Amsterdam, Chez J. H. Schneider, 1763, in 8° broché, 285 pages ; à toutes marges ; couverture muette, dos renforcé ; pâle trace marginale de mouillure.
Edition originale Rarissime. Illustré d'un portrait en frontispice avec l'explication d'une planche et d'une vignette gravées. PHOTOS sur DEMANDE. ...................... Photos sur demande ..........................
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Aux Dépens Des Pèlerins 10 x 16,5 A La Mecque 1751 Un volume in-12, reliure plein veau d'époque, dos à cinq nerfs ornés de motifs floraux, pièce de titre de maroquin rouge, titre doré, tranches rouges, 3 parties en un seul volume, VIII-162, 216 et 161 p. Roman autobiographique du chevalier de Mainvillers (1714-1776), dont on possède de rares informations (Françoise Weil, in "Dictionnaire des journalistes", Jean Sgard, 1976). Mainvillers apparait comme une figure du "petit-maître" du XVIIIe siècle, à la fois galant homme et "faquin des ruelles", qui philosophe au fil de ses aventures amoureuses. Le livre, irrévérencieux, écrit sous la forme d'un roman épistolaire à une dame, est publié à l'adresse imaginaire de La Mecque. Le style est alerte et piquant. Les deux premières parties racontent la naissance de Mainvillers un 14 juillet 1714, les charmes de sa première maîtresse Julie des Longschamps, qu'il quitte pour le séminaire de Chartres, son bref séjour chez les Trappistes et ses amours pour la duchesse d'Anxi... Au passage, il raille l'état ecclésiastique et les Jésuites, la noblesse de Cour et les magistrats du Parlement de Paris, ainsi que les lettres de cachet du Cardinal de Fleury...Intimé de quitter le royaume, il se rend à Berlin, à la cour du roi de Prusse. La troisième partie brosse ainsi une série de portraits ; celui du marquis d'Argens (1703-1771), chambellan du roi de Prusse et écrivain libertin, de sa femme l'actrice à l'Opéra de Berlin, Babet Cochois (1723-1780), et celui du comte de Brühl (1700-1763) à Dresde. Coiffes absentes, traces de vers en queue, mors et plats frottés, coins émoussé, quelques rousseurs sur les dix premières pages, déchirures p. 111 (première partie) et 131 (seconde partie) sans aucune altération du texte, sinon bon intérieur et solide exemplaire. Rare édition précédant celle de 1752 à la fausse adresse de Londres. (ALB13) PHOTOS NUMERIQUES DISPONIBLES PAR EMAIL SUR SIMPLE DEMANDE-DIGITAL PHOTOGRAPS MAY BE AVAILABLE ON REQUEST