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‎Les oeuvres poétiques françaises de Nicolas Ellain, Parisien (1561-1570) publiées par Ach. Genty.‎

‎Paris, Poulet-Malassis, Paris, Poulet-Malassis1861 ; in-12, carré, demi-chagrin, brun, coins, nerfs, tête doré (Thivet) 2 ff., 91 pp., 1 f. table [Alençon, impr. de Broise]. Titre en rouge et noir.Tirage à 355 exemplaires dont 150 sur raisin, 145 sur vergé, 50 sur vélin, 10 sur Chine. Le titre porte l’adresse de Poulet-Malassis seul; la mention del’imprimeur indique E. de Broise seul.J.J. Launay voit dans ce volume dont le dépôt légal est du 22 nov. 1861 la “plaquette symbole” de la séparation Poulet-Malassis et de Broise.La société fut résiliée à l’amiable le 14 juillet 1861. Malassis conserva l’établissement de Paris et E. de Broise celui d’Alençon (avec les brevets de lithogr. et de librairie).Nicolas Ellain versifia en français et en latin. Ses sonnets ont paru chez Sertenas en 1561. Né à Paris en 1534 il exerça d’abord comme avocat avant de se faire connaître comme medecin. Il fut un des docteurs désignés pour l’examen de la prétendue possédée Marthe Brossier. Ellain réforma le codex en usage et réglementa les écoles de medecine.Voir Pia. Bouquet poétique des médecins... p. 77 à 80 - Launay 187 - Ciaranesco 9445.Un des 145 exemplaires sur vergé.GENTY (Achille)Bibliophile passionné et éditeur érudit, A. Genty avait d’abord exercé comme avocat à Mortagne (Orne). Il fut aussi le rédacteur des notices scientifiques de la Gazette de France. Il était le petit-fils d’un poète ouvrier percheron Denis-Pierre Genty (né à Mathanvilliers près de Brézolles en 1770) qui rimait en patois percheron dans sa boutique de maréchal-ferrant, et mourut en 1821. Achille, qui ne l’a pas connu publiera ces œuvres. A. Genty qui avait rassemblé une importante collection de livres anciens (surtout des poètes et curiosités des XVIè et XVIIè siècles) fut obligé de s’en séparer par une vente publique (Techener 1862). Genty publia de nombreux ouvrages, - surtout des traductions – chez divers éditeurs et sous divers pseudonymes (G. A. Mortagne, D.A.G. Verneuil, G. Moutiers). En 1861, son compatriote ornais Malassis fit paraître un joli volume de rimes percheronnes, inaugurant ainsi une collection dite « collection A. Gentil ». Elle sera poursuivie par Techener et Aubry après la faillite de Malassis. ‎