Gallimard Cahiers André Gide 1979 Gallimard, Cahiers André Gide, 3 volumes, 1979-1981 et 1982, 532-650 et 676 p., brochés, couverture du tome 1 sali avec les coins cornés et le haut du dos émoussé, bon état pour le reste.
Edition établie par Jean Lambert. Notes Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Gallimard, Cahiers André Gide, 2 volumes, 1987-1988, 707-638 p., brochés, couvertures et tranches un peu salies, intérieurs propres.
Edition établie et annotée par Jean Claude. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Phébus 2000 Phébus, 2000, 234 p., broché, un ex-libris contrecollé et quelques mots annotés sur la page de garde, bon état pour le reste.
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Presses Universitaire de Lyon, 1986, 117 p., broché, bon état.
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Presses Universitaires de France, 1986, 117 p., broché, bords de la couverture frottés par endroits, bon état pour le reste.
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Mercure de France, 1967, 283 p., broché, édition présentée et annotée par Claude Martin, avec un envoi de Claude Martin, quelques rousseurs sur la couverture, intérieur propre.
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Mercure de France, 1967, 283 p., broché, couverture insolée, un tampon sur la page de garde, bon état pour le reste.
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Librairie Gallimard, coll. Ne Jugez pas, 1930, 1 volume de 120x190 mm environ, 157 pages, broché. Edition originale N° 542, un des 1250 sur alfa mousse, dont 1200 numérotés de 301 à 1500. Petites rousseurs sur les tranches, sinon bon état.
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Gallimard, 1950, 1 volume de 125x195 mm environ, 235 pages, broché. Edition originale, Exemplaire N° 195, un des 362 sur vélin pur fil des Papeteries Navarre, dont 350 numérotés de 16 à 365. Feuillets non rognés en partie non coupés. Dos légèrement insolé avec petit plis sur le bas, sinon bon état.
La sotie, ou sottie, désigne une pièce politique, ou dactualité, jouée à Paris au XVIe siècle, par les Sots ou les Enfants-sans-Souci.Les Sots fondent leur système de satire sur cette hypothèse que la société tout entière est composée de fous. Par dessus leur costume, ils revêtent les attributs qui désignent tel ou tel état, telle ou telle fonction : le juge, le soldat, le moine, le noble, etc.Émile Picot, dans son étude sur la Sotie en France (in-8, 1878), compte vingt-six pièces de ce genre. Il fait remarquer que la sotie était souvent représentée avec une farce et une moralité, dans des spectacles multiples ; dans ce cas on commençait par la sotie, sorte de parade bouffonne. La sotie neut pas toujours pleine liberté ; sa plus brillante période se place sous Louis XII. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Gallimard, 1950, 1 volume de 120x190 mm environ, 34 pages, broché. Edition originale, Exemplaire N°104/2660, un des 525 sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, dont 500 numérotés de 1 à 500. Feuillets non coupés. Dos insolé avec infimes petites mouillures claires et légers plis de lecture, bas du dos légèrement frotté, sinon bon état.
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Lettres Françaises 1946 Lettres Françaises, 1946, 58 p., broché, édition originale numérotée 568 (l'un des 2000 sur Luna Ledger), une signature et une date manuscrites sur la page de faux-titre, bon état pour le reste.
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NRF 1929 NRF, 1929, 89 p., broché, édition originale numérotée 2566 (l'un des 4000 sur alfa), haut et bas du dos légèrement émoussés, un petit manque de papier le long d'un mors, intérieur propre.
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Mercure de France, 1949, 283 p., broché, édition originale numérotée 554 (l'un des 1000 sur velin pur fil Lafuma), une petite signature sur la page de garde, premier plat taché, bon état pour le reste.
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ALBERT, Henri - GIDE André - HEROLD, A.-Ferdinand - LEBEY, André - LOUYS, Pierre - DE REGNIER, Henri - DE TINAN, Jean - P.V.
Reference : 83110
Imprimé sur les Presses de Charles Renaudie, 1896, 2 volumes de 190x245 mm environ, tome I : (2) ff., 130 pages, (2) ff. (table), (1) f., xxii pages bleues de supplément, (1) f. bleue de bulletin d'abonnement, (2) ff., - tome II : (2) ff., 156 pages, (2) ff. (table), xvi pages beiges de supplément, (2) ff., cartonnages toilés verts, titres et tomaisons dorés sur le premier plat de chaque volume. Illustrations de : L. Anquetin, Jacques-E.-Blanche, Charles Conder, Charles Léandre, Gustave Leheutre, Félicien Rops, Maxime Dethomas, Fantin-Latour, Maurice Delcourt pour le tome I et : E. Delacroix, Josa-Maria de Hérédia, Albert Besnard, Armand Point, Henri Heran, Paul Ranson, Charles Maurin pour le tome II. Couvertures frottées sur les coiffes et les coins, début sur le dos du tome II, mors instables sur les 2 volumes, intérieur bon état.
LE CENTAURE est la "revue de jeunes gens à rédaction fermée" qui ne parut qu'en deux numéros. Elle réunissait autour du cercle des fondateurs - Jean de Tinan, Pierre Louÿs, André Lebey et Henri Albert - Henri de Régnier et André-Ferdinand Hérold, Paul Valéry et André Gide.La revue Le Centaure s'inspire de la revue allemande Art Nouveau, dont Henri Albert organisera le supplément Francais, entre mai et décembre 1895. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Les Centraux Bibliophiles, 1954, 1 volume de 21x25.5 cm environ, 126 pages en feuillets sous chemise et emboîtage. Exemplaire nominatif orné de 23 pointes sèches originales de Jacques Boullaire, sur Vélin d'Arches. Frottements sur l'étui, parfait état pour le reste.
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Gallimard 1946 Gallimard, 1946, 220 p., broché, environ 17x11cm. Dos un peu froissé, bon état pour le reste et intérieur bien propre.
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Gallimard 1972 Gallimard, 1972, 207 p., broché, une petite déchirure (1cm) sans manque sur le bord du premier plat, page du catalogue éditeur surlignée, bon état pour le reste.
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Cabri 1998 Editions du Cabri, 1998, 195 p., cartonnage éditeur, bon état.
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Gallimard, 1952, 981 p., cartonnage éditeur, avec des illustrations de A. Dunoyer de Ségonzac, Pierre Berger, Yves Brayer, Brianchon, Chapelain-Midy, P.-E. Clairin, Antoni Clavé, Fontanarosa, Grau Sala, André Jordan, Elie Lascaux, Roland Oudot, Francis Savel, Jacques Thevenet. Dos insolé, décor du cartonnage terni, des rousseurs sur les tranches, intérieur propre.
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Gallimard, 1952, 978 p., cartonnage Bonet, couverture insolée, ors ternis, des rousseurs sur les tranches, intérieur propre.
Illustré par : Dunoyer de Ségonzac, Pierre Bernger, Yves Brayer, Brianchon, Chapelain-Midy, Clairin, Antoni Clavé, Fonanarosa, Grau Sala, André Jordan, Elie Lascaux, Roland Oudot, Francis Savel, Jacques Thevenet. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
N° 1 - Février 1952 - Cahiers trimestriels - Administrateur : Wladimir De Goghnieff - in-8 Broché - 102 pages
Papier légèrement jauni - Déchirure avec manque de papier sur la moitié supérieur du dos - intérieur propre - non massicoté
P., Gallimard, 1969-2009, in-8, br., couv. à rabats, photos, bibliographie, index. (GL16)
- 1. Les Débuts littéraires d'André Walter à L'Immoraliste - 2. Correspondance André Gide-François Mauriac (1912-1950) - Éd. établie, présentée et annotée par Jacqueline Morton - 3. Le Centenaire - 4. (1) Les Cahiers de la Petite Dame (1908-1929) Notes pour l'histoire authentique d'André Gide - Préface d'André Malraux (dos fragilisé) - 5. (2) Les Cahiers de la Petite Dame (1929-1937) - 6. (3) Les Cahiers de la Petite Dame (1937-1945) - 7. (4) Les Cahiers de la Petite Dame (1945-1951) - 8. Correspondance André Gide-Jacques Émile Blanche (1892-1939) - Éd. établie, présentée et annotée par Georges-Paul Collet avec envoi de celui-ci à M. Anglès - 9. (1) Correspondance André Gide-Dorothy Bussy (juin1918-décembre 1924) - Éd. établie et présentée par Jean Lambert. Notes de Richard Tedeschi - 10. (2) Correspondance André Gide-Dorothy Bussy (janvier 1925-novembre 1936) - 11. (3) Correspondance André Gide-Dorothy Bussy (janvier 1937-janvier 1951) - 12. (1) Correspondance André Gide-Jacques Copeau (décembre 1902-mars 1913) - Éd. établie et annotée par Jean Claude avec envoi de celui-ci à Pascal Mercier Introduction de Claude Sicard - 13. (2) Correspondance André Gide-Jacques Copeau (mars 1913-octobre 1949) - Éd. établie et annotée par Jean Claude - 14. Correspondance André Gide-Valery Larbaud (1905-1938) - Éd. établie, annotée et présentée par Françoise Lioure - 15. (1) André Gide et le théâtre par Jean Claude avec envoi de celui-ci à Pascal Mercier - 16. (2) André Gide et le théâtre par Jean Claude - 17. "L'enfance de l'Art"-Correspondances avec Élie Allégret (1886-1896)-Lettres d'André et Juliette Gide, Madeleine Rondeaux et Élie Allégret - Éd. établie, présentée et annotée par Daniel Durosay avec envoi de celui-ci à Pascal Mercier - 18. Correspondance avec Aline Mayrisch (1903-1946) - Éd. établie et annotée par Pierre Masson et Cornel Meder. Introduction de Pierre Masson (joint la photocopie d'une lettre d'André Gide) - 19. Correspondance avec Marc Allégret (1917-1949) - Éd. établie, présentée et annotée par Jean Claude et Pierre Masson - 20. Correspondance avec Paul Valéry (1890-1942) - Nouvelle édition établie, présentée et annotée par Peter FawcettQuelques coupures de presse. Un des 500 H.C., réservé aux membres de l'Association des Amis d'André Gide dont 100 ex. nominatifs réservés aux membres fondateurs (ceux-ci pour Auguste Anglès et Pascal Mercier). Quelques ex. ont des soulignures et des annotations au crayon. Les Cahiers 4, 5, 6 et 7 sont très annotés. Dos insolés.
Paris, Administration Spéciale des Funérailles, 1880, 1 1 feuillet.
Paul Gide, né à Uzès, descendant d'une austère famille huguenote, qui cultivait le souvenir des Dragonades et l'esprit de résistance. Il est le père de l'écrivain André Gide.Noms et familles citées: Gide, Rondeaux, Démarest, Granier, Briançon, Femvick, Widmer, Comte et comtesse de Flaux, Pascal, le Pasteur Salles, Fabre, le Pasteur Guillaume Granier, Nouguier, la Baronne de Feuchères, Farret de la Mairie, Dufresne, Prétavoine, Joly de Bammeville, Maurenq de Bammeville, Join-Lambert.
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Pour la trame de son récit, Gide était parti d'un fait divers : à Lyon, des escrocs avaient fait croire à des gens trop crédules, et pour leur soutirer quelque argent, que le pape Léon XIII était retenu prisonnier par des cardinaux francs-maçons dans les caves du Vatican. Paris, Éditions de la Nouvelle Revue française, (12 mai) 1914. 1 vol. (160 x 215 mm) de 296 p. et [3] f. Demi-maroquin vert à coins, dos à nerfs orné de caissons et filets à froid, tête dorée, titre doré, date en pied, couverture et dos conservés (reliure signée de Devauchelle). Édition imprimée moins d'un mois après la première, sur les mêmes presses de l'imprimerie Sainte-Catherine à Bruges. Contrairement au tirage d'avril, elle reprend la maquette et les couvertures habituelles des éditions de la Nouvelle revue française. A ce titre, elle bénéficie d'un tirage de tête, réimposé sur papier vergé d'Arches - ici le numéro 40 des 64 exemplaires imprimés.
L'un des livres les plus célèbres de Gide fut aussi l'un de ceux qui lui coûta le plus à écrire. Son projet remontait à 1893, des indications sur les personnages commencent à apparaître dans le Journal dès 1905 et Gide en commence la rédaction en 1911. Le travail avance difficilement comme l'atteste le brouillon extrêmement raturé. Enfin, le 24 juin 1913, l'auteur confie à son Journal : « Achever hier les Caves. Sans doute, il me restera beaucoup à reprendre encore après que je l'aurai donné à lire à Copeau et sur les épreuves. Curieux livre ; mais je commence à en avoir plein le dos et par-dessus la tête. Je ne me persuade pas encore qu'il est fini, et j'ai du mal à m'arrêter d'y songer. » En effet, après avoir rendu sa copie, il doit s'y atteler à nouveau. Copeau a lu. Lu et corrigé. Pendant l'été de 1914, Gide se plaint : « Mes heures les meilleures, je les emploie à mettre au point les passages des Caves dont Copeau ne s'est pas montré satisfait ; j'y ai beaucoup de mal et n'y parviens qu'avec un énervement sans nom. » Le résultat sera à la hauteur de l'effort fourni. Pour la trame de son récit, Gide était parti d'un fait divers sordide, une sombre histoire d'escroquerie qui en 1892 défraya un temps la chronique. A Lyon, des escrocs avaient fait croire à des gens trop crédules, et pour leur soutirer quelque argent, que le pape Léon XIII était retenu prisonnier par des cardinaux francs-maçons dans les caves du Vatican. De cette invraisemblable aventure, Gide avait gardé dans ses documents des articles de journaux et des affiches ; il ne lui restait qu'à écrire. On en a surtout retenu le fameux «acte gratuit» dot Gide a dû se défendre d'avoir voulu faire l'apologie: «Mais non, je ne crois pas, pas du tout, à un acte gratuit. Même, je tiens celui-ci pour parfaitement impossible à concevoir, à imaginer» Jacques Vaché et André Breton,qui prétendaient n'avoir que faire de la littérature, saluèrent en André Gide ce créateur de Lafcadio, personnage nihiliste qui « ne lit pas et ne produit qu'en expériences amusantes comme l'ASSASSINAT ». Ils en firent un héros protosurréaliste. L'intention de l'auteur était autre. Réformateur de la pensée judéo-chrétienne et de sa conception spiritualiste de l'Homme, c'est en moraliste prudent qu'il publie Les Caves du Vatican sans bruit et dans l'anonymat, comme pour tester auprès de ses lecteurs la portée et les qualités de sa nouvelle sotie contre l'hypocrisie. Car, enfin, l'ironie et la satire sont-elles les bons procédés esthétiques pour séduire une génération en quête d'une nouvelle morale après l'effondrement des valeurs du XIX e siècle ? Telle est la préoccupation de Gide, auteur d'une fantaisie résolument critique et caricaturale, dont tous les personnages sans exception sont des sots, prisonniers de leurs systèmes; dont tous les thèmes (religiosité, libre pensée, disponibilité et acte gratuit) sont tournés en dérision ; et dont l'allure de roman-feuilleton, avec mystification, déguisements, quiproquos et surprises, n'est qu'une imitation parodique pour mieux lutter contre la crédulité des lecteurs qui prennent le vraisemblable pour le vrai. La drôlerie qui en résulte ne masque ni l'importance ni la gravité du propos : « Et si le Bon Dieu n'était pas le vrai ? ».
Belle lettre au poète carcassonnais François-Paul ALIBERT, ami de longue date d'André Gide qu'il avait rencontré en 1907. Gide fera ...limpossible pour venir passer près de toi quelques jours, fin Octobre. Que ne puis-je te retrouver plus tôt ! Ce petit voyage en auto eût été merveilleux, et hier je délibérais, examinant si je ne pouvais te rejoindre à Toulon ou à Marseille... Mais je me dois dabord à Cuverville... pour rejoindre son épouse.Revenant à une discussion antérieure, il précise : ...Jespère que tu ne tes pas mépris : « au-delà » ne voulait pas dire « au dessus ». Je nai jamais eu la prétention de « dominer la situation ». Simplement, la vie continuant, jai passé outre ; et, une fois doublé cet affreux cap des tempêtes, ne me suis plus jamais senti tout à fait le même quauparavant. Depuis, je te lai dit, il me semble que je ne fais plus que semblant de vivre et la mort ne me fera plus tomber de bien haut...Il enchaîne : ...Je dois voir Malraux ces jours-ci [...]. Ce que tu me dis de notre « préjugé classique » me ravit, et de ce besoin de ne rien dire que par réticence. Oui, cest exactement contre cela que je me retourne aujourdhui. Mais toute ta lettre mexalte et chauffe à blanc mon désir, mon besoin de te revoir...En post-scriptum, il ajoute : ...Je tai fait adresser à Carcassonne un « Contes damour des Samouraïs » [de Saikakou Ebara, traduit en français pour la première fois en 1927 par Ken Sato]... Il lui signale une ...amusante coquille dans tes Jeux deaux de la Villa dEste [...]. Au lieu dAmintas de Tasse, par mimétisme sans doute, tu as mis Amyntas...Enfin : ...Excellent tout ce que tu dis de dAnnunzio...Gide note dans son Journal à la date du 30 octobre 1927 : « Je nai pas un ami avec lequel je me sente plus parfaitement à mon aise, cest-à-dire avec qui je doive prendre moins de précautions pour parler ».François-Paul Alibert (né à Carcassonne, 1873-1953) est un poète, écrivain et dramaturge. Proche des poètes du renouveau néoclassique à l'aube du XXe siècle, il se réclamait de l'École romane et de Jean Moréas. Fr.-P. Alibert publia son premier recueil de poésies « L'arbre qui saigne », en 1907, l'année où il rencontra André Gide. Ce dernier resta son ami pendant quarante ans. Gide organise chaque année un voyage dans le Midi avec Alibert au cours duquel les deux amis partagent leurs découvertes littéraires et leur goût pour les amours " corydoniennes ". Entre temps, les deux hommes échangent une très riche correspondance (publiée en 1982). Son ?uvre compte une quarantaine de titres auxquels on peut ajouter deux récits érotiques. Il fut placé par ses contemporains à la hauteur de Paul Valéry. Retraité de ladministration en 1933, Alibert va se consacrer au Théâtre de la Citée, le théâtre antique de Carcassonne, dont il devient en 1930 le directeur.Bibliographie : « Correspondance dAndré Gide et de François-Paul Alibert : 1907-1950 », édition établie, présentée et annotée par Claude Martin (Lyon, Presses universitaires de Lyon, 1982) ; celle-ci recense plus de 400 lettres de Gide à François-Paul Alibert.