Paris, Ladvocat, 1836. 4 vol. in-8 de (4)-IV-LXVII-375 pp. ; 398 pp. ; 384 pp. ; 382 pp., demi-toile noire, étiquette manuscrite sur le dos (reliure de l'époque).
Édition originale. « Les mémoires de Manuel Godoy Álvarez de Faria (1767-1851) ne sont qu'un mensonge continu et si impudent qu'ils touchent à l'inconscience. On en arrive à se demander si en les publiant, l'ex favori avait en vue autre chose que l'opération de librairie qui dut être fructueuse ou sa réhabilitation en Espagne qui lui aurait fait rendre ses biens et qu'un plaidoyer de ce genre pouvait faciliter. » (Fugier Napoléon et l'Espagne, cité par Tulard). Du cabinet de lecture Du Perron avec cachet ancien sur le titre et large ex-libris sur le premier contreplat de chaque tome. Rousseurs. Tulard, 638 ; Palau VI, 103112.
A Paris, chez Ladvocat, 1836. 4 vol. brochés de (4)-375 pp., (4)-398 pp., (4)-384 pp., (4)-381 pp., couverture bleue imprimée de l'éditeur.
Édition originale. Orné de 2 gravures en frontispices. Favori et premier ministre du roi d'Espagne Charles IV à partir de 1792, Godoy à écrit ses mémoires afin de justifier sa politique. Ils sont d'une vanité étonnante et d'une fiabilité limitée. Il y explique, pour l'époque de la Révolution, à la fin du tome I et dans le 2e, les raisons qui l'ont amené à déclarer la guerre à la Convention et les négociations qui aboutirent à la paix de en 1795. Il parle très peu des opérations militaires. Fugier, dans Napoléon et l'Espagne, p. XXVII, écrit : « Les mémoires de Godoy ne sont qu'un mensonge continu et si impudent qu'il touchent à l'inconscience ». Une édition en espagnole a été publié en 1839-1841.Fierro, 6443 ; Tulard, 638. Trace de mouillure angulaire sur les premiers feuillets du tome I, quelques rousseurs, couverture défraichies.