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Née à Bayeux. 1787-1867. Tragédienne, sociétaire de la Comédie-Française. L.A.S. « George » au journaliste et écrivain Jules Janin. S.l, 19 août (1946). 1 page 1/2 in-8 sur papier de deuil.
Belle et vibrante lettre de la tragédienne qui de perdre son compagnon Charles-Jean HAREL, le directeur du théâtre de l'Odéon. ...J'ai perdu mon pauvre Harel la moitié de ma vie. Plaignez-moi mon cher Janin, je suis si malheureuse et pourtant il me faut du courage, pour mon Tom, pour ma s?ur. Votre ami est déposé dans le même tombeau de mon père et de notre petit Léopold. Vous les aimiez aussi je crois. Un mot sur la perte de cet homme si distingué, si courageux, si bon et si malheureux ! Vous l'aimiez Janin, vous l'aimiez n'est-ce pas ? Vous lui accorderez quelques lignes...Harel mourut des suites d'une maladie de langueur. Ses obsèques eurent lieu le 18 août 1846 à Saint-Roch. Il repose au Père-Lachaise dans le caveau de Mlle George, avec laquelle il eut un fils Louis-Marie, dit Tom Harel. On trouve de nombreuses anecdotes sur Harel dans les dix volumes des Mémoires d'Alexandre Dumas. Il avait écrit entre autres un bel éloge de Voltaire.La toute jeune Marguerite Weimer dite Mlle George na pas encore seize ans quand elle débute à la Comédie-Française dans une pièce de Racine. Cest un triomphe. Dès lors quelle conquiert son public, Mlle George charme le futur empereur Napoléon Bonaparte, complote avec Talleyrand, subjugue les grands monarques, collectionne les amants et se produit à travers lEurope. Au siècle des romantiques, elle inspire les jeunes Alexandre Dumas et Victor Hugo qui pour elle enchaînent les créations. Lucrèce Borgia sacre sa carrière.
Née à Bayeux. 1787-1867. Tragédienne. Sociétaire de la Comédie=Française. L.A.S. « George », adressée à « Mon cher monsieur Mazères ». Blois, 20 mars s.d. [1847]. 1 page petit in-4. Papier de deuil.
20/03 Désireuse de se rendre à Bourges avec sa troupe, Mlle George demande à M. Mazères, préfet du Cher : …je voudrais savoir lépoque de la clôture du théâtre de Bourges, et celle de sa réouverture… Elle sera heureuse de le revoir et de lui parler de son ...pauvre Harel (Jean Charles Harel, son compagnon, disparu le 16 août de lannée précédente)...Tragédienne reconnue, elle se voua, à partir de 1830, au drame romantique et créa, entre autres, les rôles de Marie Tudor et Lucrèce Borgia de Victor Hugo. Cest en 1803 que Mlle George devint la maîtresse du Premier Consul Napoléon Bonaparte, après avoir été celle de son frère Lucien. Invitée à Saint-Cloud le 8 juin 1803, elle affirma dans ses mémoires navoir succombé aux avances de Napoléon que deux jours plus tard. Elle resta sa maîtresse durant deux ans. Après leur rupture, Mlle George déclara avec superbe « le Premier Consul ma quittée pour se faire empereur ».
GEORGE (Marguerite-Joséphine Weimer, dite Mlle) actrice française, une des plus grandes tragédiennes (1779-1847)
Reference : 104fC27
Lettre autographe signée « George Weimer » au vicomte Alcide de Beauchesne. Paris, 17 avril (1825) 1 p. in-4.
Elle a bien reçu sa lettre et les cinq cents francs. « J’en attendais de votre bonté Monsieur le vicomte, un avantage plus considérable. Mes frais sociaux me sont toujours retenus par la Comédie française en mépris de toute justice, ma réclamation adressée à son excellence le vicomte de l’intérim avait été favorable avec lui, elle vient, d’après l’avis du Comité de l’intérim, d’être renvoyé à votre ministère : c’est donc vous, Monsieur le Vicomte, et je m’en félicite qui statuerez définitivement sur ma réclamation, dont la justice trop évidente ne peut être contestée par personne. Etant sur le point de partir pour une tournée qui sera sans doute très longue, je vous serai on ne peut plus reconnaissante de ce que vous voudrez bien faire pour hâter le plus vite possible la remise de mes retenues... ».
GEORGE (Marguerite-Joséphine Weimer, dite Mlle) actrice française (1787-1867)
Reference : 55C23
Lettre autographe signée à Jules Janin. Une demie p. in-8.
« Donnez-moi des nouvelles de Madame Janin. Impossible de venir vous en demander moi-même. A pieds, c’est trop loin… »
