2007 Paris, CNRS éditions, 2007 23 x 15, 446 pp Très bon état. Comme neuf.
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Paris, François Maspéro, 1977; in-8 broché, couverture d'éditeur illustrée , 247 pages,
absolument neuf Ray AB3*
Maspero, 1977, in-8°, 241 pp, sources et travaux, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Textes à l'appui)
"Cette excellente étude, de lecture aisée et passionnante, apporte sur le « mouvement paysan » au début de la dévolution française à la fois une réflexion théorique, critique, élaborée et structurée, et une documentation de première main qui, pour être localisée étroitement, n'en a pas moins de valeur générale. L'analyse historique concrète porte sur une quinzaine de communes du district d'Amiens, comptant près de 2000 feux en 1780. Elle présente d'abord, en quelques pages exemplaires, la structure sociale des villages, reconstituée d'après les rôles de la taille : le prolétariat rural y constitue le quart de la population ; plus de la moitié de celle-ci est faite de paysans pauvres, incapables de subsister avec le produit de leur très petite exploitation ; les paysans moyens ne représentent que 17 % du total ; tandis que, à eux tous, paysans riches, fermiers des droits féodaux, meuniers et bourgeois forment l'étroit sommet de la pyramide sociale (8 % ). La connaissance de cette structure sera indispensable pour comprendre les deux parties suivantes, dynamiques, du travail de F. Gauthier : avant la Révolution, la lutte de la paysannerie contre l'expropriation ; pendant la Révolution, les tentatives de réappropriation et de partage des biens communaux. La résistance de la paysannerie aux usurpations féodales, à la politique monarchique d'adjudication de biens communaux, aux tentatives d'expropriation est décrite avec précision. (...) Contre F. Furet et D. Richet, contre N. Poulantzas, critiqués avec autorité dans l'introduction (pour avoir négligé « le caractère spécifique du mouvement de masse »), contre G. Lefebvre présentant ce mouvement paysan comme « rétrograde », F. Gauthier reconnaît aux paysans pauvres, égalitaristes radicaux, d'inspiration « petite-bourgeoise », dit-elle, un rôle de premier plan dans la Révolution à la campagne. L'utilisation de leur mouvement dans l'intérêt de la paysannerie aisée et l'échec de leurs projets égalitaires n'autorisent pas, pour autant, a les faire disparaître de l'histoire." (Bernard Kayser, Études rurales, 1979)
P., François Maspero, 1977, in-8, br., couv. à rabats, 241 pp., bibliographie. (SD28)
L'exemple de la Picardie. Collection Textes à l'appui.
François Maspero, 1977, in-8 br., 241 p., 1ère édition, coll. "Textes à l'appui", couverture à rabats, très bon état.
Les historiens et les économistes n'ont guère pris en considération jusqu'à maintenant le programme révolutionnaire des masses paysannes dans la Révolution française : L'égalitarisme absolu. Pourtant, son étude remet fondamentalement en question l'interprétation du mouvement paysan considéré traditionnellement comme rétrograde et conservateur. C'est cette étude que Florence Gauthier entreprend ici méthodiquement, par un remarquable travail d'enquête et de défrichage, en allant aux sources sur le terrain d'une région précise et délimitée. Voir le sommaire sur photos jointes.
Ghisoni, Dominique; Carrington, Dorothy; Denis-Lara, Oruno; Citron, Suzanne; Gladieu, Jean-Dominique; Gauthier, Florence; Iopué, Wassissi
Reference : K013
(1989)
Bastia, Scritti et Paris, Syllepse, 1989. 144 pages. Broché. 13x21,3 cm. Bon état La Révolution française n'est pas à elle seule l'universel. Sans être leur moteur, elle a fourni une possibilité nouvelle de développement à des processus révolutionnaires qui ont leur dynamique autonome et qui sont inscrits dans la chaîne des révolutions qui se relaient au cours des XVIIIe et XIXe siècles. La Révolution de France est un maillon, certes considérable, mais un maillon seulement de ce vaste mouvement qui englobe la guerre d'indépendance américaine, les révolutions suisse, hollandaise, suédoise, latino-américaine, corse, caribéenne... La révolution de Corse (1729-1769) resurgit dans la conjoncture ouverte par 1789. La révolution anti-esclavagiste amorcée dans le cours du 18e siècle aux Caraïbes s'accélère elle aussi et aboutit à l'indépendance haïtienne (1804). La Nouvelle-Calédonie, quant à elle, s'inscrit dans un contexte chronologique différent dominé par le premier Centenaire (1889) alors que la IIIe République achève dans le sang la répression des révoltes kanak. Nous sommes conviés ici à une mise en question de l'autocélébration française, par le regard des colonisés à la recherche de leur propre histoire. Cette histoire vaincue puis tuée et occultée dans l'historiographie officielle est ici restituée. Elle nous invite à affirmer l'exigence d'une histoire globale et critique qui nous concerne tous.
Bingisser GIlles,Collectif,Duquesnay Paule Marie,Durand Marc-Antoine,Gauthier Patrice,Jaffeux Marc,Saint-Roch Florence,Villain Jean-Claude
Reference : wc1851
(2013)
Editions Tarabuste Revue 2013 In-4 (21 x 27.5 cm), revue au dos carré collé, 197 pages, revue annuelle ; coiffes et bords légèrement frottés, quelques marques d'usage aux plats, bel état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
[REVUE] Maurice Agulhon, Yannick Bosc, Jean-Michel Brabant, Cornélius Castoriadis, Régis Debray, Pascal Diard, François Dosse, Hélène Dupuis, Jean-Pierre Faye, Patrick Garcia, Jean Garrigue, Florence Gauthier, Jean-Christophe Goddard, Christian Grataloup, Ernest Labrousse, Serge Leroux, Isabelle Lespinet, Jacques Lévy, Jean-Michel Manivit, Jean-Louis Margolin, Brigitte Marin, Marie-Flore Mattei, Edgar Morin, Pascal Ory, Alain Renaut, Michelle Voyelle, Henri Weber.
Reference : 8944
Espaces Temps, n° 38-39, 1988. In-4, broché.
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