A. Hatier 1946 251 pages in-8. 1946. broché. 251 pages. Avec des illustrations en noir
Etat correct malgré le 1er plat taché
Editions Tallandier 1950 infolio. 1950. Relié.
chanrières très légèrement frottées tranches fânées tampon de bibliothèque en page titre intérieur propre bonne tenue
L'Arbalète, Marc Barbezat, Décines 1958. 1 volume in-8 (205 x 155 mm), 154 pages, broché sous couverture à rabats titrée de la main de Jean Genet et lithographiée par Mourlot. ÉDITION ORIGINALE de la pièce de Jean Genet. 1 DES 35 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR JAPON NACRÉ, premier papier. Celui-ci n° IV à l'état de neuf, entièrement non coupé, habillé du papier cristal translucide de l'éditeur. Volume in-octavo. Original wrappers lithographied in black after the original Jean Genet hand-writing. First edition, first printing. This is 1 of just 35 printed on Japon nacré (n° IV). An untouched and uncut copy. Pristine condition clothed with the Barbezat's usual glassine paper.
Très bel exemplaire sur Japon, à l'état de neuf. Présentation de l'œuvre : Autour de l'année 1955 Raymond Rouleau suggéra à Jean Genet d’écrire une pièce qui serait jouée essentiellement par des comédiens de couleur. L’idée parut intéressante à l’auteur encore qu’il se demandait : « Mais qu’est-ce qu’un Noir ? ». Souhaitant répondre à cette question, Genet se mit au travail et imagina un procès au cours duquel des notables de race blanche seraient jugés par des Noirs. La pièce achevée, Raymond Rouleau voulut la mettre en scène. Malheureusement dans l’impossibilité de réunir une distribution adéquate, il dut renoncer. Genet profita de ce contretemps pour retravailler son texte. En 1957, quelques jeunes comédiens noirs, élèves du Centre Dramatique de Paris, avaient l’intention de se réunir pour monter une compagnie théâtrale : Les Griots, dont le but était de promouvoir la littérature et le théâtre africains. Ils demandèrent à Roger Blin de les faire travailler. L’occasion était belle de leur soumettre la pièce de Jean Genet, dans sa version définitive. Le travail de répétitions dura six mois. Certains comédiens étaient martiniquais, haïtiens, d’autres camerounais, d’autres guinéens et guyanais, il fallait uniformiser les accents. De plus, pour les Noirs interprétant des Blancs, le port du masque était indispensable, les comédiens devaient donc se familiariser avec cet accessoire… Les Nègres furent joués très peu de temps après le voyage du Général de Gaulle en Afrique du Nord, annonçant l’indépendance du pays. Dans ce contexte, le spectacle devrait avoir un impact violent sur le public et ne manquerait pas de choquer nombreux spectateurs. Roger Blin s’attendait au pire. Lui même jugeait «la pièce très méchante et plus que de la sympathie qu’éprouve Jean Genet pour les Noirs ou pour toutes les catégories de gens opprimés, il s’agit là d’une critique en règle de toutes les valeurs blanches, d’une mise en boîte de l’histoire de France». Comme prévu, la première représentation fut houleuse. Se sentant agressé en tant que Blanc, Eugène Ionesco sortit au milieu du spectacle. Si de nombreuses critiques furent détestables, elles n’eurent qu’une faible influence sur le public. La salle fut complète jusqu’en juillet 1960. On venait voir Les Nègres par curiosité. Comme le reste du public, certains ressortissants noirs qui travaillaient en France et qui, pour la plupart, avaient des revendications à formuler, trouvaient néanmoins que l’auteur avait dépassé les bornes (G. Latour)
Précieux tapuscrit du premier roman de Jean Genet qui n’avait alors fait paraître que le Condamné à mort, plaquette publiée à compte d’auteur à l’automne 1942. La récente édition des œuvres complètes de Genet (Bibliothèque de la Pléiade 2021) offre une notice très détaillée sur la genèse de ce roman et sur sa publication en décembre 1943.Notre-Dame-des-Fleurs a été écrit presque entièrement à la prison de la Santé entre janvier et mars 1942 puis à Fresnes où Genet fut incarcéré de mai à octobre de la même année. “Au début de 1943 Cocteau découvre le Condamné à mort ; il est ébloui et désire en rencontrer l’auteur, qui tient à ses heures une caisse de bouquiniste sur le quai Saint-Michel. Une première entrevue a lieu le 14 février et Genet propose à Cocteau de prendre connaissance du roman qu’il vient d’écrire. Le surlendemain, il lui en lit quelques pages. La matière déroute d’abord son auditeur, mais le soir même, Cocteau sort de sa perplexité” Pléiade p. 1373. Dans son Journal (1942 - 1945) Cocteau écrira “Trois cents pages incroyables où il crée de toutes pièces la mythologie des “tantes” Genet est un voleur poursuivi par la police. On tremble qu’il ne disparaisse et qu’on détruise ses œuvres. Il faudrait pouvoir les éditer, à quelques exemplaires, sous le manteau.” Journal. Gallimard 1989 pp. 269-270. Le manuscrit de Jean Genet sera dactylographié quand Cocteau obtiendra un contrat de Paul Morihien en mars 1943. La relecture est confiée à François Sentein. La première édition paraîtra sous le manteau en décembre 1943 à 350 exemplaires, sans le nom des éditeurs Morhihien et Denoël, mais ne sera diffusé qu’à partir de septembre 1944. E 1948 il sera republié par Marc Barbezat qui en avait déjà donné un extrait dans le n° 8 de la revue L’Arbalète (avril 1944). En 1951 Notre-Dame-des-Fleurs ouvre le tome 2 des Œuvres complètes publiées par Gallimard.Nous ignorons l’origine de ce dactylogramme qui a appartenu à Raymond QUENEAU. Nous avions acquis la bibliothèque Queneau peu après son décès, mais l’héritier n’avait pu nous éclairer sur les rapports de son père avec J. Genet.La page de titre porte l’ÉPIGRAPHE AUTOGRAPHE de Jean Genet : “Sans Maurice Pilorge dont la mort n’a pas fini d’empoisonner ma vie, je n’eus jamais écrit ce livre. Je le dédie à sa mémoire J. G.” Cette dédicace signalée comme absente de dactyl. (par les éditeurs de la Pléiade p. 1390) figurera en tête des éditions.Nous avons soigneusement comparé le texte de cet exemplaire dactylographié avec celui de l’édition originale et nous avons relevé plus de 50 variantes plus ou moins importantes aux pages 11, 15, 16, 25, 31, 34, 35, 37, 57, 58, 75, 79, 84, 90, 97, 100, 104, 111, 116, 118,121, 122, 144,151,153,154, 155, 166, 168,171, 174, 175, 177, 184, 193, 195, 198, 206, 208, 212, 215, 227, 234, 267, 272, 282,287, 291, 292, 315,318, 323 et 331 du tapuscrit.
Phone number : 03 86 50 05 22
Paris Editions Tallandier 1950 515 pages in-4. 1950. broché. 515 pages. - Ouvrage publié sous la direction de Jacques Wittmann - Préface par Edouard Herriot. 3 Vol. In-4 (320x245 mm) 479+479+515 pages (avec tables des chapitres et des hors-textes). Livres brochés couvertures imprimées en lettres dorées sous étuis cartonnés. Nombreuses illustrations et reproductions photographiques en noir dans et hors-texte et quelques unes en couleurs. Livres en très bon état général - Etuis solides présentant quelques usures. Poids : 7470 gr
Gallimard 1993 787 pages collection Biblos. in-8. 1993. broché. 787 pages.
Bon état avec la plastification qui tend à se décoller aux charnières
Le Chêne 24 pages in-8. Sans date. agrafé. 24 pages. Sans date. Avec des reproductions photographiques en noir
Etat correct. Couverture peu salie. A noter un cahier de 4 pages défollié. Quelques passages soulignés au crayon gris
Saulnier Fils Dondey Dupré Fils Coquerel Chasles Sedillot Genet West
Reference : 101698
(1828)
Au bureau du journal / chez dondey dupré père et fils 1828 150 pages in8. 1828. broché. 150 pages.
Couv très défraichie-bords de la couv frottés-accro sur le 4ème plat-coiffes abimées-texte frais avec nombreuses rousseurs
Saulnier Fils Dondey Dupré Fils Coquerel Chasles Sedillot Genet West
Reference : 101699
(1929)
Au bureau du journal / chez dondey dupré père et fils 1929 173 pages in8. 1929. broché. 173 pages.
Non coupé-couv très défraichie-bords de la couv frottés-texte frais avec nombreuses rousseurs
Saulnier Fils Dondey Dupré Fils Coquerel Chasles Sedillot Genet West
Reference : 101700
(1833)
Au bureau du journal / chez dondey dupré père et fils 1833 200 pages in8. 1833. broché. 200 pages.
Dos jauni-bords de la couv frottés-texte un peu jauni avec rousseurs
Hatier 1963 720 pages in8. 1963. Cartonné. 720 pages.
Etat Correct odeur de renfermé intérieur propre texte net couverture défraîchie
Boubée 1979 in8. 1979. Cartonné jaquette.
Bon état avec sa jaquette (insolée bords un peu frottés) intérieur frais
Hatier 1947 in8. 1947. Cartonné.
couverture défraîchie bords frottés présence de rousseurs charnières fragilisées aux extrémités
Hatier 1947 269 pages in8. 1947. broché. 269 pages.
pages jaunies qq annotations traces de scotch traversant les plats
Hatier 1967 in8. 1967. Relié cartonné.
Bon Etat légèrement jauni quelques taches
Hatier 1961 505 pages in8. 1961. Cartonné. 505 pages.
Bon Etat
Hatier 1980 864 pages in8. 1980. Broché. 864 pages.
Bon Etat extérieur ternie intérieur frais
Hatier 1965 720 pages in8. 1965. Relié. 720 pages.
Bon Etat bords frotté coins du dos émoussés intérieur frais
A.hatier 1946 250 pages in12. 1946. Broché. 250 pages.
Bon Etat pages assez jaunies
S.n., Fresnes 1942, 14x21,5cm, en feuilles sous couverture rose.
Édition originale de la première uvre de Jean Genet, écrite à Fresnes, imprimée à quelques exemplaires et publiée à compte d'auteur, qui parut clandestinement alors qu'il purgeait une peine de prison pour vol de livres. La brochure, de treize pages, en feuilles et sans pagination, fut imprimée sur papier brun sous une couverture rose ou blanche. Notre exemplaire est présenté sous chemise en demi box vieux rose, plats de papier à motif géométrique, étui bordé de box vieux rose, ensemble signé de Thomas Boichot. «?J'ai dédié ce poème à la mémoire de mon ami Maurice Pilorge, dont le corps et le visage radieux hantent mes nuits sans sommeil...?». Ainsi Jean Genet explique-t-il la genèse de ce poème, hommage à «?l'assassin de 20 ans?», guillotiné, dont il a partagé les quarante dernières journées. Selon François Sentein, biographe de Maurice Pilorge (L'Assassin et son bourreau), les deux hommes ne se seraient jamais véritablement rencontrés et Jean Genet en fera un compagnon fantasmé, «?mort avec l'insouciance d'un dandy?» (Edmund White, Jean Genet). Jean Cocteau, qui deviendra l'ami et l'ange gardien de Jean Genet - il lui évitera la prison à perpétuité quelques années plus tard - raconte dans son Journal?: «?Parfois, il m'arrive un miracle. Par exemple, Le Condamné à mort de Jean Genet. Je crois qu'il n'en existe que quatre exemplaires. Il a déchiré le reste. Ce long poème est une splendeur. Jean Genet sort de Fresnes (la plaquette est datée de la prison, «?Fresnes, septembre 1942?»). Poème érotique à la gloire de Maurice Pilorge, assassin de vingt ans, exécuté le 12 mars 1939, à Saint-Brieuc. L'érotisme de Genet ne choque jamais. Son obscénité n'est jamais obscène. Un grand mouvement magnifique domine tout. La prose qui débute est courte, insolente, hautaine. Style parfait.?» Rarissime et très bel exemplaire tel que paru. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
L'Arbalète, Marc Barbezat, Décines 1958. 1 volume in-8 (205 x 155 mm), 154 pages, broché sous couverture à rabats titrée de la main de Jean Genet et lithographiée par Mourlot. ÉDITION ORIGINALE de la pièce de Jean Genet. 1 DES 3200 EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS SUR PAPIER VÉLIN DE LANA. Second papier après 35 ex. sur Japon nacré . Celui-ci n° 60 à l'état de neuf, entièrement non coupé, habillé du papier cristal translucide de l'éditeur. Volume in-octavo. Original wrappers lithographied in black after the original Jean Genet hand-writing. First edition, first printing. This is 1 of just 3200 printed on vélin de Lana (numbered 60). An untouched and uncut copy. Pristine condition clothed with the Barbezat's usual glassine paper.
Très bel exemplaire sur Lana, à l'état de neuf, habillé du papier cristal translucide de l'éditeur. Présentation de l'œuvre : Autour de l'année 1955 Raymond Rouleau suggéra à Jean Genet d’écrire une pièce qui serait jouée essentiellement par des comédiens de couleur. L’idée parut intéressante à l’auteur encore qu’il se demandait : « Mais qu’est-ce qu’un Noir ? ». Souhaitant répondre à cette question, Genet se mit au travail et imagina un procès au cours duquel des notables de race blanche seraient jugés par des Noirs. La pièce achevée, Raymond Rouleau voulut la mettre en scène. Malheureusement dans l’impossibilité de réunir une distribution adéquate, il dut renoncer. Genet profita de ce contretemps pour retravailler son texte. En 1957, quelques jeunes comédiens noirs, élèves du Centre Dramatique de Paris, avaient l’intention de se réunir pour monter une compagnie théâtrale : Les Griots, dont le but était de promouvoir la littérature et le théâtre africains. Ils demandèrent à Roger Blin de les faire travailler. L’occasion était belle de leur soumettre la pièce de Jean Genet, dans sa version définitive. Le travail de répétitions dura six mois. Certains comédiens étaient martiniquais, haïtiens, d’autres camerounais, d’autres guinéens et guyanais, il fallait uniformiser les accents. De plus, pour les Noirs interprétant des Blancs, le port du masque était indispensable, les comédiens devaient donc se familiariser avec cet accessoire… Les Nègres furent joués très peu de temps après le voyage du Général de Gaulle en Afrique du Nord, annonçant l’indépendance du pays. Dans ce contexte, le spectacle devrait avoir un impact violent sur le public et ne manquerait pas de choquer nombreux spectateurs. Roger Blin s’attendait au pire. Lui même jugeait «la pièce très méchante et plus que de la sympathie qu’éprouve Jean Genet pour les Noirs ou pour toutes les catégories de gens opprimés, il s’agit là d’une critique en règle de toutes les valeurs blanches, d’une mise en boîte de l’histoire de France». Comme prévu, la première représentation fut houleuse. Se sentant agressé en tant que Blanc, Eugène Ionesco sortit au milieu du spectacle. Si de nombreuses critiques furent détestables, elles n’eurent qu’une faible influence sur le public. La salle fut complète jusqu’en juillet 1960. On venait voir Les Nègres par curiosité. Comme le reste du public, certains ressortissants noirs qui travaillaient en France et qui, pour la plupart, avaient des revendications à formuler, trouvaient néanmoins que l’auteur avait dépassé les bornes (G. Latour)
Non renseigné. Non daté. In-8. Broché. Etat d'usage, Tâchée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 8 pages reliées par un lacet. Non daté.. . . . Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi
Dédicace d'un membre de la famille Genet. Classification Dewey : 97.2-Dédicace, envoi
P. Morihien, 1949, in-8, br., couv. à rabats, 50 pp. (GJ32A*)
Édition originale. L'enfant criminel est un essai commandé à Genet par F. Pouey pour son émission radio "Carte blanche" en même temps d'ailleurs qu'Antonin Artaud qui lui proposa Pour en finir avec le jugement de Dieu. Suivi de : Adame Miroir. Les autorités refusèrent les deux émissions et Pouey démissionna. Dans son texte, Jean Genet "prend la défense du mal et d'une morale fondée sur l'esthétique du mal... S'il reconnaît ne guère le comprendre, Genet affirme la réalité du mal, quelque indistinct soit-il..." (White. Genet p. 360-361) Quant à Adame Miroir, c'est l'unique ballet de Genet (musique de Darius Milhaud, décors de Delvaux, costumes de Leonor FINI) représenté au Marigny par les Ballets Roland Petit.