Paris Alphonse Lemerre 1870 Paris, Alphonse Lemerre, Sans date [1870]. Reliure postérieure (XXe siècle). Demi-maroquin violine à coins, tête dorée, signet, premiers plats de couverture conservés. Ex.-libris héraldique moderne «JM» au contreplat supérieur. Quelques notes bibliographiques manuscrites au crayon au dos des plats de couverture. Recueil factice de 4 ÉDITIONS ORIGINALES d'oeuvres dramatiques d'Albert Glatigny. L'EXEMPLAIRE DE FRANCISQUE SARCEY, avec un ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ à l'une des pièces et une LETTRE AUTOGRAPHE SIGNÉE reliée en début de volume : "Cher Monsieur Sarcey, Je voudrais vous pouvoir aller remercier moi-même mais il n'y faut pas songer de longtemps. La chambre ne veut pas me lâcher. Je suis ainsi depuis vingt sept mois, mais cela va mieux heureusement. La mélancolie n'a rien pu sur moi pendant ces deux années d'atroces souffrances, et ce n'est pas maintenant que je lui ouvrirai la porte. L'accueil que la presse a fait à ma pauvre petite pièce m'a ranimé. Je ne me plaindrais même pas de ce que j'ai souffert pour l'amour de la Muse, si j'avais échoué l'autre jour. Pensez donc au bien que m'a fait une si bonne récompense. J'en suis franchement heureux et vous serre les mains avec joie et reconnaissance. Albert Glatigny 48 rue neuve les Petits Champs" Glatigny évoque dès 1861 le critique Francisque Sarcey, qu'il décrit facétieusement dans le poème "Le Revenant" comme une réincarnation d'Edmond About ; objet de ses quolibets ("Vous ressemblez à Sarcey en écrivant Pradole nom de Pradeau"), Sarcey n'en demeurera pas moins pour Glatigny un soutien et un correspondant. Vers les saules. Comédie Paris : Alphonse Lemerre, 1870 [2] ff. - 39 pp ÉDITION ORIGINALE. Cette comédie fut représentée pour la première fois à Vichy le 25 juillet 1864, puis au théâtre Cluny. La soprane Delphine Ugalde assiste à la première, ce qui flatte le dramaturge. Ainsi, lorsqu'au cours d'une représentation la pièce est curieusement sifflée pour immoralité, Glatigny prend l'échec avec équanimité : "on dort tranquillement après avoir vu tomber une comédie de soi, et l'on de prend pas du tout les merles en haine." Les Bois. Comédie Paris : Alphonse Lemerre, 1870 (achevé d'imprimer à la date de 1869) 31 pp. ÉDITION ORIGINALE. La pièce, jouée à l'Odéon, connut un grand succès. Les Folies Marigny Paris : Alphonse Lemerre, 1872 19 pp. ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ : "A Francisque Sarcey / son reconnaissant / Albert Glatigny" ; correction autographe à la date de la première (25 au lieu de 8 mai) Prologue pour la réouverture des Folies-Marigny, sur une musique composée par Delphine Ugalde, dont les compliments sur Vers les saules avaient tant flatté Glatigny. L'Illustre Brizacier. Drame en un acte Paris : Alphonse Lemerre, 1873 [2] ff. - 58 pp. - [1] f. ÉDITION ORIGINALE. Né d'une esquisse parue dans le Boulevard en 1862, Brizacier est refusé à l'Odéon, et n'est créée qu'après la mort du dramaturge au théâtre Corneille, le 6 octobre 1876. Glatigny fera également de Brizacier, comédien arraché au théâtre qui dépérit loin de la scène, le héros d'un poème, Le Testament de l'illustre Brizacier. "Les héros ignorés, chers à mon coeur, n'ont jamais connu l'envie [...] Jamais une plainte n'est tombée de leur bouche. Pourquoi se plaidraient-ils d'ailleurs . Ils sont heureux, leur âme déborde de joies ineffables, des ciels étoilés se déroulent sur leur front. Vous vous appitoyez sur leur sort, mais ne voyez-vous pas que c'est à vous qu'ils ont envie de faire l'aumône ?" (p. 2, préface à Jules Claretie). Couverture rigide
Edition originale Signé par l'auteur
France et Belgique [Bruxelles] Poulet-Malassis 1870 France et Belgique [Bruxelles], Poulet-Malassis, 1870. [1] f., [1] pl., 73 pp., [1] f. Reliure à la Bradel du début du XXe siècle, percaline rouge, pièce de titre en maroquin noir; couverture conservée sans le dos. Coins légèrement frottés. Ex-libris héraldique moderne aux initiales JM au contreplat supérieur, avec une note bibliographique manuscrite au crayon. ÉDITION ORIGINALE sans mention au format in-12°, augmentée exceptionnellement du frontispice en rouge de Félicien Rops, représentant une étreinte entre Bazaine et Napoléon, d'ordinaire réservé à l'édition de luxe au format in-8° de 1871 (tirée à petit nombre sur Hollande et Chine). Poulet-Malassis fait paraître sous sa marque au coq ce recueil de poèmes républicains dont il remplace par Fer rouge le titre La Mouche du coche décidé par la poète. Membre d'une troupe de théâtre itinérante pour laquelle il compose des drames en vers et oeuvre comme accessoiriste et souffleur, Glatigny rencontre à Alençon Poulet-Malassis, qui lui fait découvrir Théodore de Banville. Impressionné, Glatigny s'inspire des Odes funambulesques pour composer son premier recueil de vers, Les Vignes Folles (1860). Malgré le succès qu'il rencontre à Paris, Glatigny ne renonce pas à sa vie sur les planches. Les voyages et les privations l'éreintent cependant : il meurt d'une infection pulmonaire à l'âge de 33 ans. Victor Hugo note dans son carnet : "La nouvelle arrive qu'Albert Glatigny est mort. Une âme charmante s'est envolée." Glatigny recevra à titre posthume le prix de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre. Sa poésie inspirera notamment Verlaine et Rimbaud ; ce-dernier fera plusieurs emprunts à ses vers. Oberlé 878-880 ; Vicaire III 1002 Couverture rigide
Edition originale
Paris, Librairie nouvelle, 1860. 1 vol. (155 x 235 mm) de [4] f., frontispice, 175 p. Broché. Edition originale (pas de grands papiers). Elle est illustrée d'un frontispice par Charles Voillemot, gravé à l'eau forte par Félix Bracquemond, tiré sur vélin fin. Envoi signé : « à Monsieur Alfred Busquet, le chantre des heures. Albert Glatigny ».
Alfred Busquet figure dans l’Anthologie poétique publiée par Lemerre en 1887 : « Appréciée de la haute critique, goûtée des lettrés, des délicats, cette belle œuvre n’arriva pas jusqu’au grand public dont l’auteur dédaignait le suffrage, mais elle classa du premier coup Alfred Busquet au rang des poètes. » Il « était un poète timide, rêveur mais non paresseux ; il évitait le bruit, et, par une pudeur littéraire assez rare, redoutait la publicité ». Les Vignes folles est le premier livre de Glatigny. Né à Lillebonne en 1839, élève au collège de Bernay et ensuite gendarme – pas très longtemps –, Glatigny quitte ensuite un emploi au tribunal de commerce pour devenir typographe à Pont-Audemer, chez Alfred Canel, ancien député, avocat et propriétaire du principal hebdomadaire de la ville. Ce dernier remarque vite les dispositions littéraires du jeune homme et l’encourage à écrire. Une première œuvre, Les Bourgeois de Pont-Audemer au XVIIe siècle, est imprimée par Canel, à quelques unités (un seul exemplaire est connu). En passant par Alençon, Glatigny rencontre Auguste Poulet-Malassis, qui lui offre Les Odes funambulesques de Théodore de Banville, fraîchement imprimé. Une révélation pour Glatigny qui devient un « admirable rimeur et un forgeur de rythmes », sur le modèle de Banville à qui il dédie ce premier livre.
Paris, J. Baur, 1875. 1 vol. (130 x 205 mm) de 1 f., frontispice, 26 p., [1] et 1 f. Maroquin bleu, titre doré en long, large dentelle d'encadrement aux contreplats, double filet sur les coupes, tranches dorées, couverture conservée (reliure signée de Marcellin Lortic). Édition originale, illustrée d'un portrait gravé à l'eau-forte par Frédéric Regamey. Un des 10 premiers exemplaires sur chine. Est ajouté un feuillet manuscrit donnant le collationnement de « Vers les saules », omis par Poulet-Malassis.
Né à Lillebonne en 1839, élève au collège de Bernay, puis gendarme - pas très longtemps -, Albert Glatigny devient ensuite ouvrier typographe à Pont-Audemer chez Alfred Canel, un avocat propriétaire du principal hebdomadaire de la ville. Celui-ci remarque vite les dispositions littéraires du jeune homme et l'encourage à écrire : une première oeuvre, Les Bourgeois de Pont-Audemer au XVIIe siècle, est imprimée par Canel, à quelques unités (un seul exemplaire connu). En passant par Alençon, Glatigny rencontre alors Poulet-Malassis, qui lui offre un recueil de vers de Théodore de Banville fraîchement imprimé : Les Odes Funambulesques. C'est la révélation pour Glatigny qui devient un « admirable rimeur et un forgeur de rythmes », sur le modèle de Banville à qui il dédiera son premier livre, Les Vignes folles, en 1860. De la bibliothèque Delafosse.
Rouen, Desvage, 1932. In-4 de 358 pages et 41 hors-rexte (reproductions de lettres, portraits, caricatures etc..). Non émargé. Edition originale. Ce livre a été tiré à 200 exemplaires numérotés (ex n° 102). Rousseurs éparses sur les tranches. Broché, couverture en papier ivoire cartonné gaufré, titre imprimé en noir. Très bon état. Quelques petites piqûres.
Albert Glatigny est né à Lillebonne (Seine-Maritime) en 1839 et décédé à Sêvres en 1873. Apprenti typographe puis comédien ambulant, son extraordinaire don d'improvisation lui permit de composer pour la troupe à laquelle il appartenait un certain nombre de comédies dont la plus connue est "l'Illustre Brizacier" publiée en 1873. Féru très jeune de l'école parnassienne, il subit avant tout l'influence de Banville, et en particulier de ses "Odes funambulesques", influence qui se manifeste dans ses recueils de vers. Poète maudit, Glatigny mourut trop jeune pour pouvoir donner sa vraie mesure. Rappelons que Catulle Mendès lui a consacré un fort beau drame funambulesque: "Glatigny", qui fut représenté à l'Odéon le 17 mars 1906.
Paris, Alphonse Lemerre, impr. J. Claye, 1872 1 vol. (130 x 195 mm) de 2 et [2] ff., 159 pp. et 3 ff. Bradel plein papier, dos lisse, pièce de titre de basane ocre, titre doré, couvertures conservées (reliure de l'époque, dans le goût de Pierson). Édition originale. Un des 5 premiers exemplaires sur chine.
Prévue pour 1870, la publication du troisième et dernier recueil en vers de Glatigny ne vit le jour qu'au printemps de 1872. Ode aux journalistes des années 1850, ce « volume de poésies rigolesques » (lettre à Banville), qui rappelle la métrique de ce dernier, s'en prend à quelques contemporains, dans de grandes odes lyriques qui lui vaudront d'être surnommé par Anatole France le Don Quichotte de la poésie. Un Quichotte qui livre ses dernières batailles : moins d'un an après la parution du texte, Glatigny disparaît, à l'âge de trente-quatre ans. Le 29 avril, Hugo note dans son carnet « La nouvelle arrive qu'Albert Glatigny est mort. Une charmante âme envolée ». Hugo prendra soin de sa veuve qu'il recommande à Jules Simon, alors ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts : « (...) il était un talent charmant, de cette race de comédiens-poëtes qui commence à Thespis et arrive à Molière. Plusieurs des pages qu'il a laissées entreront dans l'Anthologie française. Il y avait dans cette âme de poète des côtés exquis et généreux. Le voilà mort. Il laisse une veuve pauvre. Vous consolerez cette tombe en secourant cette veuve. Je vous demande une pension pour Mme Glatigny, et je vous serre la main. Victor Hugo ». Et d'autres amis lui restèrent fidèles, un buste à son effigie sera érigé à Lillebonne en 1891, et Catulle-Mendès écrira une pièce en son souvenir. Déjà, en 1868, dans son Rapport sur les progrès de la poésie, Théophile Gautier avait vu juste lorsqu'il écrivait : « deux ou trois poètes semblent suffire à la France, et la mémoire publique est paresseuse à se charger de noms nouveaux. Pourtant, au-dessous des gloires consacrées, il est des poètes qui ont du talent et même du génie, et dont les vers, s'ils pouvaient sortir de leur ombre, supporteraient la comparaison avec bien des morceaux célèbres perpétuellement cités. »
Rouen, A. Desvages, 1932. In-4 de 358 pages et 41 hors-texte (reproductions de lettres, portraits, caricatures etc..). Non émargé. Ce livre a été tiré à 200 exemplaires numérotés (ex n° 59). Rares rousseurs. Broché, couverture en papier ivoire cartonné gaufré, titre imprimé en noir. Petites salissures sans gravité.
Edition originale. Albert Glatigny est né à Lillebonne (Seine-Maritime) en 1839 et décédé à Sêvres en 1873. Apprenti typographe puis comédien ambulant, son extraordinaire don d'improvisation lui permit de composer pour la troupe à laquelle il appartenait un certain nombre de comédies dont la plus connue est "l'Illustre Brizacier" publiée en 1873. Féru très jeune de l'école parnassienne, il subit avant tout l'influence de Banville, et en particulier de ses "Odes funambulesques", influence qui se manifeste dans ses recueils de vers. Poète maudit, Glatigny mourut trop jeune pour pouvoir donner sa vraie mesure. Rappelons que Catulle Mendès lui a consacré un fort beau drame funambulesque: "Glatigny", qui fut représenté à l'Odéon le 17 mars 1906.
Dos habilement restauré. Paris, [Nice], Au Bureau du Journal l'Éclipse, 1869. 1 vol. (105 x 165 mm) de [3] f. et 6 p. Percaline gaufrée bordeaux, titre en long, couvertures conservées (reliure de l'époque). Édition originale.
Le 1er janvier 1869, après bien des aventures qui l'ont amené jusqu'en Corse, Albert Glatigny est arrêté par un Maréchal des logis ivre et mis au cachot, où il reste enfermé quatre jours, sous l'inculpation fantasque d'avoir assassiné un magistrat : « Nous avons remarqué cet individu dont son aspect nous a paru fugitif », avaient alors déclaré les gendarmes. C'est dans ce cachot que Cosette, sa chienne, défendit courageusement son maître contre les rats qui voulaient le dévorer ; Glatigny était déjà atteint de la phtisie dont il devait mourir, et son état s'aggrava dans la prison malsaine de Bocognano. C'est à François Polo, directeur du journal l'Éclipse, qu'il relata l'affaire dès le 17 janvier, lequel décide de publier une édition confidentielle et d'en donner les bonnes feuilles dans son journal. L'édition Lemerre, éditée l'année suivante, est illustrée d'un frontispice par Gill qui représente Glatigny, dans son cachot, boulet à la cheville, avec Cosette à ses côtés, « un petit griffon maigre comme son maître ». Rare édition originale (l'édition Lemerre de 1870 est souvent donnée comme étant l'originale). Exemplaire du prince Roland Bonaparte (ex-libris au contre-plat et étiquette sur le 1er plat). Clouzot, 132.
P., J. Baur, 1875, in-12, bradel cart. dont les deux plats sont entièrement ornés d'un joli décor floral, dos muet, couv. cons., non rogné, 26 pp. (DG6)
Sa bibliographie précédée d'une notice littéraire, ornée d'un portrait gravé à l'eau-forte par Frédéric Régamey. Joseph-Albert-Alexandre Glatigny (1839-1873), dit Albert Glatigny, poète, écrivain, comédien et dramaturge. Tirage : 110 ex. Celui-ci, un des 100 ex. sur papier vergé, second grand papier. Bords des pages brunis.
Paris, Alphonse Lemerre, (20 novembre) 1869 1 vol. (135 x 195 mm) de 31 p. Bradel papier ancien, dos rond, titre doré, tête dorée, non rogné, couvertures conservées (reliure début XXe siècle). Un des 5 exemplaires sur chine, non annoncés.
L'oeuvre d'Albert Glatigny se partagea entre deux éditeurs, Auguste Poulet-Malassis et Alphonse Lemerre ; nombre de titres parurent sous la marque de ce dernier. Or, l'éditeur du passage Choiseul décida, en ajoutant à sa petite librairie une activité d'éditeur, de n'y produire que des ouvrages remarquables, et par la typographie, et par le choix des papiers. C'est ainsi que Glatigny y fut publié sur beaux papiers, en l'occurence sur chine. Plusieurs collections devaient voir le jour chez Lemerre, dont la Bibliothèque dramatique où Glatigny figure aux côtés de ses pairs. « [...] Il est de notre devoir de témoigner à M. Alphonse Lemerre, éditeur, combien nous inspirent de sympathie son zèle heureux et son art exquis à établir de beaux livres. Pour le choix des caractères, la beauté des fleurons, la grâce du format, il est peu d'éditeurs qui puissent rivaliser avec ce jeune libraire. Et il laisse les publications des Perrin bien loin derrière lui. » De la bibliothèque Louis Barthou, avec ex-libris.
Mercure de France. 1923. In-8° broché. 108 pages. E.O. 1/550 sur vergé pur fil Lafuma. [55 Arches / 550 pur fil].
Pages non coupées. Bon état.
"Paris. 12 5 cm x 19 cm. 1870. Relié. 250 pages. Paris Éditions Alphonse Lemerre 1870 e.o. collective. Relié couverture conservée bradel percaline marron pages de titre dorée 12 5 cm x 19 cm 250 pages. Poèmes de Albert Glatigny ex-libris vignette de la bibliothèque du Vicomte de Pelleport-Burète. Très bon état" "Très bon état"
Paris, Achille Faure & Vichy, Jules César, libraire, 1864 1 vol. (140 x 215 mm) de 30 pp. et [1] f. Percaline crème, titre en noir en long, date en pied, couvertures conservées (reliure de l'époque). Edition originale. Envoi signé : « à monsieur Charles Desalure, respectueux hommage, Albert Glatigny ».
Représentée à Vichy, elle paraît dans la Revue Nouvelle (livraison du 15 mai) pour être jouée le mois suivant, sur le théâtre du Casino et être publiée conjointement à Paris chez Faure et à Vichy, chez un libraire local, « Jules César ». Edition originale très rare d'un texte pour lequel on donne souvent l'édition Lemerre de 1870 comme princeps. Même Poulet-Malassis, qui donna la première bibliographie de Glatigny, dès 1875, ignorait cette édition.
Couverture souple. Broché. 387 pages. 9 x 16 cm. Couverture defraîchie.
Livre. Notice par A. France. Editions Alphonse Lemerre, Fin XIXe. Vers 1900.
1866 Luxuriopolis, A lEnseigne du Beau Triorchis, 1866 [Bruxelles, Poulet-Malassis, 1866], 1 vol. in-18 (133 x 75 mm), reliure du temps œ chagrin rouge cerise à coins, dos à 5 nerfs, plats de papier marbré, tête dorée, de (2) ff. (faux-titre et titre) 141 pp. (1) f. (vignette libre).Mors très légèrement frottés, très bel exemplaire.
Edition en partie originale de ce recueil qui contient 42 poèmes dAlbert Glatigny, publié à Bruxelles par Poulet-Malassis.Frontispice libre de Félicien Rops tiré sur Chine.Titre en noir et rouge avec petite vignette représentant une tête de faune. Sonnets Préface et Final imprimés en rouge.Tiré à 262 exemplaires numérotés, 1/230 ex. sur papier fin de Hollande (N°4).Provenance : Maurice Guibert, avec son ex-libris dessiné par Henri de TOULOUSE-LAUTREC, ici le petit modèle gravé sur bois et tiré en rouge. Créé et dessiné pour son ami Maurice GUIBERT vers 1893, il fait allusion à la fameuse photo montrant l'artiste vêtu en japonais louchant.Réf. biblio. : Gay, II-739 : « Quelques-unes de ces pièces sont fort libres. Un jugement du Tribunal de Lille du 6 mai 1868 () ordonna la destruction des Joyeusetés Galantes » - Pia, 711 Dutel, A-591.
Quelques petits manques en bordure de la pièce de titre. France et Belgique, chez tous les libraires [Bruxelles, Poulet-Malassis], 1871. 1 vol. (180 x 270 mm) de 83 p., [1] et 1 f. Cartonnage bradel de soie tissée, pièce de titre en long, tête dorée, couvertures conservées (reliure début XXe). Première édition de luxe. Un des rares exemplaires réimposés sur chine, avec un double état de l'eau-forte de Félicien Rops.
Ce texte, primitivement intitulé « La Mouche du coche » fut rebaptisé « Le Fer rouge » par Poulet-Malassis. C’est un cycle de poèmes républicains et patriotes. Après une édition in-12 publiée en 1870, l’éditeur alençonnais, exilé en Belgique, fit imprimer quelques exemplaires réimposés sur hollande et quelques autres, en nombre infime, sur chine. Ces exemplaires contiennent une eau-forte anonyme de Félicien Rops qui représente « Napoléon III et Bazaine dans les bras l’un de l’autre sur un pilori au poteau duquel se lisent les noms : Sedan, Metz et que surmonte le coq gaulois ; des mains sortant des nuées les marquent, au fer rouge, les épaules des initiales R.F. : la plate-forme du pilori est le dessus d’une cage où l’aigle déplumé de l’Empire achève de ronger des crânes humains » (description de l’exemplaire de la bibliothèque de Glatigny, exemplaire sur Hollande, cité par Oberlé). Notre frontispice est présent dans le double état, noire et sanguine. Très rare tirage, ici délicatement établi dans un cartonnage de soie tissée à peine postérieur de l’édition.
Paris Frédéric Henry 1864 1 vol. broché in-12, broché, XI + 167 pp. Edition originale. Petites rousseurs.
Paris Mercure de France 1923 1 vol. broché in-8, broché, couverture rempliée, non rogné, 108 pp. Edition originale tirée à 605 exemplaires, celui-ci l'un des 550 numérotés sur pur fil Lafuma, en bonne condition.
Lille, Presses Universitaires, 1981, gr. in-8, br., couv. à rabats, 196 pp. (Z.12)
Essais de lexicologie.Textes présentés et réunis par Michel Glatigny et Jacques Guilhaumou. Collection Linguistique.
Anne-Sophie Augustyniak; Albert Boghossian; Jean Boghossian; Marianne Decroly; Stephane Duquesne; Jean-Albert Glatigny; Diane Hennebert; Emannuelle Job: Michel Joiris; Francis Metzger; Francoise Urban; Anne van Loo
Reference : 27834
Brussels, Ministry of the Brussels-Capital Region, 2009 Soft cover 192pp ., beautiful colour illustration throughout. 30x22 cm ISBN 9782930457505.
With the Stoclet Palace, built by the Austrian architect Josef Hoffman in 1911, the Villa Empain is certainly one of the most beautiful architectural masterpieces of Art Deco in Brussels. In 1930, at the age of 21, Baron Louis Empain had this private mansion of 2500 square meters built, on the prestigious avenue of the Nation which was later on renamed as Franklin Roosevelt Avenue. It is to the Swiss architect Michel Polak, with the collaboration of Alfred Hoch that this splendid mansion is entrusted to. Michel Polak is already well known in Belgium: one of his major works consisted of the famous "Residence Palace " (1928) and the dental institute George Eastman in the Leopold Parc. Villa Empain is het derde deel van de reeks Geschiedenis en Restauratie van de Directie Monumenten en Landschappen. Het boek beschrijft de architectonische complexiteit en de decoratieve schoonheid van de villa, een hoogtepunt van de Brusselse art deco. New book, English version.
Henry Monnier Lemercier de Neuville Jean-Hippolyte Tisserant Nadar et Charles Bataille Albert Glatigny Amedée Rolland et J. Duboys
Reference : CZI26RT
ISBN : 9782880150143
Générique Broché D'occasion état correct 26/03/2021 255 pages
Paris, Alphonse Lemerre, (30 octobre) 1869. 1 vol. (120 x 190 mm) de [2] ff., 249 pp., [1] et 3 ff. Maroquin vert anglais, dos à nerfs orné de filets, caissons et fleurons dorés, titre doré, filets dorés sur les plats, tranches dorées, étui (reliure signée de Huser). Édition originale collective. Un des 11 premiers exemplaires sur chine, non annoncés.
Pour répondre aux inquiétudes de ses amis qui le voyait très démuni, Glatigny eut l'idée de réunir en volume sa poésie : « voici, je crois, ce qu'il faudrait faire : j'ai deux volumes, les Vignes folles et les Flèches d'or, absolument épuisés, et très-demandés en librairie. La réimpression en un seul volume, avec quelques pièces inédites, et une préface nouvelle, est assurée d'un succès de vente. Entendez-vous pour cela avec Lemerre. » (Lettre à Job-Lazare). L'entreprise fut menée à bien, Lemerre accepta cette nouvelle édition, pour laquelle il tira quelques exemplaires de luxe. Dont onze sur papier de chine. Très bel exemplaire en pleine reliure d'Huser.
1757 (Lyon, Duplain, 1757), in 12, 444pp. et 1feuillet non chiffré (errata), pleine basane ancienne, dos lisse orné ; rares rousseurs, la page de titre manque ; 2 coins légèrement émoussés.
Bel exemplaire, malgré les quelques défauts, des oeuvres posthumes de Gabriel de Glatigny, avocat général de la cour des monnoies de Lyon. (Barbier, III, 661 - Cioranescu, XVIIIème, n° 31325). ...................... Photos sur demande ..........................
Phone number : 04 77 32 63 69
Paris, Mercure de France, 1923. In-12, 108 pp., broché, couverture originale imprimée (minuscules déchirures marginales, quelques froissements).
Édition originale de cette correspondance. Un des 550 exemplaires sur vergé pur fil Lafuma, second papier après 55 vergé d'Arches. Voir photographie(s) / See picture(s) * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
BECAT (Paul-Emile) - Perceau Louis - Beauvoir ( Roger De ) - Méry J. - Hugo ( Victor ) - Janin J. - Gauthier ( Th. ) - Nadaud G. - Baudelaire ( Charles ) - Delvau A. - Monselet ( Charles ) - Glatigny A. - Murger (Henri) - Camuset
Reference : 32006
(1954)
PARIS, Editions Georges Briffaut 1954. In-8 broché (23 x 16 cm), couverture rempliée et titrée en rouge, étui cartonné, 190 pages. Préface de Jean CABANEL. Poèmes de HUGO, GAUTIER, BAUDELAIRE etc. Illustrés de 8 compositions originales en couleurs de Paul-Emile BECAT. Tirage limité à 1000 exemplaires sur vélin de Lana comprenant les gravures en couleurs, celui-ci le n° 659.- 620g.- Livre en bel état de fraicheur.