Paris, Quantin, Quantin, 1882 in-8, XXXVI + 220 pp., broché, couverture illustrée rempliée .
Portrait de l'auteur en frontispice. Nombreuses vignettes dans le texte. De la collection des "Petits poètes du XVIIIe siècle". Tirage à petit nombre.
LA FAYETTE (Gilbert du Motier de), POIREY (Joseph-Léonard), BAILLY (Jean Sylvain), BOULA (Guillaume-Sylvain).
Reference : 4503
(1791)
Hotel de ville de Paris, 1er et 6 septembre 1791. 1791 1 feuille in-folio manuscrite à l'encre brune recto-verso (382 X 246 mm.) signée Henry, La Fayette, Bailly, Poirey et Dejoly, cachet en bas à droite (traces de plis avec cassures ancienement restaurées, taches ou traces d'adésif ). Chemise de papier ancien.
Brevet de lieutenant de la Garde Nationale Parisienne portant les signatures de Bailly, premier maire de Paris, de La Fayette, commandent fondateur de la garde et de Joseph-Léonard POIREY, son ancien compagnon darmes de la Guerre dAmérique, alors secrétaire général des Gardes nationales, document raturé postérieurement. Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), auréolé par son héroïsme à défendre les libertés pendant la guerre dindépendance américaine, est en 1789 le fondateur de la Garde nationale à Paris le 15 juillet 1789. Il en demeure le général jusquà sa démission le 8 octobre 1791 suite aux troubles révolutionnaires survenus les mois précédents. Joseph-Léonard Poirey (1748- , qui fut son secrétaire militaire pendant la Révolution américaine, participe à aux batailles à Petersburg, Jamestown et Yorktown. Rentré en France avec Lafayette, il sert comme capitaine secrétaire général de la Garde nationale française fin 1789 et ensuite secrétaire général des troupes parisiennes. En 1790, le Sénat des États-Unis confirme la nomination de Poirey par le président George Washington au grade de brevet de capitaine et, l'année suivante, il est admis dans la Society of the Cincinnati. George Washington écrit au sénat le 30 mai 1790 : « M. de Poirey served in the American Army for several of the last years of the late war, as Secretary to Major General the Marquis de la Fayette, and might probably at that time have obtained the Commission of Captain from Congress upon application to that Body. At present he is an officer in the French National Guards, and solicits a Brevet Commission from the United States of America. I am authorised to add, that, while the compliance will involve no expense on our part, it will be particularly grateful to that friend of America, the Marquis de la Fayette. Et La Fayette écrira le 20 avril 1801. « I do but justice to Captain [Joseph-Léonard] Poirey when being called upon as a witness of his services in the American Revolution... » Jean Sylvain Bailly (1736-1793), mathématicien, astronome, académicien, écrivain est désigné maire de Paris le 15 juillet 1789 par acclamation. C'est à ce titre qu'il remet la cocarde tricolore au roi, lors de la visite que celui-ci rend à l'hôtel de ville, le 17 juillet. Le 17 juillet 1791, la Garde nationale, sous ses ordres, tire sur les pétitionnaires qui se tiennent sur le Champ-de-Mars. Sa popularité tombe au plus bas et le 12 novembre, il démissionne. Le présent brevet établis au nom du lieutenant Guillaume-Sylvain Boula étant rédigé au début du mois de septembre 1791, il porte les signatures de Bailly et de La Fayette alors en fonction. Sy ajoute celle du greffier (Dejoly). Cependant, celle du général a été postérieurement barrée ainsi que les mots imprimés « Par Monsieur le Maire » et « Général ». Rare et beau document. 1 sheet in-folio handwritten in brown ink on both sides (382 X 246 mm.) signed Henry, La Fayette, Bailly, Poirey and Dejoly, stamped at the bottom right corner (traces of folds with old restored breaks, stains or traces of adesif ). Old paper folder. Patent of lieutenant of the Parisian National Guard bearing the signatures of Bailly, first mayor of Paris, of La Fayette, founding commander of the guard and of Joseph-Léonard POIREY, his former comrade-in-arms of the American War, then secretary general of the National Guard, document erased later. Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette (1757-1834), honored by his heroism in defending liberties during the American war of independence, was the founder of the National Guard in Paris on July 15, 1789. He remained its general until his resignation on October 8, 1791, following the revolutionary unrest of the previous months. Joseph-Léonard Poirey (1748- , who was his military secretary during the American Revolution, participated in the battles at Petersburg, Jamestown and Yorktown. Returning to France with Lafayette, he served as captain general secretary of the French National Guard at the end of 1789 and then general secretary of the Parisian troops. In 1790, the U.S. Senate confirmed President George Washington's appointment of Poirey to the rank of captain and the following year he was admitted to the Society of the Cincinnati. George Washington wrote to the Senate on May 30, 1790: "M. de Poirey served in the American Army for several of the last years of the late war, as Secretary to Major General the Marquis de la Fayette, and might probably at that time have obtained the Commission of Captain from Congress upon application to that Body. At present he is an officer in the French National Guards, and solicits a Brevet Commission from the United States of America. I am authorized to add, that, while the compliance will involve no expense on our part, it will be particularly grateful to that friend of America, the Marquis de la Fayette. And La Fayette will write on April 20, 1801. "I do but justice to Captain [Joseph-Léonard] Poirey when being called upon as a witness of his services in the American Revolution..." Jean Sylvain Bailly (1736-1793), mathematician, astronomer, academician, writer was appointed mayor of Paris on July 15, 1789 by acclamation. It was in this capacity that he gave the tricolor cockade to the king during the latter's visit to the town hall on July 17. On July 17, 1791, the National Guard, under his orders, shot at the petitioners who were standing on the Champ-de-Mars. His popularity fell to a low point and on November 12, he resigned. The present patent established in the name of lieutenant Guillaume-Sylvain Boula being written at the beginning of September 1791, it bears the signatures of Bailly and La Fayette then in office. The clerk's signature (Dejoly) is added to it. However, that of the general was later crossed out as well as the printed words "Par Monsieur le Maire" and "Général". Rare and beautiful document.
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Ypsilon, 2011, 555 pp., broché, bon état.
Le Grand Jeu, étant autre chose qu'une revue, ne se laisse en aucune manière enfermer dans sa propre revue, dont nous présentons ici les trois numéros (juin 1928, mai 1929, octobre 1930) et pour la première fois la reconstitution - malheureusement incomplète mais représentative - du quatrième (en épreuve en 1932).Dans le Grand Jeu, réalisation et intention sont sur le même plan. C'est pourquoi la revue de Roger Gilbert-Lecomte, René Daumal, Josef Simai (et de ceux qui y participèrent dès la première heure, Roger Vailland, Pierre Minet, Maurice Henry, Artür Harfaux, auxquels vinrent se joindre André Rolland de Renéville, Hendrick Cramer, Monny de Boully, Dida de Mayo, Pierre Audard, André Delons, Zdenko Reich) semble nous donner une image virtuelle plutôt qu'actuelle de sa force et de sa présence. Pourtant elle communique - avec une densité et une vigueur exceptionnelles - un message dont la violence et la spontanéité nous contraignent à l'abandon de toute habitude de pensée discursive et facile, pour nous confronter à la seule réalité méritant, aujourd'hui plus que jamais, d'être approchée et découverte : celle de l'authenticité (et de la sincérité, aussi). Car c'est l'authenticité qui est au premier plan dans l'attitude des hommes du Grand Jeu, ce qui nous dispense, ici, de faire la chronique de ce que fut leur revue ou de ce qu'elle est. Si le Grand jeu se situe entre la Révolution surréaliste et le Surréalisme ou service de la révolution, si tous ses fils se croisent avec le milieu surréaliste et ses querelles, si elle reflète au plus haut point l'épaisseur de la vie de ces années, c'est incontestablement à partir de ce fond d'expérience et de vérité que s'est dessiné et a pris corps son " éthique nouvelle " et son unicité.Pour reprendre le terme-clé de ses fondateurs, Le Grand Jeu n'a cherché que l'essentiel. (Claudio Rugafiori)
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P., Perrin, 1919 ; in-12, broché. 320 pp.-1 f. Papier jauni. Très bon état.
Edition originale posthume de ce roman dont l'action se déroule principalement en Bourbonnais, au domaine de Beaudéduit à Ebreuil. Originaire de Gannat (1836-1912) Gilbert Stenger s'est surtout illustré comme journaliste et historien de l'Empire et du Consulat et du début du XIXe siècle. Mais il avait eu auparavant une carrière de romancier à Paris et il publia une dizaine de romans au moins dont certain connurent plusieurs éditions. Il s'était installé à Laon après la guerre de 1870-71 et était devenu rédacteur en chef du Journal de l'Aisne. Son oeuvre tant historique que littéraire est bien oubliée, et même sa terre natale n'a pas gardé le souvenir de cet homme à part. (Virlogeux, Si Gannat..., pp.86-88).
P., Nilsson (Bibliothèque sportive), s.d. [circa 1913-1914] ; in-12 - 208 pp. - 24 planches hors-texte. Demi-maroquin bleu nuit, dos à nerfs, titre doré, armes dorées en queue. Premier plat de couverture conservé, tête dorée. Parfait état. Exemplaire de la bibliothèque du Marquis Des Roys avec ses armes en queue et son ex-libris armorié.
Rare édition originale du seul livre de ce pionnier de l'aviation, auvergnat, et détenteur de nombreux records. Avec une notice sur l'auteur par Jean Daçay et de nombreuses illustrations (avions, moteurs, aviateurs) et quelques schémas in-texte. Eugène Gilbert est mort à 28 ans en 1918 lors d'un vol d'essai.
Montluçon, A. Herbin, 1913 ; in-folio, broché. 309pp. - 15 planches hors-texte dont deux à double-page et quelques dessins in-texte. Très bon état.
Edition originale tirée à 210 exemplaires sur papier de Hollande. Les éditions montluçonnaises sont peu courantes, mais celles-ci est tout à fait exceptionnelle par la qualité typographique et le soin apporté à la reproduction des illustrations. L'imprimeur Herbin à fait là oeuvre d'une maîtrise qui fait regretter qu'il n'ait pas eu l'occasion de rencontrer de plus nombreux auteurs ou commanditaires exigeants.Gilbert-Bon Perrot de Saint-Angel (1756-1847) ne publia rien de son vivant, mais accumula une quantité impressionnante de renseignements sur les familles de la ville et de la région, il dépouilla de très nombreux actes anciens (aujourd'hui disparus) et retraça l'histoire administrative de Montluçon, celle des monuments civils et religieux, des communautés religieuses, des rues de la ville... Sa nièce qui a édité l'ouvrage l'a complété de plusieurs pièces inédites dont "Deux promenades d'Achille Allier autour de Montluçon en 1829".
Clermont-Ferrand,L'Auvergne littéraire N°111, 1945 ; in-8, broché. 93pp.-1f. - 2ff. d'illustrations hors-texte. ousseurs sur la couverture.
"Pittoresques témoignages extraits de la correspondance de Miette Tailhand, la jeune nièce de Romme". Avec une présentation de Marcel Bourrier
Paris, Gilbert Salachas, 1984, 25 X 32 cm., relié, 94 pp. Tirage limité à 7 000 exemplaires. Un dessin humoristique de Pierre ETAIX, souvent en couleurs, sur chaque page de droite. Sous jaquette légèrement usagée (un petit accroc au verso, et quelques fentes), l'ouvrage est reliée en toile éditeur. Intérieur impeccable.
Toulouse, Imprimerie Vialelle, 1893 ; plaquette in-8, brochée. 54pp. Couverture jaunie, avec des petites déchirures marginales. Intérieur frais.
Avec un envoi autographe de l'auteur. Extrait du Bulletin de la Société de Pharmacie du sud-Ouest. C'est en pharmacien avisé qu'Emile Gilbert s'intéresse aux pratiques des cuisines et de la table au Moyen Age, car elles provoquaient de nombreux désagrément de santé que devaient tenté de réparer les apothicaires de l'époque. Il consacre un chapitre aux boissons et un second aux aliments solides et à la façon de les préparer. Une place est faite aux expérimentations de chimie et aux altérations apportées aux aliments. (Inconnu de Vicaire, Oberlé...)
Gallimard, 1977, exemplaire de service de presse, 267 pp., broché, couverture légèrement défraîchie, état satisfaisant.
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Fata Morgana, 1973, exemplaire numéroté n°457/995, 78 pp., illustrations de Patrice Vermeille, broché, très légères traces d'usage, état satisfaisant.
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J.J. Pauvert aux Editions Garnier, 1965, nouvelle édition enttièrement refondue, 725 pp., seize illustrations documentaires, broché, couverture à rabats un peu défraîchie, dos légèrement en gouttière, état très correct.
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GAVARD (Charles) [Diagraphe et Pantographe/Diagraph and Pantograph] CHAVANE [Graveur/engraver] JUGELET-GUDIN-DUBOIS-GILBERT-HUE [Peintres/painters].
Reference : 5779
(1838)
Paris, Charles Gavard, 1838-1849. 1838 17 feuilles grand in-folio oblong de papier vélin ( 475 x 330 mm.) de: 17 gravures sur acier dont 5 en deux états, le second sur chine contrecollée. ( taches, déchirures marginales restaurées, quelques marges jaunies ou rousseurs). Non reliées, rangées dans un cartonnage recouvert de papier à la colle..
Rare ensemble de gravures provenant de la "Galerie historique de Versailles" reproduisant des uvres de peintres célèbres consacrées aux batailles navales de la guerre d'indépendance américaine. La « Galeries historique de Versailles », monumental ouvrage rassemblant plus de 1750 planches fut publié Charles Gavard (1794-1871) entre 1838-1849. En 1836, Louis-Philippe avait accordé à ce polytechnicien les droits exclusifs sur la reproduction de chaque uvre du Musée historique de Versailles à laide dun outil de son invention, le diagraphe. Présenté aux Salons de 1833 et 1834 et à lExposition des produits de lindustrie française de 1834, ce nouveau procédé constituait une aide au dessin permettant de tracer les contours dun objet en suivant un point de mire. Il se révéla utile à plus dun titre pour la réalisation de louvrage : il permit en effet la production dun nombre considérable de gravures en un temps record et assura leur large diffusion. Bien quil fût perçu par certains comme une menace pour lart, le diagraphe ne pouvait remplacer le travail des artistes. Gavard avait ainsi confié à Luigi Calamatta et Paolo Mercuri la direction d'une équipe de 154 graveurs et 32 dessinateurs réputés, qui donnèrent toute leur force aux gravures des Galeries historiques. La qualité de reproduction des uvres est remarquable, fruit de lutilisation du Diagraphe et le Pantographe. Les planches gravées sur acier sont ensuite terminées à leau-forte et au burin par les meilleurs artistes de lépoque. Trois états des planches furent produits. Le présent ensemble provient de lédition de luxe avec les gravures sur Chine et de celle sur vélin au format in-folio. Notre ensemble réuni de célèbres batailles navales livrées par les Français contre les Anglais au cours de la guerre dindépendance Américaine : Combat de la frégate française, la belle poule contre la frégate anglaise, lAréthuse, 17 juin 1778. Combat naval de Ouessant, le 27 juillet 1778. Combat de la frégate française la Concorde contre la frégate anglaise la Minerve, 22 août 1778. Combat de la frégate française la Junon contre la frégate anglaise le Fox, 11 septembre 1778. Combat du vaisseau français le Triton contre le vaisseau anglais le Jupiter et la frégate anglaise la Médée, 20 octobre 1778. Combat de la frégate française la Minerve contre deux vaisseaux anglais et deux frégates anglaise, 7 février 1779. Combat naval de lile de la Grenade, 6 juillet 1779. Combat de la frégate française la Surveillante contre la frégate anglaise le Québec, 7 octobre 1779. Combat naval en vue de la Dominique, 17 avril 1780. Combat naval de la Praia, 16 avril 1781. Combat entre les frégates françaises la Nymphe et lAmphitrite contre le vaisseau anglais lArgo, 11 février 1783. Combat naval en vue de Gondelour, 20 juin 1783. Cinq de ces gravures sont en deux états de tirage, sur vélin et sur chine contrecollées. Rare et belle iconographie. 17 large oblong folio sheets of vellum paper (475 x 330 mm.) of: 17 engravings on steel including 5 in two states, the second on laminated China paper. (stains, marginal tears restored, some yellowed margins or foxing). Unbound, stored in a cardboard box. Rare set of engravings from the "Galerie historique de Versailles" reproducing works by famous painters dedicated to the naval battles of the American War of Independence. The Historical Galleries of Versailles, a monumental work bringing together more than 1750 plates, was published by Charles Gavard (1794-1871) between 1838 and 1849. In 1836, Louis-Philippe granted this polytechnician exclusive rights to reproduce each work in the Historical Museum of Versailles using a tool of his invention, the diagraph. Presented at the Salons of 1833 and 1834 and at the Exhibition of French Industrial Products of 1834, this new process constituted a drawing aid allowing the contours of an object to be traced by following a point of focus. It proved useful in more than one way for the production of the work: it enabled the production of a considerable number of engravings in record time and ensured their wide distribution. Although it was seen by some as a threat to art, the diagraph could not replace the work of artists. Gavard had thus entrusted Luigi Calamatta and Paolo Mercuri with the management of a team of 154 engravers and 32 renowned designers, who gave all their strength to the engravings of the Historical Galleries. The quality of reproduction of the works is remarkable, the result of the use of the Diagraph and the Pantograph. The plates engraved on steel were then finished with etching and chisel by the best artists of the time. Three states of the boards were produced. This set comes from the luxury edition with the engravings on China paper and the one on vélin in folio format. Our collection brings together famous naval battles fought by the French against the English during the American War of Independence: Combat of the French frigate, La Belle Poule against the English frigate, the Aréthuse, June 17, 1778. Naval combat of Ouessant , July 27, 1778. Combat of the French frigate the Concorde against the English frigate the Minerve, August 22, 1778. Combat of the French frigate the Junon against the English frigate the Fox, September 11, 1778. Combat of the French ship the Triton against the English ship the Jupiter and the English frigate the Médée, October 20, 1778. Combat of the French frigate Minerve against two English ships and two English frigates, February 7, 1779. Naval combat on the island of Grenada, July 6, 1779. Combat of the French frigate Surveillante against the English frigate Quebec, October 7, 1779. Naval combat in sight of Dominica, April 17, 1780. Naval combat of Praia, April 16, 1781. Combat between the French frigates Nymphe and Amphitrite against the English ship Argo, February 11, 1783. Naval combat in sight of Gondelour, June 20, 1783. Five of these engravings are in two states of print, on vellum and on laminated china paper. Rare and beautiful iconography.
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La Grange, 8 frimaire An XII (30 novembre 1803). 1803 1 ff. in-4° (181 x 142 mm.) manuscrit à l'encre brune daté et signé. Maintenu par des onglets dans une chemise de papier d'époque.
Lettre manuscrite du marquis de La Fayette (1757-1834) rédigée à son domicile du château de La Grange le 30 novembre 1803 nous informent sur ses préoccupations financières et son état de santé après sa chute accidentelle du début de lannée. Alors à lécart de la vie publique, le célèbre héro de la guerre dindépendance américaine est installé avec sa famille au château de La Grange-Bléneau, ancienne maison forte, située sur la commune de Courpalay, dans le département de Seine-et-Marne. Il y demeurera de 1802 à sa mort en 1834. En 1803. La Fayette se concentre sur lagriculture et lamélioration de son domaine. Il soppose cependant en 1802 à lattribution du titre de « consul à vie » à Napoléon Bonaparte et il votera contre le titre dEmpereur en 1804. Mettant en cause lEmpire et son atteinte aux libertés publiques dans ses lettres à Thomas Jefferson. La Fayette comble peu à peu ses dettes grâce à son exploitation agricole et à la revente de terres quil possédait en Bretagne et à Cayenne. Il adresse sa lettre à son "cher ancien collègue" qui est "nommé à la présidence du tribunal". Il lui demande de venir le voir à La Grange pour se reposer et l'informe du marché que M. Villars propose en lui vendant la nue-propriété de sa maison : "et il ajoute : « si j'avais de l'argent, j'aimerai mieux le placer en agriculture qu'en maisons de Paris ». Mais ses enfants pourraient être intéressés et il lui demande de négocier le prix de la maison. La fin de sa lettre nous livre une précieuse information sur son état de santé dix mois après son accident : « Ma guérison avance graduellement et sera complète ». le 23 février 1803, La Fayette glisse sur du verglas en sortant du ministère de la Marine à Paris et se casse le col du fémur. Ainsi relate-t-il cet accident dans sa lettre du 31 mars 1803 à Thomas Jefferson : « () My dear Sir, I am dependent upon an accident which has rendered it impossible to write myself, and not very easy amidst my sufferings, and the attendance of surgeons to direct a correspondence. I have already been for five and fifty days under the pains of a broken Phémurés-neck and the operation of a new invented machine, I have still three weeks to remain uncomfortably on my back, but I now am sure to recover the use of my thigh without any lameness. As to the particulars of my misfortune and treatment, nobody can better give them than General Bernadotte who has been a most friendly visitor at my bedside. () » Puis dans une nouvelle lettre à Jefferson écrite le 17 mai, il relate : « the breaking of my Thigh, at the Col du femur it has been more compleatly mended than perhaps any fracture of the Kind, but I have paid it dearthe application of a new machine has left me very deep Wounds, besides the great sufferings I have undergoneMy Situation does not yet allow much writingBut I wanted to express to you my Joy on the grand affair and my Gratitude, both to Congress and to you, for the honourable bountiful mark of Kindness I have received ». Ainsi, Pour éviter un raccourcissement de la jambe et à une infirmité permanente, La Fayette avait opté pour une alternative proposée par ses médecins : l'enfermement de sa jambe dans une nouvelle « machine » et ainsi enduré 6 semaines de souffrances. Dans sa présente lettre à un ami rédigée fin 1803, La Fayette est donc optimiste sur sa guérison. Cependant, il boitera et marchera avec une canne le reste de sa vie. 1 ff. 4-to (181 x 142 mm.) handwritten in brown ink, dated and signed. Held by tabs in a period paper folder. Handwritten letter of the marquis de La Fayette (1757-1834) written at his home in the castle of La Grange on November 30, 1803 informs us about his financial concerns and his state of health after his accidental fall at the beginning of the year. The famous hero of the American War of Independence was away from public life at the time and lived with his family in the Château de La Grange-Bléneau, an old fortified house located in the commune of Courpalay, in the department of Seine-et-Marne. He lived there from 1802 until his death in 1834. In 1803. La Fayette concentrated on agriculture and the improvement of his estate. However, in 1802 he opposed the attribution of the title of "consul for life" to Napoleon Bonaparte and he voted against the title of Emperor in 1804. In his letters to Thomas Jefferson, he questioned the Empire and its infringement of civil liberties. La Fayette gradually made up his debts thanks to his farm and the resale of land he owned in Brittany and Cayenne. He addresses his letter to his "dear former colleague" who is "appointed to the presidency of the court". He asks him to come and see him at La Grange to rest and informs him of the deal that Mr. Villars is proposing by selling him the bare ownership of his house: "and he adds: "if I had money, I would rather invest it in agriculture than in houses in Paris (translated from French)". But his children might be interested and he asks her to negotiate the price of the house. The end of his letter gives us a precious information about his health ten months after his accident: "My recovery is progressing gradually and will be complete". On February 23, 1803, La Fayette slipped on ice while leaving the Ministry of the Navy in Paris and broke his femoral neck. He relates this accident in his letter of March 31, 1803 to Thomas Jefferson: "(...) My dear Sir, I am dependent upon an accident which has rendered it impossible to write myself, and not very easy amidst my sufferings, and the attendance of surgeons to direct a correspondence. I have already been for five and fifty days under the pains of a broken Phémurés-neck and the operation of a new invented machine, I have still three weeks to remain uncomfortably on my back, but I now am sure to recover the use of my thigh without any lameness. As to the particulars of my misfortune and treatment, nobody can better give them than General Bernadotte who has been a most friendly visitor at my bedside (...) ". Then in a new letter to Jefferson written on May 17, he relates: "the breaking of my Thigh, at the Col du femur it has been more compleatly mended than perhaps any fracture of the Kind, but I have paid it dear-the application of a new machine has left me very deep Wounds, besides the great sufferings I have undergone-My Situation does not yet allow much writing-But I wanted to express to you my Joy on the grand affair and my Gratitude, both to Congress and to you, for the honourable bountiful mark of Kindness I have received". Thus, to avoid a shortening of the leg and a permanent infirmity, La Fayette had opted for an alternative proposed by his doctors: the confinement of his leg in a new "machine" and thus endured 6 weeks of suffering. In this letter to a friend written at the end of 1803, La Fayette is therefore optimistic about his recovery. However, he will limp and walk with a cane for the rest of his life.
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Jean-Jacques Pauvert, 1966, 29 pp., broché, édition originale, exemplaire numéroté n° 105/550, très bon état.
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Paris, Didot Le Jeune, 1833 ; in-4, broché. VIII-42 pp. - 1 planche hors-texte. Des rousseurs, couverture effrangée. Cachet ex-libris de la Bibliothèque de Francis Pérot.
Rare édition originale de cette thèse de médecine par un étudiant originaire d'Ebreuil (Allier), avec un bel envoi autographe de l'auteur à ses parents sur la couverture : "A mon bon père et à mon excellente mère, gage de la plus vive reconnaissance et du plus inviolable attachement". Camille Bergeon est né à Ebreuil le 27 juillet 1804 (fils d'Ouradoux Bergeon, propriétaire, et Sophie Juge). Il exerça à Moulins (il est dit "médecin des prisons et du Lycée") où il a présenté au Préfet un "Rapport général sur les travaux des conseils d'hygiène publique et de salubrité du département pendant l'année 1868" (Moulins, Desrosiers,1869). Dans l'avant-propos de sa thèse il signale ce qu'il doit au "savant auteur du Catarrhe utérin, M. Blatin, mon oncle". (Jean-Baptiste Blatin, médecin à Clermont (1771-1835) a publié cet ouvrage en 1801 et ne saurait être confondu avec J.B. Blatin, médecin et maire de Clermont de 1884 à 1889. Il avait épousé une demoiselle Marie Bergeon vers l'an 1800 et avait pour frère Antoine Blatin, également médecin, qui fut maire de Clermont de 1822 à 1830).
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Minuit, Arguments,1984, 188 pp., broché, très légères traces d'usage, bon état.
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Paris, Guillaume de Luyne, 1665, 9 X 15 cm., relié, 662 pages. Enrichy en cette dernière édition de leurs portraits en taille-douce ; et augmenté de plusieurs belles remarques curieuses, qui n'ont point été insérées dans les autres. Joli frontispice. Plein veau, dos à nerfs orné, tranches jaspées. Des épidermures, coiffes abîmées, petits trous de vers, coupes et coins émoussés. Pâles mouillures en début et fin de volume, et plis sur les derniers feuillets.
Paris, Guillaume de Luyne, 1665, 9 X 15 cm., relié, 662 pages. Enrichy en cette dernière édition de leurs portraits en taille-douce ; et augmenté de plusieurs belles remarques curieuses, qui n'ont point été insérées dans les autres. Joli frontispice, huit jolis portraits gravés hors texte, et une planche déchirée avec manque important. Plein veau, dos à nerfs orné, tranches jaspées. Des épidermures, coiffes abîmées, petits trous de vers, coupes et coins émoussés. Pâles mouillures en début et fin de volume, et plis sur les derniers feuillets.
Bordas, "Etudes", 1980, 550 p., broché, couverture très légèrement défraîchie, passages soulignés au crayon, état correct.
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Marseille, Laffitte Reprints, 1982 ; in-8. 301 pp.-18 planches hors-texte. Skivertex brun de l'éditeur. Bon état.
Réimpression du tome 2 de cette série de 5 initialement paru au Cahier Bourbonnais en 1967 (pour ce présent texte). Il s'intéresse aux communes aux alentours de Montmarault : Sazeret, Blomard, Saint-Bonnet-de-Four, Saint-Marcel-en-Murat, Saint-Prejet, Vernusse, Beaune, Louroux-de-Beaune.
PUF, Littératures modernes, 1979, 240 pp., broché, légères traces d'usage, plis de lecture sur le dos, état correct.
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Moulins, Supplément au Courrier de l'Allier, 17 janvier 1901, (imprimerie Crépin-Leblond) ; plaquette in-12agrafée. 12 pp. Portrait en frontispice. Très bon état.
Le journaliste et historien originaire de Gannat, rend hommage au peintre orientaliste, né à Moulins en 1851, et dont la mort à Java venait d'être annoncé quelques semaines plus tôt.
ADAM Gérard, FURTH René, MONJARDET André, MURY Gilbert, NATAF André (dir.)
Reference : 17107
Editions Universitaires, Dictionnaires de culture, 1970, 541 pp., relié toile rouge, dos un peu décoloré avec petites taches, état correct.
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