Paris, Étienne Ganeau, 1727. 6 vol. 6 vol. in-12 de (4)-XVII-(7)-502 (mal chiffrées 592)-(6) pp. ; (8)-512 pp. ; (8)-426-(6) pp. ; (8), 537 (mal chiffrées 457) ; (8)- 444-(6) pp. ; (8)-528 pp., veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre et de tomaison en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Deuxième édition revue et corrigée, traduite de l'italien par Eustache Le Noble. La première traduction en français parut en 1719 et l'édition originale italienne en 1699.Ouvrage illustré de 63 planches gravées sur cuivre dont un portrait de l'auteur, un frontispice et 9 planches dépliantes. Le nombre de planches varie légèrement selon les exemplaires ; Sabin indique 60 planches (sans mentionner à part le frontispice et le portrait). Importante relation d'un voyage accompli au XVIIe siècle, dont l'authenticité fut mise en cause, jusqu'à ce que le baron de Humboldt affirmât que les descriptions du Mexique et d'Acapulco ne pouvaient être que le fait d'un réel témoin oculaire. Après un tour d'Europe (1685) Giovanni Francesco Gemelli-Careri (1651-1725) juriste italien, décida en 1693 d'entreprendre un voyage autour du monde en « touriste » ; il souligne dans sa préface que le but du Giro del Mondo était de donner une description fidèle des pays visités. Gemelli Careri commence son tour du monde par l'Égypte, Constantinople et la Terre sainte. Après avoir traversé l'Arménie et la Perse, il visita le sud de l'Inde et entre en Chine, où les missionnaires jésuites supposent qu'un voyageur aussi inhabituel devait être un espion du pape. Ce malentendu permet à Gemelli de se voir ouvrir nombre des portes les plus fermées du pays. Il rendit visite à l'empereur à Pékin, assista aux célébrations de la Fête des lanternes et de la Grande Muraille.Depuis Macao, Gemelli Careri navigua ensuite jusqu'aux Philippines, où il attendit deux mois le départ du Galion de Manille, sur lequel il veut embarquer du mercure espérant en tirer 300% de profit à Mexico. Arrivé à destination, il devient une célébrité en racontant ses anecdotes de voyages aux aristocrates locaux. Il s'éloigne ensuite de la capitale mexicaine pour visiter les villes minières et les ruines de Teotihuacan. Après cinq ans de voyage autour du monde, Gemelli est sur le chemin du retour en Europe quand il rejoint la flotte des Indes à Cuba.Le témoignage de Gemelli-Careri est particulièrement important pour la connaissance du Mexique ancien. Cette dernière partie sur l'Amérique du Sud et la Nouvelle-Espagne est assez curieuse, selon Sabin.Bel exemplaire malgré une petite mouillure claire sur quelques feuillets et deux coins usés.Palau y Dulcet, 101 120 ; Chadenat, 577 ; Sabin, 26 851.
[Londres], Henry Lintot, et John Osborn, s.d. (1745) in-folio, titre, pp. 571-670, texte sur deux colonnes, toile verte, dos lisse muet, étiquette de titre contrecollée sur le plat supérieur (reliure moderne). Des mouillures claires.
Avant de se rendre célèbre par son remarquable tour du monde, effectué de 1693 à 1698, et qu'il consigna dans un récit du plus grand intérêt, le jurisconsulte napolitain Gemelli Careri (1651-1725) avait effectué un premier grand voyage en Europe (1685-1686) qui le mena à Venise, Milan, Turin, Lyon, puis Paris et Versailles, avant Londres, Gand, les Pays-Bas, la Rhénanie, l'Autriche et la Hongrie. Il en donna la relation dans ses Viaggi in Europa (1693).L'ensemble de 28 lettres, du 25 janvier au 14 juillet 1686, que nous présentons ici en version anglaise, forme un extrait du volume IV de troisième édition de la compilation de Awnsham Churchill (1658-1728), A collection of voyages and travels, en six volumes. Il s'arrête avec la description de Vienne ; on notera une très importante partie consacrée à Paris et Versailles. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT