Paris, Éditions de la Plume [Louvain, Imprimerie Émile Charpentier], (1901), in-8, 239-[1] pp, broché, couverture imprimée de l'éditeur, Première édition en librairie du plus célèbre des écrits polynésiens de Gauguin. Exemplaire enrichi d'un envoi de Charles Morice à Madame Dolez. Gauguin, qui a exposé ses oeuvres tahitiennes chez Durand-Rueil en novembre 1893, entreprend l'écriture de ce petit livre afin d'éclairer le public sur ces toiles qui pouvaient paraître trop mystérieuses. Il en annonce la publication la veille de son départ définitif pour l'Océanie, en 1895. Charles Morice se charge de la mise en forme de Noa Noa : il intercale ses propres poèmes entre les récits en prose de Gauguin, qu'il revoit par l'occasion. L'ouvrage est publié deux ans après, en livraisons, dans la Revue blanche. Gauguin n'est pas satisfait de ces vers, ni des libertés prises par Morice qui dénaturent, selon lui, la naïveté du conteur et la saveur originelle des récits. Morice se charge pourtant de la parution en volume, qu'il fait imprimer à ses propres frais aux éditions de la Plume, et qu'il publie sous leurs deux noms : il promet à Gauguin l'envoi de 100 exemplaires, qui ne lui parviendront jamais. Bel exemplaire. Couvertures et dos restaurés. Premier cahier détaché, feuillets habituellement jaunis. Couverture rigide
Bon 239-[1] pp.
1 vol. petit in-8 br., Editions de La Plume, Paris, s.d. [ 1901], 239 pp. et 1 f. n. ch.
Edition originale dédicacée par Charles Morice "à Monsieur A. Delzant, fidèle souvenir". Alidor Delzant (1848-1905) fut le secrétaire et exécuteur testamentaire des frères Goncourt et du grand critique et écrivain Paul de Saint-Victor. Belle provenance pour ce fameux ouvrage que Paul Gauguin avait projeté comme une explication de ses tableaux ; Charles Morice met en forme le livre, y insérant ses propres poèmes et révisant le texte de Gauguin, et le publie à ses frais. Etat très satisfaisant (accroc sans manque aux 2 derniers ff. et à la couv., qq. rouss., bon exemplaire par ailleurs, de belle provenance)
Jan Förlag, Stockholm 1947. Relié demi-toile, jaquette illustrée en noir. Riche iconographie, en majeure partie en couleur.
Exemplaire en parfait état de ce copieux fac-similé du manuscrit de 204 pages, soigneusement imprimé sur pur chiffon. > En cas de problème de commande, veuillez nous contacter par notre page d'accueil / If you have any problems with your order please contact us via our homepage <
1901 Paris, Editions de La Plume, sans date (1901), in-8 de (4)-239-(3) pp., rel. moderne pleine toile vert, pièce de titre de chagrin fauve, couvert. verte impr. cons. dont le bord du 1er plat comporte de petits manques, sinon bel ex., peu courant.
Ed. orig., sans mention d'édition, ni sur la couverture, ni sur la page de titre.
1901 Paris, Editions de La Plume, sans date (1901), in-8 de (4)-239-(3) pp., rel. demi-chagrin vert à coins, dos à nerfs, couvert. verte imprimée cons. avec manques angulaires entièrement doublée, non rogné, très bon ex., peu courant.
Ed. orig., sans mention d'édition, ni sur la couverture, ni sur la page de titre.
GAUGUIN (Paul). MOCKEL (Albert). VIELE-GRIFFIN (Francis). FORT (Paul). DIERX (Léon). REGNIER (Henri de). MOREAS (Jean). MORICE (Charles). SUARES (André). REBELL (Hugues). MILOSZ (O.-W.). D'ANNUNZIO (Gabriele). ROCHE (Henri-Pierre). SALMON (André).
Reference : 45620
Paris, directeur : Paul Fort ; rédacteur en chef : André Salmon. Un volume 16,8x25cm broché de 168 pages sur papier vergé. Exemplaire en bon état. Comprend Noa Noa, de Paul Gauguin et Charles Morice.
Entre 1905 et 1914, la revue Vers et Prose de Paul Fort a publié tous les grands noms de la littérature. On y trouve tous les genres, toute l'Europe, toutes les écoles : Jarry, Valéry, Apollinaire, Claudel, Gide, Zweig, Stevenson, Mallarmé, etc.. C'est la revue où s'est élaborée la modernité. Between 1905 and 1914, the review Vers et Prose by Paul Fort published all the great literary names. Every genre, every school, every european litterature appeared in it. This undeservedly-forgotten review, compared by Jules Romains to the salons of Mme du Deffand, is a little-known site of modernity.