Broché couverture rempliée, 23X16 cm, 1947, 185 pages, un des 3500 exemplaires numérotés sur vergé ivoire, lithographies en couleurs de Maurice Brianchon, tome 1 du théatre complet d'André Gide aux éditions Ides et calendes. Non coupé, très bon état.
Broché couverture rempliée, 23X16 cm, 1947, 181 pages, un des 3500 exemplaires numérotés sur vergé ivoire, lithographies en couleurs de Maurice Brianchon, tome 2 du théatre complet d'André Gide aux éditions Ides et calendes. Non coupé, très bon état.
Broché couverture rempliée, 23X16 cm, 1947, 225 pages, un des 3500 exemplaires numérotés sur vergé ivoire, lithographies en couleurs de Maurice Brianchon, tome 3 du théatre complet d'André Gide aux éditions Ides et calendes. Non coupé, très bon état.
Reliure plein cuir de l'éditeur sous étui illustré (pas de rhodoide), 18X11 cm, 1997, 1649 pages, édition établie par Martine Sagaert, bibliothèque de la pléiade, éditions nrf Gallimard. Très bon état.
Reliure plein cuir de l'éditeur sous rhodoide et étui illustré, 18X11 cm, 1996, 1748 pages, édition établie par Eric Marty, bibliothèque de la pléiade, éditions nrf Gallimard. Rhodoide avec de petites marques d'usage, très bon état.
Broché, couverture rempliée, sous emboitage, 33X24 cm, 1946, 195 pages, un des 275 exemplaires sur BFK Rives (tirage total 350 exemplaires), eaux-fortes de Paulette Humbert, Dominique Wapler éditeur Paris. Etui avec quelques marques d'usage, bon exemplaire.
Cartonnage orné de l'éditeur, maquette de Paul Bonet, 18X12 cm, 1944, 254 pages, un des 1050 exemplaires numérotés sur héliona des papeteries Navarre, éditions nrf Gallimard. Marques mineures, bon exemplaire.
Broché couverture rempliée, 23X16 cm, 1946, 113 pages, édition originale un des 2500 exemplaires numérotés sur vergé crème, portrait en frontispice, éditions Ides et calendes. Non coupé, très bon état.
Paris NRF Gallimard 1972-1989 Quatorze forts volumes in-8 brochés, couverture bleue, série complète du numéro 1 au numéro 14. Quelques dos légèrement insolés, néanmoins bel ensemble.
Tome 1: Les débuts littéraires d'André Walter à l'Immoraliste; Tome 2: Correspondance André Gide - François Mauriac (1912-1950); Tome 3: Le Centenaire; Tomes 4 à 7: Les Cahiers de la Petite Dame (1918-1951); Tome 8: Correspondance André Gide - Jacques-Emile Blanche (1892-1939); Tomes 9 à 11: Correspondance André Gide - Dorothy Bussy (juin 1918-janvier 1951); Tomes 12 et 13: Correspondance André Gide - Jacques Copeau (décembre 1902-octobre 1949); Tome 14: Correspondance André Gide - Valery Larbaud (1905-1938). La librairie est ouverte du mardi au samedi de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 19h00. Commandes par courriel ou téléphone. Envoi rapide, emballage soigné.
Ensemble de 10 tomes des " Cahiers André Gide ", parus chez Gallimard /nrf entre 1972 et 1987, les dos sont un peu passés et insolés sinon les exemplaires sont en état correct.
TOME 1 : Les Débuts littéraires d'André Walter à l'Immoraliste. TOME 3 : Le Centenaire. TOME 4 : Les Cahiers de la Petite Dame I - 1918-1929 Préface d'André Malraux. TOME 5 : Les Cahiers de la Petite Dame II 1929-1937. TOME 6 : Les Cahiers de la Petite Dame III 1937-1945. TOME 7 : Les Cahiers de la Petite Dame IV 1945-1951. TOME 9 : Correspondance André Gide Dorothy Bussy I Juin 1918-Décembre 1924 - Edition établie et présentée par Jean Lambert. TOME 10 : Correspondance André Gide Dorothy Bussy II Janvier 1925-Novembre 1936 - Edition établie par Jean Lambert, Notes de Richard Tedeschi. TOME 11 : Correspondance André Gide Dorothy Bussy III Janvier 1937-Janvier 1951 - Edition établie par Jean Lambert, Notes de Richard Tedeschi. TOME 12 : Correspondance André Gide Jacques Copeau I Décembre 1902-Mars 1913 - Edition établie et annotée par Jean Claude, Introduction de Claude Sicard.Poids de l'ensemble 5,5kg !
REVUE LE CENTAURE. [GIDE (André), HENRI ALBERT, A.-Ferdinand HEROLD, Pierre LOUYS, André LEBEY, Pierre Louys, Henri de REGNIER, Jean de TINAN, P. V.
Reference : 30648
Paris, Librairie illustrée, 9, rue des Beaux-Arts 1896. 2 volumes petits in-4 (20 x 24,6 cm) ; Volume 1- 130 pp- 2ff (table des matières, achevé d'impr.)- VII ff de catalogue sur papier vert-[2] n.ch, plus un feuillet bulletin d'abonnement. Volume II-156 pp.-2 ff (table des matières, achev. d'imp)- XVI sur papier beige (catalogue Le Centaure). Pleine percaline verte de l'editeur, titree et tomaison en lettres dorées sur les premiers plats, dos lisse, couvertures illustrées conservées.
COLLECTION COMPLETE DE CETTE SUPERBE REVUE LITTERAIRE ET ARTISTIQUE; Elle ne connut que deux livraisons suivies chacune d'un supplément imprimé sur papier vert ou beige. Complet des 14 gravures originales hors texte, (avec serpentes légendées),dont 6 lithographies de Jacques-Emile Blanche, Charles Léandre, Maxime Dethomas, Armand Point, Henri Héran et Paul Ranson, un vernis mou de Félicien Rops, deux eaux-fortes de Gustave Leheutre et d'Albert Besnard. Collection complète en deux numéros de cette luxueuse revue symboliste fondée par André Gide, Pierre Louys et Paul Valéry. Edition pré-originale des textes de Paul Valéry (La Soirée avec M. Teste), Pierre Louys (Byblis Les Hamadryades et La Vie de Marie Dupin), André Gide (La Ronde de la grenade et El Hadj), Henri de REGNIER (Confession mythologique), Pierre LOUYS (Byblis - Les Hamdryades, poèmes - Vie de Marie Dupin, maitresse de Ronsard), André LEBEY (Ennoïa), J. de TiINAN, André GIDE (La Ronde de la grenade - El Hadj, conte), A.-F. Herold, P. V. Paul VALERY (La Soirée avec M. Teste, nouvelle). Avec la collaboration artistique pour le premier volume de MM. L. ANQUETIN, Jacques-Emile BLANCHE, A. CHARPENTIER, Charles CONDER, Maurice DELCOURT, Maxime DETHOMAS, FANTIN-LATOUR, Charles LEANDRE, Gustave LEHEUTRE, Felicien ROPS. Volume I. - Dessin de la couverture du recueil : L. ANQUETIN (le Centaure d'après une peinture antique de Pompeï) - Illustrations hors-texte avec serpentes légendées. 1. Petite-fille, lithographie en trois couleurs par Jacques-E. BLANCHE pour le texte de Pierre Louys : Byblis ou L'Enchantement des larmes. 2. Frontispice Aux Automnales par Charles CONDER pour le texte d'André Lebey : Automnales. 3. Touchez L'Amour ! lithographie par Charles LEANDRE pour le texte de Jean de Tinan : Touchez L'Amour! (en marge d'une lithographie de C. Léandre). 4. Rue du Cloitre a Troyes, eau-forte par Gustave LEHEUTRE pour Deux poèmes par V - En passant par Henri de Régnier. 5. Le Flirt, vernis-mou par Félicien ROPS, pour le texte de Jean de Tinan : Lettre longue a la Bien-aimée pour lui expliquer que cela n'a pas d'importance. 6. Croquis Lithographie par Maurice Dethomas pour le texte d'Henri Albert : Chronique. Ornements par G. BOTTINI, Maurice DELCOURT et Alphonse HEROLD.Volume II. Avec la collaboration artistique de MM Albert BESNARD, Henri HERAN, CHARLES-LEANDRE, CHARLES MAURIN, Armand POINT, Paul RANSON et un autographe de M. José-Maria de Hérédia. Couverture de E. Delacroix. Lithographies sous serpentes légendées. 1- Salut à l'Empereur Fac-similé autographique de l'Ode à LL. MM. L'Empereur et L'Impératrice de Russie par José-Maria de Hérédia. 2- Frontispice, Ariane Eau-forte par Albert BESNARD pour le texte d'Henri de Régnier : Confession Mythologique. 3- Le Centaure Chiron Lithographie par Armand Point pour le texte de Paul Valéry : La soirée avec Monsieur Teste.. 4- Nymphe effrayée Estampe en trois couleurs par Henri Heran pour le texte d'André Gide : El Hadj. 5- Tristesse Lithographie en trois couleurs par Paul RANSON pour le texte de Henri Albert : Les dangers du moralisme. 6- Education sentimentale pointe-sèche par Charles MAURIN. 7- Education sentimentale pointe-sèche par Charles Maurin pour le texte de Jean de Tinan : Chronique du règne de Félix-Faure." Le Centaure est né de vibrantes réunions hebdomadaires qui se déroulaient au Café d'Harcourt, à l'initiative de Jean de Tinan, Pierre Louÿs et André Lebey, sous l'égide d'Henri Albert. ". Photos sur demande.
Belle lettre au poète carcassonnais François-Paul ALIBERT, ami de longue date d'André Gide qu'il avait rencontré en 1907. Gide fera ...limpossible pour venir passer près de toi quelques jours, fin Octobre. Que ne puis-je te retrouver plus tôt ! Ce petit voyage en auto eût été merveilleux, et hier je délibérais, examinant si je ne pouvais te rejoindre à Toulon ou à Marseille... Mais je me dois dabord à Cuverville... pour rejoindre son épouse.Revenant à une discussion antérieure, il précise : ...Jespère que tu ne tes pas mépris : « au-delà » ne voulait pas dire « au dessus ». Je nai jamais eu la prétention de « dominer la situation ». Simplement, la vie continuant, jai passé outre ; et, une fois doublé cet affreux cap des tempêtes, ne me suis plus jamais senti tout à fait le même quauparavant. Depuis, je te lai dit, il me semble que je ne fais plus que semblant de vivre et la mort ne me fera plus tomber de bien haut...Il enchaîne : ...Je dois voir Malraux ces jours-ci [...]. Ce que tu me dis de notre « préjugé classique » me ravit, et de ce besoin de ne rien dire que par réticence. Oui, cest exactement contre cela que je me retourne aujourdhui. Mais toute ta lettre mexalte et chauffe à blanc mon désir, mon besoin de te revoir...En post-scriptum, il ajoute : ...Je tai fait adresser à Carcassonne un « Contes damour des Samouraïs » [de Saikakou Ebara, traduit en français pour la première fois en 1927 par Ken Sato]... Il lui signale une ...amusante coquille dans tes Jeux deaux de la Villa dEste [...]. Au lieu dAmintas de Tasse, par mimétisme sans doute, tu as mis Amyntas...Enfin : ...Excellent tout ce que tu dis de dAnnunzio...Gide note dans son Journal à la date du 30 octobre 1927 : « Je nai pas un ami avec lequel je me sente plus parfaitement à mon aise, cest-à-dire avec qui je doive prendre moins de précautions pour parler ».François-Paul Alibert (né à Carcassonne, 1873-1953) est un poète, écrivain et dramaturge. Proche des poètes du renouveau néoclassique à l'aube du XXe siècle, il se réclamait de l'École romane et de Jean Moréas. Fr.-P. Alibert publia son premier recueil de poésies « L'arbre qui saigne », en 1907, l'année où il rencontra André Gide. Ce dernier resta son ami pendant quarante ans. Gide organise chaque année un voyage dans le Midi avec Alibert au cours duquel les deux amis partagent leurs découvertes littéraires et leur goût pour les amours " corydoniennes ". Entre temps, les deux hommes échangent une très riche correspondance (publiée en 1982). Son ?uvre compte une quarantaine de titres auxquels on peut ajouter deux récits érotiques. Il fut placé par ses contemporains à la hauteur de Paul Valéry. Retraité de ladministration en 1933, Alibert va se consacrer au Théâtre de la Citée, le théâtre antique de Carcassonne, dont il devient en 1930 le directeur.Bibliographie : « Correspondance dAndré Gide et de François-Paul Alibert : 1907-1950 », édition établie, présentée et annotée par Claude Martin (Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1982) ; celle-ci recense plus de 400 lettres de Gide à François-Paul Alibert.
Pour la trame de son récit, Gide était parti d'un fait divers : à Lyon, des escrocs avaient fait croire à des gens trop crédules, et pour leur soutirer quelque argent, que le pape Léon XIII était retenu prisonnier par des cardinaux francs-maçons dans les caves du Vatican. Paris, Éditions de la Nouvelle Revue française, (12 mai) 1914. 1 vol. (160 x 215 mm) de 296 p. et [3] f. Demi-maroquin vert à coins, dos à nerfs orné de caissons et filets à froid, tête dorée, titre doré, date en pied, couverture et dos conservés (reliure signée de Devauchelle). Édition imprimée moins d'un mois après la première, sur les mêmes presses de l'imprimerie Sainte-Catherine à Bruges. Contrairement au tirage d'avril, elle reprend la maquette et les couvertures habituelles des éditions de la Nouvelle revue française. A ce titre, elle bénéficie d'un tirage de tête, réimposé sur papier vergé d'Arches - ici le numéro 40 des 64 exemplaires imprimés.
L'un des livres les plus célèbres de Gide fut aussi l'un de ceux qui lui coûta le plus à écrire. Son projet remontait à 1893, des indications sur les personnages commencent à apparaître dans le Journal dès 1905 et Gide en commence la rédaction en 1911. Le travail avance difficilement comme l'atteste le brouillon extrêmement raturé. Enfin, le 24 juin 1913, l'auteur confie à son Journal : « Achever hier les Caves. Sans doute, il me restera beaucoup à reprendre encore après que je l'aurai donné à lire à Copeau et sur les épreuves. Curieux livre ; mais je commence à en avoir plein le dos et par-dessus la tête. Je ne me persuade pas encore qu'il est fini, et j'ai du mal à m'arrêter d'y songer. » En effet, après avoir rendu sa copie, il doit s'y atteler à nouveau. Copeau a lu. Lu et corrigé. Pendant l'été de 1914, Gide se plaint : « Mes heures les meilleures, je les emploie à mettre au point les passages des Caves dont Copeau ne s'est pas montré satisfait ; j'y ai beaucoup de mal et n'y parviens qu'avec un énervement sans nom. » Le résultat sera à la hauteur de l'effort fourni. Pour la trame de son récit, Gide était parti d'un fait divers sordide, une sombre histoire d'escroquerie qui en 1892 défraya un temps la chronique. A Lyon, des escrocs avaient fait croire à des gens trop crédules, et pour leur soutirer quelque argent, que le pape Léon XIII était retenu prisonnier par des cardinaux francs-maçons dans les caves du Vatican. De cette invraisemblable aventure, Gide avait gardé dans ses documents des articles de journaux et des affiches ; il ne lui restait qu'à écrire. On en a surtout retenu le fameux «acte gratuit» dot Gide a dû se défendre d'avoir voulu faire l'apologie: «Mais non, je ne crois pas, pas du tout, à un acte gratuit. Même, je tiens celui-ci pour parfaitement impossible à concevoir, à imaginer» Jacques Vaché et André Breton,qui prétendaient n'avoir que faire de la littérature, saluèrent en André Gide ce créateur de Lafcadio, personnage nihiliste qui « ne lit pas et ne produit qu'en expériences amusantes comme l'ASSASSINAT ». Ils en firent un héros protosurréaliste. L'intention de l'auteur était autre. Réformateur de la pensée judéo-chrétienne et de sa conception spiritualiste de l'Homme, c'est en moraliste prudent qu'il publie Les Caves du Vatican sans bruit et dans l'anonymat, comme pour tester auprès de ses lecteurs la portée et les qualités de sa nouvelle sotie contre l'hypocrisie. Car, enfin, l'ironie et la satire sont-elles les bons procédés esthétiques pour séduire une génération en quête d'une nouvelle morale après l'effondrement des valeurs du XIX e siècle ? Telle est la préoccupation de Gide, auteur d'une fantaisie résolument critique et caricaturale, dont tous les personnages sans exception sont des sots, prisonniers de leurs systèmes; dont tous les thèmes (religiosité, libre pensée, disponibilité et acte gratuit) sont tournés en dérision ; et dont l'allure de roman-feuilleton, avec mystification, déguisements, quiproquos et surprises, n'est qu'une imitation parodique pour mieux lutter contre la crédulité des lecteurs qui prennent le vraisemblable pour le vrai. La drôlerie qui en résulte ne masque ni l'importance ni la gravité du propos : « Et si le Bon Dieu n'était pas le vrai ? ».
Gallimard Cahiers André Gide 1979 Gallimard, Cahiers André Gide, 3 volumes, 1979-1981 et 1982, 532-650 et 676 p., brochés, couverture du tome 1 sali avec les coins cornés et le haut du dos émoussé, bon état pour le reste.
Edition établie par Jean Lambert. Notes Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris, Gallimard, NRF, Cahiers André Gide n°15, 1992, in-8 broché, 591 pp. Un des 850 exemplaires numérotés réservés aux membres de l'association des amis d'André Gide. Couverture en bon état, intérieur en très bon état.
Paris, Gallimard, NRF, Cahiers André Gide n°13, 1988, in-8 broché, 638 pp. Un des 850 exemplaires numérotés réservés aux membres de l'association des amis d'André Gide. Couverture en bon état (insolation partielle du premier plat), intérieur en très bon état.
Paris, Librairie Plon, (1923). Un vol. au format in-12 (188 x 118 mm) de 309 pp.
Edition originale ; imprimée sur ''papier de fil''. L'exemplaire a conservé de larges témoins. ''Edition originale, sauf pour Dostoïevsky d'après sa correspondance'''. (in Naville). ''Aucune figure n'a pareillement obsédé André Gide et, dans la mesure où il sait que l'auteur des Frères Karamazov exerce sur maints jeunes gens «une domination indiscrète», il cherche à s'en saisir pour étendre encore son influence, faire reconnaître son intonation concertée à travers les voix déconcertantes du puissant romancier. Quoi de plus significatif que le mystérieux attrait exercé sur Gide par les œuvres puissantes où le génie créateur semble vivre dans une atmosphère de multiplication, d'exagération et de débordement. Et si l'on cherche la raison qui, chez Gide, a conduit l'écrivain, à la rencontre de Dostoïevsky, devant que l'homme ne l'inclinât vers ses propres secrets, c'est, à coup sûr, parce que les livres du grand Russe sont «les plus pantelants de vie qu'il connaisse», qu'il y goûte le plaisir d'être au milieu d'événements, au milieu d'hommes à qui il arrive quelque chose, lui à qui il n'arrive rien. Gide, romancier, ou s'efforçant à l'être, a d'abord été ébloui par la force, le pullulement de ces «colossales figures», encore qu'il n'ait su retenir que les plus bizarres et les plus perverses d'entre elles. Une œuvre où vit tout un peuple de personnages et qui n'est composé que d'actions, voilà ce que cet esprit critique, chétif, indigent de nature et sans générosité créatrice, voudrait réaliser. Ce qui le fascine chez un Daniel de Foë, un Dickens, un Fielding, comme chez un Dostoïevsky, il semble que ce soit cette sorte de «stupidité» qui ne fait qu'un avec leur pouvoir créateur, cette intimité aveugle où ils vivent avec leurs imaginations. Il aime ces œuvres longues, jusque pour leurs longueurs; il les aime à ce point qu'il a tenté de les égaler et nous eûmes les Caves du Vatican, ce roman d'aventures qui a tourné en «sotie» [...]''. (Henris Massis). Naville, Bibliographie des écrits de André Gide, 131. Coupe au dos. Infime manque angulaire affectant le premier plat ; lequel présente par ailleurs un éclat légèrement altéré. Du reste, bonne condition.
P., Gallimard, 1956-1957, 2 fort volumes in 8, brochés, couvertures imprimées, T.1 : 602pp., T.2 : 680pp.
EDITION ORIGINALE ---- BEL EXEMPLAIRE ---- Une des meilleures études biographique et psychologique d'André Gide - Postel & Quetel - Ellenberger pp. 346/347**8377/F4
Paris, Association des Amis d'André Gide, 1986, EDITION ORIGINALE, expl. n° 116/150 nominatif ( Michel Fernez) réservés aux Membres Fondateurs, fort in-8, br., (6) - 678 pp., Bibliographie, Index analytique des œuvres et des personnages d'André Gide, Table des matières, Superbe étude de l'œuvre d'André Gide. Pas courant. Très bon état
Paris, N.R.F., 1951. In-8 broché de 421-[3] pages, couverture imprimée en deux tons. Belle condition.
Portrait photographique de Gide par Richard Heyd en frontispice. On joint une coupure de presse, "L'oeuvre d'André Gide mise à l'index" de juin 1952. Tirage limité à 1400 exemplaires, celui-ci un des 1200 sur vélin pur fil Lafuma-Navarre (1260). Illustré XIXe
Paris, Denoël et Steele, 1936. In-12 de 124-[4] pages, couverture illustrée d’un portrait photographique de Gide. Légers plis au dos, petit manque en coin inférieur du premier plat, velle condition générale cependant.
Illustré de 6 portraits photographiques d’André Gide (outre celui de la couverture), et même une photo de Gide souriant... Edition originale sur papier d’édition comportant un envoi autographe de l’auteur. Illustré XIXe
Paris, Gallimard, Cahiers André Gide 2, 1971. In-8, broché, couverture bleue à rabats, imprimée en noir et rouge, 275 pp. (trâce d'adhésif sur la couv). Index.
Portrait en frontispice (Gide et Mauriac en 1949). Photos sur demande.
Paris, Gallimard, Cahiers André Gide 1, 1969. In-8, broché, couverture bleue à rabats, imprimée en noir et rouge, 410 pp.
Avant-propos de Claude Martin. Bibliographie, liste de l'association des amis d'André Gide. Bel ex. Photos sur demande.
S.n., Sorrente 17 Juin 1950, 11x14cm, quatre pages + une enveloppe.
Lettre autographe datée et signée d'André Gide, 77 lignes à l'encre noire sur quatre pages, adressée à son ami Félix Bonnafé depuis l'hôtel Minerva de Sorrente répodant à un questionnaire concernant les poètes et auteurs italiens. Traces de pliures inhérentes à l'envoi postal, enveloppe jointe. André Gide s'excuse de répondre aussi tardivement au questionnaire de son ami : "Par suite d'un malentendu ou d'une négligence du portier de l'hôtel de Taormina, ce n'est qu'hier soir que m'a rejoint à Sorrente ta dernière lettre..." Malgré sa grande fatigue, André Gide se plie aux questions de son correspondant. Il évoque tout d'abord Giovanni Papini: "J'ai eu avec Papini, de très cordiales relations, au moment de son Huomo Finito qui reste pour moi son meilleur livre... il s'est écarté de moi et, je crois, m'a véhémentement malmené, pour des raisons (?) confessionnelles." puis les poètes Giovanni Pascoli (1855-1912) etGiosuè Alessandro GiuseppeCarducci (1835-1907 et premier italien à recevoir le prix Nobel de littérature en 1906) : "Plein d'estime pour Pascoli. Même réponse pourCarducci... divers poèmes et discours fort beaux..." Il semble mieux apprécier humainement et connaître Giuseppe Vannicola( 1876 - 1915 ) : "Vannicola était un être exquis, une sorte de Pulcinello, sans grand talent mais sensible, affectueux... qui dans les derniers temps de sa vie sacrifiait beaucoup plus à Bacchus qu'aux Muses et à Appollon - au point de devenir à peu près infréquentable..." André Gide aborde enfin les incontournables et immortels anciens : "Je considère Manzoni comme un grand écrivain et un grand homme... J'ai longuement étudié le Dante, Boccace et Leopardi." comme les auteurs plus modernes dont Carlo Levi qu'il a découvert avec son chef-d'oeuvre "Le Christ s'est arrêté à Éboli" : "Je ne connais personnellement aucun de leurs auteurs récents mais suis plein de considération pour le livre de Carlo Levi, en revanche plein de réserve pour la Pelle de Malaparte." En dernier lieu, il lui fait part de sa santé fragile : "Ma main se fatigue. Vite avant de lâcher le stylo, je t'nevoie maints voeux pour la bonne réussite d etes projets." - Photos sur www.Edition-originale.com -
Traduit par André Gide. Envoi sur la page du faux titre "à mon excellent collaborateur Pierre Renoir (comédien) en affectueux souvenir, André Gide"Un des 30 exemplaires hors commerce sur vergé de Hollande. Exemplaire portant le numéroté (H.C. XIX).Paris, Gallimard - NRF - 1946 - 238 pages. Edition originale de la traduction d'André Gide.Reliure demi basane de l'époque. Dos à nerfs aux titre et auteur dorés. Tranches jaspées. Couverture bleue conservée. Pas de rousseur. Très bon état. Format in-12°(16x11).