1860-1924 protégés dans des chemises en carton et rangés dans une boîte de toile marron, plats papier marbré [Rel. mod.]
Importante correspondance commerciale constituée essentiellement de lettres, mais aussi de télégrammes, bons de livraisons, récépissés de transports maritime et comptes divers, en rapport avec les activités de l'entreprise: commerce de truffes (fraîches ou en conserves, confisage d'olives et de capres, fabrication de matières premières pour la parfumerie (essences) et l'industrie chimique (verdets, ou acétates de cuivre et crême de tartre employée dans la préparation de l'acide tartrique). Dans la correspondance, le commerce de truffes est évoqué d'une manière suivie: communication de prix, envois d'échantillons, offres chiffrées accompagnées éventuellement d'expéditions.Installée à Gignac, entre Montpellier et Lodève (département de l'Hérault), la maison Boyer, Heyl et Cie s'approvisionnait auprès de différents fournisseurs situés pour la plupart dans les Basses-Alpes, la Drôme et l'Aveyron. Elle commercialisait des produits en France et en Europe (Grande-Bretagne, Danemark, Allemagne) et possédait même une filiale à Hambourg. Titulaire de plusieurs distinctions obtenues à des concours agricoles ou régionaux, la maison Boyer obtint une médaille d'or à l'Exposition universelle de 1867 à Paris. Peu après, son en-tête commercial portait la mention "Fournisseur de S.M. l'Empereur"