Editions des Femmes, 1976, pt in-8°, 298 pp, broché, couv. illustrée lég. salie, bon état
Cette traduction de "Pierres de l'Oiseau Jingwei" et les commentaires qui l'accompagnent ont fait l'objet d'une thèse de 3e cycle en chinois en juin 1975 à l'Université de Bordeaux. Qiu Jin a écrit ce document dans un but de propagande politique. C'est un appel angoissé aux femmes chinoises qui vivaient en état d'esclavage dans un pays décadent et ruiné. Qiú Jin est une jeune poétesse chinoise venant d'une famille de petits fonctionnaires, elle se marie en 1896. Née au Fujian et de parents originaires de la ville de Shaoxing, elle arrive à Pékin pour suivre son mari dans son travail. C'est en 1903 qu'elle commence peu à peu à penser et à agir autrement après le mouvement des Boxers réprimé en 1900. A cette époque, pour montrer son sentiment envers la dynastie Qing et son gouvernement, elle s'habille en homme et manie le sabre. En 1904, pendant ses études, elle se révolte contre les autorités japonaises qui interdisent à tout étudiant des actions allant à l'encontre de la politique du gouvernement. En 1906, elle dirige la revue Femmes de Chine (Zhongguo nubao) à Shangai. De retour à Shaoxing, elle occupe le poste d'enseignante dans une des premières écoles destinées aux filles. Depuis la ville de Shaoxing, elle tente de provoquer un coup d'Etat qui renverserait la dynastie des Qing mais cette action se traduit par un échec. Par ordre impérial, elle est condamnée à mort et est exécutée le 15 juillet 1907.