Montpellier, Université Paul-Valéry, 1993 2 vol. in-8°, 547p. (pagination continue) Brochés.
La Critique Françoise COURT-PEREZ, Gautier critique de Scribe. Elwood HARTMAN, Gautier et Fromentin. La Poésie Jacques LARDOUX, A propos des poésies de circonstances de Gautier. Constance GOSSELIN-SCHICK, L'écriture poétique de Gautier : évasion? conformisme? ou opposition sociale? François BRUNET, L'influence de Gautier sur Les Exilés. Peter EDWARDS, Gautier et Banville, affinités discrètes. L'Esthétique. Joseph-Marc BAILBE, La transposition d'art chez Gautier et J. Janin. Minako IMURA, Gautier et ses danseuses fantômes. Josepha MOLINA-RUEDA, L'isolement métaphysique de Gautier à travers la coordonnée spatiale de « Jettatura ». Claude-Marie SENNINGER, Le Capitaine Fracasse : comme en un palimpseste. Figures d'époque. Gesa KORDES, Ernest Reyer : avant-gardiste ou conservateur? Alban RAMAUT, Benvenuto Cellini de Berlioz : un opéra Jeune-France? Francis MOULINAT, Lassailly+Gautier : Ariel = une retraite élégante? Jean-Claude BRUNON, Gautier et Houssaye. Alain MONTANDON, Gautier et Balzac : à propos de « La Morte amoureuse ». Multiple Gautier. Anne-Marie LEFEBVRE, Gautier et les spirites et illuminés de son temps. Marcel VOISIN, Gautier et la politique. Jean-Claude FIZAINE, Gautier et la lettre d'amour. Paolo TORTONESE, L'érudition de Gautier. Serge ZENKINE, Gautier et la dispersion culturelle. Présence du monde. Christiane SERIS, Gautier en Amérique latine. Guy BARTHELEMY, L'Orient à Paris. Ilse HEMPEL-LIPSCHUTZ, Légendaire Espagne : mythe dépeint, mythe dansé. D'un tableau de Mariano de Fortuny au dernier ballet de Gautier. Robert BAUDRY, Gautier et l'évasion hors de son temps, ou les« machines à remonter le temps » dans ses contes. Michel DELPORTE, Sur le chemin de fer. Cassandra HAMRICK, Gautier et la modernité de son temps.
[GAUTIER Théophile] HUGO Victor; de BANVILLE Théodore; CROS Charles; MALLARME Stéphane; et al.:
Reference : 20450
(1873)
Paris, Alphonse Lemerre, 1873. Grand in-8 de [8]-II-179-[3] pages, demi-percaline terre de Sienne à coins, à la Bradel, dos lisse orné d'un fleuron doré, pièce de titre prune, couverture de papier parcheminé rempliée imprimée en deux tons. Non rogné. La reliure est signée E. Carayon.
Orné d'un portrait gravé de Théophile Gautier en frontispice. Edition originale publiée quelques mois après sa disparition, à l'initiative d'Alphonse Lemerre. C'est 83 auteurs totalisant 93 pièces qui rendent ici un hommage à Théophile Gautier. L'exemplaire est imprimé sur beau papier vergé des papeteries de Hallines des frères Dambricourt (c'était le papier préféré de Victor Hugo). Singulier exemplaire auquel on a ajouté 7 portraits: Théophile Gautier au trois-quarts, cigare en main, eau-forte sur chine avant la lettre par Rajon; Gautier d'après Nadar, gravé par L. Wolf; Gautier et le fauteuil académique, caricature coloriée de Gilbert-Martigny; portrait par Émile Thérond, épreuve tirée en bistre, avant la lettre sur Chine volant, à pleine marge; portrait lithographié de Julia Grisi ( fameuse soprano italienne admirée par Gautier qui lui rendit hommage dans un long poème La Diva; Buste de Gautier d'après Judith Gautier et H. Bouillon à Tarbes (gravure sur bois); "Théophile Gautier en tenue des représentations de Hernani" par Gautier lui-même , gravé par H. Valentin, eau-forte coloriée sur Chine volant: le gilet rouge: « Le gilet rouge ! on en parle encore après plus de quarante ans, et l’on en parlera dans les âges futurs, tant cet éclair de couleur est entré profondément dans l’œil du public » se souvient-il dans son Histoire du romantisme.Ex-libris et tampon rouge du collectionneur (non identifié) répété au premier contreplat et au premier feuillet blanc, avec un numéro (612). Illustré XXe
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1858 ; in-12, demi-maroquin outremer, coins, nerfs, fleurons dorés, tête dorée. (Reliure de l’époque) Frontispice, titre en rouge et noir, 230 pp., 1 f. avec le caducée.Edition tirée à 1000 exemplaires, 5 sur vergé plus quelques rares exemplaires sur vélin fort.C’est la troisième édition du recueil, les deux premières ayant paru chez Didier en 1852 et 1853. L’édition Malassis, en PARTIE ORIGINALE contient 27 poèmes, soit 9 de plus que la première de 1852, sans reprendre les 2 inédits de 1853. Les pièces nouvelles sont : Odelette anacréontique, Fumée, Apollonie, L’Aveugle, Lied, Fantaisies d’hiver, la Source, l’Art, Buchers et Tombeaux.Le frontispice dessiné et gravé à l’eau-forte par Emile THEROND (né à Saint-Jean du Gard en 1821) présente Gautier dans un médaillon avec un large encadrement d’orfèvrerie. Au sujet de ce portrait, voir Boucher. Icon. de Th. Gautier n°65: “La délicatesse que l’artiste a su mettre dans la composition de ce frontispice mérite éloge, c’est bien de ce genre un des plus heureux portraits de Gautier qu’on ait représenté, plein de finesse, de vérité et charmant à la fois. Pour symboliser l’oeuvre, Thérond a imaginé un cadre formé d’arabesques... dans lesquelles sont serties des pierres précieuses étincelantes et où viennent s’encastrer des émaux d’un ton doux, l’un égyptien, l’autre assyrien... L’artiste a dû s’inspirer pour le portrait d’une des photographies de Nadar...”Thérond est également l’auteur des nombreux bandeaux, fleurons et culs-de-lampe gravés sur bois dans le volume.Launay 64 - qui cite une lettre de Gautier à E. Feydeau publiée dans les Souvenirs intimes de ce dernier en 1874 : “Cet “étourdi de Poulet-Malassis (pullus gallinceus male sedens) a copié pour Emaux et Camées la première édition, de façon qu’il a sauté deux pièces qui sont ajoutées à la seconde : les Accroche-coeurs et les Néréides. C’est adroit pour un recueil complet! Il n’a pas mis non plus la pièce intitulée l’Art à la place indiquée : elle devrait venir après Bûchers et Tombeaux et clore le volume dont elle résume l’idée. Sauf cela, c’est parfait!” Th. Gautier était en Russie lorsque Malassis imprima ce livre, il ne put donc en surveiller la correction...Lonvenjoul II 147-48 (qui donne des lettres de Gautier à Malassis au sujet de ce volume) - Clouzot 72: “le volume est tiré sur excellent papier vélin légèrement azuré ou crème” - Vicaire III 910 - Tourneux. Gautier 8 - Jouanne 110.En 1863 le libraire Pincebourde écoula les derniers exemplaires de l’édition avec un nouveau titre à son nom.Bel exemplaire bien relié.GAUTIER (Pierre-Jules-Théophile).Le « poète impeccable » auquel Baudelaire dédia les Fleurs du Mal, fut un des auteurs de premier rayon de Poulet-Malassis. L’éditeur, hélas, ne fit pas fortune avec les livres de Gautier qui se vendaient mal. Mais le portrait du poète d’Emaux et Camées figurait en bonne place dans la luxueuse librairie du passage Mirès, parmi les médaillons peints des « auteurs-maisons ». Gautier et Malassis ne furent sans doute jamais intimes, car sans idées politiques précises, Gautier s’était peut-être un peu trop facilement adapté au Second Empire. Il faisait figure de personnage officiel, surtout dans l’entourage de la princesse Mathilde, qui le nomma son bibliothécaire en 1868. Poulet-Malassis, exilé alors à Bruxelles, n’a jamais fréquenté le salon de la cousine de Napoléon III, ces deux Bonaparte que liaient un attachement et un dévouement inaltérables. Gautier est mort en 1872, six ans avant Malassis.
Versailles s.d. [20-30 avril 1871], 10,5x11,5cm, un feuillet.
Lettre autographe signée de Théophile Gautier, 34 lignes à l'encre noire, adresse en pied au verso de la lettre : "Versailles avenue de St-Cloud n°3". Pliures inhérentes à la mise sous pli. La lettre semble être inédite, non mentionnée dans la Correspondance Générale de Théophile Gautier, éditée par Claudine Lacoste-Veysseyre, sous la direction de Pierre Laubriet (Droz, Genève-Paris, 12 vol., 1985-2000). Rare aperçu de la vie intime de Gautier, la lettre saisit les affres qui frappent l'auteur et sa famille pendant la Commune de Paris. Séparé de sa famille par l'invasion prussienne de 1870 et les insurrections parisiennes de 1871, Théophile Gautier confie l'ampleur de ses tourments, tant financiers que dus à la Commune de Paris, à sa «chère mignonne», sa fille cadette, Estelle Gautier: «Je parviendrai peut-être encore à me relever de cet écroulement [...] je suis heureux que ces atroces épreuves t'aient été épargnées. J'ai manqué pour ma part y laisser ma peau et je ne suis pas encore bien brillant». Les habituels soutiens de Gautier transparaissent d'ailleurs ici à travers les noms de l'académicien Camille Doucet et de la danseuse Carlotta Grisi. La virulence des combats entre communards et forces répressives se devine dans l'évocation de la sur de Gautier, Emilie, dite «Lili»: «Lili est toujours dans sa cave. En sortir est trop périlleux mais elle sera délivrée d'ici quelques jours. Hélas! bien longs». Caractéristique du registre personnel, rare dans la correspondance de Gautier, la lettre est empreinte de l'amour paternel que l'auteur porte à sa famille: «Quelle fête quand nous serons tous réunis car mon cur souffre bien [fort] de cette dispersion». - Photos sur www.Edition-originale.com -
Montpellier, Université Paul-Valéry, 1989. In-8°, 235p. Broché.
Constance GOSSELIN SCHICK, La Comédie de la mort de Théophile Gautier. Sarga MOUSSA, Constantinople de Théophile Gautier : un voyage vers le corps. Ilse HEMPEL-LIPSCHUTZ, Images illusoires, réelles, figurées? Théophile Gautier et sa « chimère rétrospective » reflétée dans l'uvre peint de Goya. Francis MOULINAT, Théophile Gautier et Gustave Courbet. Marta GINE JANER, Gautier et Villiers de l'Isle Adam. Christine COLAS, Yvonne de Galais : une sur des héroïnes de Gautier? Dossier Gaston Dupouy. Essai sur l'origine du Capitaine Fracasse. Description du château d'Arengosse. Mises au point. Documentation. Claudine LACOSTE, Théophile Gautier juge de lui-même. Claudine LACOSTE, uvres de Théophile Gautier annoncées par la « Bibliographie de la France » de 1830 à 1935. Claudine LACOSTE, Le Journal d'Eugénie Fort (suite), 12 juin 1859 - 29 février 1860.
Gautier, Théophile - HUGO Victor; ARENE Paul; AUBANEL Teodor; COPEE Françoise; MALLARME Stéphane; LEMERRE Alphonse (préface) et al.
Reference : 55092BB
(1873)
Paris, Alphonse Lemerre. 1873. Grand in-8 [8]-II-179-[3] p. orné d'un frontispice gravé du portrait de Gautier par Bracquemont et truffé de 7 autres portraits. Reliure demi-percaline orange à coins, pièce de titre brun imprimé sur la soie, Couverture de papier parcheminé conservé (signé E.Carayon).
Edition originale de ce recueil collectif en hommage à Théophile Gautier, publié quelques mois après sa disparition. Exemplaire agrémenté de 8 portraits: - 1: Gautier gravé par Rajon, eau-forte sur chine avant la lettre. - 2: Gautier d'après Nadar, gravé par L. Wolf. - 3: Gautier et le fauteuil académique, caricature en couleurs par Gilbert-Martigny. - 4: Gauterie d'après lui-même, gravé par H. Valentin en tenue des représentations de Hernani. Eau-forte colorée sur chine volant. - 5: Gautier par E.Therond, eau-forte, tirage sanguin sur chine volante. - 6: Portrait de Julia Grisi. - 7: Buste de Gautier par Judith Gauter et H. Bouillon à Tarbes.
s.d. [circa 1843], 13,2x21,9cm ; 12,4x15,8cm ; 13,2x9,1cm ; 17,2x5,9cm, 4 feuillets.
Manuscrit autographe de Théophile Gautier, 4 feuillets numérotés 2, 2bis, 9 et 11, 83 lignes à l'encre bleu turquoise, rose et rouge, corrections de la main de l'auteur, quelques pliures, infimes déchirures marginales sans manque de texte, quelques bavures et traces d'encre sans manque de texte. Admirable ensemble de quatre fragments manuscrits du chapitre XI du Voyage d'Espagne dévoilant les coulisses de l'écriture de Gautier qui, guidé par le goût romantique pour le pittoresque, relate ses séjours à Madrid et Ocaña et ses passages par La Guardia et Tembleque. Gautier adopte ici un étonnant format de travail sur feuilles volantes où, menée par une écriture serrée et bigarrée, se distingue la fabrique du récit à travers les corrections que l'auteur impose à son texte. Originellement destiné à une publication dans la presse, l'article de Gautier, lui-même séduit par l'exotisme espagnol, satisfait le penchant pour le pittoresque alors à son apogée en France: «[...] les mouvements de coude des femmes se groupant dans leur mantille et corrigeant l'inflexion d'un pli disgracieux; les illades lancées d'une croisée à l'autre aux gens de connaissance; le joli signe de tête et le geste gracieuxqui accompagne l'agurpar lequel lessenhorasrépondent aux cavaliers qui les saluent; la foule pittoresque entremêlée deGallegos, dePasiegas, de Valenciens, deManolaset de vendeurs d'eau» Les extraits présentés se placent en relation directe avec un imaginaire commun de l'Espagne, introduit par Don Quichotte et ses célèbres moulins: «[...] nous aperçûmes sur la droite deux ou trois moulins à vent qui ont la prétention d'avoir soutenu victorieusement le choc de la lance de don Quichotte [...] La venta où nous nous arrêtâmes pour vider deux ou trois jarres d'eau fraîche, se glorifie aussi d'avoir hébergé l'immortel héros de Cervantès». Placé en résonance avec une telle référence romanesque, le récit de Gautier se teinte de couleur picaresque: «Nous avions en outre une escorte spéciale de quatre cavaliers armés d'espingoles, de pistolets et de grands sabres. C'étaient des hommes de haute taille, à figures caractéristiques, encadrées d'énormes favoris noirs, avec des chapeaux pointus, de larges ceintures rouges, des culottes de velours et des guêtres de cuir, ayant bien plus l'air de voleurs que de gendarmes, et qu'il était fort ingénieux d'emmener avec soi, de peur de les rencontrer». Sans se départir de sa plume pleine d'humour («Boire de l'eau est une volupté que je n'ai connue qu'en Espagne»), Gautier se montre sensible à la gaieté et au bon vivant espagnols : «la sobriété et la patience des Espagnols à supporter la fatigue est quelque chose qui tient du prodige. Ils sont restés Arabes sur ce point. L'on ne saurait pousser plus loin l'oubli de la vie matérielle. Mais ces soldats, qui manquaient de pain et de souliers, avaient une guitare». Si l'écrivain est conscient de l'influence que la parution des articles dans la presse a sur son écriture, «je ne te fais pas de détails pittoresques. Tu verras cela dans les papiers publics» (Lettre de Théophile Gautier à sa mère, Burgos, 16 mai 1840), le Voyage en Espagne demeure une expérience jalon dans le développement esthétique de Gautier. Plus qu'un simple récit de voyage, l'ouvrage révèle «son rapport poétique avec le monde visible» (François Brunet) dont certains accents se distingue ici: «Le passage de la procession est poudré de sable fin, et destendidosde toile à voile, allant d'une maison à l'autre, entretiennent l'ombre et la fraîcheur dans les rues [...] Le manège perpétuel des éventails qui s'ouvrent, se ferment, palpitent et battent de l'aile comme des papillons qui cherchent à se poser ». - Photos sur www.Edition-originale.com -
Montpellier, Université Paul-Valéry, 1980. In-8°, 144p. Broché.
David Graham BURNETT, Sur la composition de la Comédie de la Mort. Ilse HEMPEL-LIPSCHUTZ, Théophile Gautier et son Espagne retrouvée dans l'uvre gravé de Goya. Harry COCKERHAM, Quatre voyages de Gautier en Angleterre. Quelques documents. Claude-Marie SENNINGER, España à mi-chemin entre La Comédie de la Mort et Émaux et Camées. HÉVELYNE, Les Grotesques de Théophile Gautier, les Grotesques de la Musique d'Hector Berlioz. Gaston DUPOUY, A propos du Capitaine Fracasse. Pierre CAIZERGUES, Apollinaire et Gautier. Marianne CERMAKIAN, Le Journal d'Eugénie Fort (1856-1872). Claudine LACOSTE, Joseph Linguay : profession de foi politique. Jean RICHER, Notes bibliographiques. Claudine LACOSTE, Théophile Gautier et la presse de son temps II. David Graham BURNETT, Complément au dossier américain sur Théophile Gautier. Sho KIMATA, Théophile Gautier au Japon.
Paris, Plon, Paris, Plon1874 ; in-12, broché. 2 ff., frontispice, 353 pp., 1 f. blanc.EDITION ORIGINALE. Portrait de Th. Gautier gravé par Rajon, d’après une jolie photographie faite à Paris en 1864 par Ch. Barenne. “On sait avec quelle rare finesse Rajon a gravé ce portrait à l’eau-forte” dit Boucher n°102.Contient des souvenirs évoquant les rapports entre Gautier et Malassis.Vicaire III, 699. Un peu débroché.GAUTIER (Pierre-Jules-Théophile).Le « poète impeccable » auquel Baudelaire dédia les Fleurs du Mal, fut un des auteurs de premier rayon de Poulet-Malassis. L’éditeur, hélas, ne fit pas fortune avec les livres de Gautier qui se vendaient mal. Mais le portrait du poète d’Emaux et Camées figurait en bonne place dans la luxueuse librairie du passage Mirès, parmi les médaillons peints des « auteurs-maisons ». Gautier et Malassis ne furent sans doute jamais intimes, car sans idées politiques précises, Gautier s’était peut-être un peu trop facilement adapté au Second Empire. Il faisait figure de personnage officiel, surtout dans l’entourage de la princesse Mathilde, qui le nomma son bibliothécaire en 1868. Poulet-Malassis, exilé alors à Bruxelles, n’a jamais fréquenté le salon de la cousine de Napoléon III, ces deux Bonaparte que liaient un attachement et un dévouement inaltérables. Gautier est mort en 1872, six ans avant Malassis.
Somerset Maugham par Jeannine Gautier, Il s'agit d'un travail ( étude / thèse ) réalisé par Jeannine Gautier ( en 1951 ? ) rédigé en anglais, qui se présente sous cartonnage bleu muet, ensemble de 274 pages dactylographiées, document de travaille comportant des soulignures et annotations, deux pages froissées suite à découpage et recollage. Sont joints: une carte de salle de lecture du British Museum au nom de Jeannine Gautier - une carte de la bibliothèque de l'Université de Londres au nom de Jeannine Gautier - un ticket d'emprunt de livre de Jeannine Gautier - une lettre / réponse tapuscrite ( datée du 25 octobre 1952 ) de Somerset Maugham à Jeannine Gautier et signée de S. Maugham. Document rare.
Plus de photos sur demande.
Paris, Gautier, Quillau, Lamesle, 1746 (i. e. 1745-1748).
Première édition de la "Myologie". Le plus bel ouvrage de Jacques Gautier d'Agoty. On y trouve sa célèbre gravure de l'Ange anatomique: une femme vue de dos, disséquée de la nuque au sacrum. L'illustration se compose de 20 magnifiques planches imprimées en quadrichromie, d'après un procédé inventé par Le Blon. Elle sont toutes vernies, afin d'imiter la peinture à l'huile. Les exemplaires avec les planches vernies se vendaient plus chers. C'est, après quelques gravures séparées, le premier ouvrage de Gautier d'Agoty et "sans conteste son chef-d'oeuvre, le livre auquel il accorde le plus de soin, tant dans l'invention de ses images que dans le traitement de la technique." (Anatomie de la couleur). De fait, cette "Myologie" est composée, comme l'indique le titre, de deux séries qui ont été publiées séparément : l'Essai d'anatomie en tableaux imprimés qui représentent au naturel tous les muscles de la face, du col, de la tête, de la langue et du larynx, avec 8 planches. - Suite de l'Essai d'anatomie... représentant au naturel tous les muscles du pharynx, du tronc et des extrémités supérieures et inférieures, de 12 planches - dont 11 sur double page. Il a fallu quatre années pour imprimer tout l'ouvrage. On lit au verso du feuillet d'explication de la troisième planche, un achevé d'imprimé de 1745, pour la 8e, 1746 et pour la dernière, 1748. Jacques Fabien Gautier d'Agoty (Marseille, 1716 - Paris, 1785) a travaillé d'après les dissections menées par Joseph Guichard Duverney. Dans les années suivantes, Gautier procédera lui-même à des dissections, avec pour ses gravures, un résultat scientifique et artistique, beaucoup moins convaincant. On a relié dans cet exemplaire, à la suite du titre et des feuillets liminaires de la "Myologie", le titre et l'avertissement de l' "Essai d'anatomie". Les gravures sont en excellent état de conservation. BNF, Anatomie de la couleur, l'invention de l'estampe en couleurs n° 92 et suivants. /// In-folio de (27) ff. de texte., 20 planches, Demi-vélin vert. (Reliure récente.) //// First edition. The "Myologie" is the most beautiful work of Jacques Gautier d'Agoty, remarkable for its striking 20 mezzotints printed in color and varnished in some copies, like this one, to resemble oil paintings. It contains Gautier's most famous engraving, 'l'ange anatomique': a woman seen from behind, dissected from the nape to the sacrum, the muscles of her back stripped out like an angel's wing. In fact, this "Myology" is composed, as stated on title, of two series which have been published separately : 'l'Essai d'anatomie' which shows the muscles of the face, neck, head, tongue and larynx, with 8 plates. And 'Suite de l'Essai d'anatomie' showing all the muscles of the pharynx, torso, arms and legs, with 12 plates - of which 11 on double page. The whole work was printed during four years. This copy was bound with title and avertissement of 'Essai d'anatomie', following title and introductory pages of 'Myologie". Plates are in excellent state of preservation. /// PLUS DE PHOTOS SUR WWW.LATUDE.NET
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Judith GAUTIER, fille aînée de Théophile Gautier, Madame Catulle MENDÈS par son mariage, fut une des femmes les plus fascinantes de son époque. Elle entre en littérature par la publication dun article concernant la traduction dEuréka dEdgar Alan Poe par Baudelaire, ce qui lui vaudra lenthousiasme du poète. Elle parle en outre le chinois grâce aux leçons de Tin-Tun-Ling, réfugié politique chinois accueilli par Théophile Gautier, et publie un recueil de poésies, Le Livre de Jade, une traduction danciens poèmes chinois, à vingt-deux ans. Grande admiratrice de Richard Wagner, elle est aussi lamie intime de Victor Hugo auquel elle a inspiré plusieurs poèmes. Ses souvenirs paraissent dans La Revue de Paris sous le titre Le Collier des jours, entre 1904 et 1909. Lettres relatives (pour la plupart) à la parution dans la Revue de Paris des souvenirs de Judith Gautier sous le titre : « Le Collier des jours ».HÉBERT. 1817-1908. Peintre. 3 L.A.S. et 1 C.A.S. « Hebert » à « Chère Judith ». Paris, 1904. 4 pp. in-8 et 7 pp. in-12. sans date : ...Jai lu hier soir votre sixième article sur le second rang du Collier et je ne veux pas attendre ce soir pour vous dire tout le plaisir quil ma fait. Il est impossible de mieux raconter, et de raconter des choses plus intéressantes, surtout pour ceux qui comme moi, ont conservé un culte pour la mémoire du grand Théo. Si vous saviez combien nous vous remercions de nous faire revivre dans ce milieu sans pareil et a jamais disparu sans espoir de revoir jamais rien qui lui ressemble ! Tâchez, chère Judith, de faire durer longtemps cette évocation des jours lointains... - 29 novembre [1903] - Le peintre témoigne de la bonne réception de : …lensemble des chapitres que javais lus avec tant dintérêt dans la Revue de Paris, pour vous dire tout le plaisir que je dois à ces souvenirs, si bien racontés par vous, il faudrait la plume éloquente de votre père, elle seule pourrait exprimer les frissons de joies et des regrets que jai éprouvés en vous lisant ! (...) je vais vous envoyer une belle photographie du Banc de pierre faite autrefois par Bingham qui vous rappellera le tableau si admirablement poëtisé par le grand poëte dans des vers immortels...- 1er janvier [1904] - Le peintre envoie tardivement à sa correspondante : …la photographie du Banc de pierre, que je vous avais promise (...). Jose espérer, chère Judith, que vous aurez eu un peu de joie à la vue de ce tableau que vous aviez très bien décrit et qui vous rappellera des jours heureux et lointains…- 3 janvier [1904] - Hébert linvite à venir ...vers la tombée de la nuit (...) prendre une tasse de thé amicale avec nous. Je serai très heureux de vous revoir et de vous faire encore mes compliments pour le 2° rang du Collier…BENJAMIN-CONSTANT. 1845-1902. Peintre. 2 L.A.S. « Benjamin-Constant » et « Benj-Constant ». S.l.n.d. et Neuilly, s.d. Au total 7 p. in-12. Papier de deuil : Le peintre travaille en ce moment dans son atelier à Neuilly où, ...très bientôt, je vous demanderai de poser pour votre portrait (...). Je suis resté un fanatique du dieu Théo... de ce brave et grand artiste qui sonna si haut, et si généreusement la fanfare de 1830 ! Et après avoir admiré le père il ma été facile dadmirer la fille, la digne fille du père...PAILLERON. 1834-1899. Dramaturge. L.A.S. « Edouard Pailleron ». S.l.n.d. [jeudi 28 avril]. 1 p. in-12 : ...Merci Madame, de lhonneur que vous mavez fait en menvoyant cette ?uvre étrange et charmante, merci du plaisir que jai eu en la lisant...PRÉVOST-PARADOL Lucien-Anatole. 1829-1870. Journaliste. L.A.S. « P. Paradol ». S.l.n.d. 1 p. in-8 : ...Vous nêtes nullement oubliée mais la difficulté de trouver un moment ma jusquici privé vous [sic pour du] plaisir daller vous voir...POPELIN. 1825-1892. Peintre et poète. L.A.S. « Claudius Popelin ». S.l., 22 mai 1869. 1 p. in-8 sur papier de deuil : …Jai reçu, ma Chère Judith, votre Dragon-Impérial (...). Jirai, avant peu, vous porter une petite Yo-Men-Li de ma façon qui ne vaudra pas la vôtre à beaucoup près, sans cela, aurais-je le droit de me dire votre admirateur… Il conclut …Je baise vos belles mains et je voudrais vivre à vos pieds… Judith Gautier publie son roman Le Dragon Impérial en 1869, sous le nom de Judith Mendès. Yo-Men-Li, personnage féminin de ce roman, accompagne le héros Ta-Kiang.
Paris, C. Marpon & E. Flammarion, s.d. [1887]. Un vol. au format pt in-12 (163 x 103 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol. et 220 pp. Reliure de l'époque de demi-chagrin glacé cerise, dos lisse orné de doubles filets dorés, titre doré, toutes tranches mouchetées.
A été relié à la suite de Jettatura et La Toison d'or de Gautier, Werther de Goethe. ''La jettatura désigne le mauvais œil, le fait de jeter le mauvais sort sur quelqu’un: il s’agit d’une superstition napolitaine, que Stendhal avait fait connaître en France dansRome, Naples et Florence en 1817. Gautier éprouvait une crainte réelle de lajettatura, et portait toujours sur lui une branche de corail sensée l’en préserver, a indiqué Judith Gautier dansLe Second Rang du collier (1903): Jacques Offenbach semblait à l’auteur unjettatore redoutable, et Gautier refusait d’assister aux représentations de ses œuvres.'' (Société Théophile Gautier). Le grand poète visuel Gautier se penche dans La Toison d'or, sur sentiment amoureux, sur les rapports entre « la femme peinte et la femme réelle ». Le héros de ce conte charmant, Tiburce, s’empêtre dans les confusions et semble atteint du syndrome de Stendhal... Frottements épars affectant le papier marbré des plats. Rousseurs dans le texte. Du reste, bonne condition.
Montpellier, Université Paul-Valéry, 1984. In-8°, 151p. Broché.
Peter WHYTE, Du mode narratif dans les récits fantastiques de Gautier. Marcel VOISIN, Introduction à l'humour narratif de Gautier. Claudine LACOSTE, Le personnage du narrateur dans « Fortunio ». Claude SENNINGER, « La Croix de Berny », grand steeple-chase non académique. Nori FORNASIER, Pulsions et fonctions de l'idéal dans les contes fantastiques de Gautier. Andrew GANN, La musique élément structurant dans les récits fantastiques de Gautier. Carlo PASI, Le fantastique archéologique de Gautier. Luciana GRASSO, La « Fantaisie pompéienne » de Gautier: « Arria Marcella ». Marie-Claude SCHAPIRA, L'écriture de Narcisse: fiction et réflexivité. Jean-Claude BRUNON, Le pittoresque et l'expression de la durée dans Le Capitaine Fracasse. Ruggero CAMPAGNOLI, Éclats du Capitaine Fracasse : la poétique du soleil bleu.
Paris, Poulet-Malassis et de Broise, Paris, Poulet-Malassis et de Broise1859 ; in-12, broché, couverture jaune imprimée. Faux titre, portrait à l’eau-forte sur papier fort, titre en rouge et noir, 177 p., 1 f. avec le caducée (Imprimé à Alençon)PREMIERE EDITION FRANCAISE EN PARTIE ORIGINALE. Cette étude a d’abord paru à Bruxelles, chez Dumont, en 1858.L’édition Malassis a été tirée à 1500 exemplaires, 2 sur Chine et 10 sur Hollande.Seul un très court fragment inédit achevant le chapitre trois autorisa sur le titre le mention “édition revue et augmentée”. Cf Spoelberch de Lovenjoul. Hist. des Oeuvres de Th. Gautier II p. 153. Le portrait de Balzac a été spécialement gravé en 1858 pour cette édition. Fond Français X p. 167 n°25. Edmond HEDOUIN (Boulogne-sur-Mer 1820 - Paris 1889), peintre aquafortiste et lithographe, fut à 15 ans l’élève de Célestin Nanteuil, puis de Paul Delaroche. Il fut présenté à Balzac par Chassériau en 1846. L’illustre romancier lui confia la décoration de son hôtel. Leur longue amitié ne cessera qu’à la mort de l’écrivain. A partir de 1845 Hédouin délaissa la lithographie pour se consacrer à l’eau-forte. Ses gravures ornèrent l’Artiste, la Gazette des Beaux-Arts, l’Art. Il travailla pour de nombreux éditeurs de livres illustrés.Il grava une autre version du portrait de Balzac, vu de profil.Elle fut refusé par Malassis qui fit effacer la planche après un tirage d’une dizaine d’épreuves.Launay 81 - Clouzot 73 - Carteret I 332 - Vicaire III 922 - Talvart et Place 51 c - Tourneux-Gautier 80 - Jouanne 115Exemplaire de PREMIER TIRAGE, avec la couverture à la date de 1859, comme le titre. Le papier jaune qui a servi pour la couverture était vierge. Les annonsces du 2° plat de la couverture concernent deux séries : Bibliothèque moderne et Publications récentes de formats divers.GAUTIER (Pierre-Jules-Théophile).Le « poète impeccable » auquel Baudelaire dédia les Fleurs du Mal, fut un des auteurs de premier rayon de Poulet-Malassis. L’éditeur, hélas, ne fit pas fortune avec les livres de Gautier qui se vendaient mal. Mais le portrait du poète d’Emaux et Camées figurait en bonne place dans la luxueuse librairie du passage Mirès, parmi les médaillons peints des « auteurs-maisons ». Gautier et Malassis ne furent sans doute jamais intimes, car sans idées politiques précises, Gautier s’était peut-être un peu trop facilement adapté au Second Empire. Il faisait figure de personnage officiel, surtout dans l’entourage de la princesse Mathilde, qui le nomma son bibliothécaire en 1868. Poulet-Malassis, exilé alors à Bruxelles, n’a jamais fréquenté le salon de la cousine de Napoléon III, ces deux Bonaparte que liaient un attachement et un dévouement inaltérables. Gautier est mort en 1872, six ans avant Malassis.
Lyon, Thomas Amaulry, 1687. 12mo. In contemporary full calf with five raised bands and richly gilt spine. Small paper label pasted on to upper part of spine indicating the inventory number in an estate library. Worm-tract affecting upper margin of Pp. 65-154, slightly affecting text on Pp. 73-110, otherwise a fine copy. (22), 154 pp. + 1 plate.
First edition of one of the earliest European work on the technique of using watercolours. Especially in regard to military maps Gautier's technique had a profound influence. His detailed colour-coding made it possible for the cartographer to make a relatively realistic and beautified perception of space and a geometric and strategic one on the same map, one of the reasons why it was soon adopted as a European wide convention. ""Henri Gautier (1660-1733) is also known as Gauthier de Nîmes, or Hubert Gauthier, and was the author of fortification and surveyance drawing manuals and treaties. Gautier was the first inspector of the Ponts et Chaussées – the Roads, Canals and Bridges Public Office of the Ancien Regime that promoted France-wide standards and monumental infrastructure works, in its desire for authoritarian control of the French territory. In this technical manual, Gautier applied the code in detail to the many features encountered of washing plans and maps – cultivated agricultural fields or trenches, vineyards or roads, portcullis or parapets. What made this code so precise, however, was not fact that Gautier’s alphabetically ordered abridged guide at the end of his handbook ran for some twenty pages, but that, with a craftsman’s care, he had specified both the intensity of the hue, and the precise pigment used (Gautier 135-54).""
GAUTIER, Théophile - GAUTIER, Judith - DELORT, Charles - MONGIN.
Reference : 97912
(1884)
1884 Paris, Librairie des Bibliophiles, Bibliothèque Artistique Moderne, 1884, 3 volumes in-8 de 210x135 mm environ, vi-370-(1), 294-(1), 293-(1) pages, reliure signée, demi maroquin à coins bleu cobalt, titres tomaisons et date dorés sur dos lisses, tranches de tête dorées, gardes marbrées avec un ex-libris gravé sur les premiers contreplats, couvertures conservées. Avec 5 dessins par volume, de Charles Delort gravés par Mongin. Tirage à petit nombre, un des 25 exemplaires sur papier Whatman avec un double état des gravures. Rousseurs sur les couvertures conservées et dans le volume III, sinon bon état.
Théophile Gautier, né à Tarbes le 30 août 1811 et mort à Neuilly-sur-Seine le 23 octobre 1872, est un poète, romancier et critique d'art français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Genève, W. Kundig, 1907, in-8vo, VII + 447 p. / X + 389 p., belles reliures demi-cuir, dos à 5 nerfs, titre et caissons ornés or, couvertures des brochures orig. cons., bel exemplaire, tranches sup. dorées. (comme signature du relieur une vignette: ‘souris dorée’ à l’int du premier plat.
Les oeuvres de Mme Gautier furent publiées dans le Journal de Genève: Hermès en 1895 / Un alibi en 1896 / En Sicile, notes de voyage en 1897 / Mariage d’argent en 1898. Enfin, l’avant-dernière nouvelle: En Engadine. Ces récits sont intégrés parmi d’autres, dans la commémoration. Ouvrage peu commun, non mis dans le commerce et tiré à petit nombre. Il relate la vie de Mme Emile Gautier écrivaine genevoise. Un important chapitre est consacré a la vie en Engadine dans la première moitié du 19e siècle p. 235 à 335 du premier volume. Image disp.
Phone number : 41 (0)26 3223808
Montpellier, Université Paul-Valéry, 1994. In-8°, 170p. Broché.
Théophile Gautier en son temps. Daniel BILOUS, Gautier le voyant d'après « Toast funèbre ». Nicole BILOUS, Poetae minores et histoire littéraire dans Les Grotesques de Théophile Gautier. Véronique AVIGNON, L'univers mythique de Théophile Gautier. Serge ZENKINE, Mademoiselle de Maupin, éducation et histoire. Claude-Marie SENNINGER, Spirite et « Mademoiselle Dafné », sa diabolique antithèse. Claudine LACOSTE, Théophile Gautier, Président de la Société nationale des Beaux-Arts. Eugénie FORT, Journal, Carnet du 1er août 1861 au 12 février 1862.
1846 Paris, Revue des Deux Mondes 1846,reliure IN8; demi chagrin vert, dos lisse orné,1154p.; bon état. - En 1846, Théophile Gautier publie dans la Revue des Deux Mondes un conte fantastique intitulé Le Club des hachichins. Témoignage de la curiosité pour le haschisch qui travaille alors la bohème artistique et le corps médical français, ce texte a conféré à quelques soirées d’ivresse entre amis l’image d’une société secrète de prosélytes de la drogue, voire d’incubateur de la toxicomanie moderne. La tenue avérée de réunions d’expérimentation du cannabis à l’hôtel Pimodan, entre 1845 et 1849, exclut de réduire le Club des hachichins à une pure invention littéraire.Editions originales. FIRST EDITION, OFFPRINT-ORIGINAL;
SOMMAIRE https://fr.wikisource.org/wiki/Livre:Revue_des_Deux_Mondes_-_1846_-_tome_13.djvu -: LES ANCIENS COUVENS DE PARISPREMIER RÉCIT – LE CADET DE COLOBRIÈRES – QUATRIÈME PARTIE - MME CHARLES REYBAUD LE DARFOUR ET LES ARABES DE L'AFRIQUE CENTRALEUN PRÉTENDANT NOIR (VOYAGE AU SOUDAN, DU CHEIKH MOHAMMED-EL-TOUNSY) - THÉODORE PAVIE ABÉLARD ET LA PHILOSOPHIE AU DOUZIÈME SIÈCLEABÉLARD, PAR M. CHARLES DE RÉMUSAT - JULES SIMON POÉSIEFRANZ COPPOLA - HANS WERNER RÉCIT DE VOYAGEUN VOYAGE EN ORIENT, PAR M. D’ESTOURMEL - AL. DE LAMARTINE POLITIQUE ANGLAISELA DERNIÈRE CRISE MINISTÉRIELLE EN ANGLETERRE - LÉON FAUCHER POLITIQUE COMMERCIALEDE LA CONVENTION DU 29 MAI 1845 SUR LE DROIT DE VISITE - COMTE MATHIEU DE LA REDORTE DOCUMENTS NOUVEAUX SUR OLIVIER CROMWELLDE LA CRITIQUE PHILOSOPHIQUEI. MÉLANGES PHILOSOPHIQUES ET RELIGIEUX, DE M. BORDAS-DEMOULIN – II. LES ÉVANGILES, TRADUCTION NOUVELLE DE M. F. LAMENNAIS - LERMINIER CRITIQUES ET HISTORIENS MODERNES DE L'ALLEMAGNEI. GUILLAUME DE SCHLEGEL - CH. GALUSKY HISTOIRE ET LÉGENDELE CHATEAU BOURET - LÉON GOZLAN ÉTUDES SUR L'ANTIQUITÉARISTARQUE - E. EGGER L'ALLEMAGNE DU PRÉSENTLETTRES À M. LE PRINCE DE METTERNICH - *** ROMANLe club des Hachichins - Théophile Gautier ACADÉMIE FRANÇAISERéception de M. Alfred de Vigny, discours de M. le Comte Molé - Sainte-Beuve CHRONIQUE DE LA QUINZAINEHISTOIRE POLITIQUE - V. DE MARS REVUE LITTÉRAIREHISTOIRE DES ÉTATS-GÉNÉRAUX DE FRANCE, PAR E.-J.-B. RATHERY - *** L'ARAGON PENDANT LA GUERRE CIVILESCÈNES DE LA VIE ESPAGNOLE - GUSTAVE D'ALAUX DE LA PHILOSOPHIE ALLEMANDEDERNIERS TRAVAUX PUBLIÉS EN FRANCE SUR KANT, FICHTE, SCHELLING ET HEGEL - ÉMILE SAISSET DOCUMENTS NOUVEAUX SUR OLIVIER CROMWELLII. CROMWELL HOMME DE GUERRE ET CHEF DE PARTI - PHILARÈTE CHASLES SOUVENIRS D'UN NATURALISTELES CÔTES DE SICILE – III. LE GOLFE DE CASTELLAMMARE, SANTO-VITO - A. DE QUATREFAGES SOCIÉTÉ ANGLAISELA LIGUE ANGLAISE EN 1846 - LÉON FAUCHER POÉSIEPASTORALES - ÉMILE AUGIER REVUE MUSICALEFévrier 1846 - H. W. CHRONIQUE DE LA QUINZAINEHISTOIRE POLITIQUE - V. DE MARS PREMIÈRE PARTIE – LA JEUNESSE DE CROMWELL - PHILARÈTE CHASLES LES ENFANTS TROUVÉSPREMIÈRE PARTIE – L’HOSPICE DE PARIS - ALPHONSE ESQUIROS CORRESPONDANCE DIPLOMATIQUE DU COMTE DE MALMESBURYLA COUR DE BERLIN, LA COUR DE SAINT-PETERSBOURG, CAROLINE DE BRUNSWICK - JOHN LEMOINNE LES ANCIENS COUVENS DE PARISPREMIER RÉCIT – LE CADET DE COLOBRIÈRES – DERNIÈRE PARTIE - MME CHARLES REYBAUD CRITIQUE LITTÉRAIREMADEMOISELLE AISSÉ - SAINTE-BEUVE POÈTES MODERNES DE L'ESPAGNELE DUC DE RIVAS - CHARLES DE MAZADE CHRONIQUE DE LA QUINZAINEHISTOIRE POLITIQUE - V. DE MARS DE L’ENSEIGNEMENT DES LITTÉRATURES SLAVES - CYPRIEN ROBERT Télécharger PDFL'ALLEMAGNE DU PRÉSENTLETTRES À M. LE PRINCE DE METTERNICH – II STUTTGART - *** LE ROMAN D'AUTREFOISMADEMOISELLE DE SCUDÉRY - EUGÈNE DESPOIS SOCIÉTÉDE L’AGITATION INDUSTRIELLE ET DE L’ORGANISTION DU TRAVAIL - A. AUDIGANNE LA COMÉDIE POLITIQUE EN ALLEMAGNELES COUCHES POLITIQUES DE M. PRUTZ - SAINT-RENÉ TAILLANDIER DOCUMENTS NOUVEAUX SUR OLIVIER CROMWELLIII. CROMWELL CHEF DE LA RÉPUBLIQUE D’ANGLETERRE – DERNIÈRE PARTIE - PHILARÈTE CHASLES POLITIQUE MILITAIREDE LA MARINE DE LA FRANCE EN 1846 - LOUIS REYBAUD PROVERBELa fausse-conversion ou bon sang ne peut mentir - Théophile Gautier CHRONIQUE DE LA QUINZAINEHISTOIRE POLITIQUE - V. DE MARS CRITIQUE LITTÉRAIREFÉNELON, SES ÉCRITS POLITIQUES, RELIGIEUX ET LITTÉRAIRES - NISARD LES ENFANTS TROUVÉSDEUXIÈME PARTIE – DES DERNIERS TRAVAUX SUR LA QUESTION – D’UNE RÉFORME PROCHAINE DANS L’ADMINISTRATION DES ENFANTS TROUVÉS - ALPHONSE ESQUIROS POLITIQUE CULTURELLELA BIBLIOTHÈQUE ROYALE ET LES BIBLIOTHÈQUES PUBLIQUES - CHARLES LOUANDRE POLITIQUE COMMERCIALEDU COMMERCE EXTÉRIEUR DE LA FRANCE EN 1846 - CHARLES COQUELIN HISTORIENS MODERNES DE LA FRANCEVI. M. MIGNET - SAINTE-BEUVE POLITIQUE EUROPE DE L'ESTLA CONJURATION DU PANSLAVISME ET L’INSURRECTION POLONAISE - CYPRIEN ROBERT CHRONIQUE DE LA QUINZAINEHISTOIRE POLITIQUE - V. DE MARS PERTAUB-SING – PROCÈS DU RAJA DE SATTARA EN ANGLETERRE - V. DE MARS
Théophile Gautier était un poète et écrivain français du XIXe siècle, associé au mouvement romantique. Parmi ses œuvres poétiques les plus célèbres, on trouve "Émaux et camées" et "Théâtre en vers". Émaux et camées : Publié en 1852, "Émaux et camées" est l'un des recueils de poèmes les plus connus de Théophile Gautier. Ce recueil se caractérise par sa précision dans la description, son sens de l'esthétique, et son utilisation habile de la langue. Les poèmes de "Émaux et camées" explorent une variété de thèmes, allant de la beauté de l'art à la fascination pour l'Orient, en passant par l'amour et la nature. L'œuvre est considérée comme un chef-d'œuvre de la poésie parnassienne, un mouvement littéraire qui mettait l'accent sur la forme, la beauté et l'art pour l'art. Théâtre en vers : "Théâtre en vers" est une collection de pièces de théâtre écrites par Théophile Gautier. Cet ouvrage montre sa polyvalence en tant qu'écrivain, passant de la poésie à la dramaturgie. Dans ces pièces, Gautier explore des thèmes variés, allant du romantisme à l'histoire et à la tragédie. Parmi les pièces les plus célèbres de cette collection, on trouve "La Comédie de la Mort", "Le Tricorne enchanté", et "Le Capitaine Fracasse". Ses pièces de théâtre en vers reflètent son style littéraire riche et son sens de la mise en scène. Théophile Gautier était un auteur qui s'efforçait de créer des œuvres artistiques d'une grande beauté formelle, et ses contributions à la poésie et au théâtre du XIXe siècle continuent d'être appréciées pour leur raffinement et leur esthétique. volumes in-12, 17x10, reliure demi cuir, très bon état intérieur, 347pp. Tranche de tête dorée. Paris, Alphonse Lemerre, 1890 ref/265
Rare dans cette condition. Paris, Charpentier, 1863.2 tomes en 2 volumes in-12 de : I/ (2) ff., iv pp., 373, (3) ; II/ (2) ff., 382 pp., (2). Reliés en demi-veau blond, dos à nerfs ornés de filets dorés droits et pointillés, pièces de titre et de tomaison de maroquin havane et vert, tranches mouchetées. Reliure de l’époque.176 x 112 mm.
« Edition originale rare » (Bulletin Morgand et Fatout, n°8224) du chef-d’œuvre de Théophile Gautier.« Il n’existe pas de grand papier de cet ouvrage, un des chefs-d’œuvre de Gautier » (Carteret, I, 333).« Recherché. Rare en reliures d’époque de qualité » (Clouzot, 129).« Il nous présente d’abord un château abandonné en Gascogne, dans la première moitié du XVIIe siècle, où le dernier héritier des Sigognac vit mélancoliquement dans la misère, avec la seule compagnie d’un vieux valet, d’une haridelle et d’un chat. Une troupe de neuf comédiens errants interrompt sa solitude pleine de paresse, en lui demandant l’hospitalité pour une nuit. Ces gens étranges accompagnés de quatre femmes, avec leur enjouement, leur langage gracieusement maniéré, avec leur bonne humeur sans arrière-pensée, enchantent le jeune baron de Sigognac et le persuadent de se joindre à eux, au moins pour rejoindre Paris où il trouvera meilleure fortune. Ensuite le jeune homme finit par se lier d’amitié avec ces braves gens et, à la mort du pauvre Matamore, accepte de prendre sa place, en prenant le nom de Capitaine Fracasse. Un amour profond et délicat commence à le lier à la jeune Isabelle. Pendant ce temps se déroulent d’étranges aventures et défilent sous nos yeux d’agréables descriptions de pays, de villages, d’auberges, tavernes, bouges, théâtres et villes... Il est clair que cette œuvre dérive du ‘Roman comique’ de Scarron. Une fois de plus la meilleure inspiration de Th. Gautier est d’ordre descriptif : il a ici dessiné et colorié une belle série d’estampes Louis XIII, comme il avait cherché à faire une collection d’exquis tableaux de la fin du XVIIe siècle dans ‘Mademoiselle de Maupin’ [...] le livre doit être considéré comme l’œuvre en prose la mieux réussie et la plus caractéristique de cet écrivain pittoresque. » (Dictionnaire des Œuvres, I, 555).Bel exemplaire du chef-d’œuvre de Gautier revêtu d’élégantes reliures de l’époque.Rare dans cette condition.
Paris 11 février 1844, 10,4x13,6cm, quatre pages sur deux feuillets.
Trois lettres autographes signées par Gérard de Nerval (2 pages signées «?Gérard?»), Théophile Gautier (1 page) et un troisième scripteur qui n'a pas signé (1 page), adressées à Louis Desessart. La troisième lettre a été rédigée par un certain «?Robert?» (cf. la lettre de Nerval) Louis Desessart, éditeur attitré de Théophile Gautier, publia avec Barba la pièce Léo Burckart de Nerval en 1839. À la suite d'ennuis financiers, il fut contraint de se réfugier «?dans cette triste et charmante ville de Bruxelles?». Les trois amis rédigent ce courrier à Paris, où ils se sont retrouvés au retour du long voyage en Orient qu'entreprit Nerval?: «?J'ai vu l'Égypte 6 mois?; puis j'ai séjourné en Syrie 3 mois - à Constantinople 4 mois le reste en route. C'est assez beau. Je ne m'amuse plus qu'en voyage et je vis double autant que je puis.?» Ce voyage force l'admiration de Théophile Gautier qui ne se rendra que des années plus tard en Turquie et en Egypte?: «?Je suis à Paris et voudrais être au Caire d'où Gérard arrive.?» L'exotisme des voyages lointains contraste ici violemment avec la tristesse et l'austérité de l'Europe?: «?Quelle tristesse que Paris quand on revient des pays éclairés du soleil.?» (Nerval) D'autant plus que, loin des rêves d'évasion, Paris rime avec travail et mélancolie?: «?Nous sommes comme les gens malades qui ne se trouvent bien nulle part. Je crois que le bon temps est passé et que les bonnes heures d'autrefois où nous disions tant de sages folies ne reviendront plus. À quoi sert de vivre puisqu'il faut travailler et qu'on ne peut ni voir ses amis ni leur écrire ni rien faire de ce qu'on voudrait??» (Gautier) Les deux écrivains sont très compatissants quant à l'exil belge de leur ami, Bruxelles apparaissant ici comme la capitale du spleen?: «?Quoi?! Vous êtes encore dans cette triste et charmante ville de Bruxelles?! [...] Bruxelles est encore plus noir, pauvre garçon?!?» (Nerval) Cette triple lettre a en réalité été rédigée à l'initiative de «?Robert?»?: «?N'est-ce pas, mon cher ami, que je suis habile à faire oublier mes torts? [...] je trouve le moyen en compensation, de t'envoyer ces autographes de deux de tes [...] camarades, de tes plus doux souvenirs, de deux célébrités qui malgré toutes leurs sympathies, toute leur affection pour toi, ne t'eussent jamais écrit un mot, si je ne leur avais pas taillé leurs plumes, affrété leur papier, comme à de petits enfants boudeurs, et si je ne leur eusse dit?: écrivez tout de suite, tout de suite à l'exilé que vous aimez le mieux.?» - Photos sur www.Edition-originale.com -
Société Théophile Gautier / Université Paul Valéry, 1983, 425 p., 2 vol., in-8 br., pagination continue, illustrations, très bon état
Une trentaine de contributions se répartissant sur les thèmes suivants : Théophile Gautier et les arts plastiques en France et à l'étranger - Théophile Gautier et les arts du spectacle - Théophile Gautier écrivain et esthète
Montpellier, Université Paul-Valéry, 1985. In-8°, 179p. Broché.
Pierre LAUBRIET, Avertissement. Claude GELY, Lettres inédites de Gaspard de Pons à Victor Hugo. Christian CROISILLE, Quelques lettres inédites de Lamartine. Marcel GRANER, Trois lettres inédites de Frédéric Soulié. Claudine LACOSTE, Lettres inédites d'Ernest Legouvé, de Jehan Duseigneur, de Lamartine, d'Arthur Stevens, de Judith autier. Marianne CERMAKIAN, Le Journal d'Eugénie Fort. Peter EDWARDS, L'image de Gautier à l'Artiste. Fr. HENRY, Le début du 11e chapitre de Mademoiselle de Maupin. R. GORDON, Encadrer « La tapisserie amoureuse ». Joyce CARLETON, Théophile Gautier et Louis de Cormenin. Peter EDWARDS, Théophile Gautier fils à la revue L'Artiste. Jean RICHER, Restitution à Gautier du texte « Sappho ». Jean RICHER, Le projet du « Musée secret » et les variantes d'un manuscrit.