302 books for « gary romain »Edit

1 2 3 4 ... 13 Next Exact page number ? OK

‎GARY (Romain)‎

Reference : 29793

(1945)

‎Éducation européenne‎

‎ Tirage de tête. Parfait exemplaire broché, avec lettre autographe à Maurice Nadeau. Paris, Calmann-Lévy, (juin) 1945. 1 vol. (120 x 185 mm) de 178 p., [1] et 1 f. Broché, non coupé, sous coffret. Édition originale. Un des 200 premiers exemplaires sur Outhenin-Chalandre (n° 86). Le premier livre de Romain Gary en français, six mois après sa parution originale en anglais, à Londres. Jointe, magnifique lettre autographe à Maurice Nadeau, le remerciant pour la longue chronique qu’il a consacrée à Éducation européenne. ‎


‎Gary y annonce son « nouveau livre » [Tulipe qui sera publié par Calmann-Lévy en juin 1946], évoquant également Albert Camus. Les deux hommes ne se connaissent pas encore mais Camus - peut-être grâce à Nadeau - lira Éducation européenne. Ce sera le début d'une relation littéraire et amicale forte entre les deux hommes. Pour l'heure, c'est un Romain Gary ému et reconnaissant qui s'adresse à Maurice Nadeau : « Cher Monsieur, Je m'excuse du retard considérable que j'ai mis à répondre à votre lettre et à vous remercier, aussi, de l'article si généreux que vous avez bien voulu consacrer à Éducation européenne dans Combat. Je pense que la façon la plus sûre, la seule façon de vous remercier, est de justifier, par mon nouveau livre, la confiance que vous semblez mettre en moi. Ce livre est sur le point d'être terminé, mais si je ne puis, pour le moment, vous donner un extrait à publier, pour la raison suivante : j'ai plus ou moins promis ce manuscrit à une revue dont le titre m'échappe. Je crois que c'est Les Temps nouveaux ou Les Temps modernes ou quelque chose comme ça - dont le directeur futur, M. Sartre, m'a assez longuement parlé à mon avant-dernier passage à Paris. Si cette revue ne se matérialise pas ou s'il apparaît contrairement à ce qu'il me paraît, que je n'ai fait aucune promesse à personne et en particulier pas à M. Sartre, je serais très heureux de vous soumettre mon nouveau livre pour que vous puissiez y choisir un bon morceau. Je m'excuse d'entrer dans ces détails idiots, mais la vérité est que je ne sais plus très bien ce que j'ai promis et ce que je n'ai pas promis et à qui. Je crois que Albert Camus pourrait vous expliquer ma situation un peu compliquée ; je sais que vous le connaissez. Je m'excuse d'ailleurs de vous importuner avec ces détails ridicules. En attendant, je ne puis que répéter encore une fois ceci : je ferais de mon mieux pour justifier la confiance que vous avez mis en moi. Romain Gary. » Cette lettre marque l'entrée officielle de Gary en littérature, sous le haut parrainage de Maurice Nadeau qui lui consacrera rien de moins que quatre articles. Dans Combat - dirigé par Camus -, Nadeau souligne que « s'il ne fait pas de doute que demain le nom de Romain Gary et de son roman Éducation européenne soient sur toutes les lèvres, c'est qu'il n'a pas écrit un roman de résistance, mais ‘le' roman de la Résistance, ou plus exactement, puisque ce vocable a déjà pris un sens étroit, il a écrit l'histoire de la lutte des peuples opprimés d'Europe sous la schlague fasciste, et ce, en un ouvrage qui ne compte pas deux cents pages, ce qui montre en passant qu'une fresque de cette ampleur et de cette importance n'a pas besoin des eaux du roman-fleuve bavard tout juste propres à l'y noyer ». Gary, ahuri par le succès, s'en émeut dès le début du mois d'août auprès de Raymond Aron, son premier lecteur et celui par qui beaucoup était arrivé : « Qu'est-ce qui se passe ? Je reçois des lettres ahurissantes d'Albert Camus, la lettre la plus belle, la plus émouvante que vous pouvez imaginer de Roger Martin du Gard ainsi que des épîtres absolument invraisemblables de quatre ou cinq types qui se disent écrivains et qui ont tous des revues » (Lettre de Romain Gary à Raymond Aron, datée du 8 août 1945, conservée dans les archives personnelles de Raymond Aron, citée par Olivier Gariguel). Écrit pendant la guerre que Romain Gary mena au sein du groupe de résistance « Lorraine », ce premier roman, d'abord publié en anglais à la fin de 1944, fit du jour au lendemain la gloire de son auteur. Ce dernier est encore à son poste de capitaine de l'état-major de Londres quand le roman, devenu Éducation européenne, paraît en France ; le choix du titre revenait à Pierre Calmann : « Le titre que je préfère pour votre ouvrage est : Éducation européenne. Je trouve que les autres sont nettement moins bons ». La version française est retravaillée entre novembre 1944 et mars 1945, et le texte, considérablement remanié : « la dépolonisation et l'Européanisation seront les deux mamelles de la gloire de Romain Gary [...] toutes les mentions de la libération de la Pologne sont supprimées dans la version française pour être remplacées par des invocations toutes nouvelles de l'Europe. Le français ayant une vocation plus universaliste que la langue polonaise, c'est en français désormais que le partisan ‘européen' Adam Dobranski, qui perd son accent, écrira son poème » (David Bellos, Le Malentendu, L'histoire cachée d'Éducation européenne, in Cahiers de l'Herne). Le livre, dédié à un jeune compagnon du groupe Lorraine, Robert Colnacap, paraît au début de l'été 1945. Magnifique exemplaire. ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR8,000.00 (€8,000.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 27522

(1970)

‎Kill‎

‎ Script d'auteur et version finale avant l'impression du scénario définitif, avec corrections autographes. Le scénario et les découpages techniques sont entièrement écrits par Romain Gary. L'exemplaire de de Romain Gary, enrichi de diverses photographies du film. [Paris, novembre-décembre 1970]. 1 script (215 x 275 mm) de 150 f., chiffrés 1 à 148. En feuilles. Script d’auteur et version finale avant l’impression du scénario définitif. Le scénario et les découpages techniques sont entièrement écrits par Romain Gary. Ce jeu est le sien, comme en témoigne la trentaine de corrections autographes qui jalonnent le document. Il provient par ailleurs du fonds Gary cédé au Musée des lettres et manuscrits de feu Aristophil. On retrouve sa trace lors de la vente Artcurial (Paris, 2020, lot 446) qui a dispersé l’ensemble des livres et manuscrits de cet ensemble. ‎


‎On ignore le nombre d'exemplaires qui a été fait de ce screenplay, rédigé tout en anglais - la faute à une production internationale, sous la gouverne d'Alexander Salkind, un producteur franco-mexicain d'origine russe qui connaîtra gloire et fortune six ans plus tard en produisant les trois volets de Superman. Pour l'heure, ce sont James Mason, Stephen Boyd, Curd Jurgens, Jean Seberg et Henri Garcin qui sont convoqués et à qui l'on va demander des supers-pouvoirs pour faire du film une réussite. La (mince) trame ? Une jeune femme, Emily (Jean Seberg), jeune épouse d'un haut fonctionnaire d'Interpol, est perdue à des kilomètres de toute civilisation, qui doit son salut à l'intervention de Killian (Stephen Boyd), un homme prêt à tout pour réduire à néant un gang de trafiquants de drogue. Une véritable guerre dans laquelle il implique Emily, propulsée malgré elle dans un monde de violence et de corruption qui lui fera comprendre que son mari n'est pas vraiment le policier incorruptible qu'il semblait être... Le film fut tourné au cours de l'hiver 1971, dans deux villes d'Espagne, Madrid et Alicante. Romain Gary est aux commandes, avec Jean Seberg en vedette. La première eut lieu à Marseille le 19 janvier 1972. Il sortira en salle également sous les titres de Police Magnum et aux États-Unis Kill kill kill. Disons-le clairement, le film n'est pas un chef-d'oeuvre, très loin de Les oiseaux vont mourir au Pérou. La critique n'est pas tendre avec Gary : « Le problème de la drogue est un problème grave et Romain Gary un homme sérieux. Que ce romancier de talent, ancien diplomate, journaliste et cinéaste à ses heures (Les oiseaux vont mourir au Pérou), ait entrepris de dénoncer à l'écran les responsables du plus ignoble des trafics nous paraissait de bon augure [...]. Mais [tant] de scènes érotico-exotiques, de poursuites motorisées, de mitraillages en série ravalent Kill au niveau des sous-produits du genre. Méli-mélo de poncifs, d'une confusion extrême, où se noie le réquisitoire annoncé et attendu » (Le Monde). Romain Gary, dans une interview donnée au même moment, tente de convaincre : « j'ai besoin de faire partager le dégoût que m'inspire la drogue et ses trafiquants. La première chose à faire est de donner aux gens le dégoût le plus total [...]. Donner une notion d'infamie. Pour moi, ce sont des nazis. Il faut que le public rie de leurs cadavres [...]. Sur le plan international, il n'y a pas de lutte d'action. Les gouvernements ne font pas ce qu'il faut pour produire des pressions légitimes sur les pays producteurs, par peur de perdre de clients sur d'autres pans économiques ». L'intention est louable, mais le résultat, d'un point de vue cinématographique, loin d'être convaincant. Le film fait un flop. « Romain mon amour, [...] Quand tu as réalisé le film, avec si peu d'aide de qui que ce soit autour de toi, c'était en partie dans le but de sauver ma vie. Au sens propre du terme. Personne - et surtout moi - ne pensait que je serais même capable de travailler à nouveau, que je serais à même de trouver les ressources psychiques et la force physique. Et tu savais que c'était une question de survie pour moi de trouver la discipline et la force de travailler à nouveau. » Jean Seberg écrit cette lettre après la sortie du film, après que Gary eut en effet tenté de lui donner une raison de se lever et de vivre. Le film n'arrangera rien, bien au contraire, et le couple divorcera l'année suivante. ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR3,500.00 (€3,500.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 30050

(1961)

‎Promise at dawn‎

‎ Première édition américaine. Premier tirage, avec mention de « first edition ». Rare exemplaire en premier tirage d'un des chefs-d'oeuvre de Gary, qui présente un texte plus complet que l'édition française. New York, Harper & Brothers, (octobre) 1961. 1 vol. (150 x 220 mm) de 337 p., [2] et 2 f. Cartonnage éditeur, jaquette illustrée. Première édition américaine. Premier tirage, avec mention de « first edition ». Déchirure restaurée au premier plat de la jaquette. ‎


‎La traduction est donnée par un certain John Markham Beach : c'est un pseudonyme créé par Romain Gary. Cette édition est en partie originale et contient un long chapitre - le XXII - qui ne figure pas dans l'édition française, publiée à Paris l'année précédente. Il est entièrement consacré à sa mère et à la figure de M. Zaremba, un riche client de la pension familiale à Nice : un artiste peintre polonais qui demande à Romain la permission de demander la main de sa mère. Elle repousse catégoriquement le prétendant, toujours par l'intermédiaire du jeune garçon, factotum chargé de transmettre le message et son refus. Gary, après avoir vainement essayé de convaincre sa mère du bien-fondé de la demande de son futur-ex-beau-père adoptif, prend conscience, pour la première fois, d'une réelle différence de vue avec sa mère, qu'il finit par comprendre : « jamais je ne comprendrai comment j'avais pu, même à dix-sept ans, me montrer aussi ignorant de la féminité ». Pourquoi cet ajout ? « En écrivant dans une langue autre, il semble que Roman Gary se soit senti plus libre. Adresser des reproches à sa mère dans une langue autre que sa langue maternelle - langue choisie par la mère et non donnée, se déplacer dans un autre univers culturel ouvre une possibilité de dire autrement, ailleurs, ce qui n'a pas été entendu chez soi. Pour l'écrivain, cela permet aussi de réagir à chaud à la réception critique dans la langue originale d'écriture. L'étanchéité des mondes culturels français et américain de l'époque est une évidence pour Gary, et d'ailleurs, aucun critique dans les articles français consacrés à Lady L., Les Mangeurs d'étoiles, Adieu Gary Cooper ou Charge d'âme ne fait allusion à l'existence de ces livres dans leurs versions originales anglaises » (Romain Gary, l'impossible dérobade, par Benoit Desmarais). À la demande de Gary, ce chapitre sera intégré dans la version française en 1980, traduit par Gary lui-même, telle une dernière volonté. Le livre, dans cette édition définitive, est sous presse lorsque Gary se suicide, le 2 décembre 1980. Rare exemplaire en premier tirage d'un des chefs-d'oeuvre de Gary. Bon exemplaire. ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR300.00 (€300.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 31423

(1956)

‎Lettre à André Malraux‎

‎ Exceptionnelle lettre à André Malraux : celle écrite le 3 décembre, quelques heures avant l'annonce du prix Goncourt. La Paz, le 3 déc. [1956]. 1 page en 1 f. (205 x 235 mm) à en tête de l'« Ambassade de France en Bolivie », mine de plomb. Lettre autographe signée, rédigée à la mine de plomb sur papier à en-tête de l'ambassade de France en Bolivie. Elle est datée de « La Paz, le 3 déc. [1956] ». ‎


‎Exceptionnelle lettre à André Malraux : celle écrite le 3 décembre, quelques heures avant l'annonce du prix Goncourt. « Cher André Malraux, J'ai mis de votre côté toute une collection de Hopi pour les intéressés, mais je suis à La Paz, et les personnages sont à Los Angeles - j'attends une occasion... Ce matin, lundi trois décembre où je vous écris, j'ai le trac... comme si mon grand André Malraux devait recevoir le Nobel, et qu'on n'était pas encore sûr. Romain ». C'est le correspondant de l'Agence France Presse à La Paz qui annonce à Gary la décision du jury Goncourt de lui décerner le prix 1956, par huit voix pour contre une à Michel Butor pour L'Emploi du temps et une voix à Angélina Bardin pour Une fille des champs . « Je suis déchiré entre la joie de me voir décerner le prix Goncourt et la tristesse de constater que l'idéal de liberté et de dignité humaines que je défends dans mon livre n'a jamais été plus menacé » : ce sont les premiers mots de Romain Gary à cette annonce et d'ajouter, « Une seule chose me causerait une joie personnelle aussi grande que de recevoir le prix Goncourt : que le prix Nobel soit attribué à André Malraux. » Malraux, l'année précédente, figurait déjà dans la short-list suédoise, aux côtés notamment d'Henri Bosco et d'Albert Camus. Il s'y retrouve l'année suivante, avec Pagnol, Saint-John Perse. Mais c'est l'écrivain espagnol Juan Jimenez qui est choisi ; Camus lui succédera en 1957. Il n'oubliera pas Malraux dans son discours : «Je tiens à dire que, si j'avais pris part au vote, j'aurais choisi André Malraux pour qui j'ai beaucoup d'admiration et d'amitié et qui fut le maître de ma jeunesse.» Malgré cela, Malraux ne sera jamais honoré et aura connu, au final, 32 nominations pour le prix ! Gary retrouvera Paris le 10 décembre, six jours après que le prix Goncourt lui a été décerné, au terme d'un voyage de 32 heures en Caravelle. Le Quai d'Orsay lui a donné une disponibilité exceptionnelle pour trois semaines, pendant lesquelles il enchaînera les entretiens et obligations dues à la réception du prix. Premier roman à avoir ouvertement pour sujet central la protection de la nature, Les Racines du ciel est aussi - encore - un roman de résistance : « celui de la résistance à tout ce qui opprime l'homme, où que ce soit et de quelque manière que ce soit ». C'est pourquoi Romain Gary écrivit en décembre 1956 après l'entrée des chars russes à Budapest : « Il faut sauver les éléphants hongrois. Ils reprendront un jour leur marche triomphale » (Larat, Romain Gary, Une trajectoire dans le siècle, II, p. 48). ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR13,000.00 (€13,000.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 29975

(1944)

‎« Le Continent englouti » ‎

‎ Édition pré-originale et seul extrait du premier livre publié de Romain Gary : on retrouve ce texte dans Forest of Anger, qui sera publié, en anglais, en décembre. in La France libre, Londres, vol. VIII, n° 45, 15 juillet 1944. 1 vol. (185 x 245 mm) de 230 p. et [7] f. Broché. Édition pré-originale et seul extrait du premier livre publié de Romain Gary : Forest of Anger [Education européenne]‎


‎Le chapitre sera intégré dans le premier livre que Gary publia : L'Éducation européenne. Le roman, dont l'action débute en septembre 1942 et se termine au printemps de 1943, est rédigé dans les mois suivants, c'est-à-dire au cours de l'été et de l'automne 1943. Dans une lettre à Pierre Calmann de novembre 1944, Romain Gary parle de son roman sous le titre La Forêt engloutie - qui est vraisemblablement le titre qu'il portait sur le manuscrit original, aujourd'hui perdu. Une seule parution en revue d'un extrait aura lieu : ce sera ce texte de six pages, intitulé « Le Continent englouti », qui coïncidera au chapitre 17 du roman ; c'est le fameux passage contenant la fable « les Bourgeois de Paris ». C'est la seule édition pré-originale du texte. L'ouvrage paraîtra quatre mois plus tard, en décembre 1944, aux Cresset Press à Londres, sous le titre Forest of Anger. Romain Gary raconte dans La Promesse de l'aube ce moment où il s'est senti reconnu comme écrivain pour la première fois : lorsqu'il apprend que son roman va être publié, alors qu'il rentre d'une mission aérienne avec son escadron du groupe Lorraine. Lorsqu'il arrive à Londres, en 1943, il ne parle pas un seul mot d'anglais : son mariage, en 1945, avec Lesley Blanch lui offre de perfectionner sa connaissance de la langue, lui permettant de devenir, en moins de deux ans, parfaitement bilingue. Rare. ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR400.00 (€400.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 29550

(1944)

‎Forest of Anger‎

‎ Le premier livre publié de Romain Gary Londres, The Cresset Press, (décembre) 1944. 1 vol. (125 x 190 mm) de 172 p. Reliure toile éditeur, jaquette illustrée à rabats. Édition originale. Le premier livre publié de Romain Gary, traduit du français sur le manuscrit par Viola Gerard Garvin. ‎


‎Forest of Anger, dont l'action débute en septembre 1942 et se termine au printemps 1943, est sans nul doute rédigé dans les mois suivants, c'est-à-dire de l'été à l'automne ou l'hiver 1943, quelques mois après le retour de Gary sur le sol britannique et son installation à Hartford Bridge, avec la RAF 324 Squadron base, celle du Groupe « Lorraine ». Le manuscrit - apparemment perdu - semble porter comme titre La Forêt engloutie - à mi-chemin donc entre le texte paru dans La France Libre, et le titre à venir de l'édition anglaise. Le premier lecteur fut Raymond Aron, au bureau de La France libre à Londres : « Je lus à Londres le manuscrit d'Éducation européenne de Romain Gary à qui je promis une grande carrière littéraire », plus de six mois avant sa publication. Le roman ne comportait alors que 31 chapitres, et pas d'épilogue, comme le démontre David Bellos (Le Malentendu, L'histoire cachée d'Éducation Européenne, Cahiers de l'Herne, 2005, p. 150- 168). Il ajoute : « pour traduire le texte du jeune aviateur français en juin-juillet 1944, la Cresset Press s'est adressée à une personnalité de taille dans le monde littéraire de Londres : Viola Gerard Garvin, la fille du directeur de l'hebdomadaire The Observer et elle-même responsable pendant de longues années de la rubrique littéraire de cet emblème de la gauche libérale anglaise. C'est dire l'importance accordée au manuscrit du lieutenant Kacew. Par ailleurs, Garvin était particulièrement qualifiée, puisqu'elle parlait plusieurs langues européennes, dont le polonais. Qualification obligatoire pour cette première version, comme on va voir (...) ». Titre rare et historique. La version française, d'après le manuscrit original, retravaillé par Gary, paraître six mois plus tard. Gary recevra, en septembre, le Prix des Critiques. Un manque restauré à la jaquette, au verso ; quelques usures. ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR800.00 (€800.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 29956

(1973)

‎Les Enchanteurs‎

‎ Édition originale. Un des 20 premiers exemplaires sur vergé de Hollande.Exemplaire parfait d'un passionnant roman de Romain Gary. Paris, Gallimard, (7 mai) 1973. 1 vol. (150 x 220 mm) de 394 p. et [3] f. Broché, non coupé, sous chemise et étui. Édition originale. Un des 20 premiers exemplaires sur vergé de Hollande (n° 5). ‎


‎Avec Éducation européenne et Europa, Les Enchanteurs est le roman de Romain Gary dont la dimension européenne est la plus évidente, et notamment la veine slave. Pour commettre ce roman dont l’action se déroule entièrement au XVIIIe siècle, Gary s’est abondamment documenté : il « lut de nombreux ouvrages datant du siècle des Lumières ou portant sur cette période. Outre les Mémoires de Casanova, ou de personnages comme Alexandre de Tilly, nous savons qu’il s’inspira particulièrement de La fille du capitaine de Pouchkine, un de ses auteurs favoris ; ainsi que du livre de Pierre Pascal La Révolte de Pougatchev. La solidité de ces références historiques et le talent de conteur de Gary donne à cette histoire un caractère fantastique » (Larat, Romain Gary, une trajectoire dans le siècle, II, p. 83). Il y met en scène la famille Zaga, des saltimbanques de Venise passés maîtres dans l’art de l’illusion, qui prédisent l’avenir ou soignent les maladies les plus incongrues : tous maîtrisent la comedia dell’arte à la perfection, celle que Gary jouera de main de maître l’année suivante puisqu’il publiera – un record – quatre titres sous les noms de quatre auteurs différents (François Bondy, Émile Ajar, Shatan Bogat et René Deville). Exemplaire parfait. ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR5,000.00 (€5,000.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 29846

(1966)

‎Les Mangeurs d'étoiles‎

‎ Edition originale. Un des 60 exemplaires réservés au « Club de l'édition originale » sur pur fil. Envoi signé. Rare dans ce tirage et avec envoi. Paris, Gallimard, (24 juin) 1966. 1 vol. (145 x 205 mm) de 328 p. et [4] f. Broché. Edition originale. Un des 60 exemplaires réservés au « Club de l’édition originale » sur pur fil (n° 24). Envoi signé : « à tous [Les mangeurs d'étoiles], hommage de Romain Gary ». ‎


‎« Les mangeurs d’étoiles », ce surnom donné aux Amérindiens de l’hémisphère sud consommant des plantes hallucinogènes, Gary l’applique aux personnes qui poursuivent un rêve : ici, l’irrésistible ascension et la chute d’un Indien cujon, Al Mayo, dictateur d’une république caribéenne, en quête d’un pacte avec le diable. Une transposition moderne du Faust de Goethe où les États-Unis jouent le rôle de Méphistophélès. Gary est particulièrement bien placé pour cela : le cadre géographique du roman lui est fourni lorsqu’il est nommé consul général de France à Los Angeles en 1961. Chargé d’une mission de remplacement, il prend trois mois durant la gérance de l’ambassade de France à La Paz, en Bolivie - il n’y avait plus d’ambassadeur depuis six mois et « cette vacance indisposait le dictateur du moment » (Myriam Anissimov, Romain Gary le caméléon, Denoël, 2004, p. 284). Il s’imprègne alors de cette atmosphère sud-américaine, à l’origine de deux nouvelles : « Les oiseaux vont mourir au Pérou » et « La plus vieille histoire du monde ». Ce sera le cadre de son roman, qui a alors pour titre Le Mangeur d’étoiles sous lequel il le recense encore parmi ses œuvres dans le premier chapitre de Pour Sganarelle (1965). Dans une interview donnée à Pierre Desgraupes le 2 novembre 1966, Gary développe tout ce qu’il cherchait à y montrer ; et synthétise ainsi : « Goethe a franchement menti. La véritable tragédie de Faust ce n’est pas qu’il ait vendu son âme au Diable, c’est qu’il n’y a pas de Diable pour vous l’acheter. » Le titre forme le premier volet de La Comédie américaine, complétée en 1969 par Adieu Gary Cooper : l’un et l’autre avaient d’abord été publiés en anglais : sous les titres The Talent Scout en 1961 pour le premier et The Ski Bum en 1965 pour le second. Comme Lady L. trois ans auparavant, la traduction française a été établie par Jean Rosenthal avec le concours de l’auteur. Lorsque le roman est publié à Londres en 1961, il est présenté comme une traduction d’un certain John Markham Beach, qui se serait aussi chargé de la transposition en anglais de La Promesse de l’aube (Promise at Dawn). Un pseudonyme de plus à l’actif de Gary ! Bel exemplaire. Rare avec envoi sur un grand papier. ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR1,200.00 (€1,200.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 31565

(1945)

‎Éducation européenne‎

‎ Tirage de tête et envoi signé.Exemplaire d'une « Juste parmi les nations» Paris, Calmann-Lévy, (juin) 1945. 1 vol. (120 x 185 mm) de 178 p., [1] et 1 f. Box beige, doublures et gardes de daim sable, titre doré, tranches dorées, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée de Goy & Vilaine). Édition originale. Un des 200 premiers exemplaires sur Outhenin-Chalandre (n° 6). Envoi signé : « À Madame Maria Errázuriz, très amicalement, Romain Gary. Paris, 10 nov. 1945 ».‎


‎Écrit pendant la guerre alors que Romain Gary est intégré, depuis juillet 1942, au groupe de résistance Lorraine, ce premier roman est d’abord publié en anglais à la fin de 1944, sous le titre de Forest of Anger. La version française est retravaillée entre novembre 1944 et mars 1945, et le texte considérablement remanié : « la dépolonisation et l’Européanisation seront les deux mamelles de la gloire de Romain Gary [...] toutes les mentions de la libération de la Pologne sont supprimées dans la version française pour être remplacées par des invocations toutes nouvelles de l’Europe. Le français ayant une vocation plus universaliste que la langue polonaise, c’est en français désormais que le partisan ‘européen’ Adam Dobranski, qui perd son accent, écrira son poème » (David Bellos, « Le Malentendu, L’histoire cachée d’Éducation européenne », Cahiers de l’Herne). Dédié à un jeune compagnon du groupe Lorraine, Robert Colnacap, Éducation européenne paraît au début de l’été 1945 et obtient le Prix des critiques le 7 novembre 1945, salué par Maurice Nadeau et Albert Camus. Gary est le premier surpris par le succès : « Qu’est-ce qui se passe ? écrivait-il à son ami Raymond Aron : je reçois des lettres ahurissantes d’Albert Camus, la lettre la plus belle, la plus émouvante que vous pouvez imaginer de Martin du Gard [...]. Je reçois un mot stupéfiant de Gaston Gallimard qui a toujours refusé mes manuscrits et qui demande maintenant mon prochain livre ». Gary offre peu d’exemplaires, et le plus souvent à des proches dans la sphère éditoriale. On connaît ainsi les exemplaires envoyés à Maurice Nadeau, Francis Dumont (collaborateur chez Calmann-Lévy), Pierre Calmann et Raymond Aron (les deux derniers sur papier courant). Très belle provenance, ici, de María Errázuriz, « Juste parmi les nations », qui sauva une centaine d’enfants de la déportation à Paris entre 1941 et 1944. María Edwards McClure est née à Santiago le 11 décembre 1893, et épouse à dix-huit ans le diplomate chilien Guillermo Errázuriz, mort en 1922, à vingt-trois ans. La jeune femme s’installe à Paris. Assistante sociale, elle travaille à l’Hôpital Rothschild, dans le XIIe arrondissement. Sous l’Occupation, les pavillons de l’hôpital sont clôturés de fils de fer barbelés et transformés en centre de détention : des détenus juifs tombés malades au Vel’ d’Hiv’ et au camp de Drancy, dont de nombreux enfants, y sont transportés pour une hospitalisation, gardés par des sentinelles de la police française. Une fois guéris, les prisonniers étaient renvoyés à Drancy pour être déportés. Les médecins juifs n’ont plus le droit de pratiquer, sauf dans cet établissement. C’est en son sein que l’assistante sociale Claire Heymann, juive, organise au péril de sa vie la fuite d’une centaine d’enfants, en créant en 1941 un réseau clandestin avec Maria Errazuriz en qui elle a toute confiance. La méthode de « Tante Maria » et « Tante Claire » : prolonger l’hospitalisation des enfants pour les faire disparaître des registres et les placer discrètement dans des institutions chrétiennes ou auprès de familles d’accueil, après les avoir fait passer par la porte de la morgue qui n’était pas surveillée. Maria Errázuriz se chargeait de maquiller les registres : « il y avait deux flics qui surveillaient les entrées et les sorties. Des malades venus du camp de Drancy étaient soignés. Ceux-là ne guérissaient pas vite ! On les gardait le plus longtemps possible », se rappelle Colette Brull-Ulmann, une interne dans le secret des opérations (Des médecins dans la Résistance, de Cécile Tartakovsky, France Télévisions, 2020). En 1944, Maria Errázuriz est arrêtée par la police française. Elle est torturée et soumise au bain glacé ; emprisonnée, elle sera libérée grâce à l’intervention de l’ambassadeur d’Espagne à Paris. Elle poursuivra après-guerre son aide aux enfants qu’elle sauva, gardant un contact permanent avec eux, jusqu’à son retour au Chili en 1960. Elle sera auparavant décorée de la Légion d’honneur pour sa contribution à la Résistance et sera honorée en 2005 par Yad Vashem du titre de « Juste parmi les nations » : seules deux personnalités chiliennes ont été honorées de ce titre. ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR12,000.00 (€12,000.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 29986

(1969)

‎Adieu Gary Cooper‎

‎ Première édition club, pour la collection « Soleil ». Tirage à 3100 exemplaires, avec sa bande à parution.Treize titres de Romain Gary seront publiés dans cette collection. Paris, Gallimard, collection « Soleil », (2e trimestre) 1969. 1 vol. (140 x 200 mm) de 378, [3] p. et 1 f. Cartonnage éditeur. Première édition club, pour la collection « Soleil ». Un des 3100 exemplaires (dont 100 hors commerce) imprimés sur bouffant alfa Calypso (n° 1354). Avec sa bande à parution. ‎


‎Sixième titre publié de Romain Gary dans cette collection. Les titres de la « Collection soleil » sont édités sous des reliures pleine toile de différentes teintes (rose, jaune, orange, bleu, vert...), relié dans une maquette de Massin. La collection reprend des livres du fonds, mais aussi des nouveautés tout juste parues. Elle a été créée en 1957, afin de concurrencer le Club du meilleur livre (société filiale de Gallimard et Hachette) : Claude Gallimard était hostile à l'idée qu'Hachette bénéficie de l'exploitation de son fonds en librairie sous forme de livres reliés. Le tirage est limité à quelques milliers d'exemplaires, avec cet argument publicitaire au lancement : « Le soleil, dit Fontenelle, est l'orgueil des planètes. Les livres de la collection «Soleil», tous au format in-8° soleil, seront l'orgueil de votre bibliothèque. » Treize titres de Romain Gary auront l'honneur d'y figurer : Lady L., La Promesse de l'aube, Les Mangeurs d'étoiles, La Danse de Gengis Cohn, La Tête coupable, Adieu Gary Cooper, Chien blanc, Europa, Les Enchanteurs, Au-delà de cette limite..., Clair de femme, Charge d'âme et Les Clowns lyriques. Il n'est pas dépassé que par Simone de Beauvoir (14 titres), Jean Giono (16) et Henry de Montherlant (22 !). ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR120.00 (€120.00 )

‎GARY Romain‎

Reference : 1985

‎Lady L.‎

‎ Gallimard, NRF, Paris 1963, in-12 broché. deuxième tirage de la même année.‎


‎Lady L. est un roman de Romain Gary écrit en anglais en 1958 et paru en 1963 à la NRF. Il s'agit de l'un de ses premiers ouvrages écrits directement en langue anglaise. Derrière Lady L., difficile de ne pas voir une évocation de Lesley Blanch, avec qui Romain Gary fut marié de la fin de la Seconde Guerre mondiale aux débuts des années 1960. De nationalité britannique, de 10 ans son aînée, ils s'étaient rencontrés en Grande-Bretagne, où Gary avait rejoint les Forces françaises libres. Leur union ne fut pas malheureuse, celle-ci supportant les nombreuses liaisons et les mondanités imposées par les fonctions de secrétaire d'ambassade, puis de consul, de Gary. En revanche, leur séparation fut particulièrement douloureuse. Le roman a été adapté au cinéma par l'auteur et réalisé par Peter Ustinov en 1965, avec Sophia Loren dans le rôle de Lady L. Résumé et analyse : Une vieille dame très respectable de l'aristocratie britannique fête son anniversaire en compagnie de toute sa famille, enfants et petits-enfants, ayant tous plus que bien réussi socialement. Pourtant tout ceci n'est qu'une aimable façade, un rôle qu'elle a choisi de jouer et qui la déçoit amèrement, la vérité est bien plus noire et bien plus ardente. Elle décide, lassée par tous ces secrets, de conter son histoire à son confident, typiquement anglais, qui la vénère. Ce roman plein de surprises et d'humour, est une critique de la société britannique au temps de la reine Victoria, de la lutte des classes, avec portraits d'un côté des révolutionnaires anarchistes et de l'autre des aristocrates. ‎

Phone number : 01 43 20 55 30

EUR25.00 (€25.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 30466

(1958)

‎Lady L.‎

‎ Le premier livre de Gary écrit directement en anglais, grâce à Lesley Blanch. Habile restauration au 4e plat de la jaquette. New York, Simon & Schuster, (décembre) 1958. 1 vol. (140 x 210 mm) de 215 p. et [1] f. Cartonnage et jaquette illustrée de l'éditeur. Édition originale. Premier tirage, avec mention de « First printing ». ‎


‎Lady L. est le premier roman que Gary écrivit directement en anglais, et le premier, ainsi, dans une autre langue que le français. Quand, en 1944, Lesley Blanch rencontra Romain Gary, elle venait de fêter ses quarante ans, le jour du débarquement en Normandie. Rédactrice de Vogue, où elle supervisait les reportages depuis 1937, cette chroniqueuse londonienne, élégante, spirituelle, à l'indéniable talent littéraire, était estimée dans le milieu de la mode. Ils se marièrent le 4 avril 1945. Quelques mois plus tard, une carrière diplomatique s'ouvrit pour Gary. Épouse dévouée, elle l'accompagna de poste en poste, à Sofia, à Berne, à Paris, à New York et à Los Angeles, et lui enseigne sa langue à la perfection. « L'accent anglais, tant admiré, précisait-elle, redoublait de charme avec le froufroutement des r russes que Romain lui ajoutait. Il avait acquis une prononciation parfaite ; seul le timbre de sa voix, ce timbre profond et rauque, gardait quelque chose de slave. » Gary s'exprime rapidement avec aisance ; au point, même, d'écrire quatre romans directement dans cette langue : Lady L. est le premier, en 1958 (traduit en 1963), suivi par The Talent Scout (1961), The Ski Bum (1964) et The Gasp (1973). Gary traduisit entièrement par ailleurs La Promesse de l'aube, La Tête coupable et White Dog et participa de près aux traductions de Colors of the Day, The Roots of Heaven, A European Education, The Dance of Gengis Cohn et Europa. Et, indirectement via Ajar / Pavlowitch, à celle de Momo. Bel exemplaire ; rare premier tirage comportant le mention. ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR300.00 (€300.00 )

‎AJAR (Émile) [GARY Romain]‎

Reference : 29402

(1976)

‎Pseudo‎

‎ Édition originale. Un des 65 premiers exemplaires sur vergé d'Arches. Bel exemplaire broché. Paris, Mercure de France, (15 novembre) 1976. 1 vol. (170 x 260 mm) de 213 p. et [3] f. Broché, non coupé. Édition originale. Un des 65 premiers exemplaires sur vergé d'Arches, celui-ci 1/10 hors commerce de tête (n° 3). ‎


‎Le titre sonne comme un pied de nez à la lueur de la révélation de ce qui fut certainement la plus grande supercherie de l’histoire littéraire – Romain Gary n’en reconnaît qu’une d’égale ampleur, celle de Macpherson inventant le poète Ossian. Las de la « gueule » qu’on lui faisait depuis trente ans, Gary revient au monde sous le nom d’Émile Ajar. « C’était une nouvelle naissance. Je recommençais. Tout m’était donné encore une fois. » Après le succès de Gros Câlin, premier des Ajar, Gary perfectionne son stratagème pour la sortie de Pseudo, écrit en quinze jours, en donnant un visage à son double. Ce sera son cousin Paul Pavlowitch qui incarnera l’écrivain. Gary s’amusera que personne ne le reconnaît derrière ses textes, que les critiques qui encensaient Gary descendent Ajar en flamme et inversement. Et à ceux qui reprochait à Pseudo d’être un livre « vomi » d’où toute « rouerie » était absente, Gary répondra : « S’il est un livre de vieux professionnel, c’est bien Pseudo : la rouerie consistait à ne pas la laisser sentir. Car il se trouve que ce roman de l’angoisse, de la panique d’un être jeune face à la vie devant lui, je l’écrivais depuis l’âge de vingt ans, l’abandonnant et le recommençant sans cesse, traînant des pages avec moi à travers guerres, vents, marées et continents, de la toute jeunesse à l’âge mûr... » Écrit en quinze jours en 1976 par un Gary claquemuré dans un studio à Genève, Pseudo se présente comme le récit furieux, impulsif et brutal destiné à clore le bec de tous ceux qui spéculent sur la véritable identité d’Émile Ajar : « Mais qui est donc cet Ajar ? » se demande le Tout-Paris. « Mon neveu Paul Pavlowitch », répond Gary, bien décidé à pousser jusqu’au bout la supercherie. Avec Pseudo, Gary reconstruit pièce à pièce toute la défense Ajar, avec la maîtrise implacable des pires machinations. Dans cette autobiographie du supposé Pavlowitch, Gary atteint son but : mettre fin aux rumeurs, duper la presse et régler un certain nombre de comptes avec… lui-même, où l’imposture poussée à son comble a pour effet de produire de l’authentique : « J’ai inventé de toutes pièces un Paul Pavlowitch dans le roman. Un délirant. J’ai voulu exprimer l’angoisse et je t’ai chargé de cette angoisse. Je règle aussi des comptes avec moi-même – plus exactement, avec la légende qu’on m’a collée sur le dos. » ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 30851

(1969)

‎Adieu Gary Cooper‎

‎ Exemplaire parfait en pleine reliure de Loutrel.Tirage de tête sur hollande. Paris, Gallimard, (6 mai) 1969. 1 vol. (135 x 200 mm) de 278 p. et [4] f. Maroquin marine, doublures et gardes velours bleu, titre doré, date en pied, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée de Loutrel-Delaporte). Édition originale. Un des 25 premiers exemplaires sur vélin de Hollande (n° 10). ‎


‎Le héros de ce portrait de la jeunesse américaine des années soixante est Lenny, qui ne croit plus aux valeurs de l'Amérique traditionnelle. Au Viêtnam, la guerre s'enlise et la protestation étudiante ne cesse de croître : « Tu veux que je te dise Lenny ? C'est fini Gary Cooper. Fini l'Américain tranquille, sûr de lui et de son droit, qui est contre les méchants, toujours pour la bonne cause, et qui fait triompher la justice et gagne toujours à la fin. Adieu, l'Amérique des certitudes. Maintenant, c'est le Viêtnam, les universités qui explosent, et les ghettos noirs. Ciao Gary Cooper. » Le titre original, The Ski Bum, publié en 1965, fait suite aux Mangeurs d'étoiles, et forme le second volet de sa « Comédie américaine ». Directement écrit en anglais, le livre sera non pas traduit, mais réécrit en français cinq ans plus tard par Romain Gary. Des éléments nouveaux sont ajoutés au texte original mais le texte reste une comédie légère et ironique, qui rappelle à Jacqueline Piattier dans sa notice à parution « les meilleures pages de Bonjour Tristesse, mais c'est ici ‘Bonjour Jeunesse' qu'on devrait dire puisque c'est la jeunesse éternelle, romantique et bernée par la vie, qui fait le fond du livre » (Le Monde, 5 juillet 1969). Ce texte français est dédié « à Diego », le fils de Romain Gary et Jean Seberg, alors âgé de six ans. Parce que Diego Gary était né hors du mariage de ses parents, les premières années de son existence seront cachées, son père utilisant ses contacts diplomatiques pour faire établir un faux acte de naissance en date du 26 octobre 1963, date postérieure à celle de son mariage avec Seberg - qui se sont unis en secret le 16 octobre 1963, dans le village corse de Sarrola-Carcopino. Très bel exemplaire. ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 30022

(1969)

‎Adieu Gary Cooper‎

‎ Édition originale. Un des 80 exemplaires sur vélin pur fil. Directement écrit en anglais, le livre sera non pas traduit, mais complètement réécrit en français cinq ans plus tard par Romain Gary. Mouillure claire à l'angle supérieur du premier feuillet, sinon, excellente condition. Paris, Gallimard, (6 mai) 1969. 1 vol. (140 x 205 mm) de 278 p. et [4] f. Broché, non coupé. Édition originale. Un des 80 exemplaires sur vélin pur fil (n° 99). ‎


‎Directement écrit en anglais, le livre sera non pas traduit, mais réécrit en français cinq ans plus tard par Romain Gary. Le héros de ce portrait de la jeunesse américaine des années soixante, Lenny, ne croit plus aux valeurs de l’Amérique traditionnelle, sûre de son bon droit. Au Viêtnam, la guerre s’enlise et la protestation étudiante ne cesse de croître : « Tu veux que je te dise Lenny ? C’est fini Gary Cooper. Fini l’Américain tranquille, sûr de lui et de son droit, qui est contre les méchants, toujours pour la bonne cause, et qui fait triompher la justice et gagne toujours à la fin. Adieu, l’Amérique des certitudes. Maintenant, c’est le Viêtnam, les universités qui explosent, et les ghettos noirs. Ciao Gary Cooper. » Constat qui ne va pas sans quelque nostalgie de la part de l’auteur, qui aimait particulièrement Cooper et s’amusait à se comparer à lui : « je suis un mélange de Gary Cooper et de Rudolf Valentino, en mieux parce que j’ai les yeux bleus […] Voilà ! » Mouillure claire à l’angle supérieur du premier feuillet, sinon, excellente condition. ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR600.00 (€600.00 )

‎CAMUS (Albert) - GARY (Romain)‎

Reference : 30086

(1962)

‎The Plague‎

‎ Traduction de Stuart Gilbert. Préface inédite de Romain Gary, qui rend hommage à un ami, rencontré dès 1945.C'est la seule préface à une oeuvre véritablement littéraire que Gary donnera. New York, Times Inc., 1962. 1 vol. (130 x 200 mm) de 269 p. Broché, sous couverture illustrée. Traduction de Stuart Gilbert. Préface inédite de Romain Gary. ‎


‎Gary mentionnera Albert Camus dès 1945, dans une lettre adressée à Maurice Nadeau. Les deux hommes entrent vite en relation, malgré leurs éloignements géographiques constants. En 1947, Camus enverra à Gary La Peste, enrichi d'une dédicace faisant explicitement référence à Éducation européenne. Marqué par sa disparition en 1960, Gary acceptera de préfacer l'édition américaine du texte, réédité en 1962. Hommage d’une amitié forte, et méconnue, entre les deux hommes : « Il est très difficile, curieusement, de se rappeler les paroles d’amis disparus ; c’est qu’on ne fait pas trop attention quand ils sont présents. Je me souviens du sourire de Camus et de la gravité de son visage - les deux expressions se succédaient parfois en quelques secondes - bien mieux que de sa conversation. Je n’ai jamais fait grand cas des paroles, de toutes façons. Mais maintenant que sa voix s’est tue, les mots ne me font que mieux sentir à quel point elle me manque. Il me semble toutefois me rappeler qu’il disait… non en fait, rien de bien important. ‘Juste qu’il est des vérités qui valent qu’on meure pour elles, mais aucune qui vaille qu’on tue en leur nom.’ C’est alors qu’il écrivit La Peste. » ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR100.00 (€100.00 )

‎[GARY Romain] AJAR (Émile) ‎

Reference : 30079

(1976)

‎Pseudo‎

‎ Exemplaire de tête sur vergé d'Arches. Reliure signée de Patrice Goy. Paris, Mercure de France, (15 novembre) 1976. 1 vol. (160 x 260 mm) de 213 p., 1., [2] et 1 f. Maroquin vert, dos lisse, titre doré, date en pied, tranches dorées sur témoins, couvertures et dos conservés, étui bordé (reliure signée de Goy & Vilaine). Édition originale. Un des 65 premiers exemplaires sur vergé d'Arches (n° 10). ‎


‎Écrit à la première personne, ce fascinant roman se déboîte comme un jeu de poupées russes : il est censément écrit par Paul Pavlowitch qui feint de s'y dévoiler sous sa « véritable » identité, ou plus précisément de mettre en scène un patient écrivain (lui) interné à Copenhague pour soigner une forme de schizophrénie, liée à une perception paranoïde du monde, avec sa violence, ses guerres, ses tortures. Et comme la meilleure défense reste l'attaque, le narrateur y fait apparaître, sous le personnage transparent de « Tonton Macoute », Romain Gary : un petit-cousin envahissant avec lequel Pavlowitch /Ajar entretient des rapports d'amour et de haine. Dans Vie et mort d'Émile Ajar, confession publiée à titre posthume, Gary dira à propos de Pseudo : « Je m'y étais fourré tel qu'on m'a inventé et que toutes les critiques m'avaient donc reconnu dans le personnage de Tonton Macoute, il n'est venu à l'idée d'aucun qu'au lieu de Paul Pavlowich inventant Romain Gary, c'était Romain Gary inventant Paul Pavlowich ». Le texte est également intéressant d'un point de vue bibliographique, puisqu'il remet en scène divers épisodes réels (les soupçons des journalistes, la rencontre avec son éditrice, un titre princeps pour La Vie devant soi, La Tendresse des pierres, qui faillit le trahir). Très bel exemplaire, en pleine et parfaite reliure de Patrice Goy. ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR4,000.00 (€4,000.00 )

‎[GARY Romain] AJAR (Émile) ‎

Reference : 29665

(1976)

‎Pseudo‎

‎ Édition originale. Un des 65 premiers exemplaires sur vergé d'Arches. Paris, Mercure de France, (15 novembre) 1976. 1 vol. (170 x 260 mm) de 213 p. et [3] f. Broché, non coupé. Édition originale. Un des 65 premiers exemplaires sur vergé d'Arches (n° 8). ‎


‎Écrit à la première personne, ce fascinant roman se déboîte comme un jeu de poupées russes : il est censément écrit par Paul Pavlowitch qui feint de s’y dévoiler sous sa « véritable » identité, ou plus précisément de mettre en scène un patient écrivain (lui) interné à Copenhague pour soigner une forme de schizophrénie, liée à une perception paranoïde du monde, avec sa violence, ses guerres, ses tortures. Et comme la meilleure défense reste l’attaque, le narrateur y fait apparaître, sous le personnage transparent de « Tonton Macoute », Romain Gary : un petit-cousin envahissant avec lequel Pavlowitch /Ajar entretient des rapports d’amour et de haine. Dans Vie et mort d’Émile Ajar, confession publiée à titre posthume, Gary dira à propos de Pseudo : « Je m’y étais fourré tel qu’on m’a inventé et que toutes les critiques m’avaient donc reconnu dans le personnage de Tonton Macoute, il n’est venu à l’idée d’aucun qu’au lieu de Paul Pavlowich inventant Romain Gary, c’était Romain Gary inventant Paul Pavlowich ». Le texte est aussi intéressant d’un point de vue bibliographique, puisqu’il remet en scène divers épisodes réels (les soupçons des journalistes, la rencontre avec son éditrice, un titre princeps pour La Vie devant soi, La Tendresse des pierres, qui faillit le trahir). ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR3,000.00 (€3,000.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 29971

(1967)

‎La Danse de Gengis Cohn‎

‎ Première édition club, pour la collection « Soleil ». Tirage 3100 exemplaires.Treize titres de Romain Gary seront publiés dans cette collection. Paris, Gallimard, collection « Soleil », (2e trimestre) 1967. 1 vol. (140 x 200 mm) de 276 et [1] p., 1 f. Cartonnage toile éditeur. Première édition club, pour la collection « Soleil ». Un des 3100 exemplaires (dont 100 hors commerce) imprimés sur bouffant alfa Calypso (n° 804). ‎


‎Quatrième titre publié de Romain Gary dans cette collection. Les titres de la « Collection soleil » sont édités sous des reliures pleine toile de différentes teintes (rose, jaune, orange, bleu, vert...), relié dans une maquette de Massin. La collection reprend des livres du fonds, mais aussi des nouveautés tout juste parues. Elle a été créée en 1957, afin de concurrencer le Club du meilleur livre (société filiale de Gallimard et Hachette) : Claude Gallimard était hostile à l'idée qu'Hachette bénéficie de l'exploitation de son fonds en librairie sous forme de livres reliés. Le tirage est limité à quelques milliers d'exemplaires, avec cet argument publicitaire au lancement : « Le soleil, dit Fontenelle, est l'orgueil des planètes. Les livres de la collection "Soleil", tous au format in-8° soleil, seront l'orgueil de votre bibliothèque. » Treize titres de Romain Gary auront l'honneur d'y figurer : Lady L., La Promesse de l'aube, Les Mangeurs d'étoiles, La Danse de Gengis Cohn, La Tête coupable, Adieu Gary Cooper, Chien blanc, Europa, Les Enchanteurs, Au-delà de cette limite..., Clair de femme, Charge d'âme et Les Clowns lyriques. Il n'est pas dépassé que par Simone de Beauvoir (14 titres), Jean Giono (16) et Henry de Montherlant (22 !). ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR100.00 (€100.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 29984

(1977)

‎Charge d'âme‎

‎ Première édition club, pour la collection « Soleil ». Tirage à 1600 exemplaires, avec sa bande à parution. Avant-dernier des treize titres publiés de Romain Gary dans cette collection, dans un tirage plus limité que les précédents. Paris, Gallimard, collection « Soleil », (4e trimestre) 1977. 1 vol. (140 x 200 mm) de 310, [3] p. et [2] f. Cartonnage éditeur. Première édition club, pour la collection « Soleil ». Un des 1600 exemplaires (dont 100 hors commerce) imprimés sur bouffant alfa Calypso (n° 275). Avec sa bande à parution. ‎


‎Douzième titre publié de Romain Gary dans cette collection, dans un tirage plus limité que les précédents. Les titres de la « Collection soleil » sont édités sous des reliures pleine toile de différentes teintes (rose, jaune, orange, bleu, vert...), relié dans une maquette de Massin. La collection reprend des livres du fonds, mais aussi des nouveautés tout juste parues. Elle a été créée en 1957, afin de concurrencer le Club du meilleur livre (société filiale de Gallimard et Hachette) : Claude Gallimard était hostile à l'idée qu'Hachette bénéficie de l'exploitation de son fonds en librairie sous forme de livres reliés. Le tirage est limité à quelques milliers d'exemplaires, avec cet argument publicitaire au lancement : « Le soleil, dit Fontenelle, est l'orgueil des planètes. Les livres de la collection «Soleil», tous au format in-8° soleil, seront l'orgueil de votre bibliothèque. » Treize titres de Romain Gary auront l'honneur d'y figurer : Lady L., La Promesse de l'aube, Les Mangeurs d'étoiles, La Danse de Gengis Cohn, La Tête coupable, Adieu Gary Cooper, Chien blanc, Europa, Les Enchanteurs, Au-delà de cette limite..., Clair de femme, Charge d'âme et Les Clowns lyriques. Il n'est pas dépassé que par Simone de Beauvoir (14 titres), Jean Giono (16) et Henry de Montherlant (22 !). ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR150.00 (€150.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 29985

(1972)

‎Europa‎

‎ Première édition club, pour la collection « Soleil ». Tirage à 3400 exemplaires. Avec sa bande à parution. Huitième des 13 titres publiés de Romain Gary dans cette collection. Paris, Gallimard, collection « Soleil », (2e trimestre) 1972. 1 vol. (140 x 200 mm) de 372, [2] p. et 1 f. Cartonnage éditeur. Première édition club, pour la collection « Soleil ». Un des 3400 exemplaires (dont 100 hors commerce) imprimés sur bouffant alfa Calypso (n° 2252). Avec sa bande à parution. ‎


‎Huitième titre publié de Romain Gary dans cette collection. Les titres de la « Collection soleil » sont édités sous des reliures pleine toile de différentes teintes (rose, jaune, orange, bleu, vert...), relié dans une maquette de Massin. La collection reprend des livres du fonds, mais aussi des nouveautés tout juste parues. Elle a été créée en 1957, afin de concurrencer le Club du meilleur livre (société filiale de Gallimard et Hachette) : Claude Gallimard était hostile à l'idée qu'Hachette bénéficie de l'exploitation de son fonds en librairie sous forme de livres reliés. Le tirage est limité à quelques milliers d'exemplaires, avec cet argument publicitaire au lancement : « Le soleil, dit Fontenelle, est l'orgueil des planètes. Les livres de la collection "Soleil", tous au format in-8° soleil, seront l'orgueil de votre bibliothèque. » Treize titres de Romain Gary auront l'honneur d'y figurer : Lady L., La Promesse de l'aube, Les Mangeurs d'étoiles, La Danse de Gengis Cohn, La Tête coupable, Adieu Gary Cooper, Chien blanc, Europa, Les Enchanteurs, Au-delà de cette limite..., Clair de femme, Charge d'âme et Les Clowns lyriques. Il n'est pas dépassé que par Simone de Beauvoir (14 titres), Jean Giono (16) et Henry de Montherlant (22 !). ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR120.00 (€120.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 29987

(1963)

‎Lady L.‎

‎ Première édition club, pour la collection « Soleil ». C'est le Premier titre publié de Romain Gary dans cette collection, nouvellement créée. Treize titres figurent dans la collection. Paris, Gallimard, coll. « Soleil », (1er trimestre) 1963. 1 vol. (140 x 200 mm) de 239 et [1] p.. Cartonnage éditeur. Première édition club, pour la collection « Soleil ». Un des 4100 exemplaires (dont 100 hors commerce) imprimés sur bouffant alfa Calypso (n° 1992). ‎


‎Premier titre publié de Romain Gary dans cette collection. Les titres de la « Collection soleil » sont édités sous des reliures pleine toile de différentes teintes (rose, jaune, orange, bleu, vert...), relié dans une maquette de Massin. La collection reprend des livres du fonds, mais aussi des nouveautés tout juste parues. Elle a été créée en 1957, afin de concurrencer le Club du meilleur livre (société filiale de Gallimard et Hachette) : Claude Gallimard était hostile à l'idée qu'Hachette bénéficie de l'exploitation de son fonds en librairie sous forme de livres reliés. Le tirage est limité à quelques milliers d'exemplaires, avec cet argument publicitaire au lancement : « Le soleil, dit Fontenelle, est l'orgueil des planètes. Les livres de la collection "Soleil", tous au format in-8° soleil, seront l'orgueil de votre bibliothèque. » Treize titres de Romain Gary auront l'honneur d'y figurer : Lady L., La Promesse de l'aube, Les Mangeurs d'étoiles, La Danse de Gengis Cohn, La Tête coupable, Adieu Gary Cooper, Chien blanc, Europa, Les Enchanteurs, Au-delà de cette limite..., Clair de femme, Charge d'âme et Les Clowns lyriques. Il n'est pas dépassé que par Simone de Beauvoir (14 titres), Jean Giono (16) et Henry de Montherlant (22 !). ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR120.00 (€120.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 29989

(1966)

‎Mangeurs d'étoiles‎

‎ Première édition club, pour la collection « Soleil ». Treize titres de Romain Gary seront publiés dans cette collection. Paris, Gallimard, collection « Soleil », (2e trimestre) 1966. 1 vol. (140 x 200 mm) de 328, [6] p. et 1 f. Cartonnage éditeur. Première édition club, pour la collection « Soleil ». Un des 3100 exemplaires (dont 100 hors commerce) imprimés sur bouffant alfa Calypso (n° 1887). ‎


‎Troisième titre publié de Romain Gary dans cette collection. Les titres de la « Collection soleil » sont édités sous des reliures pleine toile de différentes teintes (rose, jaune, orange, bleu, vert...), relié dans une maquette de Massin. La collection reprend des livres du fonds, mais aussi des nouveautés tout juste parues. Elle a été créée en 1957, afin de concurrencer le Club du meilleur livre (société filiale de Gallimard et Hachette) : Claude Gallimard était hostile à l'idée qu'Hachette bénéficie de l'exploitation de son fonds en librairie sous forme de livres reliés. Le tirage est limité à quelques milliers d'exemplaires, avec cet argument publicitaire au lancement : « Le soleil, dit Fontenelle, est l'orgueil des planètes. Les livres de la collection "Soleil", tous au format in-8° soleil, seront l'orgueil de votre bibliothèque. » Treize titres de Romain Gary auront l'honneur d'y figurer : Lady L., La Promesse de l'aube, Les Mangeurs d'étoiles, La Danse de Gengis Cohn, La Tête coupable, Adieu Gary Cooper, Chien blanc, Europa, Les Enchanteurs, Au-delà de cette limite..., Clair de femme, Charge d'âme et Les Clowns lyriques. Il n'est pas dépassé que par Simone de Beauvoir (14 titres), Jean Giono (16) et Henry de Montherlant (22 !). ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR100.00 (€100.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 29990

(1968)

‎La Tête coupable‎

‎ Première édition club, pour la collection « Soleil ». Tirage à 3100 exemplaires.Treize titres de Romain Gary seront publiés dans cette collection. Paris, Gallimard, collection « Soleil », (1er trimestre) 1968. 1 vol. (140 x 200 mm) de 297 et [2] f. Cartonnage éditeur. Première édition club, pour la collection « Soleil ». Un des 3100 exemplaires (dont 100 hors commerce) imprimés sur bouffant alfa Calypso (n° 3032, soit l'un des hors commerce). Signalons que l'achevé d'imprimer du volume mentionne la justification de tirage de l'édition originale et précise que ce volume « de la collection Soleil est achevé d'imprimer à la même date que l'édition originale ». ‎


‎Cinquième titre publié de Romain Gary dans cette collection. Les titres de la « Collection soleil » sont édités sous des reliures pleine toile de différentes teintes (rose, jaune, orange, bleu, vert...), relié dans une maquette de Massin. La collection reprend des livres du fonds, mais aussi des nouveautés tout juste parues. Elle a été créée en 1957, afin de concurrencer le Club du meilleur livre (société filiale de Gallimard et Hachette) : Claude Gallimard était hostile à l'idée qu'Hachette bénéficie de l'exploitation de son fonds en librairie sous forme de livres reliés. Le tirage est limité à quelques milliers d'exemplaires, avec cet argument publicitaire au lancement : « Le soleil, dit Fontenelle, est l'orgueil des planètes. Les livres de la collection "Soleil", tous au format in-8° soleil, seront l'orgueil de votre bibliothèque. » Treize titres de Romain Gary auront l'honneur d'y figurer : Lady L., La Promesse de l'aube, Les Mangeurs d'étoiles, La Danse de Gengis Cohn, La Tête coupable, Adieu Gary Cooper, Chien blanc, Europa, Les Enchanteurs, Au-delà de cette limite..., Clair de femme, Charge d'âme et Les Clowns lyriques. Il n'est pas dépassé que par Simone de Beauvoir (14 titres), Jean Giono (16) et Henry de Montherlant (22 !). ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR120.00 (€120.00 )

‎GARY (Romain)‎

Reference : 29991

(1970)

‎Chien blanc‎

‎ Première édition club, pour la collection « Soleil ». Tirage à 3100 exemplaires.13 titres de Romain Gary seront publiés dans cette collection. Paris, Gallimard, collection « Soleil », (1er trimestre) 1970. 1 vol. (140 x 200 mm) de 253 p. et [1] f. Cartonnage éditeur. Première édition club, pour la collection « Soleil ». Un des 3100 exemplaires (dont 100 hors commerce) imprimés sur bouffant alfa Calypso (n° 382). ‎


‎Septième titre publié de Romain Gary dans cette collection. Les titres de la « Collection soleil » sont édités sous des reliures pleine toile de différentes teintes (rose, jaune, orange, bleu, vert...), relié dans une maquette de Massin. La collection reprend des livres du fonds, mais aussi des nouveautés tout juste parues. Elle a été créée en 1957, afin de concurrencer le Club du meilleur livre (société filiale de Gallimard et Hachette) : Claude Gallimard était hostile à l'idée qu'Hachette bénéficie de l'exploitation de son fonds en librairie sous forme de livres reliés. Le tirage est limité à quelques milliers d'exemplaires, avec cet argument publicitaire au lancement : « Le soleil, dit Fontenelle, est l'orgueil des planètes. Les livres de la collection "Soleil", tous au format in-8° soleil, seront l'orgueil de votre bibliothèque. » Treize titres de Romain Gary auront l'honneur d'y figurer : Lady L., La Promesse de l'aube, Les Mangeurs d'étoiles, La Danse de Gengis Cohn, La Tête coupable, Adieu Gary Cooper, Chien blanc, Europa, Les Enchanteurs, Au-delà de cette limite..., Clair de femme, Charge d'âme et Les Clowns lyriques. Il n'est pas dépassé que par Simone de Beauvoir (14 titres), Jean Giono (16) et Henry de Montherlant (22 !). ‎

Librairie Walden - Orléans
Logo SLAM Logo ILAB

Phone number : 09 54 22 34 75

EUR120.00 (€120.00 )
1 2 3 4 ... 13 Next Exact page number ? OK
Get it on Google Play Get it on AppStore
Search - gary romain
The item was added to your cart
You have just added :

-

There are/is 0 item(s) in your cart.
Total : €0.00
(without shipping fees)
What can I do with a user account ?

What can I do with a user account ?

  • All your searches are memorised in your history which allows you to find and redo anterior searches.
  • You may manage a list of your favourite, regular searches.
  • Your preferences (language, search parameters, etc.) are memorised.
  • You may send your search results on your e-mail address without having to fill in each time you need it.
  • Get in touch with booksellers, order books and see previous orders.
  • Publish Events related to books.

And much more that you will discover browsing Livre Rare Book !