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‎Recueil de dissertations sur quelques principes de PHILOSOPHIE et de RELIGION -- EDITION ORIGINALE -- BON EXEMPLAIRE‎

‎P., Chaubert, 1760, un volume in 8 relié en demi-basane à coins, dos orné de filets dorés (reliure de l'époque), (un coin émoussé), 8pp., 228pp., (2)‎

‎---- EDITION ORIGINALE ---- BON EXEMPLAIRE ---- "Prélat et philosophe italien, entré dans les ordres après de fortes études, G. GERDIL fut professeur à Macerata, à Casal, à Turin et devint précepteur du petit-fils de Charles-Emmanuel III... Ses écrits témoignent d'un savoir solide. GERDIL est un cartésien qui se rapproche de LEIBNIZ et qui surtout accepte et développe les doctrines de MALEBRANCHE. En plein XVIIIe siècle, il oppose encore la physique de DESCARTES à celle de NEWTON et la théorie de l'étendue intelligible au sensualisme de LOCKE. Il combat au nom de ces principes,l'empirisme dans la morale, dans la jurisprudence, dans l'esthétique". (A. Franck) ---- Démonstration mathématique contre l'existence éternelle de la matière et du mouvement déduite de l'impossibilité démontrée d'une suite actuellement infinie de termes, soit permanents, soit successifs - Examen des raisonnements d'un célèbre écrivain sur les suites infinies - Continuation des preuves de l'impossibilité d'une suite actuellement infinie avec l'éclaircissement de quelques difficultés - Applications des principes posés ci-dessus au cas de l'éternité de l'univers ou de ses éléments - L'univers ne peut avoir existé de toute éternité : démonstration - Démonstration de la dépendance essentielle de la matière, tirée de l'idée de la grandeur - Que l'existence et l'ordre de l'univers ne peuvent être déterminés ni par les qualités primitives des corps, ni par les loix du mouvement - Que la suite des mutations de l'univers ne peut être déterminée par le principe de la conservation de la force ensuite des loix du mouvement - Examen d'une nouvelle hypothèse : qu'il n'y a point d'ordre déterminé essentiellement conséquent aux qualités primitives de la matière - Essai sur les caractères distinctifs de l'homme et des animaux brutes, où l'on prouve la spiritualité de l'âme humaine par la nature de son intelligence - Sur l'incompatibilité des principes de DESCARTES et de SPINOZA**77540/7754/P2‎

‎Discours de la nature et des effets du luxe.‎

‎Turin, Chez les Frères Reycends, 1768. In-8 de [2]-109 pages, jolie couverture en papier dominoté d'époque à motif floral et aplats de couleurs dans les tons rouges et blancs probablement italien, titre manuscrit sur étiquette au dos. ‎

‎ Edition originale de ce texte prônant la réfutation morale du luxe et se plaçant en contradictions directe avec les idées avancées par Montesquieu. Parut dans une période de dépression économique à la suite de la guerre de Sept ans, cet ouvrage du fait de son thème principal fut bien vite confronté aux nouvelles propositions libérales. Agréable exemplaire dans une couverture en papier dominoté d'époque ayant conservé tout son esthétisme malgré quelques rousseurs et salissures. La page I-II est détachée des coutures centrales et se trouve donc volante dans notre exemplaire. Ex-libris manuscrit "D'Ange Marie Sorri 1782". Barbier, I, 1010; Quérard, II, 330. ‎

‎Lettre signée‎

‎Hyacinthe-Sigismond [Giacinto Sigismondo] Gerdil (1718-1802), prélat catholique, cardinal savoyard (italien à l'époque). L.S. Rome, 6 mars 1781, 1p in-4. La date et la formule de politesse sont autographes. Lettre en italien à un prêtre, vraisemblablement pour le remercier pour l'un envoi de la nouvelle édition d'un livre sur la Passion. Probablement, le destinataire est Pietro Metastasio (1698-1782), écrivain bien connu et prêtre, qui publia cet ouvrage en 1730 et le republie en 1781. Mention à l'encre rouge au dos « collection de l'abbé Canal ». Les autographes du cardinal Gerdil semblent rares. [161b] ‎