P., Grasset et Fasquelle, 1972-2010, in-8, br., couv. à rabats, frontispice, illustrations in-texte. Le numéro : (SC48)
Les Cahiers Jean Giraudoux paraissent une fois par an. Nous avons : - n° 1 (1972) Divers textes (*) - n° 5 (1976) sur Amphitryon 38, Intermezzo, Électre, précédé de Les Hommes-Tigres - n° 7 (1978) Giraudoux et les pouvoirs - n° 10 (1981) Du texte à la scène. Colloque de Strasbourg 29-31 octobre 1980. Jean Giraudoux et la Scandinavie - n° 11 (1982) Centenaire 19 octobre 1882 - 29 octobre 1982. Hommages et témoignages. Giraudoux retrouvé, vol. 1 - n° 12 (1983) Modernité de Giraudoux. Colloque de Limoges, 1982. Giraudoux retrouvé, vol. 2 : Le chroniqueur sportif - n° 13 (1984) Giraudoux et la diplomatie. Giraudoux retrouvé, vol. 3 - n° 14 (1985) Enquêtes et interviews. Giraudoux répond aux journalistes (1919-1931), vol. 1. (*) - n° 15 (1986) Écrits d'enfance et de jeunesse (1894-1910) avec seize inédits de Jean Giraudoux - n° 16 (1987) Message du Continental. Allocutions radiodiffusées du Commissaire général à l'Information (1939-1940) (*) - n° 17 (1988) L'image de la littérature dans l'oeuvre de Jean Giraudoux - n° 18 (1989) Giraudoux dans les lumières de 89, avec deux versions inédites du Régicide - n° 19 (1990) Enquêtes et interviews, vol. 2 (*) - n° 20 (1991) Jean Giraudoux et la problématique des genres. Actes du Colloque de Tours, 1990 - n° 21 (1992) Figures juives chez Jean Giraudoux, (joint un bristol de André Job) (*) - n° 22 (1993) Jean Giraudoux et le débat sur la ville (1928-1944) - n° 23 (1995) Jean Giraudoux, correspondances littéraires, 160 lettres inédites - n° 24 (1996) La Folle de Chaillot (1945-1995). Cinquante ans de vie théâtrale. Dossier du Cinquantenaire - n° 25 (1997) La Folle de Chaillot (1945-1995). Lectures et métamorphoses - n° 26 (1998) Giraudoux à l'étranger. Un écrivain et la planète (*) - n° 27 (1999) Giraudoux pasticheur et pastiché, vol. 1 (mouillures sur plusieurs pages) (*) - n° 28 (2000) Giraudoux pasticheur et pastiché, vol. 2 (*) - n° 29 (2001) Surnaturel et Création (*) - n° 30 (2002) Giraudoux chez les Renaud-Barrault. Dessins en noir in-texte (*) - n° 32 (2004) Lettres à Suzanne (1915-1943), vol 2 - n° 33 (2006) La poétique du détail : autour de Jean Giraudoux, vol. 1 (petite déchirure à la couv. ) - n° 34 (2006) La poétique du détail : autour de Jean Giraudoux, vol. 2 - n° 35 (2007) L'Apollon de Bellac. (ex. du S.P.) - n° 36 (2008) Giraudoux Européen de l'entre-deux-guerres. (ex. du S.P.) - n° 37 (2009) Giraudoux et les Arts - n° 38 (2010) Arcadie ou utopie ?
1972 Editions Grasset. N° 1 de 1972 - Association des amis de Jean Giraudoux - in-8 broché - 99 pages. Avec une lettre tapuscrite de Guy Tessier
bon état
Bellac, Les Amis de Jean Giraudoux., in-8, br. ou demi-percaline noire, illustrations en noir. (DG24) Le numéro :
Nous avons - n° décembre 1999 (*) - n° juin 2000 - n° décembre 2001 (*) - n° décembre 2002 (*) - n° printemps 2003 - n° printemps 2004 - n° janvier 2005 - n° janvier 2006.
Paris, Grasset, 1921. In-8 (266 x 228 mm), 231 pp., 2 ff. n. ch., 2 ff. bl. Broché, couverture imprimée rempliée, non coupé, dos un peu bruni en pied, chemise en demi-chagrin marron, dos lisse, auteur, titre et mention du papier Japon dorés, étui bordé (P. Goy & C. Vilaine).
Seconde édition, un des 5 exemplaires de tête sur Japon impérial. Cette édition de luxe tirée à 780 exemplaires parut douze ans après l’édition originale. L’entrée de l’impressionnisme en littérature. Premier livre de Jean Giraudoux, alors âgé de 27 ans, les Provinciales avait été saluées dès leur publication par André Gide: "Les qualités de ce livre sont si remarquables qu’elles me laissent croire que l’auteur, sur lequel du reste je ne sais rien, a déjà passé la première jeunesse." L’ouvrage figura même sur la liste finale du prix Goncourt, soutenu notamment par Jules Renard. Dans ce recueil de nouvelles, de courts récits et de simples suites d’émotions, Giraudoux fait déjà preuve d’une spontanéité poétique qui enchante tout ce qu’il décrit. "Usant sans excès des mythes et des métaphores, Giraudoux introduisait l’impressionnisme dans le roman français.[…] Il créait vraiment une sensibilité nouvelle, plus proche de la vie réelle que celle du Grand Meaulnes d’Alain-Fournier, mais aussi sensible aux moindres frissonnements des existences banales et quotidiennes de la province" (Dictionnaire des œuvres). Très bel envoi autographe à son éditeur et ami Louis Brun, "nourrice de ce livre, très amicalement Jean Giraudoux" accompagné d’un rarissime croquis de Giraudoux représentant Pellevoisin, ce paradis perdu de l’enfance qui sert de cadre aux Provinciales. Jean Giraudoux avait remis son manuscrit à Bernard Grasset à l’été 1908, mais celui-ci tomba gravement malade peu après et dut se retirer quelques temps à Montpellier: c’est donc Louis Brun, son second, qui prépara la publication. Fidèle compagnon de route de Bernard Grasset, Louis Brun (1884-1939) était un assistant brillant, qui avait de l’instinct et soignait ses relations avec les journalistes – il mena tambour battant la campagne de presse pour la publication de Du côté de chez Swann en 1913. C’est d’ailleurs son exemplaire sur papier Japon impérial, enrichi d’un envoi et de plusieurs lettres de Proust où l’écrivain montre un véritable talent de communicant, qui fit sensation en vente récemment. Il succomba à la jalousie de sa femme, qui l’assassina en août 1939 avant de se jeter à la mer, d’être sauvée puis acquittée. Sa bibliothèque fut dispersée à l’hôtel Drouot entre décembre 1941 et juin 1942. Louis Brun possédait sans doute l’une des plus belles collections sur Giraudoux, faites de manuscrits et de grands papiers avec des envois remarquables. Citons celui-ci, prémonitoire, sur un exemplaire de Judith(1931):"à mon vieil ami Brun, avec l’espoir que ses noces d’argent seront moins sanglantes que celles d’Holopherne." Exceptionnel exemplaire à toutes marges. Talvart et Place, VII, 138. Laffont-Bompiani, Dictionnaire des œuvres, V, 577-578. Maximilien Vox, «Bernard Grasset, précurseur», Communication & Langages, 1971, n°12, pp. 81-90.
Gallimard, 1951, in-12, 249 pp, broché, non coupé, bon état (Coll. Blanche). Edition originale (22 janvier 1951), ex. du SP, prière d'insérer joint
Dès 1934, Giraudoux se préoccupait de la position de la femme dans la société française. C'est de 1934, en effet, que date le premier chapitre de cet essai, et on admirera la justesse de vues et la compréhension de données du monde moderne de celui qui, plus tard, devait être, comme Commissaire général, le premier chef de l'Information française. Giraudoux croit à « la possibilité d'une relève provisoire du Français par la Française, relève indispensable ». Tous les aspects du rôle que la femme est appelée à jouer en France, tous les postes auxquels elle a eu un accès par la suite, Giraudoux les décrit ou les prévoit avec la pénétration qu'on lui connaît. À chaque instant on retrouve un Giraudoux familier qui, ayant l'air d'effleurer les problèmes, les approfondit de façon à la fois brillante et pénétrante. Dans le dernier chapitre, écrit en 1940, pendant la drôle de guerre, Giraudoux décrit le monde de la machine, de la politique et de la violence avec un vérité dont le ton s'élève malgré l'élégance et l'ironie subtile, à la vision et à la prophétie. — En réussissant le concours d’admission dans les carrières diplomatiques et consulaires en 1930, Suzanne Borel (future épouse de Georges Bidault) ouvre une porte permettant l’entrée des femmes au Quai d’Orsay, mais elle ne peut guère aller plus loin. Giraudoux raconte comment et pourquoi Suzanne Borel (« Mlle X… » sous sa plume) se vit interdire les postes extérieurs...
aris, Bernard Grasset, 1928 1 volume in-12 (18,5 x 12,5 cm) de 221-(3) pages. Reliure strictement de l'époque plein maroquin vert sombre doublé de maroquin chamois, dos à quatre nerfs saillants, doublure de maroquin poli sertie d'un filet doré, filets dorés sur les coupes (angles), gardes de moire beige, tête dorée, non rogné, couvertures (une couverture verte et une couverture blanche conservées, les deux plats et le dos, parfaites). Etui bordé de maroquin. Reliure signée Jean Duval (1894-1964). Le dos de la reliure et les bords de l'étui ont foncé. Quelques rousseurs, la plupart sur les tranches. Deux petites traces de choc sur l'étui (sans gravité). Superbe ensemble. Édition originale. Tirage de tête à 62 exemplaires sur Madagascar (n°4). Deuxième Cahier Vert de la troisième série. D'abord un roman, Siegfried et le Limousin (publié en 1922 chez le même éditeur), de Jean Giraudoux, ce dernier décida de l'adapter au théâtre en concentrant l'intrigue et fit ainsi son entrée triomphale dans le Gotha des jeunes auteurs au succès fulgurant. La première pièce de Giraudoux fut créée par Louis Jouvet, le 3 mai 1928. Inspirée très librement du roman Siegfried et le Limousin, elle raconte en quatre actes comment un allemand célèbre - qui a perdu la mémoire à la guerre - retrouve sa véritable identité de Français, sous la pression de son ennemi politique et grâce aux interventions subtiles de son ancienne maîtresse. Sur ce canevas, Giraudoux peignait de l’Allemagne un tableau contrasté, entre la séduction du romantisme et la menace d’un nationalisme revanchard. Incarnant un idéal pacifiste, cette pièce d’une écriture nouvelle connut un énorme succès et détermina le passage de Giraudoux à la scène et sa coopération viscérale avec Louis Jouvet. « J’avais appris que l’auteur de Siegfried et le Limousin songeait à son roman pour la scène. À vrai dire, lorsque je le rencontrai pour la première fois il avait déjà écrit une pièce qui aurait duré huit heures » (Louis Jouvet, L ’Ordre, 16 mai 1938). Giraudoux accepta de bon cœur de retravailler sa pièce, en tenant compte des remarques, des coupures, des propositions de son metteur en scène, et le 3 mai 1928, le rideau de la Comédie des Champs-Élysées se levait sur l’histoire du soldat Siegfried. Blessé au champ de bataille, frappé d’amnésie, il avait été soigné et rééduqué en Allemagne, pour devenir, dans ce pays, un personnage de premier plan. En réalité, Siegfried était un écrivain français que reconnut Geneviève, sa fiancée du Limousin. Mis devant le fait accomplir, il dût se rendre à l’évidence. Évènement théâtral de la saison 1927-1928, la première représentation de Siegfried réunit le Tout-Paris. Le souvenir de la Grande Guerre était encore présent dans les cœurs et le public se passionna. La critique fut souvent plus qu’élogieuse mais parfois indignée. Certains louèrent « l’humour attendri et le lyrisme familier » « le diagnostique précis » de l’auteur. Mais, tandis que le critique du Petit Journal se félicitait que « l’œuvre (soit) essentiellement pacifique », René Doumic de l’Académie Française s’insurgeait : « C’est le cœur serré, dans un profond sentiment de tristesse et d’humiliation, que j’ai assisté à la pièce de M .Giraudoux Siegfried, une pièce allemande par un auteur français, une pièce à l’honneur de l’Allemagne ». En dépit de ce méchant article, le spectacle connut une très jolie carrière. Il atteint la 300 ème représentation avant de partir en tournée à travers la France. Le Duo Giraudoux-Jouvet poursuivit son travail de mise en scène avec Amphitryon 38 (comédie en 3 actes), Judith, Intermezzo, etc. Les reliures signées Jean Duval sont réputées pour leur finesse d'exécution. Issu d'une grande famille de relieurs parisiens établis après la guerre de 1870. Jean Duval succéda à son père en 1921. Il exerça jusqu'à sa mort en 1964. Ancien élève de l'école Estienne, on lui doit la formation de nombreux relieurs, dont Pierre-Lucien Martin. Très bel exemplaire en maroquin doublé de Jean Duval.
Phone number : 06 79 90 96 36
Limoges, Les Amis de Jean Giraudoux, [2009], in-8, br., 79 pp., illustrations en noir et en couleurs. (DH17)
P., Grasset et Fasquelle, in-8, br., frontispices et illustrations en noir. Chacun : (DM89)
Nous avons : N° 2 (1996) - n° 3 (1997) - n° 4* (1998) - n° 5 (1999). Fondation Jean et Jean-Pierre Giraudoux.
P., Bibliothèque Nationale, 1982, pet. in-4, br., couv. ill., XXXI-255 pp., illustrations, photos et fac-similés en noir et en couleurs in-texte et à pleine page, liste des manuscrits de Jean Giraudoux conservés à la Bibliothèque Nationale. (DG25* et DG6)
Du réel à l'imaginaire. Exposition du Centenaire à la Bibliothèque Nationale (687 numéros présentés).
P., Libr. Nizet, 1957, gr. et fort in-8, br., non rogné, en partie non coupé, 569 pp., index des noms propres et des personnages de Giraudoux. (DE11)
Dos et bords des pages brunis de cet ouvrage fragilisé.
P., Corrêa/Buchet-Chastel, 1956, in-12, br., non coupé, 202 pp. (SE142)
Envoi de l'auteur : "À Henri Michel - en hommage cordial - M.L Bidal". Dessin en frontispice de Jean Giraudoux sur son lit de mort, par Jean COCTEAU. Ex. du S.P.
Paris, Emile-Paul Frères, 1923, 13 X 19 cm., broché, 37 pages. Tirage limité à 900 exemplaires, le nôtre un des 25 exemplaires numérotés sur vieux Japon, premier grand papier. Couverture et page de titre illustrées, une lettrine. Couverture rempliée aux bords frangés et légèrement salie. Intérieur propre.
"Une polémique lui reprochant dêtre un écrivain léger et de létranger, Giraudoux compose en 1923 une « Prière sur la tour Eiffel », texte repris en 1924 dans Juliette au pays des hommes. La Tour lui permet dévoquer Paris, territoire spirituel et moral plutôt que physique. Ce texte se déplace de Paris vu den haut à Giraudoux et sachève sur la proclamation par Giraudoux de sa vocation décrivain. La Tour est prétexte à découvrir Paris, et la Tour et Paris sont prétextes à se découvrir soi-même." (Source Cahiers Jean Giraudoux).
Bellac, Les Amis de Jean Giraudoux, 2001, in-8, br. (SC48)
Volume conçu par Guy Teissier et Brigitte Gille.
P., Julliard, 1993, gr. in-8, br., photo de couv., 508 pp., 2 cahiers de photos en noir hors-texte, index, chronologie des principales oeuvres de Jean Giraudoux. (L.16)
Couverture crème souple et imprimée. Bel état des pages. Frontispice en noir et blanc représentant un portrait de l'auteur. Contenu enrichi par un fac-similé du manuscrit autographe de Giraudoux.
Monaco. Du Rocher. 1945. 44 pp. In-12. Broché. Très bon état. 1 volume. TIRAGE LIMITÉ. Un des 11 000 exemplaires sur surfine J.C. des papeteries Johannot numérotés.Dans cet ?uvre posthume, Giraudoux évoquait l'armistice de 1940. Triste épisode de la seconde guerre mondiale symbolisant la défaite et la soumission de la France face à l'Allemagne nazie.
Couverture souple imprimée. Papier légèrement bruni. Couverture et dos un peu défraîchis.
Paris Grasset 1936. 199 pp. In-12. Broché. En bon état. 1 volume. "La guerre de Troie n'aura pas lieu est une pièce de théâtre de Jean Giraudoux, jouée la première fois le 22 novembre 1935 au Théâtre de l'Athénée sous la direction et avec Louis Jouvet. Cette ?uvre cherche à déchiffrer les motivations fratricides de la future Seconde Guerre mondiale, comme un avertissement. L'auteur y met en relief le cynisme des politiciens ainsi que leur manipulation des symboles et de la notion de droit. La pièce met en lumière le pacifisme de Giraudoux qui avait combattu en France et à la bataille des Dardanelles mais aussi sa lucidité devant « deux bêtises, celle des hommes et celle des éléments .
Sous étui bordé. Reliure demi-maroquin gris souris à coins. Dos à nerfs avec filets dorés. Tête dorée. Couverture conservée. Reliure signée MERCHER. Dos uniformément passés. Édition illustrée en couleurs.
Paris Bernard Grasset. 1954-1958 In-8. Reliés. Très bel ensemble dans une reliure élégante. 13 tomes. 4 tomes : Théâtre, illustré d'après les maquettes de décors et de costumes des créations.6 tomes : ?uvres romanesques, illustré en couleurs de Andreu, Chapelain-Midy, Clairin, Despierre, Malclés, Oudot, Vertès, etc.3 tomes : ?uvres littéraires diverses, illustré par des tableaux et dessins rassemblés par Jean Giraudoux TIRAGE LIMITÉ. Celui-ci un des 60 exemplaires numérotés de tête sur Madagascar.
1984, Grasset, Cahiers Jean Giraudoux, 13, Association des amis de Jean Giraudoux, petit in-8 broché de 221 pages, couverture rempliée, Enquêtes et interviews (I), Giraudoux répond aux journalistes 1919-1931 | Etat : très bon état général (Ref.: ref80763)
Grasset
Lyon, Audin, 1948. In-4 broché, couverture rempliée, 70 pages. En frontispice, un portrait en couleurs par Vuillard reproduit au pochoir par Jacomet. Fac-similé du message autographe de Jean Giraudoux et Franz Toussaint à La jeune fille bleue. Edition originale. Un des 600 exemplaires numérotés sur pur fil Lana. Belle typographie pour cet ouvrage composé d'un "prélude" d'Alexandre Guinle qui fut le condisciple de Giraudoux à l'Ecole Normale et d'un texte quasi-mimétique de Franz Toussaint. Petite mouillure angulaire à la couverture.
EDITION ORIGINALE
Paris, Bernard Grasset, 1909 Édition originale de la toute première publication de l’auteur, dont il ne fut pas tiré de grand papier 187mm x 120mm 224 pp Exemplaire conservé broché, tel que paru, dans un très bel état de conservation. Tout Giraudoux se trouve-t-il déjà dans son premier livre, ces Provinciales, parues en 1909 ? C'est tout au moins un point de départ passionnant. Giraudoux introduisait dans le roman l'impressionnisme qui avait déjà triomphé en peinture et en musique. Le premier texte raconte les envols imaginatifs d'un petit garçon entre Tours et Châteauroux. Le dernier relate les aventures tendres et cocasses d'adultes : c'est la célèbre Pharmacienne où l'intelligence et l'humour s'unissent pour créer une espèce de sensibilité nouvelle. On a pu accuser Giraudoux d'un excès de préciosité, mais c'est par la spontanéité poétique qu'il s'écarte de l'art tendu de son maître Jules Renard. Rare merveille : on a dit que le style de Giraudoux était assez personnel pour dispenser notre auteur d'invention romanesque. c'est qu'il invente à chaque instant dans le détail et ne cesse d'être imprévu. C'est le maître de l'école buissonnière. Le premier article consacré à Provinciales porte la signature d'André Gide : "Les qualités de ce livre sont si remarquables qu'elles me laissent croire que l'auteur, sur lequel du reste je ne sais rien, a déjà passé la première jeunesse." Giraudoux allait avoir vingt-sept ans. Il n'avait pas encore la grâce de Mozart, mais tout le charme de Debussy. Il était déjà un enchanteur.
Editions Bernard Grasset Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1953 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur orange et blanche In-8 1 vol. - 303 pages
nouvelle édition de 1953 "Contents, Chapitres : Hippolyte Jean Giraudoux est un écrivain et un diplomate français, né le 29 octobre 1882 à Bellac dans la Haute-Vienne et mort le 31 janvier 1944 (à 61 ans) à Paris. Brillant étudiant et soldat décoré pendant la Première Guerre mondiale, il occupe des fonctions diplomatiques et administratives tout en écrivant des romans (Suzanne et le Pacifique en 1921, Siegfried et le Limousin en 1922) avant de se diriger vers le théâtre après sa rencontre avec le comédien Louis Jouvet qui mettra en scène et interprétera ses uvres principales. Il est aujourd'hui surtout connu pour son théâtre qui compte des pièces célèbres comme Amphitryon 38 (1929), La guerre de Troie n'aura pas lieu (1935), Électre (1937), Ondine (1939), ou encore La Folle de Chaillot jouée en 1945 après sa mort. Jean Giraudoux a participé comme d'autres dramaturges des années 1930-1940 (Cocteau, Anouilh, Sartre, Camus par exemple) à la réécriture des mythes antiques éclairés par les mentalités modernes. Il a su allier fantaisie poétique et goût pour les images insolites, et également associer le tragique et le léger dans une langue élégante et fine, parfois même poétique comme dans Intermezzo ou Ondine. Germanophile et diplomate de carrière, il est commissaire général à l'information en 1939-1940 et pendant l'Occupation sa situation est complexe et son rôle est contrasté. Jean Giraudoux meurt à Paris le 31 janvier 1944, à l'âge de soixante et un ans, à la suite d'une intoxication alimentaire ou, selon une autre théorie, d'une inflammation du pancréas. - Siegfried et le Limousin est un roman de Jean Giraudoux publié en 1922 aux éditions Grasset. Ce roman est célèbre pour avoir apporté le succès à son auteur - En janvier 1922, le narrateur soupçonne, par une série d'indices troublants découverts dans la presse allemande, qu'un célèbre juriste allemand, Siegfried von Kleist, pourrait bien être en réalité l'un de ses amis, l'écrivain Forestier, porté disparu sur le front. Il s'avère effectivement que pendant la guerre, le soldat von Kleist a reçu une blessure qui l'a rendu amnésique. C'est ainsi que Forestier, sous une autre identité, a été recueilli et poursuit sa vie sous un nom tout différent ; mais son style incisif d'avant-guerre reparaît dans sa nouvelle langue d'expression. Pour en voir le cur net, le narrateur part donc pour Munich, où il peut identifier Forestier avec l'aide d'un collègue des services diplomatiques allemands en poste à Paris, le baron Zelten. Toutefois, ce voyage le replonge dans ses souvenirs d'étudiant, et plusieurs autres aventures arrivent. Le narrateur traverse l'Allemagne revancharde d'après la Première Guerre mondiale. Finalement, celui-ci rentre dans le Limousin, sa région natale, en compagnie de Forestier, où ils comptent vivre une vie paisible. (source : Wikipedia)" "couverture très propre mais avec une légère trace de pliure au coin inférieur droit du plat supérieur, intérieur propre, papier légèrement jauni, légère pliure au coin inférieur des 2 premières pages, cela reste un bon exemplaire. - On joint une coupure de presse de 2 pages sur la réédition de ""Siegfried et le Limousin"", source non identifiée, sans mention d'auteur (années 1950)"
Editions Bernard Grasset Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1959 Book condition, Etat : Très Bon relié, cartonnage éditeur, pleine toile violet, illustrée d'une vignette jaune, sous jaquette plastique éditeur In-8 4 vol. - 1320 pages
édition de 1959-1960 Contents, Chapitres : Tome 1 (1959), 317 pages - Siegfried - Fin de Siegfried - Amphithryon 38 - Judith - Tome 2 (1960), 329 pages -- Intermezzo - Tessa - La Guerre de Troie n'aura pas lieu - Tome 3 (1959), 355 pages - Electre - Supplément au Voyage de Cook - L'Impromptu de Paris - Cantique des Cantiques - Ondine - Tome 4 (1959), 319 pages - Sodome et Gomorrhe - La Folle de Chaillot - L'Apollon de Bellac - Pour Lucrèce - Hippolyte Jean Giraudoux est un écrivain et un diplomate français, né le 29 octobre 1882 à Bellac dans la Haute-Vienne et mort le 31 janvier 1944 (à 61 ans) à Paris. Brillant étudiant et soldat décoré pendant la Première Guerre mondiale, il occupe des fonctions diplomatiques et administratives tout en écrivant des romans (Suzanne et le Pacifique en 1921, Siegfried et le Limousin en 1922) avant de se diriger vers le théâtre après sa rencontre avec le comédien Louis Jouvet qui mettra en scène et interprétera ses uvres principales. Il est aujourd'hui surtout connu pour son théâtre qui compte des pièces célèbres comme Amphitryon 38 (1929), La guerre de Troie n'aura pas lieu (1935), Électre (1937), Ondine (1939), ou encore La Folle de Chaillot jouée en 1945 après sa mort. Jean Giraudoux a participé comme d'autres dramaturges des années 1930-1940 (Cocteau, Anouilh, Sartre, Camus par exemple) à la réécriture des mythes antiques éclairés par les mentalités modernes. Il a su allier fantaisie poétique et goût pour les images insolites, et également associer le tragique et le léger dans une langue élégante et fine, parfois même poétique comme dans Intermezzo ou Ondine. Germanophile et diplomate de carrière, il est commissaire général à l'information en 1939-1940 et pendant l'Occupation sa situation est complexe et son rôle est contrasté. Jean Giraudoux meurt à Paris le 31 janvier 1944, à l'âge de soixante et un ans, à la suite d'une intoxication alimentaire (botulisme ?) ou, selon une autre hypothèse, d'une inflammation du pancréas. (source : Wikipedia) Bon ensemble complet en 4 tomes homogènes du Théâtre de Jean Giraudoux, édition reliée chez Bernard Grasset de 1959-1960, dos à peine jaunis, sinon bel exemplaire, bien complet des jaquettes transparentes, intérieurs frais et propres (petite déchirure sans gravité sur le haut du dos de la jaquette transparente du tome 2 avec un très léger manque)
S.n. [Paysage dimanche], s.l. [Paris] s.d. (1945), 11,5x22cm & 2 pages in-4, 3 pages in-4.
Manuscrit autographe de l'auteur de 3 pages in-4 publiée dans le numéro 17 du 7 Octobre 1945 du journal Le Paysage Dimanche. Manuscrit complet à l'écriture très dense, comportant de nombreuses ratures, corrections et ajouts. Chronique publiée à l'occasion des nombreuses études sur l'oeuvre de Giraudoux parues depuis sa mort en janvier 1944. On joint le tapuscrit complet. Si les nombreuses références à son oeuvre dans les articles du Journal des Débatsrévèlent l'ascendant de Giraudoux sur Blanchot, celui-ci manifeste pourtant le désir patent de s'affranchir de cette paternité. Ainsi supprime-til dans Faux-Pas de nombreuses références à l'oeuvre de Giraudoux (cf C. Bident,M. B. De la chronique à la théorisation). Cet article paru en 1945 est un témoignage unique l'ambivalence des sentiments envers un maitre admiré mais qui ne peut plus servir de modèle à son discipletransformé par l'écriture et la guerre. "Certes, un auteur, comme celui de Judith ne peut pas être un auteur de tout repos mais ce qu'il a créé est beau et ce beau n'est pas "ce qui nous désespère". Il est trop facile de voir que, quoi qu'il veuille, il ne va jamais jusqu'à compromettre en son art, l'harmonie la compréhension, la mesure. Comme une malédiction jetée sur la réalité inaccessible, il formerait un monde entièrement faux? Mais pas si faux: nous n'y perdons pas pied, nous ne cessons de nous y reconnaitre et au contraire, pour certains comme Sartre, c'est celui de la banalité même des concepts de chaque jour." Entre avril 1941 et août 1944, Maurice Blanchot publia dans la "Chronique de la vie intellectuelle" du Journal des Débats 173 articles sur les livres récemment parus. Dans une demi-page de journal (soit environ sept pages in-8), le jeune auteur de "Thomas l'obscur" fait ses premiers pas dans le domaine de la critique littéraire et inaugure ainsi une oeuvre théorique qu'il développera plus tard dans ces nombreux essais, de "La Part du feu" à "L'Entretien infini" et "L'Écriture du désastre". Dès les premiers articles, Blanchot fait preuve d'une acuité d'analyse dépassant largement l'actualité littéraire qui en motive l'écriture. Oscillant entre classiques et modernes, écrivains de premier ordre et romanciers mineurs, il pose, dans ses chroniques, les fondements d'une pensée critique qui marquera la seconde partie du XXe. Transformé par l'écriture et par la guerre, Blanchot rompt, au fil d'une pensée exercée "au nom de l'autre", avec les violentes certitudes maurassiennes de sa jeunesse. Non sans paradoxe, il transforme alors la critique littéraire en acte philosophique de résistance intellectuelle à la barbarie au cur même d'un journal "ouvertement maréchaliste": "Brûler un livre, en écrire, sont les deux actes entre lesquels la culture inscrit ses oscillations contraires" (Le Livre, In Journal des Débats, 20 janvier 1943). En 2007, les Cahiers de la NRF réunissent sous la direction de Christophe Bident toutes les chroniques littéraires non encore publiées en volumes avec cette pertinente analyse du travail critique de Blanchot : "romans, poèmes, essais donnent lieu à une réflexion singulière, toujours plus sûre de sa propre rhétorique, livrée davantage à l'écho de l'impossible ou aux sirènes de la disparition. (...) Non sans contradictions ni pas de côté, et dans la certitude fiévreuse d'une uvre qui commence (...) ces articles révèlent la généalogie d'un critique qui a transformé l'occasion de la chronique en nécessité de la pensée." (C. Bident). Les manuscrits autographes de Maurice Blanchot sont d'une grande rareté. - Photos sur www.Edition-originale.com -
S.l. [Paris], Editions du Bélier, (1931). Un fort vol. in-4 (286 x 198 mm) de 213 pp., broché, sous couverture à rabats rempliés.
''Edition cotée et estimée''. (in Carteret). Un des 40 exemplaires de collaborateurs (hors-commerce), celui-ci, le n°X, signé et justifié à la main au colophon. Typographie de François-Louis Schmied et compositions originales gravées sur bois de Mariano Andreu. ''Natif de Barcelone, celui-ci exposa d'abord dans sa ville natale, puis à Londres, Munich et New York. Portraitiste et peintre de genre [...], on cite ses illustrations pour Amphitryon 38 de Jean Giraudoux''. (in Bénézit). Jupiter, dit la légende, pour séduire les mortelles, se métamorphosait en pluie d'or, en cygne, en taureau.Pour Alcmène, il devint son mari, Amphitryon, et Mercure prit l'apparence de Sosie, son serviteur. Plaute en fit une comédie dont beaucoup s'inspirèrent, comme Molière. Giraudoux imagina en s'amusant une nouvelle version du mythe, la trente-huitième ! La fidèle Alcmène résiste à Jupiter et refuse l'immortalité. Pourquoi ? au nom des "féeries de la vie humaine" : l'amour conjugal, la fraîcheur sensuelle, l'amitié. Giraudoux n'a cessé de chanter cette vie "dont la grandeur est d'être pleine entre deux abîmes" et affirmait volontiers qu'il n'avait fait que fournir la matière brute et que Louis Jouvet (le premier metteur en scène) avait fait de ses boulettes de papier un magnifique bouquet.'' Carteret IV, Le Trésor du bibliophile / Livres illustrés modernes, p. 185 - Bénézit I, Dictionnaire des peintres, p. 185 - Buyssens, François-Louis Schmied, 64. Petites marques d'usage affectant dos et plats. Du reste, belle condition.