Librairie de Firmin-Didot et Cie 1893 Dessins inédits de A. de Parys. In-4. Cartonnage de l’éditeur pleine percaline vert foncé, dos lisse orné de faux-caissons à froid, premier plat orné des armes de la Ville de Paris, VII + 325 pp., 43 dessins et 57 gravures sur bois. coiffes et coins émoussés, mors internes fendillés, gouttière légèrement irrégulière. En l’état.
Bon état d’occasion
1 volume fort in-4, demi-basane brune, dos lisse titré doré.136 pp. (quelques-unes restées blanches)
Recueil de pièces constitué par Gheusi alors qu’il codirige l’Opéra avec son ami Gailhard, comprenant de nombreux articles de journaux et plus de 150 documents contrecollés sur papier fort monté sur onglet:- correspondances: lettres, billets, télégrammes, pneumatiques concernant des recommandations d’artistes, le choix des programmations, tractations, invitations, réponses aux journalistes, ou même dénonciation...- Compte-rendus d’auditions avec commentaires de Gheusi, jury, sur chaque prestation d’artiste.- Certificats médicaux et demandes d’absences d’artistes.- Rédaction de conventions entre la société des auteurs et l’Opéra concernant leur rémunération, les délais à respecter, le choix des artistes, les droits d’entrée à vie...- Règlement et contrats d’artistes.- Listes des danseurs: quadrilles, élèves...Cet important ensemble témoigne des rôles divers et variés d’un directeur du plus prestigieux théâtre parisien dans un contexte particulier: les 6 derniers mois de direction du binôme Gailhard-Gheusi avant la passation de pouvoir à Messager et Broussan, et Gheusi seul à la tête de l’Opéra pendant un séjour prolongé de Ghaillard à Constantinople.Gheusi doit se justifier des choix et décisions pris au sujet des acteurs ou des oeuvres acceptés ou refusés, gère les abonnés, le décès d’une jeune danseuse, le secrétaire de Jaurès qui réclame des places, les problèmes avec les syndicats de machinistes qui appréhendent la nouvelle direction, le management du personnel, la gestion de la communication...Quant aux articles de journaux, ils concernent les avis sur la programmation, sur la gestion du théatre, les hommages aux 20 années de direction de Gailhard, la naissance du fils de Gheusi, la représentation de sa nouvelle pièce à la comédie française: chacun sa vie...
1825 1 volume in-8, demi-percaline bleu marine à la Bradel, pièce de titre brune.25 pp. ; (1) p.bl. ; 60 pp.
Recueil d’articles parus en 1903 et 1904 dans divers journaux, sélectionnés et légendés par P. B. Gheusi, contrecollés sur papier fort, et suivis de son roman La Mamelouke, parue en feuilleton dans le grand illustré.On y traite tour à tour:- De Galliéni et l’ile de Madagascar dont il est gouverneur général: Gheusi écrira plusieurs ouvrages sur la vie du général et servira à ses côtés pendant la première guerre mondiale.- Gailhard et la programmation du théâtre de l’Opéra: auteur de plusieurs opéras lyriques, Gheusi collabore régulièrement avec son ami Gailhard, alors à la tête de l’Opéra de Paris.- Biarritz: amoureux de cette station balnéaire à la mode, Gheusi va y acquérir, avec plusieurs de ses amis, le château du Baron de l’Espée.La 2ème partie du recueil est constituée de son roman La Mamelouke, contant l’histoire d’un officier de Bonaparte parti en mission en Egypte puis en Syrie. Publié en feuilleton dans le Grand Illustré en 1904, il sera édité en volume l’année suivante.Exemplaire de Gheusi, avec ses initiales dorées en queue.
Paris. (Chez l’auteur). 1923. 1 volume in-12, demi-chagrin rouge, dos lisse frotté, tête dorée, couvertures conservées.
Mention de troisième édition, sur papier fort.Pamphlet très violent de Gheusi à l’encontre de Clémenceau et de Mandel, suite à son éviction brutale en 1918 de la direction de l’Opéra-Comique, derrière laquelle Gheusi démontre une cabale franc-maçonne! L’arrêt Gheusi est important dans l’histoire du droit, car le Conseil d’Etat définit alors ce qu’est un service public, et estime que la culture a un caractère d’intérêt général.
1 volume in-8, pleine toile beige, motifs à froid avec initiales R.G et N.L. (49) ff.
Recueil de nouvelles et de poèmes manuscrits écrits par Gheusi l’année de ses 20 ans.Certaines pages ont été volontairement déchirées.Cet ensemble d’oeuvres de Gheusi datées de 1886 comprend:- 6 nouvelles ou apparenté: Didji, Sultan d’autrefois, Le pari, Le chien, Cousin-cousine (avec sa version imprimée contrecollée sur la version manuscrite), la culotte rouge.- 10 poèmes et sonnets: Seul, Rupture, Gaité funèbre, Le sonnet, A Melle S., Palace-Athéné...- 6 odes: A François Coppée, A Richepin, A un ami défunt (Louis Siret), Le génie artistique à Toulouse, A ma mère, A mon père.- Une « Symphonie pour grosse caisse ». Monologue de concert. (6 pp.)- Un document des archives municipales de Toulouse qu’il a recopié: Procès-verbal de Jeanne Coneil, 29 ans, qui déclare sous serment avoir été mise enceinte par le père Joseph (1793).- Pourquoi pas? Roman de 24 pp. imprimé et contrecollé. (Écrit par Thérèse Daumier?)- 2 ff. de tables comprenant les oeuvres des pages déchirées.Ensemble de courtes oeuvres réalisées par Gheusi, (certaines parues dans « le courrier du Tarn »?), alors qu’il sort tout juste du collège de Castre, annonçant déjà sa carrière d’auteur prolifique.Reliure très abimée et tachée. Rousseurs.
(1902-1903). 1 volume in-8, demi-basane bleue, titres manuscrits au dos.
I. Sous le volcan. (2) ff. ; 107 ff. Manuscrit autographe complet, très lisible, au recto seul, qui porte sur l'éruption de la montagne Pelée en Martinique en 1902, qui fit plus de 30 000 morts. Gheusi décrit la vie ensevelie, les derniers jours de Saint-Pierre... Il comprend de nombreuses corrections et ratures et est signé à la fin. Gheusi précise que ce manuscrit a été commencé à Paris le 15 juin et a été terminé à Biarritz le 23 juillet 1902. Après être publié en 1902 en pré-originale en feuilletons dans les Lectures modernes, l’ouvrage paraitra chez Flammarion en 1903 et sera illustré par Lelong.II. La Mamelouke. (4) ff. ; 266 ff. Manuscrit autographe complet, très lisible, au recto seul, qui raconte l’histoire d’un officier de Bonaparte parti en mission en Egypte puis en Syrie. Il comprend de nombreuses corrections et ratures et est signé à la fin. Gheusi précise que La Mamelouke lui fut commandé par l’éditeur Rueff, selon le traité su 30 mai 1903. Il en a écrit le 1er chapitre au Verdet vers le 10 juillet, puis les 19 autres, à Luchon, Villa Bénédicte, entre le 20 août et le 13 septembre 1903.Publié en feuilleton dans « le Grand Illustré » en 1904, il sera édité chez Rueff en 1905.
1 volume in-8, plein chagrin noir, double encadrement à froid sur les plats, trace de serrure, dos lisse avec inscriptions manuscrites. Carnet d’environ 100 pages dont 11 manuscrites.
Amusant recueil de diverses pièces soigneusement sélectionnées par Gheusi le journaliste, sur des sujets ayant majoritairement attrait aux femmes.Il comprend entre autres citations:- Le Sonnet du Q, composé par Gheusi lui-même.- Les statistiques exactes des femmes exécutées sur l’échafaud de la terreur.- Un « sonnet égrillard de Ronsard trouvé à Londres en 1929 (inédit) ».- Quelques extraits des Dames Galantes de Brantôme qui « se complait en salauderies et disgrâces physiques... »Ce recueil insolite, manifestement inachevé, et qui possédait une serrure à l’origine, semble avoir été conçu par Gheusi pour réunir des pièces qu’il voulait protéger des regards en attendant de les utiliser dans de futurs articles. Reliure frottée, manque important en bas du dos.
ISMAYL. Urbain - EICHTHAL. Gustave d' - GHEUSI. Pierre-Barthélémy.
Reference : 43554
1893. 1 volume in-8 monté sur onglet, demi-chagrin noir, dos à nerfs titré doré, initiales dorées de Gheusi en bas du dos.Manuscrit (11) ff. ; (2) ff.bl. ; (27) ff. ; (2) ff.bl. ; (285) ff. de lettres.
Ensemble unique et inédit de 133 lettres manuscrites d’Urbain Ismayl, écrites entre 1862 et 1866 alors qu’il occupe le poste de Conseiller rapporteur du gouvernement général de l’Algérie, adressées à son ami le philosophe Gustave d’Eichthal. Ces Lettres, provenant de la bibliothèque du juriste Félix Grelot, ont été écrites sur divers papiers, parfois avec l’en-tête du gouvernement général de l’Algérie.Les lettres sont reliées à la suite d’un manuscrit de Gheusi, traitant de cette précieuse correspondance. Ce Manuscrit, très lisible, écrit au recto seul, est une analyse globale puis détaillée à la fois intime et historique, 30 ans après les faits, d’un personnage clef de la colonisation algérienne sous le second Empire qui livre ses réflexions tant politiques que philosophiques ou religieuses.Né à Cayenne, issu d’un métissage, Urbain Ismayl est un saint-simonien converti à l’Islam. Ancien professeur de français en Égypte, où il s’initie à la culture arabe, il débarque en 1837 à Oran en tant qu’interprète. Rapidement il se distingue par ses idées humanistes qu’il partage avec son ami d’Eichthal, et prône un colonialisme basé sur une association franco-arabe. Cible des bien- pensants, on lui reproche son mariage avec une marocaine, son métissage et sa religion, à l’instar de son camarade juif d’Eichthal.Sensible à ses idées basées sur le respect des cultures et des religions, Napoléon III en fait son conseiller en 1861. Il le choisit également comme interprète et commensal lors de son voyage en Algérie en 1865. De cette collaboration en découleront 2 lois du sénatus-consulte: l’une qui vise à reconnaitre les tribus d’Algérie comme propriétaires des terres qu’elles occupent, l’autre qui rend certaines populations exemptes d’appliquer le code civil. Urbain avouera malgré tout sa déception face à un bilan plutôt décevant de la politique coloniale du second Empire lors de sa chute en 1869.Une précédente correspondance de d’Eichthal et Urbain avait été éditée en 1839 sous le titre Lettres sur la race noire et la race blanche.En revanche, il semble que ni cette présente correspondance, ni l’analyse de Gheusi n’aient fait l’objet d’une publication.
(1890 à 1893) 1 volume in-4, demi-chagrin rouge à coins, dos à nerfs, initiales P.G en queue, étiquette bleue contrecollée. 283 pp.
Ensemble manuscrit constitué d’oeuvres, certaines inédites, d’articles, de lettres, de dessins et de photos contrecollées retraçant sur 3 années le début de la carrière de Gheusi.L’ouvrage comprend:- Des oeuvres musicales: 5 drames lyriques, Konrad Wallenrod représenté au grand théâtre de Reims, Syrinx, Les feux follets paru en juin 1892, Myatar, Brutus et Porcia, Guernica créé à l’Opéra Comique en 1895, divers chants et cantates.- De nombreuses odes et poèmes.- Des articles pour l’indépendant rémois qu’il signe Madame Blanche Yvonne, ou sur le pays basque avec 2 illustrations...- 5 oeuvres théâtrales: Rayon d’Onyx, La Race (une partie est tapuscrite), Petite mère, Saurimonde, Madame Hippocrate.- 1 nouvelle pour l’Illustration écrite par une autre main: Puech-Auriol.- Des brouillons de lettres adressées à des personnalités pour leur demander leur avis sur ses oeuvres ou de servir d’intermédiaire pour un poste: Emile Zola, Jean Jaurès (rencontré au collège de Castres), Xavier de Ricard, Léon Bourgeois...- Son arbre généalogique qu’il illustre de blasons en guise de portraits.- Ses notes sur un stage d’officier de réserve, sur son travail au sein des éditions Firmin-Didot...Il fait allusion à ce début de carrière difficile, durant lequel il travaille pour le préfet de Reims. Celui-ci se met manifestement en travers de sa route lorsque Léon Bourgeois lui propose un poste au ministère des Beaux- arts. Il ne l’obtiendra finalement pas semble-t-il pour une histoire de femme... Gheusi vit alors une traversée du désert où il dit avoir le choix entre le suicide et la haine, les représailles et l’ambition... il illustre ce passage par un dessin d’aigle terrassant un casque de chevalier.Important recueil de pièces aussi variées que le furent les domaines dans lesquels Gheusi brillera un peu plus tard. On y découvre autant ses nombreux talents que son impressionnante détermination.Reliure frottée.
Plon, 1939, in-8°, 505 pp, index, broché, lég. défraîchi, état correct
Tome 1 seul (sur 4) — Les souvenirs de l'ancien directeur de l'Opéra Comique sous la IIIe République. Pierre-Barthélemy Gheusi, connu aussi sous le pseudonyme de Norbert Lorédan, est un journaliste, écrivain et directeur de théâtre français né à Toulouse le 21 novembre 1865 et mort à Paris le 30 janvier 1943. Ses mémoires, “Cinquante ans de Paris”, sont un document très précieux sur la vie politique et mondaine sous la IIIe République. — Table : Au pays de Parsifal et de Clémence Isaure ; De Verlaine à Zola par Laurent Tailhade ; De l'Opéra à la Mosquée d'Omar ; Sardou, Saint-Saëns et les barbares ; Politiques et ténors ; Grands et petits capitaines ; La gloire et la passion de Gallieni ; Don Juan à Vincennes : Bolo-Pacha et Mata-Hari ; Le théâtre de Nessus ; L'Opéra-Comique sous la haine ; Les conclaves de la République ; Dans l'ombre centenaire de Gambetta. — "Dans ses “Cinquante ans de Paris”, M. P. B. Gheusi, homme de théâtre et journaliste, après avoir évoqué ses souvenirs de jeunesse, nous parle de ce Paris qui lui est familier et où ses fonctions lui ont permis d'approcher l'élite intellectuelle et artistique de son temps. Riche d'anecdotes, de révélations piquantes, de jugements parfois sévères, de commentaires très personnels, ce volume constitue une contribution précieuse à l'histoire du demi-siècle qui vient de finir. Il y a notamment sur la guerre et le rôle de Galliéni des pages pleines d'intérêt, que l'on ne lira pas sans profit." (B. Combes de Patris, Revue des études historiques, 1939) — "Rares sont les narrateurs qui parviennent à intéresser le lecteur, à le mettre dans le jeu, à le captiver pour des gens qu'il n'a pas connus et des aventures qu'il n'a pas partagées. Pour y réussir, il faut que l'homme qui parle, qui se raconte. éveille la sympathie, ait un accent humain qui touche le coeur. M. P.-B. Gheusi possède ces dons..." (Jean Vignaud, Le Petit Parisien, 1939)
Paris. Jeffrey. 1938. 1 volume in-8, brochage sali.
Tapuscrit de cette pièce de théâtre adaptée par Gheusi, d’après Louvet de Couvrai.On joint 2 lettres dactylographiées à l’en-tête du Théâtre de l’Athénée, signées Louis Jouvet, adressées à Gheusi, à propos de cette pièce.
Paris. Firmin-Didot. 1893. 1 volume in-4, demi- maroquin brun à coins, dos à nerfs orné et frotté, tête dorée, couvertures conservées. Reliure signée Ritter.
Ouvrage illustré de 43 dessins de A. De Parys et de 57 gravures sur bois.Exemplaire sur Japon, spécialement imprimé pour Gheusi, avec son chiffre doré poussé sur le coin supérieur. Est inséré, sur papier ordinaire, un feuillet volant de faux- titre comprend une dédicace de Gheusi, datée du 28 décembre 1893, à Adrienne Willems, qu’il épousera en 1894.On joint un dessin original de Parys, ayant servi pour l’illustration de la dédicace.Volume dérelié.
1 volume in-4, demi-basane havane.4 pp. ; (2) ff. ; 124 pp. ; (2) ff.
Recueil de coupures de journaux, et de 20 lettres manuscrites et documents traitant de la direction de l’Opéra et de différents théâtres publics en 1906 et 1907, contrecollés sur papier fort monté sur onglets.En 1906, Gheusi est directeur de la Nouvelle Revue ainsi que secrétaire général du cabinet de M. Leygues, alors Ministre aux Colonies. Aristide Briand devient ministre des Beaux-Arts et les rumeurs vont bon train concernant de nouvelles nominations à la tête des grands théâtres parisiens: l’Opéra, l’Odéon, l’Opéra Comique, la Comédie Française... on parle de Gheusi pour reprendre l’Opéra- Comique, il sera finalement appelé par son ami Pedro Gailhard pour venir le seconder à la direction de l’Opéra. Ce touche-à-tout à la fois écrivain, journaliste ou homme politique se plait à rassembler, légender et annoter différents documents concernant cette période: lettres de félicitations ou de soutien, établissement du cahier des charges de l’Opéra, inventaire et valeur des décors... et nombreux articles de journaux entretenant diverses polémiques concernant les nominations des uns et des autres, les programmations ou encore la manière dont est gérée l’institution... jusqu’à ce que Gailhard cède son poste, en janvier 1907, à Messager et Broussin.Reliure frottée, et tachée, épidermures.
GALLIINI Joseph Simon & Gaktan Gallieni & Pierre Barthilemy Gheusi
Reference : CPC97AP
ISBN : B00I1HD0E2
Albin Michel Editeur Broché D'occasion état correct 01/01/1932 150 pages
Plon, 1941, in-8°, 468 pp, index, broché, lég. défraîchi, état moyen
Tome 2 seul (sur 4) — Les souvenirs de l'ancien directeur de l'Opéra Comique sous la IIIe République. Pierre-Barthélemy Gheusi, connu aussi sous le pseudonyme de Norbert Lorédan, est un journaliste, écrivain et directeur de théâtre français né à Toulouse le 21 novembre 1865 et mort à Paris le 30 janvier 1943. Ses mémoires, Cinquante ans de Paris, sont un document très précieux sur la vie politique et mondaine sous la IIIe République. — "Rares sont les narrateurs qui parviennent à intéresser le lecteur, à le mettre dans le jeu, à le captiver pour des gens qu'il n'a pas connus et des aventures qu'il n'a pas partagées. Pour y réussir, il faut que l'homme qui parle, qui se raconte. éveille la sympathie, ait un accent humain qui touche le coeur. M. P.-B. Gheusi possède ces dons..." (Jean Vignaud, Le Petit Parisien, 1939)
éditions de la nouvelle revue paris sans date (1918) plaquette in 8 brochée 58 pages
plaquette polémique rare de Gheusi sur son succésseur à l'opéra comique
Paris. Flammarion. (1900). 1 volume in-12, demi- maroquin bleu, dos à nerfs orné légèrement frotté, tête dorée, couvertures conservées.
Edition originale. 1 des 15 exemplaires numérotés sur Hollande. Celui-ci n° 1, spécialement tiré pour ma chère petite femme Adrienne. P. B. Gheusi .Exemplaire de l’auteur, avec ses initiales dorées en queue.
Paris. 1937. 1 volume in-12, demi-percaline bleue à la Bradel, couvertures conservées.
Gheusi sera par 2 fois directeur de l’Opéra-Comique : la première de 1914 à 1918, puis de 1932 à 1936, au cours de laquelle il renflouera le théâtre sur ses deniers propres, avant d’être démissionné suite aux grèves de 1936. C’est cet épisode qu’il raconte dans son ouvrage.
1890 (1890-1905). 1 fort volume in-8, demi-basane violette, dos lisse très frotté, quelques couvertures conservées. Charnières intérieures renforcées grossièrement.
Recueil de nombreux articles publiés par Gheusi pendant 15 ans dans la Nouvelle Revue.
(1906-1911). 1 fort volume in-8, demi-basane bleue, dos lisse frotté.
Recueil de nombreux articles publiés par Gheusi pendant 6 ans dans La Nouvelle Revue. Ceux qui ne sont pas écrits par lui sont barrés au crayon.
Paris. Firmin-Didot. 1895. 1 volume in-4, demi-chagrin bleu, dos à nerfs orné de blasons fleurdelysés, avec initiales de l’auteur en queue, tête dorée, couvertures conservées.
Exemplaire sur Japon, spécialement imprimé pour Madame Gheusi. Illustrations de Paul Steck, avec des croquis de Charles Willems.Est relié en fin d’ouvrage, un dessin original in-4, à l’encre avec rehaut de bleu, signé de Charles Willems, avec petite pliure et découpe, dessin reproduit page 64.
Ensemble de 25 lettres manuscrites de 4 pages in-8, et 4 carte-lettres, écrites à son épouse du 2 mai au 18 juin 1899.
La premières est au départ de Marseille, puis arrêt technique à Bonifacio, Corinthe, Constantinople, Beyrouth, Smyrne, Damas, Jérusalem...En tournée officielle pour une mission d’inspection, Gheusi est reçu avec tous les honneurs : A Constantinople, où il est reçu par l’Ambassadeur et est logé à l’Ambassade; Quand il embarque à bord du paquebot Le Sénégal : « Le personnel de l’Ambassade est venu me faire escorte jusqu’à bord. Là j’ai trouvé le Comte de Sercey, Consul général de Beyrouth, mon compagnon de voyage et mon initiateur asiatique... » « De grands honneurs m’attendent à Beyrouth; j’irai voir le Pacha d’Asie, les Patriarches... J’apporte, avec Mr de Sercey, la cravate de Commandeur de la Légion d’Honneur au patriarche maronite... ». « Ce ne sont, partout où nous passons, qu’honneurs, réceptions, dîners, soirées, promenades et visites en notre honneur. Ça m’assomme, mais il le faut... ».En Syrie : « ... je finirai par me prendre au sérieux, à force de voir les sentinelles turques présenter les armes sur mon passage. Quel admirable pays!... et quel coin de France prestigieux! Un train spécial, pour moi seul, m’amènera après demain à Damas... » « Jérusalem m’a passionné, mais la peste d’Alexandrie m’y bloquait. On me considérait comme emprisonné dans la Judée, si loin de toi! Je me suis fâché, ai télégraphié à l’Ambassade, et le vieux renard a fait donner au Sultan l’ordre exceptionnel de m’embarquer... » « Je n’ai pas commencé mon rapport, qui sera très dur à faire. Il faut que je m’attèle sérieusement à ma besogne... ». « Le fils d’Abd-el-Kader m’est confié; il ne baragouine que quelques mots de français, mais est d’une tenue et d’une distinction parfaite... On se perd en conjoncture sur ma mystérieuse identité. J’ai entendu dire hier que j’étais un prince arabe, revenant de La Mecque, et parlant le français à la perfection... ». Puis retour de Constantinople par l’Orient-Express, à destination de Paris, « avec une mission grave confidentielle pour le baron Alphonse de Rothschild... ».Il s’inquiète pour son épouse, trouve qu’elle sort beaucoup et demande des nouvelles de Bobotte!Il est très tendre : « Tu es bien, mon petit oiseau chéri, la jolie linotte la plus mignonne qui soit! »« Tes lettres ont affectueuses, charmantes et bourrées de fautes de syntaxe. Chère étourdie! »
Paris. Charpentier et Fasquelle. 1907. 1 volume in-12, demi-maroquin vieux rose, dos à nerfs passé, couvertures conservées.
Edition originale, à grandes marges.1 des 10 exemplaires numérotés sur papier de Hollande. Exemplaire de Gheusi, avec ses initiales dorées en queue. Cette comédie en 3 actes fut représentée pour la 1ère fois le 10 septembre 1907 sur la scène de la Comédie Française.
(1932). 1 volume in-4, en feuilles, sous chemise avec le dos passé et étui rouges.292 ff. manuscrits écrits au recto seul.
Manuscrit complet du fameux Traité du blason de Gheusi, revu pour l’édition de 1933, à Paris, chez Darantière. Il comprend la Préface, les Préliminaires, l’intégralité du corps du texte et des 850 illustrations. Les Index et Tables ne sont pas présents.Les 850 illustrations sont le plus souvent manuscrites, parfois imprimées et contrecollées.Manuscrit préparatoire très lisible, comprenant corrections et ratures de ce Traité du Blason du fait encore autorité de nos jours.Nombreux feuillets intercalés, ou en bis, soit en tout près de 500 feuillets manuscrits.