoire de Marie-Antoinette, 1858), de favorites (Les Maîtresses de Louis XV, 1860).Au seuil des années 1860, la rencontre de collectionneurs de tableaux du XVIIIe siècle (les frères Marcille, Louis Lacaze, Laurent Laperlier, François Walferdin), la visite de l'exposition Tableaux et Dessins de l'école française, principalement du XVIIIe siècle, tirés de collections d'amateurs présentée de juillet à décembre 1860 boulevard des Italiens (Francis Haskell en a souligné le rôle décisif dans l'évolution du goût) et la découverte la même année des grands musées allemands et autrichiens permettent aux Goncourt le contact direct avec la peinture du XVIIIe siècle, à une époque où elle est encore peu représentée dans les musées français et surtout connue par le biais d'estampes. Cette expérience capitale, conjuguée à l'érudition minutieuse et au fétichisme documentaire précédemment mis en œuvre, va nourrir le vaste projet de L'Art du XVIIIe siècle. Au printemps 1868, chassés par le bruit de la rue Saint Georges, Edmond et Jules de Goncourt quittent leur appartement pour s'installer dans un petit hôtel particulier d'Auteuil. C'est à cette adresse, 53 boulevard de Montmorency, qu'ils espèrent trouver le calme au milieu de leurs œuvres d'art, notamment des bronzes japonais et des porcelaines de Chine. La proximité d'une voie ferrée les oblige à faire d'importants travaux qui dureront plusieurs mois. Après le décès de Jules le 20 juin 1870, Edmond envisage de louer la maison qui pendant le siège de Paris sera touchée par un petit obus, l'un des derniers tirés par les Versaillais. A l'automne 1884, Edmond de Goncourt décide d'ouvrir à ses amis le Grenier, ce qui avait été aussi le vœu de son frère. Il note dans le Journal : «Le haut de ma maison, je le bouscule et jette à bas les cloisons et cherche à faire des trois pièces du second sur le jardin une espèce d'atelier sans baie pour y installer, à la sollicitation de mes amis de la littérature, une « parlote » littéraire le dimanche.» Parmi les nombreux écrivains admis à fréquenter le Grenier on retrouvera les « dix hommes de lettres de talent » qui vont former la première académie. Il semble que Claudius Jacquet faisait également parti des intimes. Claudius Jacquet, secrétaire et collaborateur de la Nouvelle Revue, épousa en 1901 Angela Gras, la fille de Félix Gras. Le félibre mourut d'ailleurs l'année du mariage de sa fille. Claudius Jacquet fut également le beau-frère du peintre Edmond-Jean. Envoi soigné avec suivi, assurance et remise contre signature.
1870] 1 vol. relié in-8, plein maroquin vert sombre, dos à nerfs, doubles filets à froid en encadrement des caissons et des plats, portrait émaillé en médaillon par Claudius Poleplin encastré dans le plat supérieur, dentelle intérieure à froid, tranches dorées (Lortic Frères). Emouvant reliquaire établi en hommage à Jules de Goncourt, avec cette note autographe signée d'Edmond en exergue : "Cette nécrologie de mon frère contient les lettres qui m’ont été adressées après sa mort : les lettres de Victor Hugo, de Michelet, de George Sand, de Flaubert, de Berthelot, de Renan, de Taine, de Banville, de Zola, etc, de Seymour Haden, le grand aquafortiste anglais qui appréciait et vantait les eaux-fortes de mon frère. Et ces lettres sont accompagnées de tous les articles de quelque importance qui ont été publiés dans les journaux français." A l'encre rouge, il précise que l'émail de Claudius Popelin qui décore la reliure porte au dos "à mon ami Ed. de Goncourt, j'ai fait l'image de son frère Jules, en témoignage de vive affection". En regard de la page de titre écrite à la plume, est contrecollé un portrait gravé de Jules par Rajon. Viennent ensuite, montées sur onglet, les 14 lettres autographes signées des auteurs cités au titre, chacune précédée d'un feuillet de légende sur lequel Edmond a écrit à l'encre rouge le nom de l'expéditeur et la date. Edmond a enrichi ses courriers de nombreux articles de journaux de Théophile Gautier, Yriarte, Théodore de Banville, Charles Monselet, Philippe Burty, Ernest d’Hervilly, Jules Claretie, Zola, Asselineau, etc., tous contrecollés sur feuillets à la suite des lettres.Cet exemplaire unique que mentionne le journal en date du 16 novembre 1874 et du 14 décembre 1894 est décrit dans la plupart des ouvrages consacrés aux Goncourt, et notamment par Christian Galantaris (Deux cents portraits des Goncourt, n°102) qui précise son cheminement, de libraires en amateurs, depuis la vente publique de 1897.Ces témoignages d'affection débordent d'empathie à l'égard du frère survivant : — "Une cordiale et douloureuse poignée de main, mon pauvre enfant ! Aurez-vous du courage ? Oui, si votre vie est la continuation des travaux entrepris avec lui, aimés et désirés par lui." (George Sand). — "Mon cher Edmond, envoyez-moi à Croisset de vos nouvelles. Je pense plus souvent à vous que vous ne le croyez peut-être, & je vous plains comme je vous aime, c’est-à-dire profondément." (Flaubert). — "Quelle affreuse chose que la mort et quelle triste chose que la vie ! Je ne vous propose rien ; mais sachez que vous pouvez regarder ma maison comme la vôtre." (princesse Mathilde). La lettre de Victor Hugo, qui s'adresse à son "cher confrère", est particulièrement émouvante. "Pourquoi vous écrire ? Pour vous dire qu’on souffre avec vous. Car au-delà de ce partage de la douleur, il n’y a rien de possible, et toute consolation échoue. Vous avez perdu votre compagnon dans la vie, votre soutien dans cette charge pesante à porter, la renommée, votre ami au milieu des ennemis, une moitié de votre âme ! (...) Plus d’une fois parmi les grandes et belles pensées qui vous viennent, vous reconnaîtrez un rayon de lui, et vous lui direz : merci". Quant à Zola, en pleine rédaction du premier roman du cycle des Rougon-Macquart qui le sacrera chantre du naturalisme, il rend un hommage d'admiration vibrant au frère disparu. "Je tiens encore à vous dire combien votre frère avait des amis inconnus, et je serais allé vous le dire de vive voix, si je n’avais la religion de la souffrance. Il est mort, n’est-ce pas ? beaucoup de l’indifférence du public, du silence qui accueillait ses oeuvres les plus vécues. L’art l’a tué. Quand je lus Madame Gervaisais, je sentis bien qu’il y avait comme un râle de mourant dans cette histoire ardente et mystique ; et quand je vis l’attitude étonnée et effrayée du public en face du livre, je me dis que l’artiste en mourrait. Il était de ceux-là que la sottise frappe au cœur. Et bien! s'il s'en est allé découragé, doutant de lui, je voudrais pouvoir lui crier maintenant que sa mort a désespéré toute une foule de jeunes intelligences"...Exceptionnelle reliure des frères Lortic rehaussée de l'émail de Claudius Popelin, ultime témoignage offert à Edmond. Le volume, conservé sous un étui de plexiglas, a figuré à la vente Goncourt de 1897 (n° 864) et porte leur ex-libris. Élève d’Alfred Meyer, Claudius Popelin (1825-1892) adapta l'art de l'émail à la reliure. Beraldi, dans La Reliure du XIXe siècle (II, pp. 170-172), signale une dizaine de reliures décorées d’émaux de cet artiste, ayant appartenu à Philippe Burty, la princesse Mathilde, etc.
Charpentier & Cie, Paris 1887-1896, 12x19cm, 9 volumes reliés.
Edition originale sur papier courant pour chacun des volumes. Reliures à la bradel en pleine percaline cerise, dos lisses ornés d'un motif floral central doré, dates et doubles filets dorés en queues, pièces de titre de chagrin marine, couvertures conservées, reliures de l'époque signées de Durvand. Précieux envoi autographe signé de Edmond de Goncourt, sur chacun des volumes, à l'historien napoléonien Frédéric Masson, cousin par alliance des frères Goncourt. Républicain et fasciné par la Révolution dans ses jeunes années, il devient un bonapartiste militant après la défaite de 1870. En 1874, Edmond de Goncourt est témoin de son mariage avec Marguerite Cottin, fille d'Auguste Cottin qui lui ouvrira les portes des archives de la famille impériale. Historien-collectionneur, il est élu à l'Académie française le 18 juin 1903. Leur correspondance publiée dans les Cahiers Jules et Edmond de Goncourt éclaire la nature de leur relation. Edmond conseille le jeune homme et l'oriente vers la littérature. Frédéric Masson, bibliophile averti, renseigne Edmond sur sa bibliothèque, répond aux demandes d'informations des frères Goncourt et participe à la préparation des ouvrages historiques d'Edmond ainsi qu'à l'enrichissement de ses rééditions.Goncourt décrit, en 1870, dans le tome IV du Journal, le jeune Frédéric Masson âgé de 23 ans: "Ce soir, je rencontre le jeune Frédéric Masson, enterré dans sa capote de mobile. Lui, qui datait les lettres qu'il m'écrivait du collège, des brumaire et des messidor du calendrier républicain, je le trouve fort dégrisé de la république, des républicains, des soldats démocrates. Il se plaint que, lorsqu'il marchait avec Goubie en avant, ses frères n'emboîtaient point le pas. Et de sa mauvaise humeur contre le présent, un peu remonte à 89, et amène une baisse sensible de son lyrique enthousiasme d'autrefois pour la première république. Il est un symptôme. Je suis persuadé que beaucoup de jeunes gens ayant en eux-mêmes semblablement à Masson un grain d'exaltation révolutionnaire, sont en train de devenir des réactionnaires." Rare et très bel ensemble, en reliure uniforme de l'époque, complet en 9 volumes et enrichi d'importants envois autographes d'Edmond de Goncourt sur chacun des volumes. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Défauts au dos, quelques plis en couverture. Paris, Dentu, [1873]. 1 vol. (155 x 235 mm) de 1 f., [faux-titre], [titre], 139 p. et 1 f. Broché. Édition originale. Un des 10 premiers exemplaires sur Hollande. Envoi signé : « à Raffaëlli, Edmond de Goncourt ».
C'est le 27 décembre 1860, ainsi que le rapporte leur Journal, que les frères Goncourt évoquent leur future « pièce de la Révolution », primitivement intitulée « Blanche de la Rochedragon ». Après un refus au Théâtre-Français en 1868, elle est enfin publiée en 1873, sous le titre définitif de La Patrie en danger (une « vraie » marquise de la Rochedragon avait en effet protesté), qui reçoit les éloges d'un Maupassant dont la lecture en 1879 lui « a donné un désir intense de voir cette oeuvre sur la scène ». Rare exemplaire en tirage de tête, et de bonne provenance : Christian Galantaris a recensé, dans Les Goncourt dédicateurs onze exemplaires de La Patrie en danger avec envoi, dont cet exemplaire Raffaëlli : ce dernier est le seul dédicacé qui soit imprimé sur hollande, malgré d'autres dédicataires prestigieux comme George Sand, Charles Asselineau, Victor Hugo, Charles Monselet ou Jules Claretie. Cette particularité montre toute l'estime que Goncourt portait à Raffaëlli. Nous avons, depuis Christian Galantaris (1993), pu croiser d'autres exemplaires dédicacés : Alphonse Daudet, Poulet-Malassis et Ernest Renan. Plus un seul autre, enfin sur hollande, celui envoyé à Paul de Saint-Victor. Cet exemplaire et celui de Raffaëlli sont donc, à ce jour, les deux seuls sur hollande avec envoi. Jean-François Raffaëlli était apprécié des naturalistes. Il illustra pour eux un important recueil, Les Types de Paris (et des textes de Zola, Huysmans, Goncourt, Maupassant) et, en 1889 pour les Goncourt, Germinie Lacerteux, avec dix eaux-fortes originales, en trois exemplaires seulement : une sorte de « manuscrit enluminé » avant l'heure, commandé par le bibliophile Paul Gallimard, dont le souvenir prendra place dans le Journal des Goncourt : « Vendredi 21 juin [1889]. - Déjeuner à Asnières, chez Raffaëlli, avec le ménage Gallimard, à l'effet d'ordonner et de régler l'illustration de l'édition de Germinie Lacerteux (...). Le logis de Raffaëlli, une petite maison bourgeoise de banlieue, sans rien de la bibeloterie ou de la faïencerie ordinaire des ateliers, mais où est posé sur un chevalet, ou accroché, çà et là, aux murs pour la vue, dans un cadre joliment doré, un paysage d'Asnières ou de Jersey, le plus souvent peint aux crayons de couleur à l'huile de Faber, un paysage qui a l'air d'un pastel fixé. Dans ce monde des bibliophiles, dans ce monde de domestiques du vieil imprimé, c'est vraiment un révolutionnaire que ce Gallimard, qui va dépenser 5 000 francs, pour se donner, à l'instar d'un fermier général, pour se donner à lui seul, une édition de luxe moderne... ». Provenance : Jean-François Raffaëlli (envoi) ; Pierre Bérès (cat. 17, 1937, n° 130) ; Daniel Sicklès (vente XII, 1992, n° 4816). Défauts au dos, quelques plis en couverture.
Paris, 1851. Contemporary half cloth with gilt lettering to spine. Internally brownspotted (due to the paper quality). A page has been inserted on to the half-title, on which is explained, in a neat late 19th century hand, that the present copy is that of George Sand and that it comes from the sale of her belongings. The rest of the page contains bibliographical information on the work. Nice copy.
The extremely scarce first edition, one of merely 84 copies that were not destroyed, of the first work by the Goncourt brothers - the work that laid the basis for their unique joint authorship. The famous brothers Edmond (1822-96) and Jules (1830-70) Goncourt played a unique role in 19th century French intellectual life. Together they developed a distinctive impressionistic style, called ""écriture artiste"""" their works are furthermore of great importance to the understanding of literary and social life of the period. They seminally influenced the naturalism and realism of 19th century literature - in the words of Émile Zola, they ""provided a new sense of nature"". The remarkable symbiosis in their collaboration, continuing to write as one until the death of Jules, has gone down in history as one of the most remarkable literary collaborations ever. They are considered aesthetes of the highest rank and were known as great collectors of art. They were also known to be highly neurotic and utterly misogynist. During the Second Empire they frequented the salon of Princess Mathilde and took part in the famous 'dîners Magny', the fortnightly gatherings that brought together leading men (and George Sand!) of letters and science at a Paris restaurant in the 1860'ies. In his will, Edmond left the entire Goncourt fortune to found the ""Académie Goncourt"", which began in 1903, when the prestigious Prix Goncourt was also founded. Their first work, ""En 18.."", was printed in 1000 copies, but it was confiscated by the censors and was burnt by the authors. Consequently, a mere 84 copies survived and the work is thus of the utmost scarcity. ""Cet ouvrage, qui a été tire à 1000 exemplaires, a été brûlé par les auteurs"" il n'existerait dans le commerce que 84 exemplaires donnés ou vendus."" (Carteret).""Premiers ouvrage des Goncourt, très rare, dont le manuscrit a subi des suppressions avant l'impression de l'edition de Bruxelles."" [the Brussels edition being the second edition, printed in 1884]. (Carteret). George Sand and the Goncourt brothers moved in the same intellectual and literary circles, were invited to the same places, the same salons, and had many friends in common. All three were seminal in determining the course of naturalistic writing of the 19th century. Interestingly, also George Sand began her literary career in as a collaboration, in a liaison with the writer Jules Sandeau. They published a few stories in collaboration, signing them ""Jules Sand"", before she began writing on her own. Carteret I:349. (listing a copy of the first edition sold in 1918 at 160 fr.).
Paris :Charpentier & Cie ((Imprimeries réunies),, 1884. In-8, 250 x 165 : frontispice, (4 ff. premier blanc), 379 pp., 1 p., (2 ff.), 9 gravures, couverture imprimée. — Vélin à recouvrement, chiffre JE gauffré sur les plats, tête dorée, non rogné, couvertures conservées (Pierson).
Édition illustrée de 10 compositions à l’eau-forte hors texte, dont un frontispice, du peintre et graveur James Tissot (1836-1902).Tirage limité à 550 exemplaires, celui-ci est l’un des 450 sur papier de Hollande avec les épreuves des eaux-fortes sur papier de Hollande ornées du timbre rouge de l’artiste.Précieux exemplaire au chiffre des frères Edmond et Jules de Goncourt, enrichi de ce très bel envoi autographe signé d’Edmond de Goncourt à la célèbre comédienne, sociétaire de la Comédie-Française, Berthe Cerny (1868-1940) : Cette dernière n’avait que 18 ans lorsqu’elle interpréta Renée Mauperin au théâtre dans une adaptation du roman des Goncourt par Henry Céard le 18 novembre 1886 sur le théâtre de l’OdéonReliure tâchée. Mouillure en marge de l’une des gravures. Quelques feuillets légèrement tachés (241...)Provenance : Jules et Edmond de Goncourt, avec leur chiffre doré sur les plats. - Berthe Cerny (1868-1940), avec envoi d’Edmond de Goncourt.Bibliographie : Vicaire III, 1047 (annonce par erreur un portrait des Goncourt gravé par Alphonse Descave dans cette édition. Il n’apparait dans aucun des exemplaires que nous avons pu consulter en ligne).
Paris, Georges Duchesne, Damascène Morgand, L. Dumont [Imprimerie Motteroz], s.d. (1897) 3 vol. in-8, brochés sous couvertures rempliées. Couvertures piquées, première couverture du vol. I se détachant.
Catalogues des trois ventes publiques ayant dispersé, après la mort d'Edmond de Goncourt (16 juillet 1896), les importantes collections des deux frères littérateurs.I. XVIIIe siècle. Livres, manuscrits, autographes, affiches, placards. Dont la vente aura lieu Hôtel Drouot, du lundi 29 mars 1897 au samedi 3 avril 1897 : XVI pp., 184 pp., 1126 numéros décrits, avec un portrait-frontispice sous serpente. - II. Livres modernes, ouvrages avec le portrait des auteurs peint sur la reliure, romantiques, auteurs contemporains, oeuvres des Goncourt, manuscrits et imprimés, ouvrages divers anciens et modernes, composant la bibliothèque des Goncourt, dont la vente aura lieu Hôtel Drouot les lundi 5, mardi 6, mercredi 7, jeudi 8, vendredi 9 et samedi 10 avril 1897 : XVI pp., 175 pp., 1096 numéros décrits, avec un portrait-frontispice sous serpente. - III. Estampes modernes, eaux-fortes originales (...), eaux-fortes de Jules de Goncourt, portraits et vignettes pour illustrations, lithographies originales (...), oeuvre de Gavarni, aquarelles et dessins, composant la collection des Goncourt, dont la vente aura lieu Hôtel Drouot les vendredi 30 avril, samedi 1er mai 1897 : [4] ff. n. ch., 63 p., 458 numéros décrits, avec un frontispice sous serpente. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Monaco, Les Editions de l'Imprimerie nationale de Monaco, (1956 à 1958). 22 + 3 vol. au format pt in-8 (203 x 154 mm) de 247, 247, 247, 247, 247, 247, 247, 247, 247, 247, 231, 231, 231, 231, 231, 231, 231, 231, 231, 231, 231 et 305 pp. +
Edition en parti originale et première intégrale. Ensemble complet des 29 volumes qui composent le Journal des Goncourt auxquels ont ici été adjoints les 3 volumes de leur biographie par André Billy. Un des exemplaires numérotés du tirage sur vélin de Renage. Typographie en deux tons. La Vie des Frères Goncourt s'ouvre sur deux frontispices les figurant chacun respectivement. Jusqu'à sa mort en 1870, Jules fut le principal auteur du Journal, qui fut ensuite poursuivi par Edmond, resté seul. Sous-titré Mémoires de la vie littéraire, il se compose d'un ensemble de notes, généralement brèves, prises au jour le jour. «Ils ont des nerfs d'une délicatesse excessive qui décuplent les moindres impressions». (Emile Zola). ''La rédaction de leur Journal, dont les premières pages furent écrites au lendemain du coup d'Etat du 2 décembre 1851, assurera la postérité des Goncourt. Car les deux frères, surtout Edmond qui en a écrit les trois quarts, seront sans complaisance envers leurs contemporains mis à nu. Leurs remarques sont de véritables pointes sèches exécutées de main de maître. Après la mort de Jules, Edmond, qui se révélera un extraordinaire reporter sur la société de son temps, décida d'en publier une partie. Soit neuf volumes. Le pastiche du Journal des Goncourt par Marcel Proust dans La Recherche du Temps Perdu est sans doute le plus bel hommage rendu aux deux frères... Excellente condition. Exemplaires non coupés.
Monaco, Les éditions de l'Imprimerie Nationale de Monaco, Fasquelle et Flammarion, 1956. 25 volumes, in-8, demi-chagrin rouge à coins, dos à quatre nerfs, tomaison et titre dorés au dos, couvertures conservées.
PREMIERE ÉDITION INTEGRALE qui couvre une période allant de 1851 à 1896. Un des 350 sur papier vergé pur fil de Rénage, réservés à un club de bibliophiles. Tome I) 1851-1856, 248 pp. Tome II) 1856-1858, 248 pp. Tome III) 1858-1860, 248 pp. Tome IV) 1860-1861, 248 pp. Tome V) 1861-1863, 248 pp. Tome VI) 1863-1864, 248 pp. Tome VII) 1864-1867, 248 pp. Tome VIII) 1867-1870, 248 pp. Tome IX) 1870-1871, 248 pp. Tome X) 1871-1875, 248 pp. Tome XI) 1875-1878, 232 pp. Tome XII) 1879-1883, 232 pp. XIII) 1883-1885, 232 pp. XIV: 1885-1887, 232 pp. XV: 1887-1889, 232 pp. XVI) 1889-1890, 232 pp. XVII) 1890-1891, 232 pp. XVII) 1891-1892, 232 pp. XIX) 1892-1894, 232 pp. XX) 1894-1895, 232 pp. XXI) 1895-1896, 305 pp. XXII: 1896 Suite, Notes sur le vocabulaire du journal, références bibliographiques, avec les 3 volumes de la " Vie des frères Goncourt " I) 2 frontispices, 218 pp. II) 248 pp. III) L'Académie Goncourt depuis son origine, biographie des Académiciens Goncourt, liste des prix Goncourt depuis sa fondation, photocopies de quelques pages du journal telles qu'elles se présentent dans le manuscrit de la Bibliothèque Nationale, 221 pp. TOUS LES EXEMPLAIRES SONT EN PARFAIT ÉTAT. Photos sur demande.
Paris, Dentu, [1873] 1 vol. (155 x 235 mm) de 1 f., [faux-titre], [titre], 139 p. et 1 f. Demi-maroquin vert à coins, filets dorés sur les plats, dos à nerfs orné de caissons, filets et fleurons dorés, tête dorée (reliure signée de David). Edition originale. Un des 100 exemplaires grand in-8 sur vélin. Envoi signé : « à Poulet-Malassis, Edmond de Goncourt ». Nombreuses rousseurs.
1857. Les Hommes de lettres, la dernière création théâtrale des frères Goncourt, est refusée au Gymnase, puis au Vaudeville. Echaudés, les Goncourt renoncent provisoirement à écrire pour le théâtre. Mais ils ont des projets; le 27 décembre 1860, ils évoquent leur future «pièce de la Révolution», qui sera Blanche de la Rochedragon (renommée La Patrie en danger), finalement achevée le 11 octobre 1867. Le 26 décembre, ils proposent la pièce à Thierry, au Théâtre-Français. Ils sont reçus à correction, c'est-à-dire refusés par le comité de lecture, le 7 mars 1868. Mais les Goncourt sont tenaces : Mademoiselle de la Rochedragon paraîtra enfin 1873, chez Dentu ; la pièce prend alors son titre définitif de La Patrie en danger : une marquise de la Rochedragon avait protesté lorsque les journaux signalèrent la pièce ! « La relecture (...) de la Patrie en Danger m'a donné un désir intense de voir ces oeuvres sur la scène. Je suis convaincu qu'elles auraient aujourd'hui un succès retentissant l'une et l'autre ; et que ce succès tiendrait autant à la littérature qu'à l'intérêt très grand de l'action. « Guy de Maupassant, 18 juillet 1879). Il lui faudra néanmoins attendre près de dix ans pour voir le voeur se réaliser : ce n'est que le 16 janvier 1889 que Léon Hennique et André Antoine lisent La Patrie en danger au siège social du Théâtre-Libre d'Antoine, 96 rue Blanche, où avaient lieu les répétitions depuis le 1er novembre 1887. La première représentation sera jouée le 19 mars par le Théâtre-Libre. Dans la préface de l'édition collective de 1879, celle à laquelle Maupassant fait référence, Edmond de Goncourt déclare que le nouveau drame et La Patrie en danger forment le résultat d'une nouvelle optique théâtrale, selon laquelle la technique des «grosses ficelles», des «coups de théâtre» ou des «rebondissements» de l'action, a été tout à fait abandonnée au nom d'une «documentation historique» qui avait le mérite, selon l'auteur, de ne pas avoir encore tentée au théâtre. L'exemplaire Poulet-Malassis ne figure pas dans Les Goncourt dédicateurs, 650 ex-dono de Christian Galantaris, qui ne recense que 2 exemplaires dédicacés pour ce titre (n° 347 et 346). Nous pouvons y ajouter l'exemplaire Alphonse Daudet et Ernest Renan, croisés depuis. Cinq, donc, avec celui-ci, tous sur vélin. Bon exemplaire malgré des rousseurs.
Paris G. Charpentier 1879 1 vol. relié in-12, bradel vélin ivoire à recouvrements, dos lisse titré or, coutures apparentes, monogramme doré "EJ" des frères Goncourt au centre des plats, tête dorée, non rogné, XXIII + 297 pp.Première édition collective des deux pièces des Goncourt. Précieux exemplaire de tête sur Chine (n°3), provenant de la bibliothèque d'Edmond de Goncourt avec son ex-libris gravé par Gavarni et cette note manuscrite signée sur le premier feuillet : "Mon exemplaire. Un des trois exemplaires sur papier de Chine". Rousseurs aux tranches (n'affectant pas le corps d'ouvrage), sinon élégante reliure au chiffre des frères Goncourt réalisée par Pierson selon la typologie décrite par Christian Galantaris, Les Goncourt bibliophiles, 1994, p. 19.
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Libraires-Editeurs, 4, rue de Buci, 1857, 1 volume in-12 de 180x115 mm environ, faux-titre, titre en rouge et noir avec vignette, 199 pages, reliure demi basane havane clair, dos à 5 nerfs, portant titres dorés, sur pièces de titre noires, orné de filets et roulette dorés, tranche de tête dorée, gardes de couleurs. Galerie de ver sur le premier plat, légères rousseurs sur la tranche de gouttière. Edition originale.
Les frères Goncourt, Edmond de Goncourt (1822-1896) et Jules de Goncourt (1830-1870), sont deux écrivains français du XIXe siècle classés dans l'école naturaliste. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Maison Quantin, Compagnie Générale d'Impression et d'Edition, 1886, 1 volume in-8 de 235x160 mm environ, xix-294 pages, demi-reliure à coins en maroquin vert émeraude, dos à 5 nerfs portant titres dorés, orné de caissons à motifs dorés, cuir souligné d'un filet doré sur les plats, gardes marbrées, tranche de tête dorée, couvertures d'origine conservées. Ex-libris de Henri Lavedan sur le premier contreplat, avec une lettre autographe de Goncourt sur Japon adressée à Lavedan + N° 274 de : Les Hommes d'Aujourd'hui avec une caricature de Goncourt et un texte de Verlaine sur celui-ci + un envoi des auteurs à Lavedan. Illustré de 10 compositions par Jeanniot, gravées à l'eau-forte par L. Muller. Cuir légèrement décoloré sur le dos, sinon bon état
Les frères Goncourt, Edmond de Goncourt (1822-1896) et Jules de Goncourt (1830-1870), sont deux écrivains français du XIXe siècle classés dans l'école naturaliste. Ils ont écrit en collaboration des romans comme Germinie Lacerteux, en 1865, roman qui s'inspire de la double vie de leur servante, ou La Lorette et L'Art du XVIIIe siècle (1859-1875). Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Ernest Kolb, Paris 1892, 12x19.5cm, relié.
Edition originale, un des quelques exemplaires sur papier de Hollande, seuls grands papiers. Reliure à la bradel en demi percaline rouge, dos lisse, pièce de titre de maroquin noir frottée, couvertures conservées, reliure signée de Henry-Joseph, typique des exemplaires provenant de la bibliothèque des Goncourt. Envoi autographe signé de l'auteur à Edmond de Goncourt : "A Edmond de Goncourt hommage fervent." Inscription - comme souvent - d'Edmond de Goncourt sur la première garde : "Edition originale. Exemplaire sur papier de Hollande." Paul Margueritte, membre de la première Académie des Goncourt et écrivain naturaliste, est un proche d'Edmond de Goncourt. Il a été l'un des signataires du Manifeste des Cinq contre La Terre de Zola et l'un des habitués du Grenier d'Auteuil. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Paris, G. Charpentier et Cie, 1885 1 volume in-18 (19 x 12,5 cm), XV-327-(4) pages. Cartonnage bradel pleine percaline bronze doré, pièce de titre de toile lavallière, fleuron noir, date dorée en queue, relié sur brochure, couvertures jaunes imprimées conservées en excellent état, il a été relié en tête le petit papillon indicateur sur cette édition (reliure de l'époque signée PIERSON). Excellent état. Légers frottements aux extrémités des coiffes et coins, un coin avec trace de pli. NOUVELLE ÉDITION, EN PARTIE ORIGINALE. EXEMPLAIRE DE DÉDICACE OFFERT PAR EDMOND DE GONCOURT A OCTAVE UZANNE. Exemplaire sur papier ordinaire (il a été tiré 50 exemplaires de luxe sur papier de Hollande).
Cet envoi lapidaire : "à Octave Uzanne, Edmond de Goncourt" s'explique aisément quand on sait que le même Edmond de Goncourt écrira dans son Journal le 20 septembre 1887 (soit 2 années plus tard) : « Uzanne, cet homme qui a une goutte de sperme extravasée dans l'œil. » La relation entre les deux hommes de lettres fut sans doute toujours assez froide. Octave Uzanne empiétait à cette époque sur les plates-bandes d'Edmond de Goncourt en s'intéressant au XVIIIe siècle et aux historiettes qui s'y rapportent. André Salmon écrit à propos d'Octave Uzanne qu'il avait "la réputation d'un disciple un peu cochon des Goncourt." (André Salmon, Souvenirs sans fin, 1903-1940) Sophie Arnould eut trois éditions : chaque nouvelle découverte de documents appelait une nouvelle édition. - 1857, puis 1859 (deuxième tirage), Sophie Arnould d'après sa correspondance et ses mémoires inédits, par Edmond et Jules de Goncourt, Poulet-Malassis et De Broise. L'édition de 1859, deuxième tirage de celle de 1857 eut elle-même un retirage en 1861. - 1877, donc retouché par Edmond seul, titre identique, E. Dentu. - 1885, titre identique, Charpentier (Bibliothèque-Charpentier à 3 fr. 50 le volume) Sophie Arnould (1740-1802) était une actrice et une cantatrice. Elle débuta en 1757, et se retira en 1778. Elle se distinguait, selon ses contemporains, par la finesse de son jeu et l'agrément de sa voix. Elle acquit une grande célébrité par ses bons mots, dont Albéric Deville a fait un recueil intitulé Arnoldiana, ou Sophie Arnould et ses Contemporaines (1813), largement utilisé par les Goncourt. Selon Élisabeth Vigée Le Brun, « Mademoiselle Arnould n’était point jolie ; sa bouche déparait son visage, ses yeux seulement lui donnaient une physionomie où se peignait l’esprit remarquable qui l’a rendue célèbre. On a répété et imprimé un nombre infini de ses bons mots » . Elle créa le rôle éponyme d’Iphigénie en Aulide de Gluck ainsi que celui d' Iole dans Hercule mourant d'Antoine Dauvergne. De sa relation adultère avec le duc de Lauragais, elle eut quatre enfants, dont Antoine-Constant de Brancas, colonel du Premier Empire mort à Essling. Elle fit partie de la société chantante La Dominicale fondée par le célèbre chirurgien Louis et dont furent membres Vadé, Crébillon fils, Pierre-Yves Barré, Coqueley de Chaussepierre. (source : Wikipédia) Provenance : Bibliothèque Octave Uzanne avec son ex libris gravé par Aglaus Bouvenne (n°197 de la vente de mars 1893) ; Bibliothèque Bertrand Hugonnard-Roche (avec son monogramme BHR et la date d'acquisition, à l'encre)
Phone number : 06 79 90 96 36
Goncourt Edmond de (1822-1896) Goncourt Jules de (1830-1870)
Reference : 44799VCSL
ISBN : B00JVD25AK
Chapitre.com - Impression à la demande Broché D'occasion état correct 01/01/2014 150 pages
GONCOURT (Edmond de), GONCOURT (Jules de)
Reference : 20712
(1956)
ISBN : 2-221-06436-4
Monaco, Editions de l'Imprimerie nationale de Monaco, 1956 1 volume 15 x 20,1cm Broché sous couverture rempliée; petits portraits en médaillons au bas du dos. 1 feuillet, 247p., 3 feuillets. Très bon état; non coupé.
1er des 22 volumes (parus de 1956 à 1958) de cette réédition du fameux "Journal" des écrivains Edmond (1822-1896) et Jules (1830-1870) de GONCOURT, mine de renseignements sur la vie littéraire et artistique de l'époque... racontars compris: volume couvrant la période 1851-1856, précédée de "notes anciennes retrouvées"; texte intégral établi, introduit et annoté par Robert RICATTE; avant-propos de l'Académie Goncourt; préface "à valeur testamentaire" d'Edmond de GONCOURT à l'édition de 1887. Tirage à 5700 exemplaires: 1 des 5000 sur vélin, justifié n°4033 (après 500 sur pur fil).
Edmond de Goncourt (1822-1896) Deux lettres autographes signées au même correspondant relatives à l'achat de deux tableaux du peintre du XVIIIe siècle Jean-Michel Moreau (1741-1814). 1 double f., 1 p., [Paris], 4 mai 1875 ; 1 double f., 1 p., [Paris], 7 mai 1875. 21x13,3cm. Le 4 mai 1875, Edmond de Goncourt indique à son correspondant qu'il souhaite se porter acquéreur de deux oeuvres de Moreau : "allez jusqu'à onze cents francs". Le 7 mai, l'affaire semble conclue : Goncourt lui exprime sa reconnaissance et lui propose de passer le "solder un de ces matins". Jean-Michel Moreau fait partie des artistes, dessinateurs, graveurs, du XVIIIe siècle réhabilité par les Goncourt dans leur ouvrage de référence sur L'Art du XVIIIe siècle (Paris, Dentu, 1859-1875) et bien présent dans leur collection personnelle comme en témoigne le catalogue de la vente des Dessins, aquarelles et pastels du XVIIIe siècle composant la collection des Goncourt, à l'Hôtel Drouot, les 15, 16 et 17 février 1897, dans lequel on peut recenser 9 compositions de Moreau : Études de petite fille au lit ; Portrait de vieille femme ; La revue du roi, à la plaine des Sablons ; Décoration du Sacre de Louis XVI ; Passage de Marie-Antoinette place Louis XV, à l'occasion de la naissance du Dauphin ; Recueil de Costumes ; Un pont en bois (p. 92-96). Très beaux documents sur les acquisitions du chineur Edmond de Goncourt pour alimenter son fameux grenier. Envoi soigné avec suivi, assurance et remise contre signature.
Paris Flammarion et Fasquelle, s.d. 1924 2 vol. Relié 2 vol. in-12, demi-veau havane, dos lisses ornés de filets et fleurons dorés, 281 et 258 pp., frontispice dans chaque volume, le premier reproduisant un portrait de Madame Geoffrin par Chassedat, gravé par Delaistre (Cabinet des Estampes), le second un portrait et autographe de Théroigne de Méricourt (Musée Carnavalet).Edition définitive vendue 7,50 francs le volume. Romancier et auteur dramatique, Jean Ajalbert a aussi porté la robe d'avocat et il défend dans sa postface la mémoire et l'oeuvre des Goncourt, citant un passage du "Journal" du 25.XII.1856 où les frères avouent : "Vendu 300 francs à Dentu les 20 "Portraits intimes" (...), deux volumes pour la fabrication desquels nous avons acheté deux ou trois mille francs de lettres autographes" ! Il estime que les Goncourt ont ouvert la voie de "l'histoire humaine", illustrée à leur suite par Frédéric Masson, Pierre Nolhac, Lenôtre, Funck-Brentano : le "portrait" est devenu un "genre". Il a été tiré de cette édition 20 exemplaires numérotés sur papier de Hollande et 60 sur vélin du Marais.Charmant pastiche de reliures fin XVIIIe.
Edmond et Jules de Goncourt. Avant-propos de l'Académie Goncourt. Texte intégral établi et annoté par Robert Ricatte. André Billy.
Reference : 81425
(1956)
Paris, Les Editions de l'Imprimerie Nationale de Monaco, 1956, in-8, broché sous couverture rempliée, chemise cartonnée à rabats avec titre et tomaison, Tirage limité à 5500ex. : 350ex. sur vergé pur fil Renage réservés à un club de Bibliophiles, 150ex. sur pur fil de renage et 5000ex. sur vélin de Renage, dont le nôtre. Suivent 200 ex. h.-c. réservé aux membres de l'Académie Goncourt.
Ensemble en très bon état.
Paris Dumineray 1851 1 vol. Relié in-12, demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs, tête dorée, couvertures et dos conservés, non rogné (M. Lortic), 284 pp.Édition originale de ce premier roman déconcertant, d'une trame décousue et souvent incompréhensible, publié à compte d'auteur par deux frères inconnus, Edmond et Jules de Goncourt âgés de 29 et 21 ans. Un début de carrière sans fanfare, car la parution du livre, qui devait intervenir le 2 décembre 1851, fut suspendue par le coup d'État. L'imprimeur Gerdès jeta au feu les affiches qui signalaient la publication d'un "En 18.." au titre équivoque, pouvant passer pour une allusion au 18 Brumaire ! Il censura même certaines phrases qui auraient pu passer pour des allusions politiques... Sur 1 005 exemplaires (dont 5 vergé de Hollande), il ne s'en vendit à 3 francs qu'une soixantaine, plus 24 offerts ; le reste du tirage finit en autodafé !L'ouvrage suscita un seul article favorable, celui de Jules Janin paru dans le Journal des Débats du 15 décembre, puis cette "joie de première communion littéraire" fut douchée par l'article glacial d'Armand de Pontmartin qui, dans la Revue des Deux Mondes du 14 janvier 1852, les traitait de "vadius de tabagie", sinon de déséquilibrés... Mais avec le recul, on peut déceler dans cette oeuvre échevelée les prémices de leur talent d'écrivains chahutant la syntaxe, dénichant des néologismes, exaspérant le lecteur non prévenu par un nervosisme de style tournant au tic d'écriture qui les apparente davantage à des journalistes qu'à de vrais romanciers. Et on trouve certains de leurs thèmes favoris, la femme fatale, le XVIIIe siècle, le Japon... Tout est déjà là, en gestation, une ébauche prometteuse.Précieux exemplaire de présent, adressé à la rédaction de L'Illustration, enrichi d'un envoi autographe non signé de Jules de Goncourt sur la couverture.On joint une remarquable lettre autographe signée, inédite, d'Edmond de Goncourt à Charles de L'Escalopier, conservateur de la Bibliothèque de l'Arsenal (2 pages in-12 sur papier bleu, 2 janvier [1852]) : "Voici un livre écrit dans des jours de doute, de tristesse et de découragement. J'ai long temps hésité à vous l'envoyer, mais le feuilleton tout encourageant de Jules Janin peut vous tomber par les mains. Peut-être me taxeriez vous d'ingratitude pour la bienveillance que vous m'avez toujours témoignée ; mieux vaut encore que vous jetiez mon livre au feu. Ne nous faites pas tous deux complètement solidaires des doctrines interrogées dans ce volume, nous avons voulu peindre au vif un coin de ce pauvre 19ème siècle qui n'est comme vous le savez monsieur ni un siècle de foi, ni un siècle d'espérance".Reliure postérieure de Marcellin Lortic, successeur de son père qui avait été l'un des fournisseurs préférés des Goncourt. Ex-libris gravé en couleurs Paul Muret, ex-libris manuscrit Alain Barbier Sainte Marie.
Paris Dentu 1867 1 vol. Relié in-4, demi-chagrin saumon, dos à nerfs, couvertures oranges conservées, 40 pp."L’art du dix-huitième siècle" forme un recueil de 13 études sur Watteau, Chardin, Boucher, La Tour, Greuze, les Saint-Aubin, Gravelot, Cochin, Eisen, Moreau, Debucourt, Fragonard et Prudhon. Mieux qu'aucune autre, cette oeuvre témoigne de la sensibilité artistique des Goncourt, elle a donné lieu à quatre éditions du vivant d'Edmond de Goncourt.1. Dentu, 1859-1875, 12 fascicules in-4 tirés à 200 exemplaires, consacrés chacun à un artiste et illustrés d'eaux-fortes gravées par Jules et Edmond de Goncourt. 2. Rapilly, 1873-1874, 2 vol. in-8.3. Quantin, 1880-1882, 2 vol. in-4 (ou 13 fascicules in-4 paraissant tous les deux mois de 1881 à 1883).4. Charpentier, 1881-1882, 3 vol. in-12.E.O. imprimée à 200 ex par Louis Perrin (5 francs). Ce neuvième fascicule est illustré de 4 portraits de Georges de Latour gravés à l'eau-forte par Jules de Goncourt, dont un autoportrait en frontispice qui appartenait aux deux frères et qui saluent ici sa "science incomparable de l'anatomie du visage humain". Reliure moderne de Catherine Malmanche.
Paris Charpentier 1864 1 vol. relié in-12, demi-percaline grise, dos lisse avec pièce de titre chagrin bleu et fleuron doré, non rogné, 283 pp.Première édition en librairie, dédiée à Théophile Gautier, dont il n'a été tiré que 8 exemplaires sur Hollande. Sorti en librairie le 12 mars 1864, le texte avait d'abord paru en feuilleton dans L'Opinion nationale, du 3 décembre 1863 au 10 février 1864, sous le titre Mademoiselle Mauperin. Il en existe un très rare tiré à part de 89 pp. au format gr. in-8.Roman de la bourgeoisie, Renée Mauperin décrit le parcours d'une jeune femme un brin capricieuse qui dénigre le jeu des convenances en s'opposant à son frère libéral et ambitieux. En contrepoint d'une fresque sociale à la Balzac, les Goncourt adoptent une approche intimiste et une dynamique théâtrale - multiplicité des dialogues, urgence de l'intrigue, dénouement mélodramatique.Exemplaire de belle provenance avec cet envoi autographe signé : « à Henry Monnier, ses lecteurs et amis, E. et J. de Goncourt » (de la main de Jules). On joint un curieux billet autographe signé de Jules de Goncourt adressé à un critique pour prévenir un éventuel malentendu : « Lors de l’article que vous avez bien voulu consacrer à notre Renée Mauperin, nous vous avons écrit pour vous remercier. Quoi qu’on vous ait dit, nous avons été, et nous sommes encore vos très reconnaissants E. J. de Goncourt » (une page in-8, 5 février 1866).Quelques discrètes rousseurs, mais excellent exemplaire en reliure d'époque (ou très légèrement postérieure).
Paris Paul Catin 1929 1 vol. relié in-4, bradel de papier brun, dos lisse titré en noir, couvertures et dos conservés (Honnelaître), non rogné, non paginé. Édition originale reproduisant en fac-similé les lettres adressées par Zola aux Goncourt. Préface de Maurice Le Blond, également en fac-similé. Tirage limité à 527 exemplaires, celui-ci sur vélin, complet de l'encart de 2 ff. des "Ephémérides du Journal et de la correspondance des Goncourt" (et 5 ff. format in-8 montés sur onglets et tirés du Mercure de France) où sont relatés les atermoiements en 1928 entre la famille de Zola et Rosny aîné, président de l'Académie Goncourt. Bel exemplaire, parfaitement établi.