[Rouen], Typographie Marie, 1830. Une feuille sur vergé, 410 x 264 mm, trace de pliure, cachet et signatures. Bon état.
Brevet de nomination au grade de sergent décerné à Pierre Alexandre Chevalier par le commandant de l'Artillerie de la Garde Nationale de la Ville de Rouen. La Garde nationale est historiquement l'ensemble des milices de citoyens formées dans chaque commune au moment de la Révolution française, à linstar de la Garde nationale créée à Paris en 1789 et placée sous le commandement de La Fayette. Inscrite dans la constitution en 1799, ses officiers sont alors élus par la population et ne peuvent effectuer deux mandats successifs confirmant son statut de force de sécurité nationale et démocratique. Son rôle était d'assurer le maintien de l'ordre dans chaque commune en temps de paix mais également la défense militaire du pays en temps de guerre en complément de l'armée régulière. Elle a existé sous tous les régimes politiques de la France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871, aux lendemains des insurrections communalistes qu'elle a soutenues et de la répression de la Commune de Paris.
[Paris], 1er mars 1791 in-4 oblong (26 x 36 cm), texte dans un bel encadrement allégorique à motifs militaires et patriotiques (canons, faisceaux, tonneaux de poudre, hallebardes, etc.) gravé par A. D. Fackenhof d'après Bayon,
Beau document imprimé sur parchemin.Brevet accordé à Antoine Pacotte, âgé de 46 ans, demeurant rue des Ciseaux [actuel VIe arrondissement], pour servir en qualité de volontaire dans le 7e bataillon de la deuxième division de la Garde nationale de Paris.Parmi les signatures des officiers du 7e Bataillon, figure celle du commandant, Claude Bayon [de Bermond], résidant dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés. Non seulement c'est lui l'auteur du décor encadrant les brevets de son unité, mais il joua encore un rôle important - encore que passé sous silence - dans la fuite de Varennes. C'est en effet lui qui devait obtenir, le 21 juin 1791, les pouvoirs de Bailly et de La Fayette (sous lesquels était placée la Garde nationale) pour se mettre à la recherche du Roi, et qui donna l'ordre à Jean de Lagny d'alerter les Gardes nationales sur la route de Metz, et d'arrêter la berline en fuite. Il fit imprimer, après le retour du Roi, deux plaquettes documentant son action, et livrant de l'événement une version notablement différente de celle de Drouet : Rapport sommaire et exact de l'arrestation du Roi à Varennes (Martin & Walter, 2159) et Pétition à l'Assemblée nationale demandant une mention honorable pour avoir ramené le Roi de Varennes à Paris (MW 2159). Le personnage tomba complètement dans l'oubli par la suite, à la différence du trop fameux Drouet, qui avait su faire fructifier son action avec habileté. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, Impr. Nationale et se vend à Bordeaux chez Paul Pallandre jeune, s.d. in-8, 4 pp., bradel demi-basane rouge à coins. (reliure du XIXe).
Aucun citoyen actif ne pourra porter les armes sans être inscrit dans la Section de la ville où il est domicilié. Les enfants des citoyens actifs, âgés de 18 ans, s'inscriront pareillement sur le même registre. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
200 feuillets de papier vélin interlignés et reliés en un volume in-4, demi-reliure à coins en feutrine écrue, plats de papier glacé beige avec l'inscription Garde nationale Correspondance - 15 janvier au 20 mai 1814 manuscrite à l'encre sur le premier plat; doublures et gardes de papier vergé ancien (reliure de l'époque).Ce précieux manuscrit soigneusement tenu et rédigé recto-verso à l'encre sur les 111 premiers feuillets par les secrétaires du maréchal Adrien-Jeannot Moncey, duc de Conegliano, contient 266 ordres et les notes de service dictées par le maréchal entre le 15 janvier et le 20 mai 1814, concernant son commandement en tant que major général de la Garde Nationale de Paris. Ce document constitue un extraordinaire témoignage sur lhistoire militaire de Paris durant les 5 mois dramatiques de la campagne de 1814. Exemplaire portant sur la doublure du premier plat, la grande étiquette collée de la maison Susse, papetier de S.M. lImpératrice-Reine Joséphine.
1832 br. (couv. bleue imprimée). in-4, titre, 74pp., P. Crapelet juin 1832,
Rapports, pour chaque arrondissement de Paris, des engagements de la Garde Nationale contre les émeutiers. Détail des morts et des blessés avec la situation des victimes. Voir dans Larousse XIXe article juin 1832 sur ces journées qui faillirent avoir raison de Louis-Philippe.
Phone number : 33 (0)3 85 53 99 03
Evreux, Imprimerie de J.J. L.Anvcelle, sans date ( 1790); brochure in-4° de 10pp., sans couverture , telle que parue.Déchirure au dernier feuillet sans manque et sans atteinte au texte.
Renferme également : Procès-verbal de ce qui s'est passé à l' Assemblée... de la Garde Nationale d' Anet, où était rassemblé quarante Députés d' Evreux. ( pp. 8-10). ( Cl Gr)
Document imprimé et manuscrit de 25 X 37,5 cm.Diplome de M. Jean Lecompte, élu en date du 15 juin au grade de Sergent dans la Compagnie de la Garde Nationale d' Abzac. Signé du 22 juin 1834.
Traces de plis, document légèrement jauni, mais bon état général. (CL)
Vinchon, fils et successeur de Mme Ve Ballard 1832 In-4. Reliure de l’époque demi vélin fauve, dos lisse orné de roulettes dorées, titre doré, 76 + 6 + 91 + 2 + III + 87 + 82 + 24 + 29 + 18 + 46 pp. Inséré, Compte-rendu des travaux de la commission de la souscription nationale en faveur des veuves, orphelins et blessés de Juillet 1830, Imprimerie de Crapelet, 1832, 120 pp. Fendillements en tête et en pied de dos, premier mors interne fendillé, sinon exemplaire en bon état.
Recueil contenant notamment des documents notables (lois des 22 mars 1831 et 19 avril 1832) sur l’organisation de la Garde Nationale qui fut rétablie en 1830 au moment des Trois Glorieuses après avoir été dissoute en 1827. Bon état d’occasion
Paris, Imprimerie impériale, 18 mars 1812 in-4, 22 pp., en feuiles, cousu.
Importante décision, qui marque une évolution nette dans le rôle assigné à la Garde nationale sous l'Empire : ce ne fut en effet qu'à partir de ce sénatus-consulte de mars 1812 que sa participation à l'effort de défense extérieure devait devenir systématique, alors que le recours à ce moyen supplétif avait modérément concerné la milice bourgeoise depuis 1805. Avant l'engagement en Russie, l'Empereur appella à l'activité 92 000 jeunes gens pris parmi les 600 000 gardes nationaux du premier ban (âgés de vingt à vingt-six ans). Après les avoir répartis en 88 cohortes et placés sous commandement proprement militaire, il leur fit tenir garnison non seulement à Paris, mais aussi dans des places fortes terrestres et maritimes. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Paris], Imprimerie de Lefebvre, s.d.; petit in-4 oblong (27 x 43 cm), texte sur deux colonnes, séparées par une frise fleurdelisée, en feuille. Bords ébarbés.
Signé de Jean-Joseph Dessolles (1767-1828) comme commandant en chef de la Garde nationale de Paris, depuis 1814, cet ordre du jour situé entre la fin des Cent-Jours et la Seconde restauration ignore superbement le contexte politique et se concentre sur l'organisation du service. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Napoléon, garde nationale en 1814] Théodore Lefebvre. P.A.S., 1er avril 1814, 1p in-8. Lettre d'engagement d'un jeune Rouennais, né le 11 mai 1798, dans la compagnie de grenadier du 1er bataillon de la garde nationale, au moment de la chute de Napoléon. [352]
[garde nationale] Nicolas Hédouin (1759-ap.1814), maître maçon. P.A.S., Paris, 1er mai 1814, 1p in-12 oblong. Il s'est présenté à la garde nationale dont il fait partie. Il semble que ce Nicolas Hédouin soit né à Chantilly Intéressant document au moment du retour des Bourbons sur le trône. [352]
Grenier, receveur particulier des finances et grenadier de la garde nationale de Montbéliard,
Reference : 013494
Grenier, receveur particulier des finances et grenadier de la garde nationale de Montbéliard, 3 chansons patriotiques, manuscrites et imprimées. Probablement imprimées à Montbéliard. Trois chansons : Chant Patriotique de Montbéliard du 29 juillet 1830, 1p in-4 imprimée avec mention en pied « Grenier Receveur Particulier des Finances ». Un vers modifié à l'encre d'une première main. Le Départ (romance). Manuscrit anonyme, 1p in-4, d'une deuxième main, avec corrections et variantes de la première main. Ecrite au dos du chant patriotique. Chanson, 1p in-4, sur l'air de « Elle aime à rire, elle aime à boire », qui reflète le ralliement à Louis-Philippe, « vive le Roi, la Liberté ». Imprimée avec mention en pied « Grenier Grenadier de la garde Nationale de Montbéliard » Rares documents. [304-2]
Paris s.d. [vers 1790] petit in-4 oblong (23 x 29 cm) en feuille, sur vélin contrecollé papier, bord droit très ébarbé
texte dans un bel encadrement allégorique gravé égrenant des symboles guerriers, accompagnés de devises des plus congruentes ("Qui sert bien sa patrie n'a pas besoin d'ayeux"). La présence en tête d'un écusson fleurdelisé replace le document sous la période de la monarchie constitutionnelle.Le document n'est pas renseigné. Il était simplement destiné à attester de l'enrôlement d'un citoyen dans la Garde nationale
Paris, Imprimerie Impériale, Janvier 1814, 4 pages in-4.
Ralliement de la Garde Nationale à l’Empereur suivi de la réponse de l’Impératrice Marie-Louise.
Paris, Imprimerie Nationale, (1791) in-8, 16 pp., dérelié.
Réorganisation de la Garde nationale, après les graves incidents du 17 juillet 1791, ou elle tira sur le peuple réuni au Champ-de-Mars. La Fayette en quitta le commandement, lequel fut par la suite exercé de mois en mois, par chacun des six chefs de division, jusqu'en 1792. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
[Circa 1790]. 20 x 17,5 cm (dessin à vue) ; 33 x 30 cm (encadrement) Dessin original à l'encre rehaussé à l'aquarelle et à la peinture dorée, sous marie-louise, et encadrement doré.
Il s'agit du drapeau du 36e bataillon de la 4e division de la garde nationale parisienne, mise en place entre août 1789 et 1793 et active jusqu'au coup d'État de 1799, du District de Saint Jacques de la Boucherie.Le dessin représente un drapeau écartelé bleu-rouge par une croix blanche. Au milieu un soleil à l'or chargé d'un triangle entouré de trois fleurs de lys, il porte une bannière sur laquelle est inscrite « DEO PATRIE LEGI ». Une cocarde tricolore en papier a été contrecollée en haut à gauche de la marie-louise. Il est titré en bas du dessin.Ce dessin est reproduit dans "Collection entière des drapeaux de l'armée nationale parisienne", pl. 36 par Raymond Augustin Vieilh de Varennes publié en 1789-1790 (la gravure est numérisée sur le site de la BnF).
Paris, Cailleau, s.d. (1789). In-8° dérelié de 64 pp.[C30]
Réglement et organisation détaillée (y compris la description des costumes) de la garde nationale. Manque à Martin & Walter; Tourneux, 6656a.
Phone number : 02 47 97 01 40
Paris, Imprimerie Royale, 1792 in-4, 6 pp., mouillure.
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[Paris], Charles de Mourgues frères, s.d. (1870) placard in-folio (65 x 50 cm), en feuille.
Du 21 septembre 1870. Sur l'habillement et l'équipement des bataillons de la Garde nationale.Étienne Arago avait été nommé maire de Paris par acclamation sous la proposition de Léon Gambetta le 4 septembre 1870, soit peu avant le siège. Mais, quand, en novembre des élections municipales furent organisées, il ne fut pas candidat à sa propre succession, estimant qu’un maire non élu, simplement choisi par acclamation, ne possédait pas une reconnaissance officielle, et il démissionna le 15 novembre 1870. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
À Paris, chez Gauthier, éditeur, 1831, in-16, couv. vélin, cousu à la main, non rogné, 35 pp., gravure en frontipice. (CN13)
Contenant 162 articles. "Obligation du service depuis l'âge de 20 ans jusqu'à 60. - Formation des corps détachés. - Désignation des classes pour l'armée active. - Articles concernant les célibataires, les veufs sans enfans, les mariés sans enfans, les mariés avec enfans, et les anciens militaires. - Formalités à remplir pour les exemptions, les dispenses et les remplacemens". Sur le premier plat on peut lire la marque d'appartenance "J.L.B.C. à Nanteuil Les Meaux" manuscrite à l'encre. Sur la dernière page illustrée d'une vignette représentant un coq sur un clairon, le propriétaire de cet opuscule à mentionné à l'encre noire : "Ce present livre apartient : a Jean Louis Bambert, Marchand Epicier a Nanteuil les meaux Lieu dit chermont, actuellement. Commandant de la garde Nationale de Nanteuil, sous le règne de Philipe premier, Roi des Français. Le 21 mai 1831... Ci il se trouvait égarer, je prie celui... ou selle qui le retrouverai, de lui remettre, ils seront remercier".
Phone number : 01 43 29 46 77
« Monsieur Quand vous fûtes déchus, par un acte arbitraire Du titre glorieux de soldats-citoyens Nos cœurs paralysés sous d’indignes liens, Ajournaient de leurs vœux l’hommage anniversaire, Mais un espoir lointain, comme un brillant fanal D’un plus bel avenir, nous présageait l’aurore Trois soleils de juillet soudain l’on fait éclore Et janvier renaissant peut saluer encore… ». L’uniforme national
Anne Prosper Charles Rodier (1790-1864), baron, capitaine de la Garde Nationale, président honoraire de la cour des comptes.
Reference : 014171
Anne Prosper Charles Rodier (1790-1864), baron, capitaine de la Garde Nationale, président honoraire de la cour des comptes. L.A.S., sd [mercredi], 1p in-8. Au poète Emile Deschamps (1791-1871). Remerciements pour des ouvrages prêtés par Deschamps. [230]
Toulouse : Veuve Tislet, 1831 In-8, 46 pages. Broché, couverture muette, exemplaire non coupé.