Paris, Moutard, 1778 - 1779 4 vol. in-8, veau fauve marbré, dos à nerfs cloisonnés et fleuronnés, pièces de titre et de tomaison, encadrement de simple filet à froid sur les plats, simple filet doré sur les coupes, tranches rouges (reliure de l'époque). Importantes marques d'humidité au vol. III, qqs épid., infimes trous de ver en marge du tome 1
Édition originale ; elle est complète en quatre volumes, même si un supplément a été donné en 1780, pour former un volume cinquième, qui ne contient au demeurant que l'"Éloge de monseigneur le Dauphin, père de Louis XVI" et : "Les effets de l'amour du bien public, dans l'homme d'État..." Cet "homme du monde" est en réalité fort compétent en apologétique et en théologie fondamentale. Les "sages de notre siècle" sont évidemment Voltaire et les auteurs des écoles encyclopédique et holbachienne ; il ne leur est vraiment pas mal répondu, et l'ouvrage mérite une étude renouvelée dans le cadre de la pensée des Anti-Lumières. Pierre-Louis-Claude Gin (1726-1807), conseiller au Parlement de Paris,a composé plusieurs défenses de la religion, qui n'ont suscité que quelques lignes dédaigneuses dans les biographies depuis celle de Michaud.I. Première partie, contenant l'examen des sources & des bornes de nos connoissances, les preuves de notre liberté, & la réfutation du systême du fatalisme. - Seconde partie, de Dieu & de quelques-uns de ses attributs, du mal physique & du mal moral : xix pp., 271 pp. ; titre de relais, 198 pp. - II. Troisième partie, des attributs contradictoires que l'on croit remarquer en Dieu ; de la nature de notre âme, & de sa durée : [2] ff. n. ch., 553 pp. - III. Suite de la troisième partie. Autres contradictions que nos sages croient découvrir dans les attributs de la Divinité, de la spiritualité & de l'immortalité de l'âme. Quatrième partie. Est-il raisonnable de penser que Dieu se soit communiqué aux hommes par la révélation ? Avec une discussion sommaire des preuves que la religion chrétienne nous offre de sa divinité, des dogmes qu'elle nous enseigne, du culte & de la morale qu'elle nous présente comme inspirés : [2] ff. n. ch., 280 pp. ; [2] ff. n. ch., 335 pp. - IV. Suite de la quatrième partie : [2] ff. n. ch., xx pp., 461 pp., [3] pp. n. ch. de privilège.Cioranescu, XVIII, 31 175. Quérard III, 358. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.n., Geneve 1777, in-8 (12x20cm), (6) vij, (1) 316pp. (3) ; iv, 120pp., relié.
Editions originales, rares toutes les deux. Reliure en plein veau jaspé d'époque. Dos lisse à 4 fers. Pièces de titre et de tomaison en maroquin rouge. Triple filet d'encadrement sur les plats. Petit manque en tête. Manque au mors supérieur en tête. Mors supérieur fendu en queue. Léger manque en queue. Frottements. L'ouvrage de Gin est d'abord une défense du pouvoir monarchique (comme la forme de gouvernement naturel) contre les théories de Montesquieu et celles de Mably, mais par delà ce postulat de départ, l'ensemble est remarquable par ses réflexions économiques, Gin faisant de l'agriculture et de l'industrie les pilers de la santé économique. L'auteur s'évertue par l'histoire et les exemples empruntés à diverses nations comme la Chine de prouver de manière irréfutable ses théories. L'oeuvre de Voltaire est une réflexion habile sur la relativité des lois, et notamment sur leur injustice. Voltaire interroge chaque catégorie de criminalité (vol, crime, hérésie, sorciers...) et les lois qui ont été établies. Une des dernières oeuvres de Voltaire animée par l'ardeur de convaincre ses contemporains sur l'urgence de réformer les lois. - Photos sur www.Edition-originale.com -
A Genève et se trouve à Paris, Chez tous les libraires qui vendent les nouveautés, 1780, in-8°, XXIV- 427 pages, plein veau de l'époque, dos à nerfs orné de fleurons dorés, trois tranches rouges.
L'ouvrage de GIN (1726-1827) traite de sociologie politique, inspiré de Montesquieu et surtout de Mably. Plusieurs passages sont consacrés à des questions économiques (réflexions sur les impôts et les richesses ; les fruits de la terre et de l'industrie des habitants, seules richesses primitives ; intérêt de l'argent et usure ; luxe et lois somptuaires, etc.).
1767 Paris, Hérissant fils, 1767 ; in-12 de 261-[3] pp., basane marbrée, dos lisse orné, pièce havane, tranches marbrées (reliure de l'époque).
Avocat, conseiller au Parlement de Paris puis au Grand Conseil, Pierre-Louis-Claude (1726-1807) était l'arrière-petit-neveu de Nicolas Boileau. Cette édition paraît être une contrefaçon de l'édition originale publiée la même année. Au premier contreplat, note au crayon de Gilbert Boucaud, avocat et professeur à la Faculté catholique de droit à Lyon, datée de novembre 1872. Bon exemplaire en reliure de l'époque. Coupes légèrement frottées, petits plis sur un coin.
Genève et Paris, chez tous les libraires, 1780, in-8, veau marbré, dos à nerfs, caissons décorés, pièce de titre rouge, double filet à froid formant encadrement sur les plats, coiffes guillochées, tr. rouges (rel. de l'ép.), XXIV-428 pp., frontispice dessiné et gravé par MARTINET. (CN49)
Nouvelle édition revue et corrigée (l'édition originale est de 1777). "Inspiré de Montesquieu et surtout de Mably [auxquels il s'oppose (note du libraire !)]. Réflexions sur les impôts et sur les richesses en général : les fruits de la terre et de l'industrie sont les seules richesses primitives" (Ined, 2037, à propos de l'édition de 1782). "Il y défend les lois fondamentales de la monarchie pure, réfute la théorie de la liberté politique ou de constitution de Montesquieu, celle de l'équilibre des pouvoirs et refuse de donner des limites à la puissance du monarque" (Mornet. Les Origines intellectuelles de la Révolution, pp. 217-218). Ex-libris "Bibliothecae Josephi Steinman". Charnière du second plat fendue.
Paris, Serviere, 1784; in-12, 203 pp., cartonnage de l'éditeur. Tome VIII seul, plein veau , très bon état.
Tome VIII seul, plein veau , très bon état.
démontrés par la raison et par les faits par un françois à Genève -1780 format : 13.5 x 20.5 cm, XXIV pages de table des matières + 428 pages, reliure demi-basane légèrement postérieure, dos lisse dos abîmé (mors fendu sur 5 cm, coiffe arrasée, un grignotage sur le premier plat, une auréole d'humidité sur 2 feuillets Ouvrage de sociologie politique inspiré de Montesquieu et Mably, débute par une lettre de Voltaire adressée à l'auteur.
envoi en colissimo prévoir 10 euros pour la France métropolitaine