S.l., n.d. in-folio, maroquin rouge, bordure de feuillage et fleurons dorés, armes au centre, dos lisse orné, tranches dorées (reliure de l'époque).
Une rarissime suite de costumes.Premier tirage de cette suite d’une grande rareté, composée de 19 planches gravées à l’aquatinte et coloriées à l’époque d’uniformes de la garde royale westphalienne, précédées d’un titre typographique.Aucune planche de cette belle suite n’est signée, mais elles sont attribuées par Lipperheide, Colas et le catalogue de la BnF au dessinateur militaire russe Alexandre Ivanovitch Sauerwied (1783-1844).Toutefois, une note manuscrite sur le titre de l’exemplaire indique que ces uniformes ont été « dessinés par le colonel Gautier, chef du cabinet topographique », dessinateur militaire passé du Dépôt de la Guerre au service du roi de Westphalie que Henri Delarue identifie au peintre genevois Jean-Rodolphe Gautier (1764-v. 1820).Exceptionnel exemplaire aux armes de JérômeExemplaire aux armes de Jérôme Bonaparte (1784-1860), roi de Westphalie de 1807 à 1813 sous le nom de Jérôme-Napoléon Ier. De la bibliothèque du château de Balleroy, avec ex-libris.Petite tache d'encre sur le mors supérieur, dos très légèrement passé.Lipperheide, n°2202e – Colas, n°2641 (attr. à Sauerweid) et n°2930 (attr. à Gautier) – Henri Delarue, « En marge d’une estampe : qui est le colonel Gautier ? », Genava, 1944, XXII, pp. 211-217. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Poulet-Malassis et de Broise, 1859, in-8, [2] ff. n. ch., 177 pp., avec un portrait-frontispice gravé à l'eau-forte, sous serpente, et 3 ff. de fac-similés hors texte, demi-veau blond à coins, dos à nerfs orné de hachurés et caissons dorés, pièces de titre noires, chiffre AA poussé en queue du dos, double filet à froid sur les plats, tête peigne jaspée (reliure de l'époque). Coins abîmés.
Première édition publiée en France (l'originale de 1858 avait été tirée à Bruxelles), et en second tirage (les exemplaires du premier tirage ne comportent pas les fac-similés). Ces pages furent imprimées le 21 octobre 1859 seulement, à 800 exemplaires (alors que le premier tirage avait été achevé le 20 juin 1859).Théophile Gautier avait été contacté par Balzac par l'intermédiaire de Jules Sandeau en 1836, et ses relations avec le maître datent de cette période. Après sa mort, les portraits donnés dans les notices de Gautier devaient puissamment contribuer à fixer la légende de l'auteur de la Comédie humaine.Vicaire III, 922. Oberlé, Poulet-Malassis, 500.Vignette ex-libris du romancier Amédée Achard (1814-1875). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Charpentier [Imprimerie Simon Raçon], 1871 in-12, [2] ff. n. ch., 376 pp., demi-chagrin cerise, dos à nerfs orné de filets à froid et de fleurons dorés, coins en vélin vert, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Rousseurs.
Édition originale. Un des exemplaires sur papier ordinaire, donc sans gravures. Comme on le sait, Gautier fut profondément affecté par la défaite de 1870 et les événements du siège de Paris.Vicaire III, 936. Clouzot, p. 130. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, L. Conquet, 1887 in-8, [2] ff. n. ch. (faux-titre et titre), 225 pp., avec un portrait-frontispice, une vignette en-tête, un cul-de-lampe, et 8 planches gravées, le tout sous serpentes, broché sous couverture orange.
Tirage limité à 500 exemplaires numérotés à la main. Celui-ci, sur papier vélin du Marais (421/500).La première édition sous forme de livre était parue en 1847, mais le texte avait déjà été donné en livraisons dans La Presse du 1er au 16 janvier 1847. Comme un certain nombre de vers de Gautier de la même époque, ce roman est une pure "espagnolade", fruit de son séjour dans la péninsule de 1840. : à Madrid, don Andrès de Salcedo doit bientôt épouser doña Feliciana de los Rios, mais, sur la place des Taureaux, il croise le regard de Militona, une jeune manola. Ce qui déplaît fortement à Juancho le torero...De la bibliothèque du poète et éditeur (Editions de Minuit) Georges Hugnet, avec son ex-libris à devise sue la première garde. Vicaire III, 904. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Alençon, Poulet-Malassis, 1805 in-8, [2] ff. n. ch., ij pp., pp. 3-239, demi-veau vert, dos lisse orné de filets dorés, coins en vélin vert, tranches mouchetées (rel. de la fin du XIXe). Bon exemplaire.
Edition originale, avec la particularité que l'adresse est celle de Poulet-Malassis, et non de Malassis le Jeune, comme dans la plupart des exemplaires. L'auteur donna en 1821 un Supplément à cette monographie.En effet, curé de La Lande de Goult, dans l'Orne, de 1783 à 1794, Jean-Jacques Gautier (1748-1829) est plus connu pour son ouvrage sur Exmes (sa ville natale). Il avait renoncé à ses fonctions en 1794, et devint professeur à Alençon, mais se rétracta ensuite et réintégra le clergé de l'Orne.Frère II, 13. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Malassis le Jeune [puis :] Poulet-Malassis, an XIV - 1805-1821 2 parties en un vol. in-8, titre, ij pp., pp. 3-239, manque le faux-titre, titre, 175 pp., demi-basane fauve à coins, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre verte, tranches jaunes (reliure de l'époque). Plats et coupes frottés.
Edition originale, bien complète du Supplément, donné en 1821 et qui n'est pas généralement joint.Curé de La Lande de Goult, dans l'Orne, de 1783 à 1794, Jean-Jacques Gautier (1748-1829) est plus connu pour son ouvrage sur Exmes (sa ville natale). Il avait renoncé à ses fonctions en 1794, et devint professeur à Alençon, mais se rétracta ensuite et réintégra le clergé de l'Orne.Frère II, 13.Ex-libris manuscrit Lemierre. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, C.-F. Patris [puis :] chez l'auteur [puis :] Veuve Desauges, septembre 1816-avril 1823 10 vol. in-8, demi-chevrette cerise, dos lisses ornés de filets et fleurs de lis dorés, encadrement de guirlande dorée sur les plats de toile gaufrée, tranches citron mouchetées de rouge (reliure de l'époque). Quelques mouillures claires en fin de certains volumes.
Tout ce qui a paru de ce recueil non officiel, mais néanmoins précieux pour l'histoire parlementaire de la Restauration. Il est très rare de posséder la collection complète, et l'on voit ordinairement les volumes séparément.Le propos des deux publicistes à l'origine de ce titre est explicitement engagé : il s'agissait de relever les "erreurs de principe" dans lesquelles seraient tombés divers orateurs de la minorité, d'abord dans les deux sessions de 1814 et 1815, puis de contredire quasi-systématiquement les analyses procurées par Joseph Fiévée des sessions parlementaires, lesquelles jusqu'en 1818 au moins, abondaient dans le sens ultra.I. 1814 : [2] ff. n. ch., ij pp., ix pp., pp. 11-493. - II. 1815 : [2] ff. n. ch., 520 pp. - III. 1816 : [2] ff. n. ch., viij pp., [650] pp. mal chiffrées 550 (un bifeuillet de l'Avertissement détaché). - IV. et V. 1817 : [2] ff. n. ch., xviij pp., 469 pp. ; [2] ff. n. ch., 459 pp. - VI. 1818 : xij pp., 451 pp. - VII. 1819 : XII pp., 504 pp. - VIII. 1820 : XXIII pp., 448 pp. - IX. 1821 : XIV pp., 399 pp. - X. 1822 : X pp., 430 pp.Quérard I, 134 (ne donne que neuf volumes).Bel exemplaire. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Paris, Michel Lévy frères, 1856 in-16, [2] ff. n. ch. (faux-titre et titre), 304 pp., demi-basane noire, dos à faux-nerfs fleuronné, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Mouillure claire supra-paginale, qqs rousseurs, mais bon exemplaire.
Edition originale de ces mélanges de critique qui concernent surtout l'art dramatique.Vicaire III, 918. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Pillet Ainé, 1822 in-8, 42 pp., broché. Couv. factice. Bon état général.
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Marseille, Stafford et Lapierre, 1832 in-16, 128-[6]-IV-[2]-4 pp., avec un portrait-frontispice lithographié, sous serpente, et un feuillet de fac-similé, cartonnage cerise gaufré, dos lisse muet, tranches dorées (reliure de l'époque). Bon exemplaire.
Cet almanach très circonstanciel ne connut qu'une année de parution : il faut dire qu'après son équipée vendéenne et son expulsion de France, la duchesse de Berry ne fit plus guère parler d'elle en France.Absent de Grand-Carteret. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Angers, Gaultier et Thébert, 1920 gr. in-8, 471 pp., ill. h.-t., plan dépliant, demi-basane fauve, dos à nerfs, couverture et dos conservés (reliure de l'époque). Dos passé.
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Marseille, Laffitte Reprints, 1977 in-8, 239-174 pp., ill. in-t., carte dépliante en frontispice, bradel skyvertex brun (reliure de l'éditeur).
Réimpression tirée à 300 exemplaires de l'édition d'Alençon, 1805. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Moulins, Crépin-Leblond, 1933 in-8, 35 pp., portr., broché.
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Paris, Plon, 1903 gr. in-8, V-422 pp., portrait-frontispice, index, bradel demi-percaline verte à coins (reliure de l'époque).
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Paris, Champion, s.d. (1909) in-8, 63 pp., 4 fac-similés h.-t. dont 3 sur double page, broché.
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À Paris, Chez l'auteur, 1817 3 vol. in-8, IX-493 pp., 520 pp. et 550 pp., tables, liste alphabétique des pairs et des députés pour chaque année, broché, couv. papier bleu de l'époque.
Rare réunion des trois années, 1814, 1815 et 1816. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Gap, Imprimerie et librairie Alpines, 1909-1910 2 vol. gr. in-8, XLVI-722 pp. et VIII-576 pp., index, broché. Dos fendillés.
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Paris, E. Plon, 1882 in-8, VIII pp., 211 pp., un f. n. ch. de table, broché. (reliure de l'époque). Dos brisé.
Unique édition. Le texte, composé pour l'instruction du fils unique de Napoléon III, étudie les modalités de la liste civile de Louis XVI au dernier Empereur. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Montpellier, Université Paul-Valéry, 1993 2 vol. in-8°, 547p. (pagination continue) Brochés.
La Critique Françoise COURT-PEREZ, Gautier critique de Scribe. Elwood HARTMAN, Gautier et Fromentin. La Poésie Jacques LARDOUX, A propos des poésies de circonstances de Gautier. Constance GOSSELIN-SCHICK, L'écriture poétique de Gautier : évasion? conformisme? ou opposition sociale? François BRUNET, L'influence de Gautier sur Les Exilés. Peter EDWARDS, Gautier et Banville, affinités discrètes. L'Esthétique. Joseph-Marc BAILBE, La transposition d'art chez Gautier et J. Janin. Minako IMURA, Gautier et ses danseuses fantômes. Josepha MOLINA-RUEDA, L'isolement métaphysique de Gautier à travers la coordonnée spatiale de « Jettatura ». Claude-Marie SENNINGER, Le Capitaine Fracasse : comme en un palimpseste. Figures d'époque. Gesa KORDES, Ernest Reyer : avant-gardiste ou conservateur? Alban RAMAUT, Benvenuto Cellini de Berlioz : un opéra Jeune-France? Francis MOULINAT, Lassailly+Gautier : Ariel = une retraite élégante? Jean-Claude BRUNON, Gautier et Houssaye. Alain MONTANDON, Gautier et Balzac : à propos de « La Morte amoureuse ». Multiple Gautier. Anne-Marie LEFEBVRE, Gautier et les spirites et illuminés de son temps. Marcel VOISIN, Gautier et la politique. Jean-Claude FIZAINE, Gautier et la lettre d'amour. Paolo TORTONESE, L'érudition de Gautier. Serge ZENKINE, Gautier et la dispersion culturelle. Présence du monde. Christiane SERIS, Gautier en Amérique latine. Guy BARTHELEMY, L'Orient à Paris. Ilse HEMPEL-LIPSCHUTZ, Légendaire Espagne : mythe dépeint, mythe dansé. D'un tableau de Mariano de Fortuny au dernier ballet de Gautier. Robert BAUDRY, Gautier et l'évasion hors de son temps, ou les« machines à remonter le temps » dans ses contes. Michel DELPORTE, Sur le chemin de fer. Cassandra HAMRICK, Gautier et la modernité de son temps.
[GAUTIER Théophile] HUGO Victor; de BANVILLE Théodore; CROS Charles; MALLARME Stéphane; et al.:
Reference : 20450
(1873)
Paris, Alphonse Lemerre, 1873. Grand in-8 de [8]-II-179-[3] pages, demi-percaline terre de Sienne à coins, à la Bradel, dos lisse orné d'un fleuron doré, pièce de titre prune, couverture de papier parcheminé rempliée imprimée en deux tons. Non rogné. La reliure est signée E. Carayon.
Orné d'un portrait gravé de Théophile Gautier en frontispice. Edition originale publiée quelques mois après sa disparition, à l'initiative d'Alphonse Lemerre. C'est 83 auteurs totalisant 93 pièces qui rendent ici un hommage à Théophile Gautier. L'exemplaire est imprimé sur beau papier vergé des papeteries de Hallines des frères Dambricourt (c'était le papier préféré de Victor Hugo). Singulier exemplaire auquel on a ajouté 7 portraits: Théophile Gautier au trois-quarts, cigare en main, eau-forte sur chine avant la lettre par Rajon; Gautier d'après Nadar, gravé par L. Wolf; Gautier et le fauteuil académique, caricature coloriée de Gilbert-Martigny; portrait par Émile Thérond, épreuve tirée en bistre, avant la lettre sur Chine volant, à pleine marge; portrait lithographié de Julia Grisi ( fameuse soprano italienne admirée par Gautier qui lui rendit hommage dans un long poème La Diva; Buste de Gautier d'après Judith Gautier et H. Bouillon à Tarbes (gravure sur bois); "Théophile Gautier en tenue des représentations de Hernani" par Gautier lui-même , gravé par H. Valentin, eau-forte coloriée sur Chine volant: le gilet rouge: « Le gilet rouge ! on en parle encore après plus de quarante ans, et l’on en parlera dans les âges futurs, tant cet éclair de couleur est entré profondément dans l’œil du public » se souvient-il dans son Histoire du romantisme.Ex-libris et tampon rouge du collectionneur (non identifié) répété au premier contreplat et au premier feuillet blanc, avec un numéro (612). Du vendredi 18 au mercredi 23 l'activité du libraire sera au ralentie quant aux interactions sur internet. La librairie sera fermée vendredi 18 et lundi 21 avril.
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1858 ; in-12, demi-maroquin outremer, coins, nerfs, fleurons dorés, tête dorée. (Reliure de l’époque) Frontispice, titre en rouge et noir, 230 pp., 1 f. avec le caducée.Edition tirée à 1000 exemplaires, 5 sur vergé plus quelques rares exemplaires sur vélin fort.C’est la troisième édition du recueil, les deux premières ayant paru chez Didier en 1852 et 1853. L’édition Malassis, en PARTIE ORIGINALE contient 27 poèmes, soit 9 de plus que la première de 1852, sans reprendre les 2 inédits de 1853. Les pièces nouvelles sont : Odelette anacréontique, Fumée, Apollonie, L’Aveugle, Lied, Fantaisies d’hiver, la Source, l’Art, Buchers et Tombeaux.Le frontispice dessiné et gravé à l’eau-forte par Emile THEROND (né à Saint-Jean du Gard en 1821) présente Gautier dans un médaillon avec un large encadrement d’orfèvrerie. Au sujet de ce portrait, voir Boucher. Icon. de Th. Gautier n°65: “La délicatesse que l’artiste a su mettre dans la composition de ce frontispice mérite éloge, c’est bien de ce genre un des plus heureux portraits de Gautier qu’on ait représenté, plein de finesse, de vérité et charmant à la fois. Pour symboliser l’oeuvre, Thérond a imaginé un cadre formé d’arabesques... dans lesquelles sont serties des pierres précieuses étincelantes et où viennent s’encastrer des émaux d’un ton doux, l’un égyptien, l’autre assyrien... L’artiste a dû s’inspirer pour le portrait d’une des photographies de Nadar...”Thérond est également l’auteur des nombreux bandeaux, fleurons et culs-de-lampe gravés sur bois dans le volume.Launay 64 - qui cite une lettre de Gautier à E. Feydeau publiée dans les Souvenirs intimes de ce dernier en 1874 : “Cet “étourdi de Poulet-Malassis (pullus gallinceus male sedens) a copié pour Emaux et Camées la première édition, de façon qu’il a sauté deux pièces qui sont ajoutées à la seconde : les Accroche-coeurs et les Néréides. C’est adroit pour un recueil complet! Il n’a pas mis non plus la pièce intitulée l’Art à la place indiquée : elle devrait venir après Bûchers et Tombeaux et clore le volume dont elle résume l’idée. Sauf cela, c’est parfait!” Th. Gautier était en Russie lorsque Malassis imprima ce livre, il ne put donc en surveiller la correction...Lonvenjoul II 147-48 (qui donne des lettres de Gautier à Malassis au sujet de ce volume) - Clouzot 72: “le volume est tiré sur excellent papier vélin légèrement azuré ou crème” - Vicaire III 910 - Tourneux. Gautier 8 - Jouanne 110.En 1863 le libraire Pincebourde écoula les derniers exemplaires de l’édition avec un nouveau titre à son nom.Bel exemplaire bien relié.GAUTIER (Pierre-Jules-Théophile).Le « poète impeccable » auquel Baudelaire dédia les Fleurs du Mal, fut un des auteurs de premier rayon de Poulet-Malassis. L’éditeur, hélas, ne fit pas fortune avec les livres de Gautier qui se vendaient mal. Mais le portrait du poète d’Emaux et Camées figurait en bonne place dans la luxueuse librairie du passage Mirès, parmi les médaillons peints des « auteurs-maisons ». Gautier et Malassis ne furent sans doute jamais intimes, car sans idées politiques précises, Gautier s’était peut-être un peu trop facilement adapté au Second Empire. Il faisait figure de personnage officiel, surtout dans l’entourage de la princesse Mathilde, qui le nomma son bibliothécaire en 1868. Poulet-Malassis, exilé alors à Bruxelles, n’a jamais fréquenté le salon de la cousine de Napoléon III, ces deux Bonaparte que liaient un attachement et un dévouement inaltérables. Gautier est mort en 1872, six ans avant Malassis.
Versailles s.d. [20-30 avril 1871], 10,5x11,5cm, un feuillet.
Lettre autographe signée de Théophile Gautier, 34 lignes à l'encre noire, adresse en pied au verso de la lettre : "Versailles avenue de St-Cloud n°3". Pliures inhérentes à la mise sous pli. La lettre semble être inédite, non mentionnée dans la Correspondance Générale de Théophile Gautier, éditée par Claudine Lacoste-Veysseyre, sous la direction de Pierre Laubriet (Droz, Genève-Paris, 12 vol., 1985-2000). Rare aperçu de la vie intime de Gautier, la lettre saisit les affres qui frappent l'auteur et sa famille pendant la Commune de Paris. Séparé de sa famille par l'invasion prussienne de 1870 et les insurrections parisiennes de 1871, Théophile Gautier confie l'ampleur de ses tourments, tant financiers que dus à la Commune de Paris, à sa «chère mignonne», sa fille cadette, Estelle Gautier: «Je parviendrai peut-être encore à me relever de cet écroulement [...] je suis heureux que ces atroces épreuves t'aient été épargnées. J'ai manqué pour ma part y laisser ma peau et je ne suis pas encore bien brillant». Les habituels soutiens de Gautier transparaissent d'ailleurs ici à travers les noms de l'académicien Camille Doucet et de la danseuse Carlotta Grisi. La virulence des combats entre communards et forces répressives se devine dans l'évocation de la sur de Gautier, Emilie, dite «Lili»: «Lili est toujours dans sa cave. En sortir est trop périlleux mais elle sera délivrée d'ici quelques jours. Hélas! bien longs». Caractéristique du registre personnel, rare dans la correspondance de Gautier, la lettre est empreinte de l'amour paternel que l'auteur porte à sa famille: «Quelle fête quand nous serons tous réunis car mon cur souffre bien [fort] de cette dispersion». - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Montpellier, Université Paul-Valéry, 1989. In-8°, 235p. Broché.
Constance GOSSELIN SCHICK, La Comédie de la mort de Théophile Gautier. Sarga MOUSSA, Constantinople de Théophile Gautier : un voyage vers le corps. Ilse HEMPEL-LIPSCHUTZ, Images illusoires, réelles, figurées? Théophile Gautier et sa « chimère rétrospective » reflétée dans l'uvre peint de Goya. Francis MOULINAT, Théophile Gautier et Gustave Courbet. Marta GINE JANER, Gautier et Villiers de l'Isle Adam. Christine COLAS, Yvonne de Galais : une sur des héroïnes de Gautier? Dossier Gaston Dupouy. Essai sur l'origine du Capitaine Fracasse. Description du château d'Arengosse. Mises au point. Documentation. Claudine LACOSTE, Théophile Gautier juge de lui-même. Claudine LACOSTE, uvres de Théophile Gautier annoncées par la « Bibliographie de la France » de 1830 à 1935. Claudine LACOSTE, Le Journal d'Eugénie Fort (suite), 12 juin 1859 - 29 février 1860.
Gautier, Théophile - HUGO Victor; ARENE Paul; AUBANEL Teodor; COPEE Françoise; MALLARME Stéphane; LEMERRE Alphonse (préface) et al.
Reference : 55092BB
(1873)
Paris, Alphonse Lemerre. 1873. Grand in-8 [8]-II-179-[3] p. orné d'un frontispice gravé du portrait de Gautier par Bracquemont et truffé de 7 autres portraits. Reliure demi-percaline orange à coins, pièce de titre brun imprimé sur la soie, Couverture de papier parcheminé conservé (signé E.Carayon).
Edition originale de ce recueil collectif en hommage à Théophile Gautier, publié quelques mois après sa disparition. Exemplaire agrémenté de 8 portraits: - 1: Gautier gravé par Rajon, eau-forte sur chine avant la lettre. - 2: Gautier d'après Nadar, gravé par L. Wolf. - 3: Gautier et le fauteuil académique, caricature en couleurs par Gilbert-Martigny. - 4: Gauterie d'après lui-même, gravé par H. Valentin en tenue des représentations de Hernani. Eau-forte colorée sur chine volant. - 5: Gautier par E.Therond, eau-forte, tirage sanguin sur chine volante. - 6: Portrait de Julia Grisi. - 7: Buste de Gautier par Judith Gauter et H. Bouillon à Tarbes.
s.d. [circa 1843], 13,2x21,9cm ; 12,4x15,8cm ; 13,2x9,1cm ; 17,2x5,9cm, 4 feuillets.
Manuscrit autographe de Théophile Gautier, 4 feuillets numérotés 2, 2bis, 9 et 11, 83 lignes à l'encre bleu turquoise, rose et rouge, corrections de la main de l'auteur, quelques pliures, infimes déchirures marginales sans manque de texte, quelques bavures et traces d'encre sans manque de texte. Admirable ensemble de quatre fragments manuscrits du chapitre XI du Voyage d'Espagne dévoilant les coulisses de l'écriture de Gautier qui, guidé par le goût romantique pour le pittoresque, relate ses séjours à Madrid et Ocaña et ses passages par La Guardia et Tembleque. Gautier adopte ici un étonnant format de travail sur feuilles volantes où, menée par une écriture serrée et bigarrée, se distingue la fabrique du récit à travers les corrections que l'auteur impose à son texte. Originellement destiné à une publication dans la presse, l'article de Gautier, lui-même séduit par l'exotisme espagnol, satisfait le penchant pour le pittoresque alors à son apogée en France: «[...] les mouvements de coude des femmes se groupant dans leur mantille et corrigeant l'inflexion d'un pli disgracieux; les illades lancées d'une croisée à l'autre aux gens de connaissance; le joli signe de tête et le geste gracieuxqui accompagne l'agurpar lequel lessenhorasrépondent aux cavaliers qui les saluent; la foule pittoresque entremêlée deGallegos, dePasiegas, de Valenciens, deManolaset de vendeurs d'eau» Les extraits présentés se placent en relation directe avec un imaginaire commun de l'Espagne, introduit par Don Quichotte et ses célèbres moulins: «[...] nous aperçûmes sur la droite deux ou trois moulins à vent qui ont la prétention d'avoir soutenu victorieusement le choc de la lance de don Quichotte [...] La venta où nous nous arrêtâmes pour vider deux ou trois jarres d'eau fraîche, se glorifie aussi d'avoir hébergé l'immortel héros de Cervantès». Placé en résonance avec une telle référence romanesque, le récit de Gautier se teinte de couleur picaresque: «Nous avions en outre une escorte spéciale de quatre cavaliers armés d'espingoles, de pistolets et de grands sabres. C'étaient des hommes de haute taille, à figures caractéristiques, encadrées d'énormes favoris noirs, avec des chapeaux pointus, de larges ceintures rouges, des culottes de velours et des guêtres de cuir, ayant bien plus l'air de voleurs que de gendarmes, et qu'il était fort ingénieux d'emmener avec soi, de peur de les rencontrer». Sans se départir de sa plume pleine d'humour («Boire de l'eau est une volupté que je n'ai connue qu'en Espagne»), Gautier se montre sensible à la gaieté et au bon vivant espagnols : «la sobriété et la patience des Espagnols à supporter la fatigue est quelque chose qui tient du prodige. Ils sont restés Arabes sur ce point. L'on ne saurait pousser plus loin l'oubli de la vie matérielle. Mais ces soldats, qui manquaient de pain et de souliers, avaient une guitare». Si l'écrivain est conscient de l'influence que la parution des articles dans la presse a sur son écriture, «je ne te fais pas de détails pittoresques. Tu verras cela dans les papiers publics» (Lettre de Théophile Gautier à sa mère, Burgos, 16 mai 1840), le Voyage en Espagne demeure une expérience jalon dans le développement esthétique de Gautier. Plus qu'un simple récit de voyage, l'ouvrage révèle «son rapport poétique avec le monde visible» (François Brunet) dont certains accents se distingue ici: «Le passage de la procession est poudré de sable fin, et destendidosde toile à voile, allant d'une maison à l'autre, entretiennent l'ombre et la fraîcheur dans les rues [...] Le manège perpétuel des éventails qui s'ouvrent, se ferment, palpitent et battent de l'aile comme des papillons qui cherchent à se poser ». - Photos sur www.Edition-originale.com -
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