Maestricht, [et] Paris, Jean-Edme Dufour & Philippe Roux, [et] Humblot, 1776 [et] 1767. 2 parties en un volume grand in-12 de [2]-VIII-201-[3]-[2]-230-[2] [et] [8]-104-107 pages, demi-basane brune, dos lisse orné de filets, fleurons, semi d'étoiles dorés, mors et charnières délicats, plats de papier marbré XXe.
2 très jolies vignettes de titre gravées par D. Chodowiecki pour Werther. Edition originale de la traduction française de Georges Deveyrdun, lausannois, ami de Gibbon, qui fut, en 1761, précepteur du petit-fils du margrave de Brandebourg-Schwedt, de la famille royale de Prusse. Il occupe cette charge jusque vers 1765, époque à laquelle un amour malheureux le conduit à quitter l'Allemagne. Le texte de Werther est suivi des "Observations du Traducteur sur Werther, et sur les Ecrits publiés à l'occasion de cet Ouvrage", qui sont en quelque sorte l'une des premières critiques de Goethe parues à l'étranger. Edition originale de l'ouvrage de Mme Riccoboni. "« Pauvre Piennes ! Il va faire une grande perte, j'étais son amie, je serai sa femme, quelle différence ! » Dans ce roman épistolaire, plusieurs femmes échangent en toute liberté leurs vues sur l'amour et le mariage. Passionnées souvent, complices toujours, elles démêlent, avec acuité mais sans cynisme, les méandres de l'amour dans le labyrinthe du coeur. Inconstants, ambitieux, menteurs, les hommes font l'objet de toutes leurs préoccupations. L'art de Madame Riccoboni est des plus subtils : par un savant jeu littéraire, l'héroïne trahit à un ami masculin ces confidences entre femmes, qui ne nous sont connues qu'à travers ce miroir. Il ne s'agit cependant pas d'un vain jeu ; l'auteur, par le biais de cette correspondance, développe des conceptions résolument modernes qui viennent s'inscrire dans le grand débat des Lumières sur la condition féminine." Ed. Desjonquères, 2005.