Paris, Stock, 1954, 1 volume, in-8 carré (20 cm), broché, couverture rempliée, 102 p.. Edition à tirage limité à 5550 exemplaires, tous numérotés, celui-ci n° 3700, un des 5 500 sur vélin chiffon du Marais. 32 dessins noir et couleur d'André Jordan. Infimes défauts au papier cristal de protection.
On dit que Paul Géraldy fait partie des auteurs invendables, sauriez-vous faire mentir cette affirmation ? Merci d'avance. Très bel exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Paris, La Belle Edition, sd (1953), 1 volume, in-12, cartonnage souple remplié, 87 p.. Edition à tirage limité à 3000 exemplaires, tous numérotés, celui-ci n° 704, un des 2700 sur vélin de Lana. 16 compositions originales par Raoul Serres.
Très bel exemplaire. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Paris, Stock, 1938, 1 volume, in-12, relié, 166 p.. Edition nouvelle. Reliure d'époque, demi chagrin marron, dos à faux nerfs avec titre doré, couvertures conservées, dos passé.
Très bon état. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Paris, Stock, 1933, 1 volume, in-12, relié, 164 p.. Edition originale non numérotée sur vélin. Reliure d'époque, demi chagrin marron, dos à faux nerfs avec titre doré, couvertures conservées, dos passé.
Très bon état. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Stock 1922 1922. Paul Géraldy: Toi et moi/ Librairie Stock 1922 Référence: LMA16O. Paul Géraldy: Toi et moi/ Librairie Stock 1922
Bon état
L'homme 1951 1951. Paul Géraldy: L'homme et l'amour/ Hachette 1951 . Paul Géraldy: L'homme et l'amour/ Hachette 1951
Bon état
stock éditeur 1918 1918. Paul Géraldy: Toi et moi/ P.-V. Stock éditeur 1918 . Paul Géraldy: Toi et moi/ P.-V. Stock éditeur 1918
Etat correct
LA PETITE ILLUSTRATION : THEATRE N° 228 - GERALDY Paul - SPITZER Robert
Reference : 300010191
(1929)
PAUL GÉRALDY (1885-1983), lettre autographe signée à la comédienne Berthe Cerny + enveloppe, Paris, vendredi 13 octobre 1916, 1 f., 1 page. Le jeune écrivain demande à voir la sociétaire de la Comédie Française Berthe Cerny : "je voudrais vous lire ma pièce et vous en parler, et savoir si elle vous plait, et vous demander mille choses - dont une surtout qui tient bien à coeur [...] car il est probable que le Théâtre-Français me montera cet hiver" En effet, le 5 mai 1917, la Comédie Française proposa la deuxième pièce de Paul Géraldy : Les Noces d'argent, avec Berthe Cerny dans le rôle de Marraine. Cependant, ce n'est pas le rôle que Paul Géraldy avait initialement à l'esprit pour la comédienne : Paul Géraldy souhaitait que Berthe Cerny interprète le rôle principal de la pièce, celui de Madame Hamelin, la mère de Max, appelée "maman" dans les correspondances et envois autographes de l'auteur. C'est une autre lettre que nous proposons à la vente qui nous l'apprend. C'est finalement la comédienne Émilienne Dux qui interpréta Madame Hamelin. Quant au rôle de Marraine, il fut repris dès 1928, à la suite de Berthe Cerny, par Mary Marquet. L'édition originale de la pièce, publiée chez Crès en 1917, fut rapidement épuisée du fait du succès des représentations. Par la suite, Paul Géraldy et Berthe Cerny entretinrent une relation de cordiale amitié jusqu'à la mort de la comédienne en 1940 et Berthe Cerny triompha encore, en 1925, une autre pièce de Paul Géraldy : Robert et Marianne, dans le rôle de Madame Auffraye, aux côtés de René Alexandre et Marie-Thérèse Piérat. Très beau document autographe au sujet de la première pièce de théâtre de Paul Géraldy jouée à la Comédie Française en 1917. * ** Hélène-Lucie de Choudens, dite Berthe Cerny, a fait ses premières armes auprès de Gustave-Hippolyte Worms au Conservatoire dont elle sort en 1885 avec un premier prix de Comédie. Engagée à l'Odéon, puis au Vaudeville, puis sur d'autres scènes, elle fait pendant vingt ans une brillante carrière sur les boulevards et se fait remarquer dans les pièces de Paul Hervieu, Marcel Prévost, Georges de Porto-Riche. Elle entre à la Comédie-Française en 1906, demandée par Maurice Donnay dont elle crée Paraître. Elle s'impose dans le répertoire classique en interprétant Célimène, Suzanne, Alcmène, mais aussi dans La Parisienne de Becque et atteint l'apogée de son succès avec son interprétation d'Araminte des Fausses confidences de Marivaux. Dans la comédie moderne, elle incarne à merveille les héroïnes passionnées d'Henri Bataille (parmi lesquelles la baronne Irène dans Maman Colibri), de Paul Géraldy, François de Curel, etc. Elle se retire, en 1930, et est aussitôt nommée sociétaire honoraire. Elle a été la compagne de Raoul William Johnston, Aristide Briand et Paul Reynaud.
"Il parle de l'amour, mais en connaissance de cause, car il a beaucoup aimé et beaucoup été aimé." Sacha Guitry à propos de Paul Géraldy. LE PLUS BEL EXEMPLAIRE QUI SOIT SUR JAPON MOIRANS / CELUI DE L'ÉDITEUR MAURICE GONON / ABSOLUMENT UNIQUE / AVEC ENVOI AUTOGRAPHE DE L'AUTEUR / DESSIN ORIGINAL ET ENVOI DE L'ARTISTE. Paul Géraldy, L'Amour, illustrations de Georges Lepape, Paris, Éditions de l'Île de France, 1945, 133 p., 19x14 cm, broché + étui et emboîtage de l'éditeur. Exemplaire sur papier japon Moirans (tirage de tête), non coupé, en parfaite condition. Étui et emboîtage de l'éditeur passés et tachés. Ce livre, réalisé sous le direction de Maurice Gonon, a été tiré à 3500 exemplaires dont 95 sur japon Moirans, numérotés de 1 à 95 ; 905 exemplaires sur pur chiffon, numérotés de 96 à 1000 ; 2500 exemplaires sur vélin fin numérotés de 1001 à 3500 ; en outre quelques exemplaires hors commerce réservés aux collaborateurs. Les illustrations de Georges Lepape ont été reproduites en couleurs par Louis Mansat, à Paris. Achevé d'imprimer le 1er septembre 1945, sur les presses de Curial-Archereau, Albert Humbert étant directeur. Exemplaire hors commerce sur le plus beau des papiers celui du tirage de tête sur japon Moirans réservé à l'éditeur Maurice Gonon L'exemplaire est en plus sublimé par un magnifique envoi autographe signé de l'auteur, Paul Géraldy (1885-1983), à l'éditeur du livre, Maurice Gonon : "Pour Maurice Gonon, qui a ressuscité ce livre et l'a revêtu d'un costume de féérie, avec l'applaudissement et l'amitié ravie de Paul Géraldy" Et pour couronner le tout, l'exemplaire porte un superbe envoi de l'artiste, Georges Lepape (1887-1971), à Maurice Gonon, enluminé d'un dessin original au crayon gris à pleine page représentant un envoutant profil de femme avec fleurs dans les cheveux levant les yeux vers un arc avec carquois et flèches d'amour : "Pour Maurice Gonon, dont l'amour de "l'Amour" m'a donné la joie d'orner le beau texte de Géraldy, et en toute amitié Georges Lepape" Si l'oeuvre du poète et dramaturge Paul Géraldy est complètement tombée dans l'oubli aujourd'hui, — hormis pour les quelques parents qui voient encore leurs bambins revenir de l'école primaire avec l'un de ses poèmes à apprendre dans le cadre de la traditionnelle récitation —, le manuel de séduction et de la vie de couple, de l'adolescence à la vieillesse, que constitue L'Amour, lui aussi quelque peu désuet, n'en demeure pas moins le signe et le témoignage des moeurs des années folles, entre les deux conflits mondiaux, puisque le livre a paru en édition originale chez Hachette, en 1929 [nous proposons par ailleurs à la vente l'exemplaire personnel de l'éditeur Maurice Gonon, entièrement retravaillé par Paul Géraldy, au crayon, pour préparer l'édition illustrée par Lepape]. Il ne fallait pas moins que les décors de féérie de l'illustrateur, affichiste et dessinateur de mode des années 30, Georges Lepape, dont les créations pour L'Oiseau bleu de Maeterlinck sont restées dans les annales, pour sublimer ces "notes et maximes" sur l'amour, de dessins à pleine page, culs-de-lampe, lettrines. Magnifique exemplaire en parfaite condition, absolument unique, fort désirable. Envoi soigné, assuré. Livraison en main propre possible sous condition.
Les illustrations de Georges Lepape, ont été reproduites en couleurs par Louis Mansat. Paul Lefèvre-Geraldy, dit Paul Géraldy, né à Paris 18e le 6 mars 1885 et mort à Neuilly-sur-Seine le 10 mars 1983, est un poète et dramaturge français vol relié, jolie reliure demi cuir, 210x145, état neuf, couvertures d'origines conservées avec dos, 152pp. Exemplaire numéroté 1492 sur vélin fin Paris, Édition de l’Île de France, 1925 "L'Amour" est un recueil de poèmes écrit par Paul Géraldy, un écrivain et poète français du début du XXe siècle. Publié en 1920, cet ouvrage est considéré comme l'une des œuvres les plus connues de Géraldy. "L'Amour" explore le thème de l'amour sous différentes formes et facettes. Les poèmes abordent les différentes phases de l'amour, depuis les premiers émois amoureux jusqu'aux désillusions et aux ruptures. Géraldy exprime les émotions et les tourments amoureux à travers des vers empreints de sensibilité et de mélancolie. Le style de Géraldy dans "L'Amour" se caractérise par sa simplicité, sa musicalité et sa finesse. Ses poèmes sont souvent courts, mais ils parviennent à capturer l'intensité des sentiments amoureux et à susciter une résonance émotionnelle chez les lecteurs. "L'Amour" a connu un grand succès à sa sortie et a contribué à la renommée de Paul Géraldy en tant que poète. Ses vers ont touché un large public, séduisant par leur sincérité et leur manière de décrire les joies et les peines de l'amour. L'ouvrage a également été traduit dans plusieurs langues, ce qui a permis à Géraldy d'acquérir une reconnaissance internationale. Avec "L'Amour", Paul Géraldy a créé un recueil poétique qui continue d'inspirer les lecteurs et d'évoquer les émotions universelles liées à l'amour. Ses poèmes ont traversé les décennies et restent une référence pour ceux qui cherchent à explorer les complexités et les beautés de ce sentiment profond. ref/18
PAUL GÉRALDY (1885-1983), carte de visite autographe signée à la comédienne Berthe Cerny, Paris, [1917], 1 p. L'auteur des Noces d'argent adresse à "Marraine" ses sincères remerciements suite à une représentation de la pièce. Le 5 mai 1917, la Comédie Française proposa la deuxième pièce de Paul Géraldy : Les Noces d'argent, avec Berthe Cerny dans le rôle de Marraine. Cependant, comme nous l'apprend une lettre que nous proposons par ailleurs à la vente, ce n'est pas le rôle que Paul Géraldy avait initialement à l'esprit pour la comédienne : Paul Géraldy souhaitait que Berthe Cerny interprète le rôle principal de la pièce, celui de Madame Hamelin, la mère de Max, appelée "maman" dans les correspondances et envois autographes de l'auteur.C'est finalement la comédienne Émilienne Dux qui interpréta Madame Hamelin. Quant au rôle de Marraine, il fut repris dès 1928, à la suite de Berthe Cerny, par Mary Marquet. L'édition originale de la pièce, publiée chez Crès en 1917, fut rapidement épuisée du fait du succès des représentations. Par la suite, Paul Géraldy et Berthe Cerny entretinrent une relation de cordiale amitié jusqu'à la mort de la comédienne en 1940 et Berthe Cerny triompha encore, en 1925, une autre pièce de Paul Géraldy : Robert et Marianne, dans le rôle de Madame Auffraye, aux côtés de René Alexandre et Marie-Thérèse Piérat. * ** Hélène-Lucie de Choudens, dite Berthe Cerny, a fait ses premières armes auprès de Gustave-Hippolyte Worms au Conservatoire dont elle sort en 1885 avec un premier prix de Comédie. Engagée à l'Odéon, puis au Vaudeville, puis sur d'autres scènes, elle fait pendant vingt ans une brillante carrière sur les boulevards et se fait remarquer dans les pièces de Paul Hervieu, Marcel Prévost, Georges de Porto-Riche. Elle entre à la Comédie-Française en 1906, demandée par Maurice Donnay dont elle crée Paraître. Elle s'impose dans le répertoire classique en interprétant Célimène, Suzanne, Alcmène, mais aussi dans La Parisienne de Becque et atteint l'apogée de son succès avec son interprétation d'Araminte des Fausses confidences de Marivaux. Dans la comédie moderne, elle incarne à merveille les héroïnes passionnées d'Henri Bataille (parmi lesquelles la baronne Irène dans Maman Colibri), de Paul Géraldy, François de Curel, etc. Elle se retire, en 1930, et est aussitôt nommée sociétaire honoraire. Elle a été la compagne de Raoul William Johnston, Aristide Briand et Paul Reynaud.
PAUL GÉRALDY (1885-1983), carte de visite autographe signée à la comédienne Berthe Cerny, Paris, [1917], 2 p. L'auteur des Noces d'argent adresse à "Marraine" ses sincères félicitations suite à la première de la pièce : "Ah ! que j'aime le théâtre quand le théâtre, c'est ça ! Mais c'est si rare, ces moments-là" Le 5 mai 1917, la Comédie Française proposa la deuxième pièce de Paul Géraldy : Les Noces d'argent, avec Berthe Cerny dans le rôle de Marraine. Cependant, comme nous l'apprend une lettre que nous proposons par ailleurs à la vente, ce n'est pas le rôle que Paul Géraldy avait initialement à l'esprit pour la comédienne : Paul Géraldy souhaitait que Berthe Cerny interprète le rôle principal de la pièce, celui de Madame Hamelin, la mère de Max, appelée "maman" dans les correspondances et envois autographes de l'auteur.C'est finalement la comédienne Émilienne Dux qui interpréta Madame Hamelin. Quant au rôle de Marraine, il fut repris dès 1928, à la suite de Berthe Cerny, par Mary Marquet. L'édition originale de la pièce, publiée chez Crès en 1917, fut rapidement épuisée du fait du succès des représentations. Par la suite, Paul Géraldy et Berthe Cerny entretinrent une relation de cordiale amitié jusqu'à la mort de la comédienne en 1940 et Berthe Cerny triompha encore, en 1925, une autre pièce de Paul Géraldy : Robert et Marianne, dans le rôle de Madame Auffraye, aux côtés de René Alexandre et Marie-Thérèse Piérat. * ** Hélène-Lucie de Choudens, dite Berthe Cerny, a fait ses premières armes auprès de Gustave-Hippolyte Worms au Conservatoire dont elle sort en 1885 avec un premier prix de Comédie. Engagée à l'Odéon, puis au Vaudeville, puis sur d'autres scènes, elle fait pendant vingt ans une brillante carrière sur les boulevards et se fait remarquer dans les pièces de Paul Hervieu, Marcel Prévost, Georges de Porto-Riche. Elle entre à la Comédie-Française en 1906, demandée par Maurice Donnay dont elle crée Paraître. Elle s'impose dans le répertoire classique en interprétant Célimène, Suzanne, Alcmène, mais aussi dans La Parisienne de Becque et atteint l'apogée de son succès avec son interprétation d'Araminte des Fausses confidences de Marivaux. Dans la comédie moderne, elle incarne à merveille les héroïnes passionnées d'Henri Bataille (parmi lesquelles la baronne Irène dans Maman Colibri), de Paul Géraldy, François de Curel, etc. Elle se retire, en 1930, et est aussitôt nommée sociétaire honoraire. Elle a été la compagne de Raoul William Johnston, Aristide Briand et Paul Reynaud.
Envoi autographe de Paul Géraldy Lettre : " Mon cher ami, je répète l'après midi, et le matin je tourne chez Gammart. Je ne vois pas le moyen de passer vous voir avant quelques jours. Mais vous n'avez pas besoin de moi. Tout ce que vous ferez, sera bien fait.. il faut, n'est ce pas, accorder ( mots barrés ) la priorité demandée..Du moins pour un temps à déterminer, pour un an, je suppose, avec faculté de renouvellement, hein ?..Enfin, je vous le répète, je me fie à vous entièrement. Votre ami. Géraldy " vol relié, 180x110, bel état intérieur, 246pp. Couvertures d'origines conservées. Contrecollée enveloppe contenant la lettre. Paris, Stock, vers 1920 "Toi et Moi" est un recueil de poèmes de l'écrivain français Paul Géraldy, publié en 1912. Paul Géraldy, de son vrai nom Paul Lefèvre, était un poète et dramaturge français. "Toi et Moi" est considéré comme l'œuvre la plus célèbre de Paul Géraldy. Il s'agit d'un recueil de poèmes dédié à l'amour et aux relations amoureuses. Les poèmes explorent les différentes facettes de l'amour, depuis les premiers émois jusqu'aux joies et aux peines de la vie à deux. Les poèmes de "Toi et Moi" sont souvent empreints de sensualité et de romantisme. Ils expriment les sentiments intenses ressentis dans une relation amoureuse et explorent les thèmes de l'intimité, de la passion et de la complicité. Paul Géraldy était connu pour son style élégant et émotionnel. Ses poèmes sont empreints de lyrisme et de délicatesse, capturant les émotions les plus subtiles de l'amour. "Toi et Moi" a connu un grand succès à sa sortie et a été très apprécié par le public. Les poèmes de ce recueil ont souvent été cités et repris dans d'autres œuvres littéraires, et certains sont même devenus des classiques de la poésie amoureuse française. "Toi et Moi" reste une référence dans le domaine de la poésie amoureuse et continue d'être lu et apprécié par les amateurs de poésie romantique. ref/187
P., Zurich, Georges Crès & Cie, 1916, in-16, 108 pp, un frontispice dessiné par Jean Lefort représentant des poilus marchant sous la pluie, reliure plein chagrin carmin, dos lisse avec titre doré, couv. et dos conservés, tête dorée (rel. de l'époque), pt accroc à la coiffe sup., mors lég. frottés, bon état (Coll. Bellum). Edition originale publiée anonymement sur papier courant (il y a eu 26 ex. numérotés sur Japon)
"Dans ce petit livre d'à peine 100 pages, Paul Géraldy raconte une journée, une seule. Une journée à Paris. Et c'est l'occasion pour lui, au travers des dialogues avec deux femmes de dresser le portrait moral des soldats confrontés brièvement à la vie de l'arrière. Son héros, Maurice Vernier, quitte le dépôt mais a l'occasion de passer une journée à Paris avant de retourner au front. Il raconte les impressions qui reviennent, le retour à des sons, des images familières. Mais tout en ayant cette journée pour lui, il reste un mobilisé que tout ramène inéluctablement à la guerre : son uniforme, le regard des autres, les questions des civils, la journée qui avance et le ramène physiquement au front. Il a beau faire, il ne peut retrouver sa vie d'avant et tout le ramène à la guerre, même les discussions avec une jeune femme, Fabienne, dont il attendait au contraire de la distraction. C'est finalement dans son lit qu'il aura le seul moment coupé de la guerre. Chez la mère d'un ami, tout le dialogue tourne autour de la guerre et enferme finalement le héros dans ce rôle de combattant qui va passer sa seule après-midi de liberté à rassurer cette femme. Au lieu de la distraction, il doit parler en combattant. Mais finalement, la grande finesse de l'écriture de Géraldy est qu'il va réussir derrière un discours reprenant les poncifs de la propagande à distiller sa vérité de la guerre vécue par ces hommes, la confrontation permanente avec la mort, la volonté de continuer à vivre magré tout ce qu'ils vivent, la peur, la réalité de la guerre à mille lieues de celle décrite dans la presse. Ainsi, il évoque l'attente sous le feu au début du conflit, les pertes des camarades, le décalage entre la vie à l'arrière toujours faite de rire, de joie de vie et celle du front où l'on vit, on rit, on a des joies mais avec en arrière-plan la mort toujours présente de camarades qui se joignaient quelques jours auparavant à cette vie. Et puis la fin de cette journée arrive, le retour au front se rapproche. Comme il l'a fait pour Paris, par un habile jeu de miroir, Paul Géraldy décrit les impressions de son héros qui est en route pour le front, les impressions qui reviennent, les sons, les images et montre ainsi à quel point cette guerre est déjà imprimée de manière indélébile dans l'esprit de ces hommes. (...) Les pages sur les cadavres pillés ne font que mieux ressortir la vie quotidienne disparue, bien loin des communiqués, des citations..." (A. Carobbi, Le parcours du combattant de la guerre) — "Le poète Paul Geraldy (1885-1983), plus connu pour sa poésie sensible et pour son regard porté sur la vie de couple, se trouvait au front durant la première guerre. Il tire de son expérience la nouvelle “La guerre, Madame...”, publiée pour la première fois chez Crès en 1916." (Mahé, II, 200-201) — "Le livre se concentre essentiellement sur l'incompréhension entre les civils de la ville et le poilu au cours de ses permissions. La belle écriture rapproche Paul Géraldy de Bernier (“La Percée”), mais avec une profondeur de récit légèrement moins importante." (Passion & Compassion 1914-1918)
P., René Helleu, 1918, in-4° (22 x 28), 99 pp, 30 illustrations reproduites en noir dont la couverture, une vignette au second plat, la vignette de titre et 27 dans le texte dont 16 à pleine page (2 à double-page), broché, couv. rempliée illustrée, page de titre imprimée en rouge et noir (typographie de Draeger Frères), bon état. Première édition illustrée exemplaire sur vélin teinté
Première édition illustrée, l'édition originale du texte datant de 1916. Tirage limité à 1.500 exemplaires, celui-ci un des 1375 sur vélin teinté (après 25 Hollande et 100 Japon). — "Dans ce petit livre d'à peine 100 pages, Paul Géraldy raconte une journée, une seule. Une journée à Paris. Et c'est l'occasion pour lui, au travers des dialogues avec deux femmes de dresser le portrait moral des soldats confrontés brièvement à la vie de l'arrière. Son héros, Maurice Vernier, quitte le dépôt mais a l'occasion de passer une journée à Paris avant de retourner au front. Il raconte les impressions qui reviennent, le retour à des sons, des images familières. Mais tout en ayant cette journée pour lui, il reste un mobilisé que tout ramène inéluctablement à la guerre : son uniforme, le regard des autres, les questions des civils, la journée qui avance et le ramène physiquement au front. Il a beau faire, il ne peut retrouver sa vie d'avant et tout le ramène à la guerre, même les discussions avec une jeune femme, Fabienne, dont il attendait au contraire de la distraction. C'est finalement dans son lit qu'il aura le seul moment coupé de la guerre. Chez la mère d'un ami, tout le dialogue tourne autour de la guerre et enferme finalement le héros dans ce rôle de combattant qui va passer sa seule après-midi de liberté à rassurer cette femme. Au lieu de la distraction, il doit parler en combattant. Mais finalement, la grande finesse de l'écriture de Géraldy est qu'il va réussir derrière un discours reprenant les poncifs de la propagande à distiller sa vérité de la guerre vécue par ces hommes, la confrontation permanente avec la mort, la volonté de continuer à vivre magré tout ce qu'ils vivent, la peur, la réalité de la guerre à mille lieues de celle décrite dans la presse. Ainsi, il évoque l'attente sous le feu au début du conflit, les pertes des camarades, le décalage entre la vie à l'arrière toujours faite de rire, de joie de vie et celle du front où l'on vit, on rit, on a des joies mais avec en arrière-plan la mort toujours présente de camarades qui se joignaient quelques jours auparavant à cette vie. Et puis la fin de cette journée arrive, le retour au front se rapproche. Comme il l'a fait pour Paris, par un habile jeu de miroir, Paul Géraldy décrit les impressions de son héros qui est en route pour le front, les impressions qui reviennent, les sons, les images et montre ainsi à quel point cette guerre est déjà imprimée de manière indélébile dans l'esprit de ces hommes. (...) Les pages sur les cadavres pillés ne font que mieux ressortir la vie quotidienne disparue, bien loin des communiqués, des citations..." (A. Carobbi, Le parcours du combattant de la guerre) — "Le poète Paul Geraldy (1885-1983), plus connu pour sa poésie sensible et pour son regard porté sur la vie de couple, se trouvait au front durant la première guerre. Il tire de son expérience la nouvelle “La guerre, Madame...”, publiée pour la première fois chez Crès en 1916. Elle sut éveiller chez Naudin ses propres souvenirs de combattant. Ses illustrations furent en premier lieu, l'objet d'une exposition organisée par Crès, avant d'être associées au texte dans la présente publication de Helleu." (Mahé, II, 200-201) — "Le livre se concentre essentiellement sur l'incompréhension entre les civils de la ville et le poilu au cours de ses permissions. La belle écriture rapproche Paul Géraldy de Bernier (“La Percée”), mais avec une profondeur de récit légèrement moins importante." (Passion & Compassion 1914-1918)