A Paris, Chez Frederic Leonard, M. D.C. LXXXV. (1685).Un volume in-12 (8,5 x 15 cm) de un frontispice, 10 et 407 pages. Ouvrage orné de 52 figures gravés. Reliure plein veau d'époque, dos à nerf orné caissons ornés, titrage doré. Mors partiellement fendu, coiffe supérieure absente, coins émoussés, sinon bon exemplaire.Adrien Gambart (1600-1668).L'édition originale de ce texte date de 1684 chez le même imprimeur. La vie symbolique du Bienheureux François de Sales, Evesque et Prince de Genève, comprise sous le voile de 52 emblèmes, qui marquent le caractère de ses principales vertus, avec autant de méditations ou de réflexions pieuses, pour exciter les ames..., Paris, aux frais de lauteur pour lusage des religieuses de la Visitation, & à la disposition de celles du Fauxbourg saint Jacques, 1664. Dans la première partie du livre, qui est la vie proprement dite du saint exposée en 52 emblèmes, Gambart propose un découpage très pédagogique : une vertu par semaine pour toute lannée et une « pratique », de cette vertu, par jour, pour toute la semaine, « afin, explique-t-il, que vous vous appliquiez à vous mesme ce que vous verrez avoir esté pratiqué par ce Saint Prelat ». La seconde partie est constituée de méditations, sans gravures, organisées selon un modèle simplifié de celui proposé dans lIntroduction à la vie dévote : méditation ( « Considerez... » ) puis affections et résolutions, en plusieurs points. Le Pr Karel Porteman a attiré mon attention sur les similitudes entre les propos tenus par Gambart et ceux du poète, emblématiste et homme politique néerlandais, calviniste, Jacob Cats dans sa préface au Silenius Alcibiadis, publié à Middelburg en 1618. Cats proposait également le déroulement dune méditation sur 52 semaines, permettant ainsi de couvrir une année. Comme le confirment dautres études actuelles, lemblématique sacrée, en tant que genre ancré dans la Parole du Christ, dans le Verbe, dépasse les querelles confessionnelles de lépoque.Voir : Images et emblèmes dans la spiritualité de saint François de Sales par Agnès Guiderdoni-Bruslé.