[Confessions (français). 1776. Goibaud-Dubois] AUGUSTIN (Aurelius AUGUSTINUS - SAINT), GOIBAUD-DUBOIS Philippe - TRADUCTEUR
Reference : 20599
(1776)
Paris Chez les Libraires Associés 1776 in-12 plein-veau un volume, reliure plein veau marbré havane in-douze (binding full calfskin in-12) (17,5 x 10,3 cm), dos long (spine without raised bands), décoré or, à roulette et filet perlé or, titre frappé or, pièce de titre sur fond rouge (red label of title) avec filet perlé or, roulette or avec filet perlé or de part et d'autre en place des nerfs et en tête et en pied, entre-nerfs à fleurons soleil, vase antique et coupe antique "or", dos légèrement frotté et épidermé, plats décorés à froid d'un filet à froid en encadrement, roulettes sur les coupes avec manque de dorure, sans illustrations, texte avec manchettes (marginal note), (XXIV + 502 + 2 p. d' approbation, & privilége du Roi) pages, 1776 Paris Chez les Libraires Associés Editeurs,
traduites en françois sur lédition latine (translated into French on the Latin edition) des Pères Bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et de nouveaux sommaires des Chapitres - nouvelle édition (new edition)............. Note(s) : Traduction par Philippe Goibaud-Dubois. - Privilège du 24 janvier 1770 pour la publication d'oeuvres de Goibaud-Dubois, octroyé pour 6 ans à Augustin-Martin Lottin. Le privilège est partagé entre A.-M. Lottin et Antoine-Prosper Lottin ( 4/16 chacun) ; Claude-Jean-Baptiste II Hérissant, Charles-Pierre Berton, Honoré-Clément Dehansy (2/16 chacun) ; Charles Saillant et Jean Desaint (1/16 chacun). - Sig. a8, b4, A-Z8/4, Aa-Tt4/8. - Au verso de la p. de titre : "Ce livre se vend chez les libraires ci-après nommés, Veuve Herissant, imprimeur, rue Notre-Dame, à la Croix d'or. Saillant & Nyon, rue S. Jean de Beauvais. Lottin aîné, imprimeur, rue S. Jacques, au Coq. Lottin jeune, rue S. Jacques, vis-à-vis la rue de la Parcheminerie. Veuve Dessaint, rue du Foin. De Hansy aîné, Pont au Change. Berton, rue S. Victor". - Vignette gr. sur sur bois au titre. Bandeaux et lettrine gr. sur bois....RARE......en bon état (good condition); bon état
Paris : Edme Martin et Sebastien Mabre-Cramoisy, 1668 In-4, (8)-795 pages. Basane de l’époque, dos à nerfs orné, pièce de titre en maroquin rouge, tranche mouchetée rouge.
Coiffes arrachées avec manque de cuir sur 1 cm en tête, petits manques au premier plat, charnière du deuxième plat fendue ; cerne clair sur une garde et le feuillet de titre. Première édition. Ces mémoires sont ceux de Henri II de Lorraine (1614-1664), cinquième duc de Guise, dont les armes sont représentées sur la page de titre. Ils furent vraissembablement rédigés par Philippe Goibaud-Dubois (1626-1703) et publiés par le secrétaire du duc, le sieur de Saint-Yon. On notera cependant qu'Augustin Calmet (Bibl. lorraine 594) ne doute pas que ces mémoires soient de la main du duc. C'est en qualité de maître à danser que Philippe Goibaud-Dubois, violoniste, entre au service du jeune Louis Joseph de Guise. Le petit duc s'attache à lui et ne veut pas d'autre gouverneur. C'est ainsi qu'à l'âge de trente ans, le maître de danse se met au latin sous la direction des professeurs de Port-Royal. Lorsque le duc de Guise meurt prématurément de la petite vérole en 1671, Goibaud-Dubois se consacre tout entier à la traduction des ouvrages latins qu'il estime les plus utiles : les œuvres de Saint Augustin, plusieurs ouvrages de Cicéron, ainsi que l'Imitation de Jésus-Christ. Il édite Catulle et publie un ouvrage sur le jansénisme. Henri II de Guise était destiné à une carrière religieuse et devint archevêque de Reims à l'âge de quinze ans. La mort de son père et de son frère aîné à un an d'intervalle le contraignit à se faire relever de ses vœux pour devenir duc de Guise en 1640. Il conspira avec Louis de Bourbon contre Richelieu et le combattit lors de la bataille de la Marfée, ce qui lui valut d'être condamné à mort. Il prit la fuite en Flandre mais fut pardonné en 1643. Renouant avec les prétentions familiales sur le royaume des Deux-Siciles, il participa à la révolte de Masaniello en 1647. Il gouverne alors la République royale de Naples, sous le protectorat français, mais le manque de soutien de Mazarin lui aliène les Napolitains. Les Espagnols contre-attaquent, détruisent la république et font prisonnier Henri, qui restera détenu en Espagne de 1648 à 1652. Il tentera une seconde campagne contre Naples en 1654, mais échouera. Ses Mémoires sont centrées sur l'épisode napolitain. Le duc devient plus tard grand chambellan de Louis XIV. Cioranescu II, n° 33489.
Paris chez Jean Baptiste Coignard 1685 1 vol. relié in-12, vélin ivoire, dos lisse, 1 f. blanc, 1 f. de titre, p. V-XXXVI et 296 + (1) pp. La pagination des feuillets liminaires (XXXVI et non XXXIV pp.) et la page de titre ("Afrique" et non "Affrique") diffère d'une autre édition établie par Coignard à la même date. Tranche inférieure rognée de travers, plats salis. Marques anciennes à l'encre sur la page de garde.
Paris Jean Baptiste Coignard 1685 in-12 de xxxiv et 296 pp., 2 ff.n.ch. (dern. bl.) maroquin rouge à décor doré, plats à encadrement de triple filet, dos à nerfs orné de fleurons, roulette int., tranches dorées [Rel. de l'époque]
Barbier, I, 683-684.Goibaud-Dubois (1626-1694), précepteur du duc de Guise, consacra la fin de sa vie à traduire les auteurs latins, surtout saint Augustin. En préface à cette traduction des lettres de l'évêque d'Hippone contre les donatistes, l'auteur fait le rapprochement entre les persécutions menées au IVe siècle par les Empereurs romains contre les tenants du schisme de Donat de Carthage, avec les efforts de Louis XIV pour convertir les Protestants, qui allaient aboutir à la révocation de l'édit de Nantes l'année même de la publication du présent ouvrage.Cachet et ex-libris manuscrit des Jacobins (Dominicains) du couvent Saint-Germain à Paris (XVIIIe s.)
1708 A Paris: Chez Jean Baptiste Coignard, 1708. In-12: 10.5 x 17 cm, 22 ff. de titre, épître et avertissement, 348 pp. de texte, 30 ff. de tables et privilège. Reliure de l'époque en veau aux armes. Dosà cinq nerfs avec pièce de titre en maroquin rouge et caissons ornés des pièces héraldiques du propriétaire: une tour et trois besants. Toutes tranches dorées. Coiffes et coins légèrement émoussés. Beau papier.
Paris, La Veuve et Jean Baptistes Coignard, 1692.
In-8, reliure plein veau fauve glacé, dos à nerfs, titre doré, mors fondus, coiffes arasées, coins émoussés, manque la première page de garde, un petit manque sur la page du titre, inscriptions anciennes des noms des différents possesseurs du livres sur la page du titre, et le dos de la reliure, 40 pages non-chiffrées et 460 pages et 42 pages non-chiffrées de table des matières dont la notification du Privilège du roi , page de titre illustrée par une vignette et d'un bandeau sur la page suivante. Un curieux exemplaire du XVIIème siècle. Reliure fragile mais plaisante.
Saint AUGUSTIN - GOIBAUD Du BOIS (ou DUBOIS, Philippe, trad. de)
Reference : 25911
(1686)
A Paris, chez Jean-Baptiste Coignard, 1686. Un vol. au format in-12 (170 x 88 mm) de xxxvi - 296 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein veau glacé et moucheté havane, plats ornés en leur centre d'armes ducales dorés au centre d'un ovale stylisé doré, dos à nerfs orné de filets gras à froid, filets en pointillés dorés, caissons d'encadrement dorés, large décor fleuronné doré, titre doré, palette dorée en queue, roulette dorée sur les coupes, tranches mouchetées.
Exemplaire sous reliure aux armes ducales portées sur chacun des plats. (Famille d'Auvray ???). ''On dira que toutes les conversions qui se font présentement ne sont que des conversions feintes, et qu'en pensant faire des catholiques, on ne fait que des hypocrites. Mais on disait la même chose des Donatistes et saint Augustin répond dans ces deux Lettres [à Vincent et à Boniface] à toutes sortes de raisons, et les réfute d'une manière qui ne souffre point de réplique''. Angles, coupes et coiffe supérieure élimés. Petit manque angulaire affectant un feuillet. Quelques discrètes rousseurs dans le texte. Du reste, bonne condition.
AUGUSTIN d'HIPPONE (dit Saint AUGUSTIN) - GOIBAUD-DUBOIS (ou DU BOIS, Philippe, trad. de).
Reference : 25253
(1743)
A Paris, chez François Mathey, 1743. Un fort vol. au format in-12 (174 x 103 mm) de 1 f. bl., 3 ff. n.fol., xviii - 525 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. Reliure de l'époque de plein veau glacé et moucheté havane, filet à froid encadrant les plats, dos à nerfs orné de filets gras à froid, caissons d'encadrement dorés, larges fleurons dorés, semis de pointillés dorés, pièce de titre de maroquin acajou, titre doré, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, tranches mouchetées.
Oeuvre autobiographique - la première de toute l'histoire de la Littérature - Saint Augustin y narre sa quête de Dieu. Avouant ses péchés et ses fautes directement au Très-Haut (confession au sens chrétien) il proclame également la gloire de de ce dernier. «Les treize livres de mes Confessions louent le Dieu juste et bon de mes maux et de mes biens, ils élèvent vers Dieu l'intelligence et le cœur de l'Homme.» Ouvrage fondamental, tant par la profondeur des analyses qui y sont faites que par la qualité du style de l'écriture. Angles élimés. Petit défaut - sans conséquence - affectant le mors du premier plat. Coiffes arasées. Dos présentant un éclat légèrement arasé. Belle condition intérieure n'excluant toutefois pas quelques légères marques d'usage.