Presses de la Cité, 1974, in-8°, 316 pp, 16 pl. de photos hors texte, cartes, cart. éditeur, jaquette illustrée (dos de la jaquette en partie insolé), bon état, envoi a.s. de l'auteur et envoi a.s. de la maréchale Leclerc de Hauteclocque
Un livre qui est en grande partie un témoignage, l'auteur ayant été un des plus proches collaborateurs du maréchal Leclerci pendant sept ans. Il retrace sa prodigieuse épopée, du Tchad à Berchtesgaden et à la réoccupation de l'Indochine en passant par la capitulation du Japon... — "Parmi les nombreux livres consacrés à Leclerc par ses camarades de combat, celui du général Vézinet occupe une place à part pour deux raisons principales. La première, c’est que le général Vézinet s’est essayé à faire de son héros un portrait achevé. Il ne se contente pas de petites touches glanées de-ci de-là dans des conversations de popotes, ou d’anecdotes plus ou moins connues, mais cherche à pénétrer son personnage en profondeur, pour découvrir, sous l’aura que lui donnait un génie militaire exceptionnel, ce qu’était réellement l’homme, les influences qu’il subissait, les principes qui le guidaient dans la vie et la base intellectuelle des jugements qu’il portait sur son entourage et sur les événements. Parmi les compagnons du général, mis à part Repiton-Préneuf et le général Lecomte, nul n’était sans doute mieux placé que le général Vézinet pour s’attaquer à cette tâche difficile. Il a réussi à la mener à bien. Son portrait est à la fois vivant et vraisemblable. La deuxième raison tient au fait que l’auteur a été le premier, croyons-nous, en mesure d’utiliser des documents, communiqués par Mme Philippe de Hauteclocque, qui faisaient partie des archives personnelles du général. Il a disposé en outre des manuscrits inédits de Repiton-Préneuf, ainsi que d’une Histoire du retour de la France en Indochine en 1945-1946, également inédite, préparée et rédigée en 1947 par le capitaine (aujourd’hui général) Philippe Duplay d’après les directives du général Leclerc lui-même. Cet ensemble de documents de première main éclaire d’une façon particulièrement frappante deux épisodes souvent controversés de la carrière de Leclerc : ses différends avec le maréchal de Lattre au cours de l’hiver 1944-1945 à propos de la réorganisation du commandement dans l’armée française et son activité politique en Indochine en 1945-1946. Ils donnent aussi des indications très intéressantes sur les sentiments de Leclerc à l’égard du général de Gaulle, sur les rapports entre les deux hommes, et sur les idées de Leclerc quant à la ligne politique qu’il convenait de suivre en France au lendemain de la Libération. De la sorte, l’ouvrage du général Vézinet déborde le cadre d’une simple hagiographie pour se classer parmi ceux consacrés à une recherche historique. Toutefois l’analyse des documents qu’il nous présente ne permet pas d’aboutir à des conclusions certaines et inattaquables parce que tous ont la même origine : Leclerc et son entourage. Il manque la contrepartie que pourrait produire l’antagoniste, c’est-à-dire, en l’espèce, le maréchal de Lattre ou l’amiral Thierry d’Argenlieu. Les prises de position du premier sont partiellement connues, mais le général Vézinet ne mentionne ni leur existence ni leur contenu. Quant à l’amiral, ce qu’il avait à dire a bien trouvé place dans ses Mémoires, mais celles-ci, sauf un premier volume, n’ont pas été publiées (très certainement en raison d’un veto du général de Gaulle). Le dossier de ces deux « affaires » n’est donc pas complet chez le général Vézinet. Si l’affaire de Lattre peut être considérée comme mineure (et c’était un peu l’avis du général de Gaulle, nous confie le général Vézinet, qui avait été chargé par Leclerc de plaider la thèse de celui-ci auprès du Gouvernement provisoire), l’affaire Thierry d’Argenlieu a, par contre, une tout autre importance historique puisqu’elle a orienté tout le déroulement ultérieur de nos efforts pour trouver une solution au casse-tête indochinois. Les éléments d’information apportés par le général Vézinet et les interprétations qu’il propose sont donc essentiels – même s’ils sont insuffisants à eux seuls pour étayer le jugement des historiens." (André Nolde, revue Défense Nationale, 1975)
WACQUANT (Général baron de) Maréchal d'Empire (1754-1844) au service de l'Autriche de 1771 à 1844. Le baron de Wacquant, né en 1754 à Briey en Lorraine, fut un des généraux de l'Europe du XIXème siècle, qui a obtenu le plus de décorations, dont plusieurs sur le champ de bataille, où il fut présent. D'abord contre les turcs, ensuite contre les français. Il fut également un remarquable négociateur pour des missions de la plus haute importance auxquelles il prit part, en particulier en 1805, dans le traité avec Bernadotte, en 1807 dans « les affaires » de Braussan, en 1809 à la frontière de Salzbourg et de la haute Autriche, en 1814 dans la démarcation des frontières entre la France et l'Allemagne. Soixante quinze années de sa carrière militaire figurent dans ces 2 ouvrages. Mis en retraite en 1836. Il débute en 1771 sa carrière, dans le corps d'artillerie des Pays-Bas et la terminera comme "Feldzengmestre" en 1836. Tous les Diplômes des Grandes décorations ainsi que son parcours militaire sont présents dans cet important ensemble.
Reference : 114C27
Volume I. Le premier document daté de 1777, est signé de Bruxelles, par le général comte Joseph Jean de Ferraris (1726-1814). Officier général au service de l'Autriche, il fut un cartographe reconnu pour sa carte des Pays-Bas autrichiens, établie à cette date. De Wacquant servit sous ses ordres pendant cette période en particulier pour la « levée » de cette nouvelle carte. Jean de Ferraris sera à plusieurs reprises, l'officier qui validera les compétences du jeune soldat sur plusieurs autres documents. On trouve à la suite également de nombreux certificats signés par un grand nombre d'officiers autrichiens avec pour chacun apposé, le cachet de cire rouge de leurs armes : general major Stanislas Mikovényi de Breznobanya (1728-1802), Johan Graf Benedikt Nobili (1758-1823), Karl Nikolaus von Steinmetz (1719-1788), baron Bydeskuti von Ipp (1751-1799), général Karl von Batschek (1715-1802), Heinrich-Johann de Bellegarde (1757-1845), le comte Joseph Kinsky, (1731-1804) etc. La plupart des documents sont relatifs aux missions, aux conflits et à plusieurs batailles. (Prise de Sabatsch en 1788, action d'éclat à Galgenberg, attaque réussie à Seckenheim, siège de Valenciennes, etc.). Concernant le conflit avec la France, sur un même document deux minutes des lettres du général Chancel (1753-1794) figurent dans ce recueil. L’une est adressée à S.A.S le prince de Cobourg et la seconde à S.A.S Ferdinand duc de Wurtemberg. Ce témoignage historique relate la résistance de Condé. Il est daté du 23 mai 1793, pendant le siège. Le général Chancel rend réponse à l'offre de capitulation proposée par le prince de Cobourg. « Je n'en accepterai jamais que de cette nature. En conséquence, jaloux de mériter l'estime de votre A. S. et celle de mes concitoyens, je déclare que je conserverai jusqu'à la dernière extrémité la forteresse de Condé à la République française [....] Au dessus de tout intérêt personnel j'ai combattu loyalement et je combattrai de même jusqu'a la mort pour soutenir les droits sacrés de l'humanité et pour défendre la souveraineté de ma nation... ». Quant au prince Ferdinand de Würtemberg qui sera le grand vainqueur de Condé, il ajoute : « … S’il est jamais question de capituler, ce qui n’arrivera pas avant que tous mes moyens de défense soient épuisés, ce sera alors une consolation pour moi, et pour ma brave garnison d’avoir à traiter avec un général qui aura appris à nous estimer, et qui connait aussi bien que moi les lois de l’honneur. ». De Schwezingen, le 23 octobre 1797, Charles Louis d’Autriche lui recommandera d’être prudent pour s’emparer des portes de la ville du Wurzbourg afin de ne pas froisser « le Prince Evêque ». (Georg Karl von Fechenbach, 1749-1808). Pièce signée. Un an plus tard, le 21 décembre 1798, il signera l’ordre pour la rectification des limites de Wurzbourg. Pièce signée. Il sera le signataire de plusieurs autres documents, avril 1807, 1810. Faisant suite à la bataille d’Austerlitz, Ferdinand Charles Joseph Victor d’Autriche- Hesse (1781-1850) donnera le 10 décembre 1805, du quartier général de Steken « plein pouvoir » à de Wacquant pour « traiter avec l’officier major des troupes impériales françaises, que désignera à cet effet Monsieur le Maréchal d’Empire Bernadotte afin de déterminer en conformité de l’article 1er de l’armistice conclu le 6 décembre, la ligne de démarcation depuis Tabor jusqu’à Luiz. ». Pièce signée en français. Le 17 décembre suivant, il lui indique que « les prisonniers bavarois faits dans la journée du 5, avaient été mis sur le champ en marche sur Prague ; j’ai écris le 8 que je faisais arrêter cette marche ; le 9 décembre a été conclu, entre Monsieur le général de division Berthier et le lieutenant général Comte de Hohenzollern une convention par laquelle je m’engage à rendre ces prisonniers […] Un engagement pris en mon nom par mon chargé de pouvoirs devait ce me semble suffire à Monsieur le Maréchal… ». Pièce signée en français. 23 décembre 1805, il lui indique la conduite à tenir « il ne faut céder en rien » et le charge d’en informer Bernadotte. « Les nouvelles prétentions que forme le Maréchal Bernadotte et qu’il appuye sur des paroles du prince Jean de Lichtenstein ou sur un ordre du Maréchal Berthier sont entièrement opposés au terme précis de l’armistice, qui détermine d’une manière positive l’Est de la route, comme ligne de démarcation et Mr le Maréchal n’a pas plus le droit d’exiger au-delà de cette ligne, que je n’ai celui de lui céder d’avantage ; la lettre de l’armistice doit être notre règle commune de conduite… ». Pièce signée en français. On trouvera à la suite plusieurs documents signés en allemand par Ferdinand. (Certificats de bonne conduite et recommandations). En 1810, le comte de Vaublanc (1756-1845) alors Préfet de Moselle, adressera une lettre au baron de Wacquant, datée du 23 novembre, pour lui indiquer qu'il a écrit au ministre de l'Intérieur afin de faire annuler l'arrêt prononcé contre lui, pour avoir porté les armes contre la France postérieurement en septembre 1804, et « n'avoir pas profité de l'amnistie ». Lettre signée. Pendant les Cent-Jours, la Suisse étant appelée à veiller à la sureté de ses frontières, le baron d’Andlau (1766-1839) adresse d’Arlesheim, le 23 mars 1815, une lettre au baron de Wacquant, alors commandant général du corps autrichien et gouverneur de la forteresse de Mayence. Il lui exprime en réponse, ses idées dans les circonstances difficiles. « Le cas où nous devons nous trouver dans le plus grand embarras, menace déjà d’approcher. Plusieurs villes du voisinage en France ont arboré le drapeau tricolore et on suspecte le Maréchal Suchet de vouloir suivre l’exemple de son collègue Ney et se déclarer pour Napoléon, qui, d’après les nouvelles qui m’arrivent dans ce moment vient d’entrer à Paris. Comme les troupes Autrichiennes, trop faibles pour résister avec succès, se trouvent exposées par les bouleversements à quelque coup de main qui les fasse prisonnier ou du moins leur coupe la retraite en Allemagne par Basle si la gorge d’Aesch, éloignée de Huningue fut occupée, j’ai engagé Mr le commandant Maleck de se concentrer à Delémont situé à une distance assez considérable des frontières de la France, aussitôt que le danger approcherait… ». Lettre signée. 21 Juillet 1815. Frédéric Xavier de Hohenzollern, (1757-1844) délivrera un « plein pouvoir » au baron, pour traiter avec le général Rapp, alors encore en résistance aux assauts ennemis, après la défaite de Waterloo. Lettre autographe signée. Volume 2. Liste des décorations par ordre chronologique Brevets de sous-lieutenant, lieutenant, et de lieutenant capitaine, signés par le feld maréchal comte Pellegrini (1779, 1785, 1789). Brevet de chambellan du roi de Bavière. Pièce signée par Maximilien (1797). Brevet de colonel. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1800). Brevet de l'ordre de Marie-Thérèse. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1800), contresignée par Klemens Wenzel von Metternich (Metternich-Winneburg). Brevet de colonel du régiment d'infanterie de Iellachich. Pièce signée par François 1er d'Autriche. Brevet de colonel feldvachneister. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1805), contresignée par Charles Louis d’Autriche. Brevet de général-major-brigadier. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1807). Brevet de lieutenant feldmarschal. Pièce signée par François 1er d'Autriche (1809) contresignée par le comte de Heinrich- Johann de Bellegarde. Brevet de nomination en tant que colonel du régiment de Iellachich (1810). Décret de chambellan de S. M. Impériale (1812). Brevet de commandeur de l'ordre de Maximilien Joseph de Bavière. Pièce signée par Maximilien 1er de Bavière. Nomination de commissaire habilité à signer tous actes relatifs au traité de paix signé à Paris, le 30 mai 1814 avec le roi de France, et d'intervenir à la commission de démarcation qui va se réunir en exécution du traité. (Le traité de Paris du 30 mai fixe les frontières de la France après la défaite de Napoléon Ier qui est exilé à l’île d'Elbe) Pièce signée par François 1er d'Autriche, le 22 septembre 1814, contresignée par Klemens Wenzel von Metternich,, alors ministre d'Etat. Pièce en français. Nomination de commissaire habilité à signer tous actes pour délimitation de frontières. Pièce signée par François 1er d'Autriche, le 8 février 1816, contresignée par Klemens Wenzel von Metternich, alors ministre d'Etat. Pièce signée par Klemens Wenzel von Metternich (1773-1859) document relatif aux félicitations de l'Empereur pour cette mission. Pièce signée 12 juillet 1816. Brevet de chevalier Grand Croix de l'ordre de St Vladimir, brevet donné pour sa présence près des troupes russes contre les français en 1813 et 1814. Pièce signée par Alexandre 1er de Russie (1819) en russe et en français. Nomination pour la baronne de Wacquant (sa deuxième épouse, née Marie-Anne de Wolff) comme dame d'honneur près de la reine de Bavière, signée Maria-Amélia. Brevet de confirmation comme dame d'honneur près de la reine de Bavière, signée Maria-Amélia. Nomination en tant que Président du Conseil supérieur de la guerre (1833). Brevet de Grand croix de l'ordre de Hesse. Pièce signée par Louis II de Hesse. Avis de Brevet de Feldzengmeister (1835). Attestation relative à la bataille d'Arperne. Pièce signée le 14 avril 1836 par le comte de Heinrich-Johann de Bellegarde. (Un des principaux généraux des armées autrichiennes pendant les guerres napoléoniennes. il fut gouverneur de la Galicie et du Milanais. Brevet d'admission à la retraite (1839). Brevet du grade de Feldzengmeister. Pièce signée par l'Empereur Ferdinand 1er. Un précieux recueil d'évènements et témoignages pour l’histoire de l'Autriche.
Plon, 1895, 2 vol. in-8°, iv-466 et 477 pp, deuxième édition, 3 portraits gravés (Ducrot en 1839 et en 1870, Joseph Karam) et une carte du Liban en couleurs dépliante hors texte, brochés, C de bibl., bon état
Cet ouvrage rassemble la correspondance importante du général de 1838 à 1870 (parfois une lettre par jour durant les campagnes qu'il effectue). Ducrot est engagé en Algérie de 1838 à 1851, dans la Baltique en 1854, puis en Italie. Il commande ensuite l'expédition de Syrie, puis un Corps d'armée en 1870. Il commande brièvement l'armée à Sedan. Evadé, il rejoint Paris, mais ses souvenirs du siège ne sont pas détaillés. — "Chacun connaît la brillante carrière du général Ducrot et la part qu'il prit à la préparation de la guerre franco-allemande, puis à cette guerre elle-même ; mais suivre pas à pas, jour par jour, toute la vie militaire du général ; être guidé par lui-même dans les méandres d'une existence des plus actives, voilà la rare fortune qui nous est offerte par ce livre. En 1839, 1840, 1841, 1842, le sous-lieutenant Ducrot est en Algérie ; après un court repos, il repart en 1843 ; c'est en cette année, au mois de mai, qu'il appuie avec ses hommes la cavalerie du duc d'Aumale à la poursuite de la smalah d'Abd-el-Kader. En 1845 et pendant les années suivantes, nous assistons aux poursuites exécutées contre Abd-el-Kader lui-méme, en une série de coups de main heureux, dans lesquels le capitaine Ducrot joua un rôle des plus importants, comme chef des affaires indigénes du général Yusuf... En 1859, il est en Italie... En 1860, le général Ducrot fait partie de l'expédition envoyée en Syrie pour la défense des populations chrétiennes du Liban. Il envoie, le 13 septembre, une courte mais curieuse description de Malte. Il donne des détails sur le rôle de la France dans ces événements si compliqués d'Orient. Ses lettres sont, pleines d'aperçus intéressants, de vues larges et étendues. Le deuxième volume débute par la constatation des faiblesses du second Empire en Syrie, de 1860 à 1862, puis nous montre le général à Nevers, de 1861 à 1864. En 1864, le général Ducrot fut envoyé de nouveau en Algérie, où venait d'éclater l'insurrection de Si-Hamga ; les années 1864 et 1865 se passent à guerroyer. Le général voyait clairement comment il fallait, pour en finir, organiser le pays. Les propositions qu'il fit alors à l'empereur à ce sujet ont servi de base à l'organisation actuellement en vigueur... Le 20 juillet 1870, le général Ducrot insiste auprès du maréchal de Mac-Mahon pour qu'une ou deux têtes de pont soient établies sur la rive droite du Rhin, à Kehl, à Vieux-Brisach. Le maréchal repousse ces propositions, qui cependant auraient pu changer la face des choses en permettant l'offensive par la droite pendant la mobilisation des Allemands. Le 6 août, à la première heure, le général Ducrot fit tout ce qu'il put, d'accord avec le général Raoult, commandant la 2e division du 1er corps (dont le général Ducrot commandait la 1ère, pour déterminer le maréchal de Mac-Mahon à porter le corps d'armée le dos aux Vosges, pour livrer bataille sans que la disproportion des forces fût aussi préjudiciable ; ils y arrivaient quand, l'ennemi attaquant, le maréchal changea d'avis..." (Revue des Questions historiques, 1896)
GAULLE (Charles de) général et écrivain français, président de la République dès 1959 (1890-1970)
Reference : 63C28
Très bel et rare ensemble composé de nombreuses photos où le général est pratiquement toujours présent. Cet ensemble de photos relatent différentes scènes de la libération où l’on observe plusieurs défilés organisés à cette occasion, celui du défilé du 11 novembre 1944, comportant le défilé des parachutistes, de la Garde Républicaine, des Écossais, des tirailleurs marocains arrivant place de la Concorde, des fusillés marins. En décembre 1944, le maréchal Sir Bernard Montgomery avec le général de Gaulle sur le front d’Alsace. Août 1944, le général Koenig et le général Eisenhower ensemble devant l’Arc de triomphe, 26 août 1944 plusieurs photos du général de Gaulle à la fois sortant de l’Hôtel de Ville (vers 11 h), saluant devant l’Arc de triomphe et descendant les Champs-Elysées accompagné du général Leclerc et Koenig, plusieurs photos prises le 11 novembre 1944, en compagnie de Winston Churchill circulant en voiture en descendant les Champs-Elysées, vers la statue de Clémenceau, regardant les troupes défiler sur les Champs-Elysées. En janvier 1945, plusieurs photos représentent le général de Gaulle à Vincennes, à l’occasion de meetings ou de réunions. Il apparaît sur quelques photos devant une foule immense prononçant des discours. (2 photos portent une dédicace signée du général, imprimée dans la photo) Pour le défilé du 18 juin 1945, on aperçoit le général Leclerc sur son char descendant les Champs-Elysées avec les blindés sur les Champs-Elysées, la « Military Police » place de l’Opéra, la division des troupes et les chars place de la Concorde devant le général Leclerc, les marocains devant la Madeleine et défilant sur les Grands Boulevards en face de l’Opéra, le défilé du Corps féminin, défilé de la marine, défilé de l’artillerie et la fin du défilé, avec l’aviation survolant l’Arc de triomphe. Le 14 juillet 1945, le général de Lattre de Tassigny ouvre le défilé et arrive place de la République, 11 novembre 1945, il est en compagnie de Winston Churchill saluant la foule dans une voiture.
1518 1518 Important ensemble de 15 pièces sur le général Boulanger (1837-1891) et le boulangisme datant de 1886 à 1891.
Il éclaire ce personnage crucial de la Troisième République récemment installée et chancelante, financé secrètement par les bonapartistes et les légitimistes. Ministre de la Guerre, il tint un discours belliqueux (Libourne 1886) qui le rendit suspect et dangereux aux yeux de nombre de Républicains. Non reconduit après un changement de gouvernement en mai 1886, il fut de fait le chef d’un mouvement sans poser sa candidature et fit élire des députés sur son nom (dont Maurice Barrès à Nancy en 1889). Contraint à l’exil, il finira par se suicider, sur la tombe de sa maitresse, en 1891 en Belgique où il était exilé.Ces quinze occasionnels rassemblent un discours du général, prononcé à la Chambre des députés en juin 1888, des journaux créés spécialement pour l’occasion (3 numéros du Boulangiste paru d’août à septembre 1886, complet en 3 numéros, et qui deviendra par la suite Le Barnum), des caricatures pour ou contre le général (l’une montre en lui le patriote anti-Allemand, l’autre son départ à l’étranger), des textes satiriques comme « La peste et le balai, simple fable » ou encore des tracts politiques pour appeler à voter en faveur du général, candidat à la députation dans le département de la Seine (F. Josselme, La Carrière du Général Boulanger, 1889).Si la figure du « général Revanche », censé venger la honte de 1870, séduit les nationalistes, d’autres au contraire, dans les documents, stigmatisent le personnage, considérant que « Cet ex-général n’est plus que le fourrier de la réaction ». On retiendra également un amusant canard titré « Lettre d’un boulanger à son ancien général » soutenant l’homme providentiel.Belle réunion d’éphémères sur le général Boulanger et son époque troublée.Petites rousseurs éparses. Traces de pliure.
Discours du général Boulanger, prononcé à la Chambre des députés le 4 juin 1888. Paris, Imprimerie modèle, 1888. - In-16, demi-toile grenat à la bradel, titre doré au dos, couverture rose imprimée en noir conservée. 16pp. Pour la Révision des Lois constitutionnelles./ (MILLEVOYE Lucien) – La Vérité sur la mort de l’Amiral Courbet. Amiens, Imprimerie du passage du Commerce, (1888); plaquette in-8° brochée, couverture jaune imprimée en noir; 7pp. Signé Lucien Millevoye. On a imprimé sur la couverture. “ Le Général Boulanger aux Electeurs de la Somme 9 aout 1888“. Rare. Millevoye fut le rédacteur des discours de Boulanger, il se présenta dans la Somme pour le parti Boulangiste en 1889. / ALVIN A. L. et BOULOGNE F. E. Achille, volontaires de 1870-1871. Pour la Patrie, pour la République, Pourquoi nous aimons le Général Boulanger. 2me édition. Tours, Imprimerie Bertrand, 1888; plaquette in-8° brochée, couverture rouge imprimée en noir. 8pp. / Prospectus. “Pourquoi le Général Boulanger sera élu à Paris le 27 janvier 1889“. In-12 en feuilles de 16pp. (Lyon, Imprimerie Bourgeon). 2 exemplaires. / MAGUÉ André. Boulanger et son entourage. Poitiers, Imprimerie de Blais, Roy et Cie, 1888; plaquette in16° broché, couverture rose orangé imprimée en noir;11pp. Discours du Général Boulanger au Banquet de l’Avenue Lowendal le 27 Octobre 1888. Paris, Imprimerie, Lefebvre, (1889); in-16° de 8pp. Couverture rose imprimée en noir./ ROSTAND Maurice. La Petite Illustration. Le Général Boulanger. Pièce en 2 parties et dix tableaux en vers et en prose, avec la collaboration de Pierre Mortier. 12 décembre 1931. In-4° broché, couverture illustrée en couleurs. N° 555 de la revue La Petite Illustration. 52 pages. Photographies en frontispice. 3 exemplaires. DANSETTE Adrien. La fracassante et tragique aventure du brav’ Général Boulanger. Conférence de M. Adrien Dansette. 5pp. illustrées. In Conferencia n° 6, 39 année du 15 juin 1950. / Coupures de pressedes Jeudi 29 avril et Vendredi 30 avril 1937, extraits d’un journal de Picardie:Un centenaire oublié. Le Général Boulanger 1837-1891, un instant député de la Somme et Conférence sur le Boulangisme. Ces deux articles par Paul Tillette de Mautort sont contrecollés sur 4 pages.
On joint un numéro du rare “L’Etendard Français“. 1ère année n°3. Paris, 1886.Plaquette in-8° brochée, de 8pp. La couverture illustrée porte "Au peuple français, Jean Soldat dédie l'Etendard français. Paraissant le jeudi". Renferme “ le poème des drapeaux“ dédié au Général Boulanger. Rarissime périodique dont la BNF ne signale que 9 numéros parus en 1886. (GarCLgr).
DUROC-DANNER JEAN, JUIN GENERAL, DE LATTRE DE TASSIGNY GENERAL, DE LINARES GENERAL (PREFACES)
Reference : 20069
Le Puy/Bruxelles, Editions Xavier Mappus / Editions Moderna, 1946. Hardcover, relié, 4to, 280 pp. photos et 2 cartes dépliantes: Italie et Allemagne.Tres rare jacquette illustrée effrangée au dos muet, abimé.
Le livre décrit les opérations militaires de la 2e Division d'Infanterie Marocaine (DIM) pendant la Campagne d'Italie ,10 décembre 1943 - 21 juillet 1944 (en oubliant les exactions, les viols et les pillages bien sûr); la Campagne de France, septembre 1944 - mars 1945; et la Campagne de l'Allemagne 31 mars 1945 - 8 mai 1945 (avec Freudenstadt le 17/4). La division fut formée au Maroc et fut composée par des citoyens français résidants au, ou refugiés vers le Maroc. good / bon état / gut / goed
DUFFOUR Général / DAILLE Général M. / HELLOT Général / TOURNÈS Général René
Reference : 47283
Paris Payot, 1936-1937 1936 in 8 (22,5x14) 4 volumes reliure demi basane maroquinée bleue à coins de l'époque, dos à nerfs, 432 pages, 467 pages, 316 pages [1], 432 pages. Tome 1: Joffre et la guerre de mouvement, 1914, avec 22 croquis. Tome 2: Joffre et la guerre d'usure, 1915-1916, avec 11 croquis. Par le Général M. Daille. Tome 3: Le commandement des généraux Nivelle et Pétain, avec 19 croquis. Par le Général Hellot. Tome 4: Foch et la victoire des alliés 1918, avec 16 croquis. Par le Général René Tournès. Reliures sgnées de Farraire. Collection de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre mondiale. Ensemble bien relié et en bel état ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Très bon Couverture rigide
Réunion de documents originaux ayant appartenu au Lieutenant GÉRARD responsable de la sécurité personnelle du Général de Gaulle : Minutage itinéraire cortège Général de Gaulle pendant la traversée du Département de la Vendée le 24 Juillet 1948 ( 1 page tapuscrite en 4 exemplaires ), Programme approuvé par le Général de Gaulle des cérémonies qu'il présidera effectivement à Poitiers le Samedi 24 Juillet 1948 à partir de 16h25 ( 5 pages tapuscrites ), Ville de Poitiers le 24 Juillet - évaluations des effectifs des forces du maintien de l'ordre ( 2 pages tapuscrites ), 1 lettre tapuscrite du Lieutenant Gérard Officier de sécurité du Général de Gaulle, datée du 18 Juillet 1948 adressée au Maire de Poitiers ( demande d'un médecin pour accompagner le Général de Gaulle durant son séjour à Poitiers ), 1 très grand plan d'ensemble de la Ville de Poitiers avec de nombreuses annotations, 1 plan de la Place du Général Leclerc avec de nombreuses annotations ( Tribunes, public, officiels, associations patriotiques, etc..), 1 plan dessiné au crayon ( détail Place du Général Leclerc ), l'ensemble est en bon état.
tamatave 1902 un menu, une grande carte bristol pliée en deux, une fois ouvert les 2 pages centrales représentent un livre ouvert au bord bleu, aux pages dorées sur fond saumon, le programme de la musique est imprimé en marron et bleu sur la page de droite et le menu avec en tête du gouvernement Général de Madagascar en bleu et texte du menu en rouge et marron sur la page de gauche, avec manuscrit à l'encre brune au dos : "MADEMOISELLE GALLIÉNI" (fille du Général Galliéni), format ouvert : 15,2 x 12,2 cm, de la collection réalisée par la femme du Général Gallieni (notés souvent de sa Main) pour se souvenir des bons moments à Madagascar,
GÉNÉRAL GALLIÉNI : Gouverneur général de Madagascar (1896-1905), Promu général de brigade, il est envoyé en 1896 à Madagascar en tant que gouverneur général, il y restera jusqu'en 1905 afin de pacifier Madagascar ..........UNIQUE .... en trés bon état. bon état
1 vol. in-4 cartonnage skyvertex éditeur, Charles Lavauzelle, 1978, 188 pp.
Bel envoi du Général Gandoët "A mon très cher Aumônier, le père Callen auquel je suis très attaché par l'affection profonde qui nous unissait au général de Monsabert. En souvenir de tous les souvenirs qui nous sont communs : 1ère Armée, Algérie, et cet Hôpital des Armées Robert Picqué où j'ai passé de longs mois. Avec ma reconnaissance pour tout ce qu'il m'a apporté, avec ma chaude et profonde affection". Le Père Jean Baptiste Callen a rajouté de sa main : "Général Paul Gandoët, Grand Croix de la Légion d'Honneur, Vainqueur du Belvédère (Février 1944). Mon ami." Etat très satisfaisant (qq. rouss., deux coupures de presse relative à la mémoire du Général de Monsabert et de celle du Général Gandoët contrecollées en garde) pour cet exemplaire de belle provenance. De la bibliothèque de l'abbé J. B. Callen qui fit la campagne de France 1944-1945 sous les ordres du général de Monsabert, et fut notamment aumônier des 1er et 2e R.E. de la 13e Demi Brigade de la Légion Etrangère et de la 3e Compagnie Saharienne Portée de la Légion, en Algérie de 1957 à 1960. Dans un autre ouvrage (Notes de Guerres du Général Monsabert), l'abbé Callen avait indiqué : "En souvenir de Celui qui fut mon chef à la fin de la campagne de France (1944-1945) et plus tard, à la fin de sa vie, celui dont je fus le confident et le confesseur... avant de présider ses obsèques à l'Eglise Saint-Bruno de Bordeaux"
Société d'édition du petit parisien. 15 avril 1933. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 399 à 428. Nombreuses photographies en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : Les idées de M. Pierre Cot par C.L., Autonomie de l'armée de l'air par le général Barès, Les gardiens de notre ciel par le général de Marancourt, Puissance et rapidité des escadres de bombardement par le général de Goys, L'aéronautique de renseignement par le général Pujo Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
MINISTERE DE LA GUERRE Imprimerie Nationale. compte general de l'administration de la justice militaire
Reference : 22790
(1869)
1869 Reliure IN4 demi basane,cachets bibliotheque reformé : Imprimerie Nationale,Compte general de l'administration de la justice militaire pour les années 1869,1870,1871 et 1872 MINISTERE DE LA GUERRE Imprimerie Nationale. 1874.186p. + Compte general de l'administration de la justice militaire pour l'année 1873- Imprimerie Nationale. 1875,58p.+ Compte général de l'administration de la Justice Militaire pour l'année 1874-Imprimerie Nationale. 1876,68p.+ Compte général de l'administration de la Justice Militaire pour l'année 1875- Impr. Nationale] -1877. 84 pp. + Compte général de l'administration de la Justice Militaire pour l'année 1876- Imprimerie Nationale. 1878,67p.+ Compte général de l'administration de la Justice Militaire pour l'année 1877- Imprimerie Nationale. 1879,58p.+ Compte général de l'administration de la Justice Militaire pour l'année 1878- Imprimerie Nationale. 1880,64p.Bon état,rare reunion
Plon, 1892, in-8°, xi-403 pp, une grande carte dépliante des environs de Metz hors texte en couleurs, reliure demi-percaline bleue, dos lisse avec fleuron et date en queue, pièce de titre basane havane (rel. de l'époque), bon état. Edition originale, ex-libris Roger Boutet de Monvel
Témoignage capital du chef d'Etat-Major de Bazaine, nommé sans l'avis de ce dernier, et dont l'activité et l'initiative ne furent pas toujours à la hauteur des circonstances. — "Voici, sur l’année terrible, et particulièrement sur la destinée fatale de l’armée de Metz, un témoignage considérable. J’ai personnellement connu le témoin. C’était un chef parfois difficile, rigoureux, exigeant, pour lui-même d’ailleurs comme pour autrui, mais parfaitement droit, franc, loyal, d’une sincérité absolue, sans dissimulation ni arrière-tours ; le témoin est irréprochable. Il a écrit ses Souvenirs en 1874, après le procès de Trianon, sur des notes prises durant la campagne et complétées dans les premiers jours de son internement, comme prisonnier de guerre, à Francfort. Le manuscrit, écrit de sa main, a été, selon sa volonté expresse, exactement reproduit par les soins de Mme Jarras. (...) Le général Jarras a servi d’abord en Algérie, de 1834 à 1848. Premier aide-de-camp du général Cavaignac jusqu’au dix décembre, il est retourné en Afrique au mois d’août 1852, en qualité de chef d’état-major de la division de Constantine, alors commandée par le général de Mac-Mahon. Nommé, dès le mois d’avril 1854, sous-chef d’état-major-général de l’armée d’Orient, il n’est rentré en France qu’en 1856, avec le dernier détachement des troupes de Crimée. Général de brigade et sous-aide major-général de l’armée d’Italie, en 1859, il a été promu divisionnaire en 1867 et appelé par le maréchal Niel à la direction du dépôt de la guerre. (...) Le livre du général est tout entier à lire, mais surtout les pages consacrées à ces dernières et douloureuses journées [de la capitulation]. On y verra notamment la triste affaire des drapeaux, l’agitation qui se produisit à Metz et dans les camps pendant la nuit du 28 au 29 octobre. Le maréchal Bazaine ne reparut pas devant ses troupes ; il s’en alla au village de Longeville attendre l’heure d’être reçu par le prince Frédéric-Charles, au château de Corny. A midi, les Prussiens prirent possession de Metz, et l’armée, systématiquement et depuis si longtemps condamnée à l’inaction par son chef, s’en alla rejoindre en Allemagne les camarades vaincus, mais après s’être héroïquement battus à Sedan..." (Camille Rousset, Revue des Deux Mondes, tome 112, 1892) — "Intéressant souvenirs. Ils concernent essentiellement la guerre franco-allemande et contiennent une bonne relation des événements." (Bourachot, 216)
Plon, 1892, in-8°, xi-403 pp, broché, dos et 2e plat factices, manque la carte dépliante des environs de Metz, état correct
Témoignage capital du chef d'Etat-Major de Bazaine, nommé sans l'avis de ce dernier, et dont l'activité et l'initiative ne furent pas toujours à la hauteur des circonstances. — "Voici, sur l’année terrible, et particulièrement sur la destinée fatale de l’armée de Metz, un témoignage considérable. J’ai personnellement connu le témoin. C’était un chef parfois difficile, rigoureux, exigeant, pour lui-même d’ailleurs comme pour autrui, mais parfaitement droit, franc, loyal, d’une sincérité absolue, sans dissimulation ni arrière-tours ; le témoin est irréprochable. Il a écrit ses Souvenirs en 1874, après le procès de Trianon, sur des notes prises durant la campagne et complétées dans les premiers jours de son internement, comme prisonnier de guerre, à Francfort. Le manuscrit, écrit de sa main, a été, selon sa volonté expresse, exactement reproduit par les soins de Mme Jarras. (...) Le général Jarras a servi d’abord en Algérie, de 1834 à 1848. Premier aide-de-camp du général Cavaignac jusqu’au dix décembre, il est retourné en Afrique au mois d’août 1852, en qualité de chef d’état-major de la division de Constantine, alors commandée par le général de Mac-Mahon. Nommé, dès le mois d’avril 1854, sous-chef d’état-major-général de l’armée d’Orient, il n’est rentré en France qu’en 1856, avec le dernier détachement des troupes de Crimée. Général de brigade et sous-aide major-général de l’armée d’Italie, en 1859, il a été promu divisionnaire en 1867 et appelé par le maréchal Niel à la direction du dépôt de la guerre. (...) Le livre du général est tout entier à lire, mais surtout les pages consacrées à ces dernières et douloureuses journées [de la capitulation]. On y verra notamment la triste affaire des drapeaux, l’agitation qui se produisit à Metz et dans les camps pendant la nuit du 28 au 29 octobre. Le maréchal Bazaine ne reparut pas devant ses troupes ; il s’en alla au village de Longeville attendre l’heure d’être reçu par le prince Frédéric-Charles, au château de Corny. A midi, les Prussiens prirent possession de Metz, et l’armée, systématiquement et depuis si longtemps condamnée à l’inaction par son chef, s’en alla rejoindre en Allemagne les camarades vaincus, mais après s’être héroïquement battus à Sedan..." (Camille Rousset, Revue des Deux Mondes, tome 112, 1892) — "Intéressant souvenirs. Ils concernent essentiellement la guerre franco-allemande et contiennent une bonne relation des événements." (Bourachot, 216)
Réunion de documents originaux ayant appartenu au Lieutenant GÉRARD responsable de la sécurité personnelle du Général de Gaulle : Programme approuvé par le Général de Gaulle des cérémonies qu'il présidera effectivement à Loudun le Samedi 24 Juillet 1948 à partir de 15h00 ( 4 pages tapuscrites en 2 exemplaires ), Voyage du Général de Gaulle dans l'Ouest les 23-24 et 25 Juillet 1948 - Instructions concernant la formation et le déplacement du cortège officiel ( 2 pages tapusucrites en 2 exemplaires ), Programme approuvé par le Général de Gaulle des cérémonies qu'il présidera effectivement à Loudun le Samedi 24 Juillet 1948 ( 2 pages tapuscrites du projet établi par le Lieutenant Gérard le 10 Juillet 1948 ), Monument aux morts ( 1 feuillet manuscrit avec diverses informations sur le déroulement de l'inauguration du Monument aux Morts de Loudun), Programme approuvé par le Général de Gaulle des cérémonies qu'il présidera effectivement à Loudun le Samedi 24 Juillet 1948 à partir de 15h00 ( 2 pages tapuscrites le première est à en-tête du Général de Gaulle - l'Officier d'Ordonnance + 5 pages manuscrites avec diverses informations ), 1 plan de la ville de Loudun avec annotations, l'ensemble est en bon état .
SPL, 1977, gr. in-8°, 206 pp, une carte hors texte, broché, bon état
"Et aller au combat en vainqueur". Cette citation de Saint Paul ouvre le livre que le général Vanuxem a consacré à la seule grande victoire que le Corps Expéditionnaire français a remportée en Indochine contre les divisions viets : Vinh Yenh. Mais l'âme de la victoire a été le général de Lattre. Arrivé en Indochine à la fin de 1950 alors que tout semblait perdu, en quelques jours foudroyants, de Lattre a tout redressé, tout changé, tout assumé. Extraordinaire exmple que celui d'un seul homme renversant une situation tragique par sa seule force d'âme. Le combat gagné, et la France et le monde reconnaissant ce changement du cours de l'Histoire, le destin n'épargnera pas le général vainqueur : son fils Bernard meurt en soldat dans cette Indochine que le père avait sauvée. Le général, frappé à mort, s'en va. Il s'éteint en métropole – devenu maréchal de France. L'Indochine est perdue. Vanuxem – l'un des "maréchaux" de de Lattre explique pourquoi dans ce premier volet de ses "Mémoires d'un soldat". — Par un personnage atypique : le général Vanuxem. Né dans le Pas-de-Calais le 22 juillet 1904, Paul Vanuxem fit ses études à l'université de Lille où il obtint une licence de philosophie. Il débute sa carrière de professeur à Argentan au collège Mézeray à l'âge de 24 ans. C'est au cours de l'année scolaire 1928-1929 qu'il fonde avec Xavier Rousseau, la revue "Le Pays d'Argentan". Il écrira "Les veillerys" légendes de Basse-Normandie, et un ouvrage qui fera date sur la vie de Marguerite de Lorraine. C'est un homme chaleureux aux idées novatrices, qui au terme de son sursis décide de faire une brillante carrière dans l'armée. "J'ai choisi de demeurer dans l'armée quand j'ai senti la proximité de la guerre et l'occasion de mieux servir ma patrie". Il participe à la fameuse bataille de Monte Cassino de la campagne d'Italie. Il participera ensuite à la guerre d'Indochine où il sera chargé d'organiser l'exode des catholiques du Vietnam. Très estimé du général de Lattre de Tassigny, il reçoit ses étoiles de général en 1955. Nommé adjoint au commandant en chef des forces françaises en Allemagne, il fut mis en disponibilité en 1961 à cause des ses opinions politiques sur l'Algérie française. Il fera deux ans de prison préventive pour finalement être acquitté. Il décède en 1979.
madagascar 1902 une carte photo MENU, avec à sa gauche une photographie "nuage" en noir représentant, un personnage posant devant un arbre : "SCHIZOLOBIUM EXCELSIUM" , et le Menu manuscrit à l'encre noire à droite, format de la carte-photo : 14 x 9 cm, adressé au Général GALLIENI au dos à l'encre brune, avec cachet de la poste et timbre rose et bleu de madagascar et dépendances oblitéré "tamatave 30 septembre 1902", de la collection réalisée par la femme du Général Gallieni (notés souvent de sa Main) pour se souvenir des bons moments à Madagascar,
GENERAL GALLIENI : Gouverneur général de Madagascar (1896-1905), Promu général de brigade, il est envoyé en 1896 à Madagascar en tant que gouverneur général, il y restera jusqu'en 1905 afin de pacifier Madagascar.......Le 30 septembre 1902 se donnait un grand déjeuner à la station dessais (dacclimatation de plantes et végétaux) de lIvoloina, près de Tamatave. La carte porte une photo représentant, un personnage posant devant un arbre : "SCHIZOLOBIUM EXCELSIUM" et est adressée au GENERAL GALLIENI. On sétait régalé de : Filets de harengs, Saucisson, beurre, thon, Poisson froid, sauce mayonnaise, ufs Duchesse, Salmis de Sarcelles, Dinde rôtie truffée, Aspic de foie gras, Salade (sans doute pour faire un peu glisser), Asperges sauce ravigote, Sambaglioni (crème à base dufs et sucre, aromatisée au rhum)et Desserts variés.......UNIQUE....en trés bon état. bon état
madagascar 1903 une carte photo MENU, avec en haut une photographie "nuage" en noir représentant : la tribune des officiels (avec le Général Gallieni et sa famille dans la tribune) et le Menu manuscrit à l'encre brune en dessous, format du Menu : 17,5 X 11,6 cm, format de la photo : 10,2 x 6,2 cm, avec noté au dos : Mlle GALLIENI, de la collection réalisée par la femme du Général Gallieni (notés souvent de sa Main) pour se souvenir des bons moments à Madagascar,
GENERAL GALLIENI : Gouverneur général de Madagascar (1896-1905), Promu général de brigade, il est envoyé en 1896 à Madagascar en tant que gouverneur général, il y restera jusqu'en 1905 afin de pacifier Madagascar....... Diner du 3 octobre 1903, orné dune Photographie de la tribune des officiels (avec le Général Gallieni et sa famille dans la tribune), noté au dos à l'encre brune : Mademoiselle Gallieni,.......UNIQUE....en trés bon état. bon état
madagascar 1902 un menu, sur grand papier canson épais plié en deux, avec les bords irréguliers (découpés à la ficelle), illustré en noir sur la première page avec une gravure de couple en grande toilette du 19ème avec un bouquet de fleurs en dessous, sur la 3ème page, avec le nom : "GENERAL GALLIENI" manuscrit à l'encre brune, le menu et la date sont manuscrits en 4ème page à l'encre brune, format : 11,2 x 18,5 cm, de la collection réalisée par la femme du Général Gallieni (notés souvent de sa Main) pour se souvenir des bons moments à Madagascar,
GENERAL GALLIENI : Gouverneur général de Madagascar (1896-1905), Promu général de brigade, il est envoyé en 1896 à Madagascar en tant que gouverneur général, il y restera jusqu'en 1905 afin de pacifier Madagascar.............UNIQUE....en bon état. bon état
madagascar 1903 un menu, sur grand papier bristol, avec les bords arrondis avec la tranche lisses et ciselée dorée, illustré et gauffré en couleurs en haut d'une tête de femme couleur bronze entourée d'un décor de fleurs : Muguet "Art Nouveau", avec la date et le menu manuscrit à l'encre brune en dessous, avec le nom : "COMMANDANT SAVY" (Officier de l'Etat Major du GENERAL GALLIENI) manuscrit à l'encre brune au dos du menu, format : 17,6 x 7,1 cm, de la collection réalisée par la femme du Général Gallieni (notés souvent de sa Main) pour se souvenir des bons moments à Madagascar,
GENERAL GALLIENI : Gouverneur général de Madagascar (1896-1905), Promu général de brigade, il est envoyé en 1896 à Madagascar en tant que gouverneur général, il y restera jusqu'en 1905 afin de pacifier Madagascar.............UNIQUE....en bon état. bon état
madagascar 1903 un menu, sur grand papier bristol, avec les bords arrondis avec la tranche lisses et ciselée dorée, illustré et gauffré en couleurs en haut d'une tête de femme couleur bronze entourée d'un décor de fleurs : Oeillet "Art Nouveau", avec la date et le menu manuscrit à l'encre brune en dessous, avec le nom : "CAPITAINE LE BRIS" (Officier de l'Etat Major du GENERAL GALLIENI) manuscrit à l'encre brune au dos du menu, format : 17,6 x 7,1 cm, de la collection réalisée par la femme du Général Gallieni (notés souvent de sa Main) pour se souvenir des bons moments à Madagascar,
GENERAL GALLIENI : Gouverneur général de Madagascar (1896-1905), Promu général de brigade, il est envoyé en 1896 à Madagascar en tant que gouverneur général, il y restera jusqu'en 1905 afin de pacifier Madagascar.............UNIQUE....en bon état. bon état
BILLOTTE (Général Pierre). BILLOTTE (Général Pierre). BILLOTTE (Général Pierre).
Reference : DXA3BR
ISBN : B003BQ9OH0
1819 Ensemble de documents originaux ayant appartenu au Lieutenant Gérard responsable de la sécurité personnelle du Général de Gaulle, ces documents sont en rapport direct avec les évènements qui ont eu lieu le 18 Septembre 1948 à Grenoble, le cortège automobile du Général empêché au passage à niveau du Cours Berriat, le Lieutenant Gérard est accusé davoir sorti son arme et menacé le garde-barrière Auguste Papin pour libérer la barrière et,plus tard, des échauffourés avec le service dordre du Général et des militants communistes qui ont conduit au décès par balle de Lucien Voitrin ( manifestant communiste ):Voyage du Général de Gaulle dans le sud-est, Samedi 18 Septembre 1948, Ville de Grenoble, itinéraire et minutage ( 5 pages tapuscrites ).Extrait des Débats parlementaires, J.O. N°126 A.N. ( passage à niveau Berriat ) ( 1 feuillet tapuscrit ).Note confidentielle ( détails de laffaire du passage à niveau Berriat et 15 jours darrêts simples au Lieutenant Gérard pour « avoir donné à un garde-barrière un ordre contraire au règlement «et une plainte déposée par la S.N.C.F. contre le cortège du Général de Gaulle pour avoir forcé le passage à niveau du Cours Berriat ( 3 pages tapuscrites ).Avertissement à témoin daté du 7 Janvier 1949 ( convocation du Lieutenant Gérard ) ( 1 page tapuscrite avec le cachet du 2° Groupe dEscadrons de la 1° Légion bis de Garde Républicaine ).Avertissement à Témoin Paul Greiner ( juge dinstruction de Grenoble ) ( 1 feuillet tapuscrit avec la mention manuscrite « vu par le Gal « et une petite note manuscrite avec les adresses de Charles Rocca et Auguste Papin ).Lettre manuscrite du Capitaine Gérard Commandant le 7e Escadron au Colonel Commandant la 1ère Légion bis de la Garde Républicaine, datée du 6 Janvier 1949 ( convalescence à lHopital Militaire Dominique, le Capitaine Gérard demande un report pour sa convocation à Grenoble ) ( 3 feuillets manuscrits ).Note Confidentielle: Mercredi 12 Janvier 1949, Confrontation, au Palais de Justice de Grenoble, de lensemble des témoins de lincident survenu le 18 Septembre 1948 au passage à niveau du Cours Berriat ( 3 pages tapuscrites + 4 pages manuscrites « remarques «).Note Confidentielle: Convocation au Palais de Justice de Grenoble du Capitaine Gérard ( 3 pages tapuscrites ).Note Confidentielle: Le 4 Octobre 1948, ...Monsieur Boucicault, à remis à Monsieur Boulloche, Directeur de Cabinat de Monsieur Ramadier, un dossier sur les incidents survenus au passage à niveau du Cours Berriat ( 4 pages tapuscrites ).Déclaration du Lieutenant Gérard sur lincident survenu au passage à niveau du Cours Berriat à Grenoble le 18 Septembre 1948 ( 6 pages tapuscrites ).Rapport du Lieutenant Niallou sur les échauffourées du 18/9/1948 à Grenoble: ...vers 16h55, alors que la manifestation du R.P.F. venait de se terminer, jappris par diverses sources quune collision avait lieu entre des membres du R.P.F. et des contre-manifestants, sur la Place Paul Mistral aux environs du Vieux Manège ( 3 pages tapuscrites en deux exemplaires ).Rapport du Capitaine Morel, Commandant la Section, sur les incidents survenus à Grenoble le 18 Septembre 1948 ( 2 pages tapuscrites ).Mise au point sur les incidents de Grenoble ( mention « Copie «) (9 pages tapuscrites ).Lettre du Maire de Grenoble Bally à Monsieur le Préfet du Département de lIsère du 22 Septembre 1948 ( mention « copie» ) ( 5 pages tapuscrites ).JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE, Débats Parlementaires, Assemblée Nationale, numéro 126 du Mercredi 22 Septembre 1948, format 330x245mm, compte-rendu in extenso à propos des évènements de Grenoble ( 2 exemplaires ).1 carte dépliante MICHELIN, numéro 77 ( Valence-Grenoble ) avec quelques annotations au crayon.
Réunion de documents originaux ayant appartenu au Lieutenant GÉRARD responsable de la sécurité personnelle du Général de Gaulle: Instructions concernant la formation et le déplacement du cortège officiel ( 2 pages tapuscrites ), Minutage itinéraire cortège du Général de Gaulle pendant la traversée du département du Maine-et-Loire 1er cas: coucher au Château de Salboeuf ( 1 page tapuscrite en 5 exemplaires ), Minutage cortège du Général de Gaulle pendant la traversée du département du Maine-et-Loire 2e cas: coucher au Château de la Romanerie ( 1 page tapuscrite en 2 exemplaires ), Ville dAngers le 25 Juillet 1948: Évaluation des effectifs des forces du Maintien de lordre ( 1 page tapuscrite en 2 exemplaires ), Aux Anciens Combattants, instruction pour la cérémonie du Dimanche 25 Juillet 1948 ( 3 pages tapuscrites ), Programme de la visite à Angers du Général de Gaulle le 25 Juillet 1948 et de la cérémonie quil présidera effectivement à partir de 10 heures 30 ( 4 pages tapuscrites ), 1 grand plan dAngers avec annotations ( parcours ), 1 plan général de la ville dAngers, 2 plans avec quelques annotations, 1 plan en 2 exemplaires avec annotations ( Blvd Bessonneau, Hôtel de Ville, tribunes avec officiels, Familles, et deux petits feuillets manucrits pour le choix des lieux ou dormir ( Château de lEcho à Chemillé chez Jacques Gourdon R.P.F. de la région beau-frère de Xavier de Gaulle ou au Château de Salboeuf chez Mr Bailly).