Jules Lévy. 1887. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos plié, Papier jauni. 292 pages - fac-similé dépliant en fin d'ouvrage. 1er plat plié et taché. Dos cassé, avec manques.. . . . Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Classification Dewey : 848-Ecrits divers, citations, journaux intimes, souvenirs, mémoires
Couverture souple. Broché. 298 pages. tome troisième seul. Défraîchi, rousseurs. Légère mouillure en marge. Couverture réparée. Dos factice.
Livre. Editions Jules Lévy, 1888.
Paris Jules Lévy 1887. 2vol (sur 3) in-12 284 292pp. Demi basane verte, dos à nerfs orné de fleurons dorés, pièce de titre rouge, rel époque. Orné d'un fac similé dépliant. Dos uniformément passés, sans le Tome III.
Le Quillec 532.
Paris, Jules Lévy (Imprimerie Louis Boyer et Cie, Asnières), 1887. In-18, (2) ff. [faux-titre/imprimeur, titre]-292pp., demi-basane vieux rouge, dos lisse à faux-nerfs et titre dorés, sans indication de tomaison (J. Moggio, Toulon) (reliure de l’époque, dos passé, papier jauni). Tome II (seul) des mémoires de Paul CLUSERET (Suresnes, 1823- Hyères, 1900), militaire et journaliste, à la carrière atypique, lieutenant de la garde nationale en 1848 (participe aux journées de juin sous les ordres de Cavaignac) ; on le retrouve en 1860 aux côtés de Garibaldi, en 1862 général de l’armée des fédérés aux U.S.A., journaliste radical opposé à Lincoln (1863), en Irlande avec les « Fénians » (1867), ce qui lui vaudra une condamnation à mort par les britanniques ; de retour en France, journaliste aussitôt logé à Sainte-Pélagie, puis expulsé (il était de nationalité américaine) ; de retour dès 1870, la Commune le nomme Délégué général à la Guerre ; limogé, accusé, condamné puis absous, échappe à la répression, finit par se réfugier en Suisse ; condamné à mort, rentre après l’amnistie (1880), entame une carrière politique à l’extrême gauche, néanmoins anti-dreyfusard. Quel parcours !
Le tome II (sur trois, le dernier paraîtra l’année suivante), relate, en trois parties, d’importance inégale, « les derniers combats », suivis de la « conclusion », puis d’une partie théorique : « la guerre des rues », qui, en quelques pages, constitue un petit vade mecum du révolutionnaire, toujours « prêt à se sacrifier pour l’idée seule, l’idée sublime de la délivrance ; sa mort héroïque, c’est l’avenir garanti à ses enfants » (p.289) ; toujours avoir cette pensée (p.274) « qui veut la fin veut les moyens, (…) comment lutter à poitrine découverte contre les fusils à répétition ? Le moyen, le voici : (...) l’utilisation d’engins de destruction » divers, l’incendie, etc. l’histoire de cent trente ans nous montre l’application, le développement, jusqu’au dévoiement des idées nées de la Commune… Curiosité typographique : dès la page 128, le texte de ce volume ne correspond plus à la pagination donnée dans la table (in fine, douze pages de « décalage »). L’exemplaire numérisé in Gallica (imprimé à Saint-Amand (Cher) par Destenay) est identique au nôtre… BUR(H5/7)