2 volumes in-8 (207 x 122 pp) de 4 ff.n.ch. (faux-titre, titre, dédicace, exergue) et 350 pp. pour le premier volume ; 3 ff.n.ch. (faux-titre, titre, vers d Alfred de Musset) et 383 pp. pour le second (comme dans la plupart des exemplaires reliés à l époque, le relieur a supprimé le dernier feuillet blanc du tome I et le premier feuillet blanc du tome II) ; demi-veau fauve, dos lisses, compartiments de filets et chaînettes ornés de grands fleurons géométriques dorés, roulette en pied, plats recouverts de papier marbré, tranches marbrées dans les mêmes tons (reliure de l époque).
Édition originale. L’un des chefs-d’œuvre de George Sand, un récit d’un lyrisme et d’un symbolisme échevelés. Admiré, critiqué, honni et mis à l’Index, ce roman-poème connut un grand succès de scandale. Se risquant sur les chemins ouverts par Nodier, Senancour, Chateaubriand et Madame de Staël – mais aussi Goethe et Byron –, George Sand provoqua la surprise dans les milieux littéraires. «Avec la “grande Lélia”, sorte de Byron de l’autre sexe, impérieuse mais clamant son impuissance et son mal du siècle, souffrante mais rebelle, se livrant à des confidences impudiques sur sa sexualité qui rendent un son trop vrai pour n’être que littérature, c’est en d’autres parages du féminin, bien plus modernes, que Sand a voulu se risquer. De quoi s’adresser au meilleur de sa “génération”, en explorant à sa façon le paradigme du romantisme du désenchantement. De quoi s’adresser également à nos contemporains du xxie siècle – eux aussi conviés à se risquer à Lélia, excités plus que rebutés, gageons-le, par les difficultés d’une telle lecture –, et leur parler au plus intime. » (José-Luis Diaz) L’exemplaire est enrichi d’un très beau dessin original signé de George Sand. La composition (90 × 106 mm), signée en bas à droite des initiales « G. S. » et protégée d’une fine serpente, a été montée à l’époque sur un feuillet de papier orné au recto d’un décor de feuillage bleu pâle finement gaufré, et insérée dans le tome I entre les feuillets de dédicace et d’exergue. Ce dessin au lavis de brun délicatement rehaussé à l’encre de Chine et à la gouache blanche – une version primitive de « dendrite » – montre une clairière entourée d’arbres et de rochers qu’un ciel tourmenté surplombe ; un rayon de lune perce les nuages en éclairant une scène étrange : un chien aboyant devant un calvaire ; l’atmosphère est mystérieuse, oppressante et onirique. George Sand dessinatrice : les « dentrites ». Romancière et épistolière de génie – ses œuvres très nombreuses et sa correspondance monumentale forment un saisissant tableau de la génération romantique au féminin –, George Sand fut aussi une dessinatrice talentueuse et, sur certains points, singulière. La question de l’art l’a toujours occupée (elle hantait les musées et les salons de peinture) et, depuis ses plus jeunes années, elle maniait avec passion la mine de plomb et le pinceau, aussi bien au couvent des Augustines anglaises que dans la demeure familiale de Nohant. Un talent hérité de sa mère et encouragé par sa grand-mère, qu’elle-même suscitera et contribuera à développer chez son fils, Maurice. Au début des années 1830, alors qu’elle venait de se séparer de son mari, George Sand fit même de son goût pour le dessin et la miniature un métier destiné à lui assurer, pour un temps, son autonomie financière. (Elle prit des cours avec Jules Decaudin en 1831 afin d’affermir sa technique et s’initier à l’aquarelle.) Plus tard, tout au long des années de la retraite berrichonne, le dessin et l’aquarelle deviendront une activité quasi quotidienne, ainsi qu’elle le confie dans une lettre datée de 1874. Une technique particulière, la « dendrite », est attachée à son nom. Elle consiste à appliquer sur une feuille, préalablement tachée de couleur, un papier épais ou un carton absorbant (« écrasage »), obtenant par cette manière de monotype des formes mousseuses et nervu- rées qui sont ensuite retravaillées à l’encre, à l’aquarelle ou à la gouache. Ces compositions évoquent parfois des paysages fantastiques – landes et marécages désolés –, très roman- tiques. George Sand a souvent associé son fils Maurice à ses expérimentations graphiques et chromatiques ; un témoignage éclatant de leur collaboration verra le jour en 1858 sous le titre de Légendes rustiques. Les surréalistes, et tout particulièrement Max Ernst, se souviendront des innovations de George Sand, dont ils adapteront la technique mêlant dessin conscient et aléatoire dans quelques-unes de leurs œuvres. Exemplaire avec de grandes marges, dans une belle reliure de l’époque. La structure du décor et les fers employés, ainsi que des détails de dorure – le point après le nom de l’auteur et la faute « L’Élia » dans le titre – semblent prouver que cette reliure n’a pas été réalisée en France, mais plutôt dans l’aire germanique, très probablement en Suisse. Rousseurs éparses et inégalement prononcées; tampon anciennement et soigneusement effacé sur le feuillet de dédicace du tome I ainsi que sur quelques autres feuillets (peut-être la marque d’un cabinet de lecture) ; petit manque de cuir au mors inférieur du tome I, en pied. Références : G. Sand, Romans, I, Paris, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2019, notice de J.-L. et B. Diaz, pp. 1587-1621. – N. Savy, « Une table à dessin ou un bureau ? George Sand et les arts visuels (1804-1837)», inMémoires en hommage à Françoise Cachin, Gallimard-RMN, 2002. – Clouzot, p. 242 : « rare et très recherché ».
1846 A Paris, Au Bureau de la Société de l'Industrie Fraternelle, 1846, in-8 de 2 ff.n.ch., pp. [V] à XLIII, 440 pp., musique notée, demi-chagrin tabac, dos à nerfs, caissons décorés, Rel. de l'époque, rouss. sans gravité. Vicaire VI, 761. Édition non citée par Polak.Nouvelle édition en partie originale. Les oeuvres d'un poète ouvrier fort goûté par George Sand, employé dans les chantiers navals de Toulon. Les pages liminaires en chiffres romains contiennent la biographie de l'auteur par Ortolan,avec une préface signée : George Sand 1844, pour Le Chantier (p.191 à 213). Parmi les poèmes: A Toulon, Mon Rocher et la Yole, A M. Arago, Trombe marine, A un vaisseau de cent vingt en démolition, A George Sand, Byron, La Chaloupe, Le Forçat, Le Forçat poitrinaire, Carénage d'un brick marchand, Nuit en mer, Aux maçons, La Mort d'un galérien, Portrait d'un forçat à vie, Sur le bal donné aux Anglais à Toulon en 1838, Du Lazaret de Toulon, Influence du Tabac sur ma poésie, etc., etc...premier livre de Charles Poncy, « maçon de Toulon, poète prolétaire (1821-1891), avec qui George Sand se lia en 1842, le sacrant « grand poète », le plus inspiré et le mieux doué « des poètes prolétaires » pour son recueil Marines. Elle lui écrivit de nombreuses lettres conservées à la British Library à Londres, l'encouragea et l'aida de sa bourse pendant de longues années » (George Sand, visages du romantisme, B.N. 1977, p. 64). Bon exemplaire, bien relié.
Vatan (Indre), chez l'auteur, Edition Spéciale pour les journaux de la Société des Gens de Lettres, 1901, 1 br. in-12 de 26 pp. ;
Nouvelles parues dans le "Progrés de Montélimar".Contes pour les riches et les gueux "La tristesse de Gustave". - "Stances à George Sand", poésie dite par l'auteur, à Gargilesse à l'occasion de l'inauguration d'une plaque sur la maison de George Sand. - La grande berrichonne (George Sand). - La bonne dame de Pierrefonds (George Sand). - "Apothéose", à propos en vers dit par Mme Barretta-Worms, avant la représentation de François le Champi.
Phone number : 06 80 15 77 01
Paris, 1855. Leipzig, chez Wolfgang Gerhard [Typographie de L. Schnauss] 13 tomes reliés en 6 volumes petits in-12 (14 x 10 cm) de 162, 166, 147, 171-(1), 164, 160, 160, 160, 164, 160, 160, 160 et 154-(6) pages. Collationné complet. Reliure demi-basane maroquinée bleue nuit, dos lisses ornés de filets dorés en guise de faux-nerfs, auteur, titre et tomaisons dorés, plats de papier marbré. Reliures homogènes, décoratives et solides. Quelques légers frottements, intérieurs frais en dépit de rousseurs et brunissures du papier localisées essentiellement aux premiers et derniers feuillets. Bon papier pour l'ensemble de la série. Très rare édition non autorisée ou préfaçon publiée à Leipzig très peu de temps après le lancement de l'édition française en volumes à Paris par Lecou (1854-1855, 20 volumes in-8). La plupart des bibliophiles peuvent abandonner l'idée de trouver à bon compte et en belle condition d'époque la très rare édition originale publiée entre 1854 et 1855 en 20 volumes in-8 à Paris chez Lecou. L'édition primitive et la seule que l'on rencontre assez souvent, elle celle donnée l'année suivante (1856) en 10 volumes in-18 par Michel Lévy frères. Le texte d'Histoire de ma vie avait été publié en feuilleton dans La Presse entre le 5 octobre 1854 et le 17 août 1855 (138 numéros). L'édition dont nous donnons ici le descriptif est une édition non autorisée (clandestine ou contrefaçon pourrait convenir) dont l'histoire et le détail mérite d'être donné, tant pour sa rareté avérée que pour ses particularités bibliographiques. Voici quelques éléments qui permettent de situer dans le temps ce tirage spécial de Leipzig. On trouve dans notre exemplaire, et ce uniquement à partir du quatrième tome, un timbre encré circulaire portant mention "SAECHS. FRANZOES. VERTRAG. 1856" qui signifie : traité conclu entre la Saxe et la France. Ce cachet signifie que les volumes sur lesquels il est apposé ont été soumis aux stipulations du traité conclu en 1856 entre la Saxe et la France sur la propriété littéraire. Ce traité a été promulgué le 14 juin 1856. En résumé il s'agit d'un traité qui protège l'un et l'autre pays, France et Saxe, contre les contrefaçons (éditions non autorisées) et ce de manière bilatérale. A cette époque, Leipzig, comme d'autres villes d'Europe (Bruxelles notamment), est un véritable centre de la contrefaçon en matière d'édition des auteurs, français notamment. Plutôt que de détruire les éditions lancées sur la marché avant le printemps 1856, il a été décidé de faire un inventaire complet des fonds des libraires de Leipzig et des autres villes de Saxe afin de recenser ces éditions non autorisées. Plutôt que de les détruire (au détriment des libraires et imprimeurs locaux) il a été décidé de faire apposer systématiquement ce cachet encré, stigmatisant ainsi de manière claire et nette tout volume publié sans l'accord de l'auteur. Les exemplaires non revêtus de ce timbre encré étaient passibles de confiscation et de destruction tant chez les imprimeurs et libraires-éditeurs. De ceci découlait une taxation à l'importation sur le sol français (20 francs pour 100 kg pour les livres et brochures). Tout finit toujours par s'acheter ... y compris les droits d'auteurs ... au kilo ! De ce fait, les exemplaires de cette édition (dont nous ne savons pas le chiffre du tirage) ont dû être assez peu répandus sur le sol français. Sans doute même de très nombreux exemplaires, non revêtus du timbre encré, ont-ils été détruits par l'administration française. Tous ces éléments font que cette série, complète en 13 tomes, est devenue fort rare. Il fait maintenant nous arrêter au contenu de ces 13 tomes. Nous avons comparé minutieusement le détail des chapitres entre l'édition définitive de 1876 (la dernière revue par l'auteur), l'édition originale de 1855 en 20 volumes in-8 (Lecou) et notre édition de 1855 (Leipzig). Il s'avère que plusieurs différences notables sont à signaler. Le découpage des parties est différent (pour s'adapter matériellement au format de l'édition de Leipzig, en 13 volumes contre 20 volumes pour l'originale). Par ailleurs, on constate dans l'édition de Leipzig (1855) la suppression du chapitre VI (première partie), chapitre consacré au Maréchal de Saxe (ce n'est sans doute pas un hasard si ce chapitre a été supprimé de cette édition ... de Saxe). Il faut remarquer ensuite, chapitres après chapitres, de nombreuses suppressions de paragraphes (notamment et plus particulièrement aux chapitres VII, VIII, IX, X, XI, XII, et plusieurs autres. Ces suppressions sont-elles dues à une auto-censure de l'éditeur de Leipzig ou bien un allègement du texte (pour gagner du volume ...) concernant des chapitres jugés "non essentiels". L'affaire serait à creuser et mérite toute l'attention des bibliographes à naître. Quoi qu'il en soit, il en résulte que cette édition de Leipzig présente donc un texte allégé de plusieurs chapitres et paragraphes. Difficile d'imaginer que George Sand n'ait pas eu vent de cette édition "pirate" venue de Saxe. Qu'en a-t-elle pensé ? écrit ? dit ? Peut-être sa correspondance en fait-elle mention ? Nous n'avons rien trouvé à ce sujet. Nous avons trouvé trace d'une édition de Berlin (F. Schneider, [ca 1855], 20 tomes - CCfr, B.M. Rennes, cote HP 4604/1-20), et une autre aussi à Leipzig (chez Auguste Schnee) en 11 vol. in-16 donnée comme la pré-façon (pré-originale de l'édition Lecou). Ces trois éditions de Leipzig et Berlin, trois préfaçons, montrent assez l'engouement pour ce texte dès sa publication dans La Presse. Histoire de ma vie n'est pas une biographie linéaire. C'est un choix de morceaux de la vie de George Sand. Les premiers volumes sont tout entiers consacrés à l’ascendance de bonne dame de Nohant. Sa famille, ses relations, ses émotions, sa jeunesse. Il faut d'ailleurs attendre longtemps au fil des pages avant même d'avoir la naissance de l'auteur de la Mare au diable. Les derniers volumes contiennent l'histoire de George Sand écrivain, du milieu littéraire dans lequel elle a évolué. Rédigée à partir de 1847, cette Histoire de ma vie sera reprise et abandonnée cent fois jusqu'à sa publication en 1854-1855. Ses relations avec Balzac, Sainte-Beuve, Delacroix, etc., sont l'occasion de récits vifs, enjoués et naturels. George Sand a placé en exergue de ces volumes les vers suivants : "Charité envers les autres ; Dignité envers soi-même ; Sincérité devant Dieu." On regrettera simplement que sa sincérité devant Dieu ne lui ait pas permis (autorisé) de publier quelques belles pages de ses amours tumultueuses (charité envers les autres ou dignité envers soi-même ?). "Lorsqu’en 1847 George Sand, qui a déjà fait paraître ses plus grands romans, entreprend à quarante-trois ans son Histoire de ma vie, elle définit ainsi son futur livre : « C’est une série de souvenirs, de professions de foi et de méditations dans un cadre dont les détails auront quelque poésie et beaucoup de simplicité. Ce ne sera pourtant pas toute ma vie que je révélerai. » Son modèle n’est pas Rousseau, ni d’ailleurs les Mémoires d’outre-tombe qui vont commencer à être publiés et où elle voit trop de pose et de drapé. Son ambition n’est pas d’inscrire sa vie dans le mouvement de l’Histoire, mais d’offrir le récit d’une existence de femme et d’écrivain qui côtoie rapidement Balzac et Sainte-Beuve, l’abbé de Lamennais et le socialiste Pierre Leroux – et bien sûr Musset et Chopin. [...] si d’autres femmes, avant Sand, ont écrit des mémoires, la singularité de son Histoire de ma vie est qu’on y découvre pour la première fois le récit de formation d’une jeune fille qui a voulu être artiste – mais un récit sans égotisme parce que au miroir de sa propre existence elle désire que se retrouvent tous les autres enfants du siècle : « Ecoutez ; ma vie, c'est la vôtre. »" (Brigitte Diaz, Histoire de ma vie, édition Classiques, Le Livre de Poche, 2004). Sauf erreur de notre part, aucun exemplaire de cette préfaçon (Leipzig, Wolfgang Gerhard, 1855) ne se trouve répertorié au Catalogue Collectif des Bibliothèques de France (CCfr). Ce morceau d'histoire de sa vie est un texte majeur de la littérature intimiste du XIXe siècle. Très rare édition. Bel exemplaire en agréable condition d'époque.
Phone number : 06 79 90 96 36
GRANDVILLE - Honoré de BALZAC, George SAND, Charles NODIER, Alfred de MUSSET, Jules JANIN, etc.
Reference : 4816
(1842)
1842 J. Hetzel & Paulin 1842/44, 2 volumes in-4 , demi-basane rouge, dos lisses avec filets dorés, 386 + 390 p. et Tables des matières et classements des dessins par volume. Quelques rousseurs éparses au tome 1,2e plat du tome 2 défraichi,trace de mouillure claire en bord de marge des derniers feuillets,sinon frais, Ensemble assez propre et acceptable,dans l'état,
PREMIERE EDITION de ces études de moeurs contemporaines publiées sous la direction de Stahl, avec la collaboration de Balzac, L. Baude, E. de la Bédollierre, P. Bernard, J. Janin, Ed. Lemoine, Ch. Nodier, George Sand, L'Héritier (de l'Ain), Alfred de Musset, Paul de Musset, Mme Ménessier Nodier et Louis Viardot,reliures posterieures,dans l’etat
N° 6 (1979) : 47 pages, format 205 x 205 mm, illustré, broché, bon état
Au sommaire : Une vivante tradition sandienne à l'Université de Grenoble ; La folie, la fête, le feu : une lecture du "Meunier d'Angibault" ; George Sand, réalisme et fantastique ; George Sand à Vérone ; L'éducation des filles d'après George Sand, etc.
Phone number : 04 74 33 45 19
Nohant 19 semptembre 1872, 13,2x20,6cm, 20 pages 1/2 sur 21 feuillets.
Manuscrit autographe signé de George Sand rédigé à l'encre noire sur 21 feuillets de papier blanc. Ratures et corrections. Une page du manuscrit semble avoir été égarée. La version finale de cette chronique, dont le texte est conforme au manuscrit que nous proposons, a été publiée dansImpressions et souvenirs(Paris, M. Lévy, 1873). George Sand consacrera un autre article au roman de son fils dansQuestions d'art et de littératureen 1878. L'édition originale duCoq aux cheveux d'orde Maurice Sand a été publiée par Lacroix et Verboeckhoven en 1867. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
Paris, L. de Potter, 1842. 3 volumes in 8°, demi-percaline à coins verte, pièces de titre en maroquin prune, fleuron et titre dorés, couvertures imprimées jaunes conservées, non rognés. [2 ff.], IV-311 pp. ; [2 ff.], 346 pp. ; [2 ff.], 346 pp., [2 ff.] catalogue.
EDITION ORIGINALE. Le seul roman parisien de George Sand. L’action s’y passe en 1832 au moment du massacre de la rue Saint-Merry. George Sand y oppose Horace, jeune intellectuel égoïste et froid, le narrateur, Théophile un étudiant en médecine qui vit en union libre avec une vertueuse grisette, et Paul Arsène, ouvrier héroïque et généreux. Le roman fut la cause d’une brouille de près de 20 ans avec Buloz qui exigea des corrections pour le publier dans la Revue des Deux-Mondes, corrections que George Sand refusa de faire. En 1832, la romancière vivait avec Jules Sandeau dans une mansarde du quai Saint-Michel, fréquentait de nombreux étudiants qui prirent part de juin 1832 et lui racontèrent certainement des scènes qui s’y déroulèrent, de telle sorte que les épisodes qu’elle raconte semblent avoir été croquis sur le vif. (Colin, 51).
(COLLECTIF), GRANDVILLE Honoré de BALZAC, George SAND, Charles NODIER, Alfred de MUSSET, Jules JANIN, etc.
Reference : 22836
(1842)
1842 Paris, Jules Hetzel et Paulin, 1842,J. HETZEL ET PAULIN, EDITEURS. (TOME 1). J. HETZEL, EDITEUR. (TOME 2), 2 tomes en 2 vol. grand in 8 de (6)-386-(6) pp. ; (4)-390-(6) pp. jolie reliure d"époque demi-chagrin rouge à coins, dos lisses ornés, bel ex. sans rousseurs. Éd. orig. de l"un des plus beaux livres illustré par GRANDVILLE de 201 compositions gravés sur bois hors-texte, dont 2 frontispices, et de vignettes gravées sur bois dans le texte.
une coiffe usée,plats et charnieres un peu frottés,texte trés frais dans l'ensemble.(VICAIRE. VII. 405-416 ET CARTERET. III. 552-559).Premiére édition illustrée.Jean Ignace Isidore Gérard, né le 13 septembre 1803 à Nancy et mort le 17 mars 1847 à Vanves, est un caricaturiste français, connu sous le pseudonyme de J.J. Grandville. Le dessin de Grandville est très inspiré de la caricature. Il est un novateur et donne aux animaux ou aux fleurs un supplément d'âme... Grandville meurt très jeune, marqué par la mort de sa femme et de ses trois enfants.
PALMA DE MALLORCA. , 1969. In-12 Carré. Broché. 127 pages., parfait etat
Ray F4*
Paris, Bibliothèque nationale de France, 1977, 1 volume, in-8 carré, cartonnage souple éditeur, XVII-164 p. Préface de Georges Le Rider, 684 numéros décrits, nombreuses illustrations en noir et en couleur, bibliographie.
Description de nombreuses lettres, documents et ouvrages donnant une bibliographie descriptive intéressante. Très bon état. ************* Remise 20 % pour toute commande supérieure à 100 €, envoi gratuit en courrier suivi et assurance à partir de 30 € d'achat (France seulement).
Michel Lévy frères, 1862. - 104 p.; In-8 broche,a grandes marges non rognees,fente au dos,
Edition originale;bon état
Paris A. Morel et Cie 1858 in-folio cartonnage éditeur Paris, A. Morel et Cie, 1858. 39,5 x 28,5 cm (R), in-folio, VII - 48 pp. - titre-frontispice, 12 planches hors texte et fac-similé d'une lettre de l'auteur à son fils, cartonnage de l'éditeur de pleine percaline rouge estampée à froid, titre doré au premier plat, toute tranches dorées.
Edition originale de ces 12 nouvelles et premier tirage des puissantes compositions fantastiques de Maurice Sand, lithographiées par Vernier et tirées sur Chine à fond teinté. Ex-libris Carlo de Poortere. Manque de 4 cm à la percaline, en coiffe de queue, petite tache au premier plat et rousseurs éparses, touchant essentiellement les premiers et les derniers feuillets (et donc le titre-frontispice). (VICAIRE, VII, 262) Assez bon ///// ATTENTION : la librairie sera fermée du 17 décembre au 5 janvier. Pendant cette période je ne pourrai que prendre note de vos réservations d'ouvrages. En vous souhaitant à tous et toutes de joyeuses fêtes !
Sand 1953 1953. George Sand: Un Hiver à Majorque/ Editorial Clumba 1953 . George Sand: Un Hiver à Majorque/ Editorial Clumba 1953
Très bon état
Revue des deux mondes 1861 Paris ,Revue des deux mondes - 1861 - Fort In8 ( 24x17 cm) - demi chagrin - dos a nerfs - avec pièces de titres " Le Drac" - 1032 pages - La pièce écrite par G.Sand est en tout début de volume de la page 5 à la page 60 . C' est certainement un amoureux de G.Sand qui fit relier ce volume ... Le Drac est publié pour la première fois dans la Revue des Deux mondes en 1861. Elle est reprise en volume en 1864 à Paris chez Michel Lévy frères, dans le volume Théâtre de Nohant, qui regroupe cette pièce avec Plutus, Le Pavé, La Nuit de Noël et Marielle . Une réédition du Drac seul en 1865 chez le même éditeur est co-signée George Sand et Paul Meurice.
Très bon
Deux coqs d'or 1995 1995. George Sand: La mare au diable/ Deux Coqs d'Or 1995 . George Sand: La mare au diable/ Deux Coqs d'Or 1995
Bon état
Garnier flammarion 1996 1996. George Sand: Le Géant Yéous/ Garnier-Flammarion étonnants classiques 1996 . George Sand: Le Géant Yéous/ Garnier-Flammarion étonnants classiques 1996
Très bon état
Le Livre de Poche 1973 1973. George Sand: La mare au diable/ Le Livre de Poche 1973 . George Sand: La mare au diable/ Le Livre de Poche 1973
Etat correct
1940 1940. George Sand: La mare au diable/La Littérature Française Illustrée Didier-Privat 1940 Référence: LMA17B. George Sand: La mare au diable/La Littérature Française Illustrée Didier-Privat 1940
Bon état
Le Livre de Poche 1984 1984. Francine Mallet: George Sand/ Le Livre de Poche 1984 . Francine Mallet: George Sand/ Le Livre de Poche 1984
Très bon état
édition calmann lévy 1879 1879. George Sand: Histoire de ma vie I nouvelle édition/ Calmann-Lévy 1879 . George Sand: Histoire de ma vie I nouvelle édition/ Calmann-Lévy 1879
Bon état
Belle et longue lettre sur sa pièce tirée du roman Mauprat et sur le théâtre de Nohant, adressée au comédien Henri Lafontaine (1826-1898):«Mon cher enfant, il est vrai qu’un Mauprat m’a été demandé à la Porte St Martin et que j’ai promis, mais tout cela sans traités et sans écrits directs. […] j’ai promis le rôle de Mauprat à Bignon qui est mon ami, et qui seul, dans la composition de la troupe avant votre projet d’engagement, pouvait jouer ce personnage. Mais que cela ne vous décourage pas de jouer dans la pièce, car je ne fais pas qu’un rôle, vous le savez, dans une pièce, et quand elle sera faite vous choisirez le meilleur en dehors de celui-là. Même en la faisant je songerai à vous particulièrement pour faire valoir votre talent auquel j’ai confiance, vous le savez, et que je tiens de tout mon cœur à mettre sur la ligne qui lui convient».Elle évoque sa pièce Maître Favilla pour les Variétés, puis le directeur de la Porte Saint-Martin Marc Fournier, qui est un personnage «glissant dans les mains; il m’a fait déjà un beau tour de son métier. N’importe, puisque la destinée des artistes est d’être floué moralement ou pécuniairement par ceux qui exploitent, il faut bien en prendre son parti, et aller de l’avant». Elle conseille à Lafontaine de ne pas attendre Mauprat pour débuter à ce théâtre. «Je ne pourrai travailler à Mauprat qu’au mois de juin. Je fais un roman qui finira dans le courant de mai. Il est probable qu’en juillet la pièce sera prête. Il faudrait tâcher de nous voir à ce moment-là si vous étiez libre pour une quinzaine de jours, nous essaierions sur notre théâtre-tabatière de Nohant, sinon de jouer toute la pièce, si nous manquons de personnages, du moins certaines parties où on vous donnerait la réplique en jouant tant bien que mal avec vous. Mais ceci n’est qu’un plaisir que nous prendrions en famille, et qui m’est utile à moi pour la confection de la pièce, car croyez bien que je n’ai pas besoin de vous voir essayer pour savoir que vous jouez admirablement bien n’importe quel type. Seulement ce sera un très grand plaisir pour nous de vous avoir quelque temps dans notre atelier rustico-dramatique, et en vous amusant, même à des improvisations avec mes enfans, vous pourriez me donner l’idée pour vous de quelque type neuf au théâtre, et faisant valoir des qualités que vous n’avez pas eu l’occasion de mettre en lumière»… Quant à Bignon: «Pour rien au monde je ne lui retirerais le rôle que je l’ai prié d’accepter, il ne faudrait même pas lui en montrer du regret car il serait capable de croire que vous parliez d’après mon désir, et il m’offrirait de vous le laisser, avec empressement. Mais je jouerais là un rôle désobligeant envers lui, et je serais désolée d’avoir un tort vis-à-vis de cet excellent artiste et de cet excellent ami»... Lafontaine, ayant débuté en province, connut le succès à Paris notamment au Gymnase. Il joua dans 5 pièces de George Sand: Le Mariage de Victorine (1851), Les Vacances de Pandolphe, Le Démon du foyer (1852), Le Pressoir (1853) et Flaminio (1854). Il rentra à la Comédie française en 1863 et en partit en 1871.Correspondance, t.XI, p.91.Provenance: collection Jean Depruneaux (1876-1958), pharmacien parisien, originaire de La Châtre, fondateur du musée George Sand.
N° 36 (1990) : 68 pages, format 205 x 205 mm, illustré, broché, bon état
Dossier "George Sand en Auvergne" (1859)
Phone number : 04 74 33 45 19
Collectif – VIDAL (François), Alexandre Dumas, George Sand, etc.
Reference : 111505
(1844)
Milan, chez Charles Turati, 1844, in-8°, 576 pp, reliure demi-veau glacé prune, dos lisse, titres et roulettes dorées, tranches mouchetées (rel. de l'époque), dos uniformément passé, plats et coupes frottés, bon état. Rare
Lutte du capital et du travail dans l'agriculture. De la rente de la terre (François Vidal) ; De la justice distributive. Etudes sur le principe de la répartition, première partie (François Vidal) ; La Turquie sous Abdul-Medjid. Smyrne (Alexis de Valon) ; Etudes sur l'histoire politique de l'Irlande depuis 1776 jusqu'en 1809 (C.-F. Audley) ; L'Irlande et ses maîtres (O. N.) ; L'Irlande en 1844 (O. N.) ; Politique coloniale de l'Angleterre. Conquête du Scinde. Guerre contre l'état de Gwalior (E. Forcade) ; Titien Vecelli (Alexandre Dumas) ; Les trois soeurs (George Sand) ; Historiens contemporains : MM. Guizot, De Barante, Michelet, Aug. Thierry (Ad. J.) ; Vie de Rancé, par M. de Chateaubriand (Sainte-Beuve) ; Etudes sur les colonisations françaises : Canada, Acadie, Terre-Neuve, Baie d'Hudson, suite et fin (Emile Souvestre) ; etc. — François Vidal (1812-1872) devient avocat en 1831. Il se distingue par sa vision critique de l'économie libérale, et collabore à différents périodiques : La démocratie pacifique de Victor Considérant, La Revue indépendante (créée par Pierre Leroux, George Sand et Louis Viardot en 1841), et, en 1849, Le travail affranchi avec Alphonse Toussenel. Secrétaire de la Commission du Luxembourg en 1848, il en rédige le rapport avec Constantin Pecqueur. En contact d'abord avec les saint-simoniens, puis avec les milieux fouriéristes, sa pensée est celle d'un socialiste moderne, curieusement tombé dans l'oubli. — "... La « Bibliothèque choisie des meilleures productions de la littérature française contemporaine », que je te présente au public sera un recueil des meilleurs articles qui paraîtront dans les ouvrages périodiques français les plus estimés tels que les Revues des deux Mondes, de Paris, Britannique, la Bibliothèque Universelle, l'Institut, les Annales des Voyages, etc. Ces journaux, embrassant toute l'échelle des connaissances humaines, rendant compte de tous les travaux, même étrangers, de quelque importance, assurent les moyens de pouvoir faire un choix varié sur toutes sortes de matières et de satisfaire à toutes les exigences, autant sous le rapport de l'instruction que de l'amusement. Je reproduirai même quelques nouveautés littéraires dans leur entier toutes les fois qu'elles se distingueront par un mérite particulier ou par un intérêt d'actualité, et que leur volume permettra de les faire entrer dans le cadre que je me suis proposé..." (L'éditeur)
[grandville] - Balzac, L Baude, E de la Bedollière, P Bernard, J Janin, Ed Lemoine, Charles Nodier, George Sand.
Reference : 9988
(1842)
1842 Paris J. Hetzel 1867 in 4, ; reliure de l'époque en demi chagrin rouge, dos à nerfs, , caissons ornés de fleurons, titre doré, 636 pages, llustrations inet h Etudes de moeurs contemporaines publiées sous la direction de M. P. J Stahl, avec la collaboration de messieurs de Balzac, L Baude, E de la Bedollière, P Bernard, J Janin, Ed Lemoine, Charles Nodier, George Sand. Illustré par GRANDVILLE
bon état, peu de rousseurs