<p>Après La Basilique Saint-François à Assise et Le Palais du Te à Mantoue, ce volume de la même série propose une redécouverte du plus ancien monument de Florence et sans doute de l’un des chefs-d’œuvre romans les plus remarquables de Toscane. Le lecteur est introduit dans l’histoire artistique du Baptistère Saint-Jean grâce à des photographies spectaculaires qui donnent à voir au plus près les richesses inestimables que renferme cet édifice, à partir duquel la ville entière semble irradier et prendre son sens.</p><p>Splendide anthologie en marbre, en mosaïques et en bronze du grand art florentin, le Baptistère Saint-Jean est le fruit d’une succession millénaire de différentes phases de construction, de modifications et de restaurations, un vivier d’images qui atteint son apogée dans les mosaïques de la coupole, auxquelles Cimabue travailla probablement.</p><p>Au centre de l’ouvrage, un cahier spécial célèbre avec élégance la diversité et la noblesse des matériaux qui font la spécificité du Baptistère. Enfin, une place toute particulière est consacrée à la somptueuse porte de Lorenzo Ghiberti, ornée de bas-reliefs, récemment restaurée, que Michel-Ange lui-même avait baptisée « Porte du Paradis ». Le texte d’Anna Maria Giusti est d’autant mieux documenté qu’elle a dirigé cette restauration aux côtés des plus grands experts, depuis 1996.</p><p>Anna Maria Giusti, directrice historienne d’art à l’Opificio delle Pietre Dure de Florence, fait figure d'autorité dans le domaine de la restauration. Ancienne directrice de la Galerie d'Art Moderne du Palais Pitti, elle est l'auteur de nombreux ouvrages sur le baptistère et ses mosaïques.</p> Paris, 2013 Seuil 280 p. 30 x 31
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