Paris, Le Normant, [1845], in-8, 16 pp, Broché, couverture muette moderne, Lettre adressée à tous les médecins dans laquelle le pionnier de la thanatopraxie Jean Nicolas Gannal (1791-1852) se défend contre les industriels qui attaquent son brevet, contre les embaumeurs qui craignent d'être dépossédés de leur métier, et contre les attaques personnelles des médecins, qui le critiquent sur sa méconnaissance de la médecine, autrement dit, contre l'accusation de "charlatanisme", dont il est la cible depuis la perte de son brevet en 1840. Dans les mêmes années, Gannal est également accusé d'employer de l'arsenic, substance qui sera interdite par ordonnance en 1846. Son procédé sera finalement examiné par l'Académie de Médecine qui, en 1847, organisa une confrontation avec les méthodes et produits des docteurs Boissié, dit Suquet, et Dupré : la commission, qui se composait notamment d'Orfila, conclut à la supériorité du procédé Suquet (Rapport sur divers modes d'embaumement présentés par MM. Dupré, Gannal et Sucquet). Jean Nicolas Gannal, ancien pharmacien de la Grande Armée élabora son procédé d'après la méthode du médecin palermitain Giuseppe Tranchina (1797-1837) : il s'agissait de pratiquer une petite incision à la partie latérale du cou pour introduire par l'artère carotide, à l'aide d'une pompe, la liqueur conservatrice, puis d'envelopper le corps de bandes imbibées de liqueurs aromatiques. En deux heures, l'opération était terminée, et le corps renfermé dans un cercueil de plomb. Il n'y avait plus de mutilations, ni de soustraction d'organes. La promptitude, la décence et le prix peu élevé du mode opératoire de Gannal contribuèrent à en propager l'emploi. Dès 1840, la cession de son brevet fut faite pour un grand nombre de départements. En plein Romantisme, tout un chacun avait désormais la possibilité de présenter le corps du cher défunt avant sa mise en terre. Gannal lui-même embauma Samuel Hahnemann en 1843, sur la demande son épouse. Parmi les anatomistes, le procédé fut également un succès : il rencontra notamment la faveur de Bourgery, qui l'utilisa pour son fameux traité d'anatomie, et d'Auzoux, qui l'employa pour mettre sous les yeux de ses ouvriers les préparations qu'ils devaient reproduire. Son affaire ne se relava jamais vraiment du rapport défavorable de l'Académie de médecine. Bon exemplaire. Nicolas Delestre, Petite histoire de l'embaumement en Europe au XIXe siècle. Paris, le Murmure, 2017. Couverture rigide
Bon 16 pp.
[Paris, imp. Terzuolo], (c. 1842), in-8, 32 pp, Broché, couverture crème illustrée en noir, Réimpression de la Notice sur les embaumements, publiée par Jean-Nicolas Gannal pour faire la publicité de son nouveau procédé de thanatopraxie, breveté en 1837. Après une succincte histoire des techniques d'embaumement, l'auteur décrit son procédé. La plaquette se conclut sur six lettres élogieuses adressées à l'auteur. La promptitude, la décence et le prix peu élevé du mode opératoire de Gannal contribuèrent à en propager l'emploi. Dès 1840, la cession de son brevet est faite au le docteur Lecoupeur pour les départements de l'Eure et de la Seine-Inférieure, du Calvados et de la Somme; suivront de nombreux autres départements, puis Nice, Londres, la Russie, l'île Maurice, la Nouvelle-Orléans, Constantinople et l'île de Cuba. Jean Nicolas Gannal (1791-1852) fut l'un des pionniers de la thanatopraxie. Cet ancien pharmacien de la Grande Armée élabora son procédé d'après la méthode du médecin palermitain Giuseppe Tranchina (1797-1837) : il s'agissait de pratiquer une petite incision à la partie latérale du cou pour introduire par l'artère carotide, à l'aide d'une pompe, la liqueur conservatrice, puis d'envelopper le corps de bandes imbibées de liqueurs aromatiques. En deux heures, l'opération était terminée, et le corps renfermé dans un cercueil de plomb. Il n'y avait plus de mutilations, ni de soustraction d'organes. En plein Romantisme, tout un chacun avait désormais la possibilité de présenter le corps du cher défunt avant sa mise en terre. Gannal lui-même embauma Samuel Hahnemann en 1843, sur la demande son épouse. Parmi les anatomistes, le procédé fut également un succès : il rencontra notamment la faveur de Bourgery, qui l'utilisa pour son fameux traité d'anatomie, et d'Auzoux, qui l'employa pour mettre sous les yeux de ses ouvriers les préparations qu'ils devaient reproduire. Bon exemplaire, tel que paru avec sa couverture d'origine illustrée, sur le plat supérieur, de deux momies (égyptienne et chrétienne), d'un mausolée et de pyramides, et sur le plat inférieur d'un monument funéraire élevé "à l'immortel Cuvier". Rousseurs claires. Couverture rigide
Bon 32 pp.
Paris, Desloges, 1840, in-8, 70-[2] pages, portrait, Demi-basane cerise, Troisième édition. La seconde, parue aussi en 1840, ne comptait que 45 pages. Un portrait de Gannal en lithographie. Jean Nicolas Gannal (1791-1852) fut l'un des pionniers de la thanatopraxie. Cet ancien pharmacien de la Grande Armée élabora son procédé d'après la méthode du médecin palermitain Giuseppe Tranchina (1797-1837) : il s'agissait de pratiquer une petite incision à la partie latérale du cou pour introduire par l'artère carotide, à l'aide d'une pompe, la liqueur conservatrice, puis d'envelopper le corps de bandes imbibées de liqueurs aromatiques. En deux heures, l'opération était terminée, et le corps renfermé dans un cercueil de plomb. Il n'y avait plus de mutilations, ni de soustraction d'organes. La promptitude, la décence et le prix peu élevé du mode opératoire de Gannal contribuèrent à en propager l'emploi. Dès 1840, la cession de son brevet fut faite pour un grand nombre de départements. En plein Romantisme, tout un chacun avait désormais la possibilité de présenter le corps du cher défunt avant sa mise en terre. Gannal lui-même embauma Samuel Hahnemann en 1843, sur la demande son épouse. Parmi les anatomistes, le procédé fut également un succès : il rencontra notamment la faveur de Bourgery, qui l'utilisa pour son fameux traité d'anatomie, et d'Auzoux, qui l'employa pour mettre sous les yeux de ses ouvriers les préparations qu'ils devaient reproduire. Avec la présente publication, l'auteur élargit son propos à toute la taxidermie puisqu'il développe aussi un art de mégir, de parcheminer, d'empailler et de monter les peaux. Dos passé, coiffe supérieur arasée, étiquette en tête. Fortes rousseurs. Nicolas Delestre, Petite histoire de l'embaumement en Europe au XIXe siècle. Paris, le Murmure, 2017. Couverture rigide
Bon 70-[2] pages, portrait.
Paris, chez l'auteur, 1841, in-8, VII-448 pp, Demi-chagrin noir, dos à faux nerfs, Seconde édition de cet ouvrage qui a joué un rôle essentiel dans la voque des embaumements, en particulier aux États-Unis, où il a été traduit dès 1840 par l'anatomiste américain Richard Harlan. Jean Nicolas Gannal (1791-1852) fut l'un des pionniers de la thanatopraxie. Cet ancien pharmacien de la Grande Armée élabora son procédé d'après la méthode du médecin palermitain Giuseppe Tranchina (1797-1837) : il s'agissait de pratiquer une petite incision à la partie latérale du cou pour introduire par l'artère carotide, à l'aide d'une pompe, la liqueur conservatrice ; puis, à l'extérieur, des bandes imbibées de liqueurs aromatiques. En deux heures, l'opération était terminée, et le corps renfermé dans un cercueil de plomb. Il n'y avait plus de mutilations, ni de soustraction d'organes. La promptitude, la décence et le prix peu élevé du mode opératoire de Gannal contribuèrent à en propager l'emploi. Dès 1840, la cession de son brevet fut faite pour un grand nombre de départements. En plein Romantisme, tout un chacun avait désormais la possibilité de présenter le corps du cher défunt avant sa mise en terre. Gannal lui-même embauma Samuel Hahnemann en 1843, sur la demande son épouse. Parmi les anatomistes également, le procédé fut un succès : il rencontra notamment la faveur de Bourgery, qui l'utilisa pour son fameux Traité d'anatomie, et Auzoux, qui l'employa pour mettre sous les yeux de ses ouvriers les préparations qu'ils devaient reproduire. Le présent ouvrage comporte, outre l'Histoire des embaumements, quatre opuscules de Gannal : - Lettre adressée à l'Institut sur la question des embaumements. Paris, Imprimerie Le Normant, août 1843. 16 pages. - Lettres adressée à messieurs les membres du conseil de salubrité au sujet de la translation des cendres de l'empereur Napoléon et de l'exhumation des victimes de juillet. Paris, Terzuolo, 1840. 15 pages. - Notice sur les embaumements. Procédés de M. Gannal. [Paris, imprimerie de Terzuolo, 30 novembre 1839]. 32 pages, 2 planches : la première représente deux momies, l'une égyptienne, l'autre chrétienne, à l'avant d'un paysage où prennent place un mausolée gothique et des pyramides ; la seconde figure un monument funéraire élevé "à l'immortel Cuvier". - Observations sur le service des inhumations et pompes funèbres dans la ville de Paris. Paris, Maistrasse et Wiart, 1847. 31 pages, 1 titre-frontispice en lithographie. Frottements au dos. Quelques rousseurs. Cachet annulé de la faculté catholique de Paris et étiquette ex-dono de la bibliothèque d'Henri Liouville. Nicolas Delestre, Petite histoire de l'embaumement en Europe au XIXe siècle. Paris, le Murmure, 2017. Wellcome III-86. Couverture rigide
Bon VII-448 pp.
Paris, Desloges, 1840, in-8, d'un portrait et 70 et (2) pages, exemplaire broché (dos consolidé avec papier fort, et déchirure sur la quatrième de couverture, sous papier cristal), Troisième édition. La seconde, parue aussi en 1840, ne comptait que 45 pages. Jean Nicolas Gannal (1791-1852) fut l'un des pionniers de la thanatopraxie. Son procédé consistait en une petite incision à la partie latérale du cou pour introduire par l'artère carotide, à l'aide d'une pompe, la liqueur conservatrice (sel d'alumine) ; puis, à l'extérieur, des bandes arrosées avec des liqueurs aromatiques. En deux heures, l'opération était terminée, et le corps renfermé dans un cercueil de plomb. Il n'y avait plus de mutilations, ni de soustraction d'organes. La promptitude, la décence et le prix peu élevé du mode opératoire de Gannal contribuèrent à en propager l'emploi. Dès 1840, la cession de son brevet fut faite pour un grand nombre de départements. Avec la présente publication, l'auteur élargit son propos à toute la taxidermie puisqu'il développe aussi un art de mégir, de parcheminer, d'empailler et de monter les peaux. Un portrait de Gannal en frontispice. Mouillures. Couverture rigide
Bon d'un portrait et 70 et (2)
Paris, Desloges, 1840, in-8, 70-[2] pages, portrait, Broché, couverture originale imprimée, Troisième édition. La seconde, parue aussi en 1840, ne comptait que 45 pages. Un portrait de Gannal en lithographie. Jean Nicolas Gannal (1791-1852) fut l'un des pionniers de la thanatopraxie. Ce fut lui qui embauma Hahnemann en 1843, sur la demande son épouse. Son procédé consistait en une petite incision à la partie latérale du cou pour introduire par l'artère carotide, à l'aide d'une pompe, la liqueur conservatrice ; puis, à l'extérieur, des bandes arrosées avec des liqueurs aromatiques. En deux heures, l'opération était terminée, et le corps renfermé dans un cercueil de plomb. Il n'y avait plus de mutilations, ni de soustraction d'organes. La promptitude, la décence et le prix peu élevé du mode opératoire de Gannal contribuèrent à en propager l'emploi. Dès 1840, la cession de son brevet fut faite pour un grand nombre de départements. Parmi les adeptes de ce procédé, on compte Bourgery, qui l'utilisa pour sa fameuse "Traité d'anatomie"; et Auzoux, qui l'employa pour mettre sous les yeux de ses ouvriers les préparations qu'ils devaient reproduire. Avec la présente publication, l'auteur élargit son propos à toute la taxidermie puisqu'il développe aussi un art de mégir, de parcheminer, d'empailler et de monter les peaux. Ex-libris manuscrit sur la page de faux-titre. Exemplaire tel que paru. Couverture usée, petit manque angulaire. Quelques rousseurs Couverture rigide
Bon 70-[2] pages, portrait
Paris, Desloges, 1846, in-8, de 95 pages (dont un portrait) puis 16 pages de catalogue, exemplaire broché (dos fragile, sous papier cristal), Quatrième édition. Jean Nicolas Gannal (1791-1852) fut l'un des pionniers de la thanatopraxie. Son procédé consistait en une petite incision à la partie latérale du cou pour introduire par l'artère carotide, à l'aide d'une pompe, la liqueur conservatrice (sel d'alumine) ; puis, à l'extérieur, des bandes arrosées avec des liqueurs aromatiques. En deux heures, l'opération était terminée, et le corps renfermé dans un cercueil de plomb. Il n'y avait plus de mutilations, ni de soustraction d'organes. La promptitude, la décence et le prix peu élevé du mode opératoire de Gannal contribuèrent à en propager l'emploi. Dès 1840, la cession de son brevet fut faite pour un grand nombre de départements. Avec la présente publication, l'auteur élargit son propos à toute la taxidermie puisqu'il développe aussi un art de mégir, de parcheminer, d'empailler, de monter les peaux et de prendre, préparer et conserver les papillons et autres insectes. Malgré quelques salissures, bon exemplaire. de 95 pages (dont un
18/08/1840 Gannal sadresse probablement ici à un pharmacien. ...Je prie Mr Isenard de menvoyer 2 flacons dessence de canelle (sic) 2 de girofle et un de citron...
Paris Ferra 1838 in-8 de 349 pp. br. couv. impr., rest., mouillure marginale à une centaine de pages, rouss
Édition originale rare.Gannal (1791-1852), à propos de l'embaumement de Mgr de Quélen, archevêque de Paris, exposa sa méthode, laquelle était très novatrice: "Une petite incision à la partie latérale du cou pour introduire par l'artère carotide, à l'aide d'une pompe, la liqueur conservatrice ; puis, à l'extérieur, des bandes arrosées avec des liqueurs aromatiques ; en deux heures, l'opération est terminée, et le corps renfermé dans un cercueil de plomb. Ici, plus de mutilations, plus de soustraction d'organes ; on n'a pas même besoin de déshabiller la personne qui doit être embaumée. C'est ainsi qu'a été traité, en 1840, le corps de Mgr de Quelen, archevêque de Paris, par sa volonté expresse. C'est ainsi que la justice a fait conserver l'enfant de la Villette, qui, pendant près de trois mois, a été exposé à la Morgue aux yeux de toute la capitale. C'est ainsi que depuis on a pratiqué tous les embaumements à Paris, dans beaucoup de départements et même à l'étranger" (Jean Girardin, Quelques mots sur les embaumements et sur le procédé de M. Gannal, 1842). Les travaux du docteur Gannal sont encore utilisés de nos jours et cet ouvrage s'imposa immédiatement ; il fut traduit en anglais en 1840 et fut le premier ouvrage publié aux États-Unis à propos de l'embaumement.Envoi autographe signé de l'auteur au chimiste Pierre Jean Robiquet (1780-1840), célèbre pour ses découvertes de principes actifs importants, tels que l'asparagine, la caféine, la codéine, etc
Paris, Chez l'auteur, 1832, in-8, 58-[2] pages et 1 planche, exemplaire broché, Première édition de cette plaquette publicitaire rare, faisant la promotion de l'appareil bon marché (75 centimes) conçu par Gannal : l'instrument est montré sur la planche dépliante qui ouvre l'ouvrage. Cette plaquette constitue un recueil de témoignages sur les résultats de l'emploi du chlore dans la phtisie pulmonaire. L'ouvrage est précédé de la description de l'appareil de l'auteur pour les inhalations de chlore et débute par une histoire du traitement de la cette maladie. Bon exemplaire. Couverture rigide
Bon 58-[2] pages et 1 planche