Paris: Aux dépens des amis de l'artiste, Philippe Gonin, 1938. En feuillets sous chemise et étui: 25 x 33 cm, 59 pp, [10] pl. grav. color. Édition en partie originale illustrée de 20 eaux-fortes originales de Willy Eisenchitz (1889-1974), entièrement colorées à la main, dont 10 hors texte. Tirage limité à 175 exemplaires sur vélin antique à la main, signés par l'éditeur (no. 91), seul tirage. Chemise en demi-parchemin, titre en rouge au dos, plats recouverts de papier écru, étui assorti. Chemise et étui frottés par endroits, intérieur en parfait état.
"Mort du Blé" est donné ici en édition originale. "Entrée du printemps" avait parue en avril 1933 dans le no. 142 du "Recueil littéraire mensuel ne publiant que de l'inédit".
Paris, Aux dépens des Amis de l'Artiste, ( Philippe Gonin), 1938. In-folio de 59 pages. Orné de 20 eaux-fortes originales de Willy Eisenchitz, dont une vignette de titre, un frontispice hors-texte, 10 hors-texte et 8 dans le texte. Edition originale et premiet tirage. Il a été tiré 175 exemplaires sur Vélin antique. Exemplaire N° 34, entièrement colorié à la main par l'artiste, et certifié par Philippe Gonin dans une note manuscrite sous la justification du tirage. Bel exemplaire aux couleurs vives. Reliure contemporaine à la Bradel, en plein vélin crème vernis et marbré aux nuances d'un parchemin, dos aux titres en lettres capitales peintes et gerbes de blé aux épis bruns et réhaussés d'or, tête dorée. Etui bordé. Couvertures et dos conservés, en parfait état;
Né à Vienne, Willy Eisenschitz, fréquente les Beaux-Arts de la capitale autrichienne, avant de sinstaller à Paris en 1912 pour se perfectionner. A lAcadémie de la Grande Chaumière, il rencontre Claire Bertrand quil épousera en 1914. Elle aura sa propre carrière artistique et exposera à plusieurs reprises avec lui. Arrêté en 1914 comme sujet autrichien, il est détenu dans un camp dinternement. En 1917, il attrape la tuberculose ; pour raisons de santé, il est autorisé à quitter la France pour la Suisse où il fera plusieurs séjours dans des centres. Après la guerre, Willy Eisenschitz deécouvre la lumière du Midi lors dun voyage en 1921-1922 en Provence, sur la Côte dazur et sur la Riviera italienne. En 1923 il fait une rechute de tuberculose. Il sinstalle en 1927 avec sa famille dans la propriété des Minimes à La Valette-du-Var. La lumière du midi bouleverse sa vision et lui fait adopter une manière de peindre très personnelle. A la manière de Cézanne quil admire depuis ses débuts, sa peinture se situe alors entre lobjectivité du Cubisme et léphémère de lImpressionnisme. Il peint beaucoup de paysages de la région et sinvestit dans la vie culturelle et artistique. Honoré par de très nombreuses expositions et présent dans plusieurs collections publiques et privées en France et à létranger, Willy Eisenschitz est un peintre aujourdhui reconnu;