[Tony Johannot, C. Jacques, Marville, Janet-Lange] - GOLDSMITH Olivier
Reference : 1423
(1838)
Paris : Bourgueleret (impr. Everat et Compagnie) 1838 in-8, 225 x 147 : front., XXVII, 581 p., (1 f.), 10 pl. Chagrin noir de l'époque, signé Ch. Blaise, plats ornés de filets dorés et à froid en encadrement, fers rocailles et floraux dorés au centre avec encadrement de filets droits et courbes dorés, Mlle Desmousseaux Coulommiers inscrit en lettres dorées sur le premier plat, dos lisse orné de fers rocailles et de filets droits et courbes dorés, triple filet doré intérieur, tranches dorées.
Première édition de la traduction de Charles Nodier d'un des chefs-d'œuvre de l'écrivain anglais Olivier Goldsmith.Ce roman parut pour la première fois en 1766 et raconte les malheurs et la bonne fortune du révérend Docteur Primrose, vicaire de Wakefield, et de sa famille. Goldsmith voulut en faire une satire de l'optimisme à la façon de Voltaire, mais n'étant pas parvenu à soutenir un ton ironique il en fit un roman à la fois sentimental et didactique, contenant un large panel des sujets et des thèmes familiers utilisés par les grands romanciers du dix-huitième siècle comme Henry Fielding et Laurence Sterne. L'ouvrage eut un immense succès et connut de nombreuses éditions et traductions.Cette édition se compose du texte dans sa version originale sur la page de gauche et sa traduction en regard ; chaque page comprend un cadre de deux filets noirs. Le texte est précédé d'une longue notice où Charles Nodier aborde la vie et les ouvrages de Goldsmith, écrivant à propos du Vicaire de Wakefield qu'il est l'un des chefs-d'œuvre les plus exquis de la littérature.Premier tirage de l'illustration, se composant d'un frontispice contenant le portrait de Goldsmith, gravé sur bois par Andrew Best et tiré sur papier de Chine collé, de plus de cent vignettes sur bois dans le texte, gravées par Andrew Best, Lacoste, Provost, etc. d'après les dessins de C. Jacques, Marville, Janet-Lange, etc., et de 10 planches gravées sur cuivre par W. Finder d'après Tony Johannot.Exemplaire complet de toutes les serpentes légendées qui manquent parfois, parfaitement conservé dans une reliure de présent de l'époque signée de Charles Blaise. Le premier plat porte en lettres dorées “Mlle Desmousseaux, Coulommiers”.Un exemplaire qui semble-t-il est identique, comportant la même mention sur le plat, est décrit sous le numéro 104 dans le catalogue de la précieuse collection de Jacques Zoubaloff, dont la vente eut lieu en mai 1930. La différence provient seulement de la signature du relieur, le catalogue indiquant Lebigre au lieu de Blaise.Les pleines reliures romantiques décorées pour ce titre sont très rares.Ce très bel exemplaire fut très certainement offert à une dame de qualité. On peut penser, malgré la qualification de Mademoiselle, qu'il s'agit de Mme Desmousseaux, sociétaire de la Comédie-Française de 1824 à 1852.Exemplaire très frais quasiment exempt de piqûres. Petite fente à une charnière. Frottements.Bibliographie : Carteret, III, pp. 274-275.
Londres, Impr. de Harper le Jeune ; Paris, chez les marchands de nouveautés, Londres, Impr. de Harper le Jeune ; Paris, chez les marchands de nouveautés1814 ; 2 tomes en 1 volume in-8, demi-basane fauve, dos lisse à fil. dor., tr. jaunes. (Reliure de l’époque) 2 ff., 4 pp., 275 pp. - 2 ff., 213 pp.Deuxième édition augmentée de nombreuses additions d’un pamphlet qui avait paru en 1810 à Londres.Quérard III p. 405 consacre une longue notice à ce “dégoûtant pamphlet”, Louis Goldsmith (1763 - 1846) était un agent double. Recruté par Talleyrand en 1800, et chargé de la propagande à Londres, il a publié en 1801 une brochure contre le gouvernement anglais intitulé Les crimes des cabinets qui lui valut une condamnation. Réfugié en France où Talleyrand l’introduit auprès de Napoléon, il crée le journal Argus ou Londres vu de Paris, une publication bi-hebdomadaire propageant des vraies et des fausses nouvelles. Il prend également part au Mémorial anti-britannique. Pour prix de ses services il obtient un poste d’interprète auprès des tribunaux. Suite à des indiscrétions, il perdra les bonnes grâces du gouvernement français qui s’apprêta même à le livrer aux autorités britanniques. Il fut sauvé par le ministre de la police, mais conscient du danger qu’il avait couru, Goldsmith chercha à faire la paix avec son pays et retourna à Londres en 1809 où il fonda aussitôt un journal antifrançais. Ses retournements d’habits successifs ne l’ont pas empêché de revenir à Paris en 1818 et 1819 et de s’y fixer définitivement en 1825. “On a de la peine à s’expliquer, dit Quérard, comment, après une telle publication, M. Lewis Goldsmith se soit, en venant à Paris en 1829 exposé à la juste vindicte de ceux contre qui il a lancé des personnalités aussi offensantes dans son livre (...) Ce n’est plus cette fois-ci nos anciens capitaines que M. Goldsmith se propose de traîner dans la fange, mais les hommes de notre patrie qui ont un nom distingué en littérature. M. Goldsmith peut-il s’occuper, d’après ses antécédents, de quelque publication qui ne soit ignoble ?...”Petites fentes sans manque sur 3 ff.
Paris, Brédif, 1825. Un vol. au format in-8 (228 x 142 mm) de 2 ff. n.fol., 1 frontispice gravé n.fol., xl - 401 pp. Reliure de l'époque de demi-veau glacé olive à petits coins, dos à nerfs orné de filets gras en noir, roulettes dorées sur les nerfs, larges fleurons romantiques à froid, filets gras dorés, titre doré, large palette dorée en tête et queue.
Edition originale de la traduction de Hennequin. Exemplaire revêtu d'une reliure décorative du temps. Il s'ouvre sur un joli frontispice gravé signé Mademoiselle Collin ; gravé par Rouargue. ''Huit ans avant sa mort, Olivier Goldsmith publie ce qui restera son seul roman : Le Vicaire de Wakefield. Ce roman est une synthèse des sujets et des thèmes familiers aux grands romanciers anglais du XVIIIe siècle : de Fielding, il retient le picaresque mais accentue le comique, de Richardson, il reprend un ressort narratif classique, la jeune fille pure poursuivie par un séducteur sans scrupule.L’intrigue est digne de l’ironique “Tout va très bien, Madame la Marquise”. Le révérend Primrose est confronté à tous les malheurs du monde qui, un à un, vont s’abattre sur lui et sa famille. Sans le savoir peut-être, Olivier Goldsmith nous donne un des premiers romans de l’introspection. Son sentimentalisme, délivré du puritanisme, est humain, humanitaire, éthique même, et mènera au romantisme ; son réalisme est psychologique autant que social ; son ironie charitable va de pair avec une bonhomie clairvoyante, qui rend d’autant plus attachant ce personnage du Vicaire en qui Goldsmith a sûrement mis une part de lui-même.'' Escoffier, Le Mouvement romantique, 554. Angles élimés. Inégales mais claires rousseurs dans le corps d'ouvrage. Infime déchirure en marge d'un feuillet. Du reste, très belle condition.
Paris, Bourgueleret, (Imprimerie Everat et Cie) 1838
In-8 (227 x 148 mm), XXVII - 581 pp. - (1)ff., demi-chagrin noir, dos lisse orné (reliure d'époque). Première édition de la traduction de Nodier, et premier tirage des illustrations de Tony Johannot, dont le frontispice avec portrait de l'auteur gravé sur bois, monté sur Chine, et 10 planches hors-texte gravées sur acier par W. Finden, avec serpente légendée, ainsi que de vignettes sur bois dans le texte. (Vicaire, 3, 1022-1023). (coiffe supérieure usée, frottements sur le dos et les charnières, deux petits trous sur la charnière supérieure, coins émoussés, petite déchirure en marge inférieure p. 139, rousseurs). // Octavo (227 x 148 mm), XXVII - 581 pp. - (1)ff., black half-shagreen, smooth spine tooled, (contemporary binding). First edition of the french translation by Charles Nodier, with english text on facing pages, and first printing of the illustration by Tony Johannot, including wood-engraved frontispiece with portrait of the author, on China paper, and 10 plates steel-engraved by W. Finden with captions on silk-papers, and wood-engraved vignettes in the text. (Vicaire, 3, 1022-1023). Contains also a text by Nodier on life and works of Goldsmith. (top of spine very used, rubbings on spine and hinges, two small holes on upper hinge, corners bumped, small tear on lower margin p. 139, brownings).
, Harry N Abrams Inc , 2007 Hardcover, 304 pages, ENG, 340 x 260 x 30 mm, dustjacket, in Perfect Condition, Full-page photographs in colour / b/w. ISBN 9780810994058.
Photographer Lynn Goldsmith explores the world of rock and roll from the inside. Her vast body of work is a testament to her commitment to the music and while most photographers' work is a record of their assignments, "Goldsmith's" is a record of her life. Beginning in the late 1960's, she plunged into the scene, filming concerts, directing documentaries, launching her own music career and befriending artists (sometimes co-writing songs with the), all the while taking brilliant photographs. Equally at home in the portrait studio and shooting reportage, she compiled an unparalleled portfolio of hard-to-get images. Her range has been amazing - whether the subject was punk, alternative, commercial pop or the rarefied world of the superstars of rock, Goldsmith has rare and unusual photographs.
Firmin Didot Frères 1866 In-4 demi chagrin 26 cm sur 18, illustré de nombreuses gravures hors-texte, frontispice, texte sur 2 colonnes. XV-620 pages. Couv lég. frottée, int. bon. Bon état d’occasion. - Notice de Walter Scott
Contient : de Sterne, Vie et Opinion de Tristam Shandy, Voyage Sentimental, Lettres d’York ; et, de Goldsmith, Le Ministre de Wakefield. Bon état d’occasion
Bourgueleret, Paris;1838; Hardcover demi basane , plats marbrés, doslisse titre , 1ère édition, illustrée d"un portrait de l"auteur sur chine en frontispice et de 10 gravures sur cuivre hors texte, protégées de serpentes, d"après T. Johannot, et de nombreuses gravures sur bois in texte, texte avec encadrement, 581p, rousseurs eparses
dos frotte,correct
GOLDSMITH (Oliver), traduction, préface et notes de Charles NODIER
Reference : 20769
(1841)
1841 Paris, Charles Gosselin, 1841, in-12 de (4)-216 pp., reliure de l'époque de demi-veau vert foncé, doslisse orné dans la hauteur de fers et lambrequins dorés, rousseurs éparses, bon exemplaire.
Paris, Peytieux, P. Dupont, 1825-1826 6 vol. in-8, XLVIII-404, [4]-428, [4]-502, [4]-460, 478 et [4]-436 pp., manquent le faux-titre et le titre du volume V, table générale à la fin du volume VI, demi-veau havane, dos à faux-nerfs ornés de filets, hachurés et guirlandes dorés, ainsi que de fleurons à froid, guirlande à froid sur les plats, tranches marbrées (reliure de l'époque). Rousseurs, mais bel exemplaire.
Première traduction française complète, avec la continuation de Charles Coote jusqu'en 1815. Plus connu pour son Vicar of Wakefield (traduit ineptement, mais de façon constante, par Le Vicaire de Wakefield ...), le poète Oliver Goldsmith (1730-1774) s'est aussi essayé à l'histoire, et a composé plusieurs compilations, qui sont très oubliées de nos jours, même en Angleterre. Exemplaire de Michel-Marie de Pomereu (1860-1937) (château du Héron), avec vignette ex-libris contrecollée sur les premières gardes. Il fut député, puis sénateur de la Seine-Inférieure, après avoir été maire du Héron. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Londres, T. Harper le Jeune, 1810-1811 3 parties en un vol. in-8, IV-120-VIII-176-VIII-107 pp., demi-veau havane à coins, dos à nerfs orné (reliure moderne). Bel exemplaire.
Edition originale de cette compilation malintentionnée, comme presque tous les écrits de Goldsmith sur Napoléon : les extraits du Moniteur sont soigneusement choisis pour mettre en relief le "despotisme" de l'Empereur. Davois II, 73. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Imprimerie de Monsieur, 1788 in-16, titre, pp. vij-xxviij, 204 pp., [2] ff. n. ch. de privilège, demi-veau marine, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre cerise, tranches mouchetées (reliure du XIXe siècle). Rousseurs.
Version de Larival d'une petite partie des Essais moraux de Goldsmith (1728-1774).Quérard III, 402. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
1839 Paris, J.-H. Truchy, french and english library, 1839: in-12° de (4) - 261pp.; demi-veau glacé bleu nuit, dos lisse orné de jeux de quadruples filets dorés et à froid, auteur et titre doré.
Oliver Goldsmith, poète et romancie, né en Irlande en 1730 et mort en Angleterre en 1774, connut un énorme succès avec ce roman, considéré par certains comme annonciateur du Romantisme. Publié pour la première fois en Angleterre en 1766, on en donna en France de la fin du XVIIe siècle jusqu'en 1850 de très nombreuses éditions.Petites épidermures sur les mors, très rares rousseurs pâles. a
TOBIN, SHERIDAN, CUMBERLAND, ROWE, OTWAY, DODSLEY, HOME John, BICKERSTAFF Isaac, BEAUMONT ET FLETCHER, BURGOYNE, THOMSON, OTWAY, GOLDSMITH, JOHNSON Ben, WYCHERLEY & FARQUHAR
Reference : Y88229
(1822)
Paris, Ladvocat 1822-1823 5 tomes: 500 + 462 + 480 + 472 + 500pp., dans la série "Chefs-d'oeuvre des théatres étrangers, traduits en français" 5e-12e-14e-20e-22e livraison, 20cm., reliure plein-cuir avec titre et faux-nerfs dorés au dos (coins peu touchés), feuilles de garde et tranches marbrées, qqs. rousseurs, bon état, [Contenu: Tobin: La lune de miel, Sheridan: L'américain, Sheridan: L'école de Médisance, Rowe: Jane Shore, Otway: Venise sauvée & Don Carlos, Dosley: Le magasin des curiosités, Home: Douglas, Birckerstaff: Le cadenas, De beaumont et Fletcher: L'école des épouseurs, Burgoyne: L'héritière, Thomson: Tancrède et Sigismonde, Otway: L'orpheline, Goldsmith: Les méprises d'une nuit, Johnson: Chacun dans son caractère, Wycherley: L'homme franc, Farquhar: L'officier en recrutement], Y88229
Chez P. Dupont, Libraire, rue du Bouloy, Hôtel des Fermes, Paris, Peytieux, Libraire-Editeur, Galerie Delorme, n° 11 et 13 Relié 1825 Six volumes in-8 (13 x 21 cm), reliure demi-peau, dos lisse orné de dorures, couvertures muettes, tranches marbrées, 402, 428, 502, 460, 478 et 436 pages, avec une notice sur la vie et les ouvrages de Goldsmith ; coiffes frottées, mors supérieur du T1 fendu en queue, marques d'usure et de frottement sur les plats et dos des six volumes, rousseurs à l'intérieur, état correct. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Bourgueleret 1838 In-8. Reliure postérieure demi-chagrin fauve à coins, couvertures et dos conservés, XXVII-581 pp. frontispice & 10 gravures hors texte sous serpentes, plus de 100 vignettes sur bois dans le texte. Bon exemplaire.
Texte en français et en anglais. Concernant le présent exemplaire, il s’agit de l’édition Bourgueleret de 1838, dont le reliquat ainsi que les bois et les aciers par Tony-Johannot, exécutés par Finden de Londres, furent repris par Abel Ledoux, libraire rue Génégaud. Bon état d’occasion
Paris, Charpentier, Libraire-éditeur 1839 In-12 17,5 x 11 cm. Reliure de l’époque demi-basane fauve, dos lisse orné de petits fers à froid, encadrés de filets dorés et à froid, roulettes dorées en tête et en pied de dos, LX- 335 pp. Exemplaire en bon état.
Bon état d’occasion
Paris Librairie des Bibliophiles Jouaust 1888 Deux volumes in-12 (h. 18,5 cm.) 192 et 174 pp. couverture conservée. Demi-reliure à coins veau glacé couleur terre de sienne, filets dorés (reliure postérieure). Impression sur papier vergé.
Charmante édition reliée de ce célèbre roman classique publié en 1766 par l'écrivain irlandais Oliver Goldsmith. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Paris : Bourgueleret, 1838 In-8, frontispice, XXVII-581-(2) pages et 10 planches. Demi-chagrin vert à coins de l'époque, dos lisse et plats ornés de filets et d'e motifs rocaille dorés et à froid, tranche dorée (Ch. Blaise).
Rousseurs éparses. Bien complet des serpentes imprimées. Edition bilingue. Première édition de la traduction de Nodier et premier tirage des illustrations. "Frontispice avec portrait de l'auteur gravé sur bois, tiré sur Chine et dix planches hors texte gravées sur acier d'après les dessins de Tony Johannot, protégées par un papier de soie, avec légendes imprimées ; ces papiers manquent très souvent. Environ cent vignettes sur bois dans le texte, dessinées par Jacque, Marville, Janet-Lange, etc., gravées sur bois par les meilleurs artistes, Best, Leloir, Lacoste, etc. Texte encadré d'un double filet noir. […] Livre assez rare en bel état" (Carteret p. 274).Huit ans avant sa mort, Oliver Goldsmith (1724-1774) publie son unique roman, le Vicaire de Wakefield. Le succès fut long à venir mais durable tout au long du XIXe siècle. En Angleterre et dans l'Europe entière, Byron, Walter Scott, Goethe, Schlegel ou Washington Irving s'enthousiasmèrent pour le Vicaire. Il existe déjà six traductions quand, en 1838, Charles Nodier entreprend la sienne. Synthèse des sujets et des thèmes familiers aux grands romanciers anglais du XVIIIe siècle tels Fielding et Richardson, le Vicaire est un des premiers romans d'introspection. Vicaire III, 1022.
P., Edouard Lagny, 1833, in-8°, 384 pp, traduite de l'anglais par Eugène Henrion, nombreuses statistiques et tableaux dont 2 dépliants. Avec relié à la suite : GIRARDIN (Emile de). L'Impôt (P., Librairie Nouvelle, 1853, in-8°, 434 pp, un tableau dépliant), les deux ouvrages en un volume demi-basane carmin, dos lisse, titre et fleuron dorés, bandeaux décorés à froid (rel. de l'époque), bon état. Edition originale
Première édition française de cette enquête statistique de l'homme de lettres et espion anglo-français Lewis Goldsmith (1763-1846), lié aux radicaux et proche des cercles maçonniques et des Illuminati. Elle fut réalisée à l'initiative du comte Joseph de Villèle (1773-1854), auquel l'ouvrage est dédié.. Partisan de la Révolution française et des idées républicaines, Lewis Goldsmith dut se réfugier en France et s'y installa. L'ouvrage est précédé d'un historique sur la "science statistique". Statistiques politiques, économiques, fiscales, budget, commerce et industrie, marine, colonies, justice, police et pénitentiaires, presse, etc.
Paris J. Hetzel 1844 In-8, xxii-236-(2) pp. 10 vignettes hors-texte dessinées par Tony Johannot et gravées par Revel., vignette dessinée par Meissonier et gravée sur bois par Brévière. Demi-reliure chagrin prune, dos à nerfs décoré de fers.
Réédition du texte et des gravures hors-texte de l'édition parue chez Bourguelet en 1838 (Brivois, Bibliographie des ouvrages illustrés du XIXe siècle). Quelques rousseurs claires, une tache d'encre au verso blanc d'une gravure. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
P., Bourgueleret, 1838, in 8° relié demi-basane verte, dos à faux nerfs orné, XXVII-581 pages et un feuillet non chiffré (Avis au relieur) ; rousseurs ; frottis.
Bon exemplaire de cette édition bilingue, illustrée d'un portrait en frontispice, de 10 planches hors-texte gravées sur acier par W. Finden d'après les dessins de Tony JOHANNOT et de nombreuses vignettes sur bois dans le texte ; les illustrations sont ici en Premier Tirage. (Vicaire, III, 1022). ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Paris Bourgueleret 1838 1 vol. relié in-8, demi-chagrin noir, dos lisse orné d'un décor d'arabesques doré, XXVII + 581 pp. Texte encadré d’un double filet noir. Texte précédé d'un notice par le même sur la vie et les ouvrages de Goldsmith et suivi de quelques notes. Edition originale française ornée d'un portrait-frontispice sur chine contrecollé, de 10 figures hors-texte gravées sur acier d’après les dessins de Tony Johannot (sous serpentes vierges) et d'une centaine de vignettes gravées sur bois, dessinées par Jacque, Marville, Janet-Lange, etc. Les serpentes légendées manquent à cet exemplaire. Coins émoussés (dont un très abimé) et coupes usées, sinon exemplaire assez frais dans une reliure d'époque.
GOLDSMITH (O.)Marie Catherine Brissot Jean-Pierre Brissot de Warville
Reference : 22806
(1786)
1786 Londres, 1786, 2 vol. in-8°, rel. pl. bas., mors fendus, coiffes émoussées, petits manques et épidermures sur les plats,texte bon. Le tome 2 contient des propos relatifs au règne de George III et la Révolution Américaine, description des colonies anglaises avant la révolution, guerre des colonies, constitution de l'Amérique
Première édition de cette traduction due à Marie Catherine Brissot et accompagnée de notes originales du conventionnel Jean-Pierre Brissot de Warville (1754-1793). Le tome II de cet ouvrage contient de nombreuses données sur l'Amérique (Canada) et particulièrement sur la guerre d'indépendance et l'organisation politique des nouveaux Etats-Unis. Olivier Goldschmidt (1728-1774), littérateur et historien anglais, est l'auteur du célèbre Vicaire de Wakefield.Cet ouvrage est intimement lié à Brissot de Warville (1754-1793), célèbre révolutionnaire. En effet, c’est lui qui en assura la diffusion. À la différence de nombreux autres révolutionnaires, la vie de Brissot (qui rajouta Warville à son patronyme, du nom du village – Ouarville – en Beauce, dans lequel il était né : Soboul, p. 153) n’a pas commencé avec la révolution : « emporté dans un tourbillon d’aventures médiocres, écrivain à gages, emprisonné pour dettes puis embastillé pour des pamphlets contre la reine publiés à Londres, compromis dans un complot organisé au Palais-Royal, il passe souvent la Manche (…) » (Tulard, p. 602). Sa rencontre avec le banquier Clavière aura une influence déterminante sur lui. On connaît ensuite le Révolutionnaire, fondateur de la Société des Amis des Noirs, membre de la Législative puis de la Convention, proche des Girondins, ce qui lui valut de monter sur l’échafaud. Intellectuellement, sans doute en raison de ses voyages, Brissot s’intéressa beaucoup au monde anglo-saxon. En témoignent diverses publications, dont cet ouvrage, paru une première fois en 1786, puis en 1790. Un double doute est né à propos de ce texte : sur son auteur, comme sur son traducteur. Paru en Angleterre sous le nom de Lord Lyttleton (v. par ex., en ce sens, Barbier, t. 3, p. 1284 ; Biographie Universelle, t. 5, p. 571 ; même Brissot y participe puisqu’il les attribue à « un pair d’Angleterre qui se distinguait par son éloquence dans la Parlement », v. préface, p. XXI), il est aujourd’hui communément admis que le livre est de Goldsmith (Chassang, Dictionnaire universel, p. 1145 ; Quérard, t. 1, p. 519 ; Michaud, t. 23, p. 34 ; Encyclopédie moderne, 2nde éd., p. 61). L’on s’est aussi interrogé quant au point de savoir si la traduction n’était pas de l’épouse de Brissot qui avait elle-même déjà traduit certains ouvrages (not. Quérard, t. 1, p. 521). Cependant, Brissot lui-même, dans ses mémoires, reconnaît avoir traduit l’ouvrage .L’ouvrage prend la forme de 74 lettres d’un père à son fils dont Brissot qu’il considère « comme le tableau le plus philosophique des révolutions qui ont agité l’Angleterre » (préface, p. XX). Elles retracent toute l’histoire de l’Angleterre, selon un plan chronologique après une première lettre fort intéressante sur « l’étude de l’histoire en général » (v. égal. la 3e sur l’origine des anglais). Ce recueil épistolaire est une véritable galerie de portraits : Guillaume le Conquérant, Richard Cœur de Lion, Richard III, Jean Sans Terre, Elisabeth, Charles Ier. L’on note également les très intéressants développements sur « les colonies anglaises avant la révolution » (t. 2, p. 332) et sur la guerre qui s’ensuivit. Etude très complète de l’Angleterre – et des colonies – traduit par un célèbre révolutionnaire : Brissot de Warville.
Paris, Bourgueleret, 1838 ; in-8 (226 x 148 mm), demi-maroquin citron à coins, dos à grand décor de rocaille dorée mosaïquée de rouge, bleu clair et vert, auteur et titre à froid, filets à froid sur les plats, tranches non rognées (reliure de l’époque); XXVII, 581 pp., [1] f. d’Avis au relieur, portrait frontispice sur chine contrecollé, 10 figures hors-texte gravées sur acier d’après les dessins de Tony Johannot, accompagnées de serpentes légendées et une centaine de vignettes gravées sur bois, dessinées par Jacque, Marville, Janet-Lange, etc. Texte encadré d’un double filet noir.
Premier tirage ; les serpentes légendées manquent très souvent ; “livre assez rare en bel état” (Carteret-III-274). Bel exemplaire dans une reliure mosaïquée exceptionnelle !
Phone number : 06 60 22 21 35
Paris Bourgueleret 1838 1 vol. relié gr. in-8, demi-chevrette rouge à coins, dos à nerfs soulignés de guirlandes dorées, encadrements dorés et à froid sur les caissons, tête dorée, reliure de l'époque, XXVII + 581 pp. Premier tirage du frontispice sur chine et des 10 belles planches hors-texte par Tony Johannot sous serpentes imprimées. Le texte, en édition bilingue, comprend également une centaine de vignettes gravées sur bois. Quelques rousseurs, mais excellent exemplaire relié à l'époque avec le feuillet d'avis au relieur.