Lyon, [Philibert Rollet pour] Guillaume Rouillé, 1553. 2 parties en 1 vol. in-16, chagrin bordeaux, dos à nerfs orné de filets et de petits fleurons à froid, tranches dorées. Reliure de Lobstein. Bel exemplaire, dos légèrement insolé. 166 pp., (1) f. blanc ; 104 pp., avec 28 planches gravées sur bois dans le texte représentant 138 figures. Signatures : [aA-kK]8 lL4; [A-F]8 G4.
Nouvelle édition des commentaires sur Galien du médecin espagnol Andrès Laguna de Segovia (1499-1559). Elles renvoient aux pages de l'édition vénitienne de 1541 des oeuvres de Galien. Elles avaient été publiées pour la première fois à Venise en 1548. Ce volume complète l'ensemble d'ouvrages de Galien publiés la même année par Guillaume Rouillé. Elle est surtout recherchée, d'après Baudrier, qui la qualifie de "fort rare" pour la seconde partie du volume, qui comprend le traité sur les pansements (De fasciis) de Galien, traduit en latin par Vido Vidio, qui est illustrée de 138 figures gravées sur bois qui représentent des pansements de la tête, du tronc, des membres et des pieds. Baudrier IX, 202; Durling, 2705-1.
Phone number : 02 47 97 01 40
Basileae : apud Hieronimum Frobenium et Nicolaum Episcopium, 1549.Basel, Hieronymus Froben & Nikolaus Episcopius (1.), 1549,Fort INFOLIO pleine basane epoque,plats decoré d’un medaillon titre PETRUS,sur les 2 plats,manques important au dos,a restaurer fol.index non pagine titre+406p,non pagine +5] h., 1316 col.soit 674 pages sur 3 colonnes, [1] h. : il. ;37,5 cm.
non rogne a grandes marges,Note generale Sign.: a6 a-z6 A-2I6 inscriptions manuscrites en marge et dans le texte,mouillures en marges principalement,dans l’etat :date en partie effacée sur les titres mais pas en fin de texte MDLIX au lieu de MDXLIX Basileae : [Hieronymus Froben], 1549 (Basileae : apud Hieronymum Frobenium et Nicolaum Episcopium. Mense Martio, 1549),woodcut printer's device on title & on verso of last leaf. woodcut initials. several woodcut text illus. 16th century blind-stamped pigskin, the centre panel on upper cover containing PETRUS (corners worn, short split in upper front joint, paper faintly embrowned). ownership inscription on title & ms. notes Galien (131-201) étudie beaucoup les domaines de l’hygiène et de la pharmacologie, mais c’est l’anatomie qui reste pour lui la base de la médecine. Son schéma de physiologie humaine repose sur la doctrine des 4 éléments (eau, air, terre, feu) qui, combinés aux 4 qualités physiques (chaud, froid, humide, sec), influent sur les quatre humeurs : le sang, la bile, la pituite et l’atrabile. Galien étend cette doctrine d’Hippocrate et y inclue les quatre tempéraments, sorte de classification des hommes en sanguins (chaleureux et aimables), flegmatiques (lents et apathique), mélancoliques (tristes et déprimés) et colériques (emportés et prompts à réagir).
Phone number : 33 04 94 63 34 56
Venise, Vincent Valgrisium, 1562 in-folio de 40ff. (signatures a8-e8); 376ff. (signatures A8-Z8, AA8-ZZ8, AAa8) Reliure frottée avec quelques accrocs
Lettrines gravées sur bois. Nombreuses figures in texte. Cet ouvrage constitue le tome 9 des "Opera omnia" parues chez Valgrisius en 10 parties, traduites par Jo. Bap. Rosario. Galien (131-201) étudie beaucoup les domaines de l’hygiène et de la pharmacologie, mais c’est l’anatomie qui reste pour lui la base de la médecine. Son schéma de physiologie humaine repose sur la doctrine des 4 éléments (eau, air, terre, feu) qui, combinés aux 4 qualités physiques (chaud, froid, humide, sec), influent sur les quatre humeurs : le sang, la bile, la pituite et l’atrabile. Galien étend cette doctrine d’Hippocrate et y inclue les quatre tempéraments, sorte de classification des hommes en sanguins (chaleureux et aimables), flegmatiques (lents et apathique), mélancoliques (tristes et déprimés) et colériques (emportés et prompts à réagir).Photo et description sur demande.Picture and description upon request.
Phone number : 33 04 94 63 34 56
[Par Loys Cloquemin & Etienne Miche] - HIPPOCRATE ; GALIEN ; DAMASCENE, Jean ; (BRECHE, Jean)
Reference : 65602
(1576)
Traduicts de Grec en François par M. I. Breche, Avec Annotations sur ledict premier livre ensemble certaines Paraphrases servans de brief commentaire, depuis le second livre, iusques à la fin du septième, par le dict Breche Plus les Aphorismes de I. Damascene, Medecin Arabe, Ensemble une Epitome sur les trois livres des Temperaments de Galien, le tout nouvellement reveu & corrigé, 1 vol. in-16 cartonnage bradel début XIXe, Par Loys Cloquemin & Etienne Michel [ Louis Cloquemin ], à Lyon, 1576, 2 ff. n. ch., 254 ff. Signatures : A8-Z8, Aa8-Kk8 (passe de Ii4 à Kk5 sans manque)
Cette petite traduction commentée des Aphorismes d'Hippocrate a été revue et corrigée du vivant de Jean Brèche de Tours (1514-1583) qui avait proposé la première traduction française des aphorismes en 1550. Etat très satisfaisant (feuillet de titre restauré, restaurations en marge des 2 premiers ff. avec petites atteintes aux notes marginales, qq. petites mouill., bon état par ailleurs, ex-libris en garde). Baudrier, IV, 50 ; non signalé par Maloney & Savoie, Cinq cents ans de bibliographie Hippocratique.
[Par Jean Ant. Huguetan] - HIPPOCRATE ; GALIEN ; DAMASCENE, Jean ; (BRECHE, Jean)
Reference : 65603
(1605)
Traduicts de Grec en François par M. I. Breche, Avec Annotations sur ledict premier livre ensemble certaines Paraphrases servans de brief commentaire, depuis le second livre, iusques à la fin du septième, par le dict Breche Plus les Aphorismes de I. Damascene, Medecin Arabe, Ensemble un Epitome sur les trois livres des Temperaments de Galien, le tout nouvellement reveu & corrigé, 1 vol. in-16 cartonnage bradel début XIXe (probablement monté sur reliure de vélin), Par Jean Ant. Huguetan, à Lyon, 1605, 2 ff. n. ch., 254 ff. Signatures : A8-Z8, Aa8-Ii8
C'est Jean Brèche de Tours (1514-1583) qui avait proposé la première traduction française des Aphorismes d'Hippocrate en 1550. Bon état (cartonnage un peu frotté, rares petites mouill., bon exemplaire par ailleurs, ex-libris en garde). Maloney & Savoie, Cinq cents ans de bibliographie Hippocratique, 641
[Chez Claude Rigaud & Claude Obert] - HIPPOCRATE ; GALIEN ; DAMASCENE, Jean ; (BRECHE, Jean)
Reference : 65604
(1628)
Traduicts de Grec en François par M. I. Breche, Avec Annotations sur ledict premier livre ensemble certaines Paraphrases servans de brief commentaire, depuis le second livre, iusques à la fin du septième, faicts par le dict Breche. Ensemble les Aphorismes de I. Damascene, Medecin Arabe, Ensemble un Epitome sur les trois livres des Temperamens de Galien, Dernière Edition, reveuë & corrigée, 1 vol. in-16 cartonnage début XIXe, Chez Claude Rigaud & Claude Obert, à Lyon, 1628, 2 ff. n. ch., 254 ff. Signatures : A8-Z8, Aa8-Ii8
C'est Jean Brèche de Tours (1514-1583) qui avait proposé la première traduction française des Aphorismes d'Hippocrate en 1550. Etat très satisfaisant (mouill. au f. de titre, bon état par ailleurs, ex-libris en garde). Edition lyonnaise non signaléepar Maloney & Savoie, Cinq cents ans de bibliographie Hippocratique
[Par Pierre Roussin] - HIPPOCRATE ; GALIEN ; DAMASCENE, Jean ; (BRECHE, Jean)
Reference : 65605
(1628)
Traduicts de Grec en François par M. I. Breche, Avec Annotations sur ledict premier livre ensemble certaines Paraphrases servans de brief commentaire, depuis le second livre, iusques à la fin du septième, faicts par le dict Breche. Ensemble les Aphorismes de I. Damascene, Medecin Arabe, Ensemble un Epitome sur les trois livres des Temperamens de Galien, le tout nouvellement reveu & corrigée, 1 vol. in-16 cartonnage début XIXe, Par Pierre Roussin, à Lyon, 1628, 479 pp. Signatures : A8-Z8, Aa8-Gg8
C'est Jean Brèche de Tours (1514-1583) qui avait proposé la première traduction française des Aphorismes d'Hippocrate en 1550. Etat satisfaisant (tache d'encre au f. de titre, cartonnage faible, bon état par ailleurs, ex-libris en garde). Edition lyonnaise sans doute partagée avec celle de Claude Chastellard, signaléepar Maloney & Savoie, Cinq cents ans de bibliographie Hippocratique (n° 771) de collation identique.
[Chez Jean Viret] - HIPPOCRATE ; GALIEN ; DAMASCENE, Jean ; (BRECHE, Jean) ; RAOUL, Maistre Jean
Reference : 65606
(1659)
Traduicts de Grec en François par M. I. Breche, Avec Annotations sur ledict premier livre ensemble certaines Paraphrases servans de brief commentaire, depuis le second livre, iusques à la fin du septième, faicts par le dict Breche. Ensemble les Aphorismes de I. Damascene, Medecin Arabe, & un Epitome sur les trois livres des Temperamens de Galien, Dernière Edition, reveuë & corrigée, [Suivi de : ] Les Fleurs du Grand Guidon. C'est à dire les Sentences principales de certains Chapitres dudit Guidon, par Maistre Jean Raoul, Chirurgien, 1 vol. in-12 cartonnage début XIXe, , à Rouen, 1659 et 1660, 2 ff., 571-142 pp. et 1 f. blanc. Signatures : A-Z4, A-F11
C'est Jean Brèche de Tours (1514-1583) qui avait proposé la première traduction française des Aphorismes d'Hippocrate en 1550. Les Fleurs du Grand Guidon proposent un extrait du "Guydon" de Guy de Chauliac, le plus fameux chirurgien du moyen-âge. Etat très satisfaisant (cartonnage lég. frotté, qq. rouss., bon état par ailleurs, ex-libris en garde).
Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 24 figures, ainsi décrites par l'auteur : Enseignes militaires, bâton augural, et autres emblêmes. N° 1. Figure de vautour ; l'aile est abaissée de cette maniere, lorsque dans les combats ou dans les triomphes il accompagne, dirige, ou protege les héros. N° 2. C'est ainsi qu'on voit le même oiseau sur la frise des portiques des temples, ou sur les plates-bandes des plafonds des portiques. N° 3. Un épervier faisant le même office que le vautour n° i, et quelquefois conjointement avec lui. N° 4. Une tête de chien, et une tête de loup ou chakal sur un corps d'épervier, en adoration devant un scarabée à deux têtes de lion, pris sur une des frises du temple d'Apollinopolis. N° 7. Especes d'enseignes, prises à Tintyra. N° 5. Ustensile à présenter l'encens ou autre offrande. N° 6. Autre espece d'encensoir ou vase à présenter une liqueur enflammée, dont on faisoit hommage aux dieux dans les cérémonies religieuses, ou aux héros dans leurs triomphes (voyez-en l'usage planche CXXXIV, n° 9 et 29) ; la petite figure à genoux acheve de l'indiquer : devant les portiques des temples, des figures colossales tiennent souvent de ces especes d'instruments ; les têtes d'animaux qui terminent leurs manches indiquent sans doute au culte de quelle divinité ils étoient consacrés.N° 12. Ornements placés à côté des portes, et qui par leurs formes redressoient la perpendiculaire, perdue par le talus des chambranles : j'ai pris celui-ci à côté de la porte du sanctuaire, dans le portique d'Apollinopolis magna ; il est aussi gracieux par sa forme qu'ingénieux par son usage ; le serpent s'enroule très agréablement autour de ces tiges de lotus portant les trois époques de la floraison de cette plante. Le n° 14 jusqu'à 24 sont des figures qui ont été prises isolément dans le petit appartement qui est sur le temple de Tintyra (voyez le plan, n° 1, planche CXXX, dans la chambre lettre A). A la forme de ces figures, à la banderolle qui est à chaque bâton, à l'usage que j'en ai vu dans le triomphe sculpté dans le palais de Médinet-Abou, n° 32, planche CXXXIV, ce ne peut être que des bannieres religieuses ou des enseignes militaires ; elles sont chargées de tous les animaux qui sont les emblêmes de la divinité. La figure 19, très soignée d'exécution, doit donner l'idée juste de la forme de l'ibis, constatée par celle des ossements que j'ai trouvés en développant une des momies de cet oiseau (voyez pl. XCIX). Ces figures d'animaux sont dessinées d'une maniere bien supérieure à celles des divinités et des figures humaines ; j'ai cherché à les imiter avec fidélité, et en cela j'ai été secondé dans la gravure par le citoyen Galien, jeune artiste plein de zele, de talents, et de vertus, que j'ai été dans le cas de regretter pour lui, pour moi, et pour mon ouvrage, au milieu de l'exécution duquel une mort prématurée l'a ravi inopinément à ses amis, et à une famille dont il étoit l'idole : je voudrois pouvoir rendre à sa mémoire le tribut de reconnoissance que je dois à ses soins, et faire connoître les regrets que les arts doivent à sa perte.N° 8. Bâton augural, espece de crosse que l'on voit très souvent à la main des diverses divinités ; j'ai dessiné celui-ci avec exactitude d'après une figure colossale qui est sculptée sur le mur extérieur du fond du grand temple de Tintyra ; la tête ressemble à celle d'une huppe ou du canard huppé ; il est toujours terminé par une double pointe.N° 9. Un bâton à quadruple emblême, que j'ai trouvé sculpté contre le mur intérieur du sacré du temple d'Éléphantine.N° 10. Bâton terminé par une fleur de lotus, que portoient peut-être les simples initiés, les dieux, et les prêtres.N° 11. Espece d'enseigne (voyez n° 7).N° 13. Bâton surmonté de la tête d'Isis, et d'un petit temple, dans lequel est la figure d'Osiris. Discrètes rousseurs, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Tel, Gallimard, 1994 - In-12° fort, br, 327 pages, bel exemplaire.
Bon Etat - Pas de défauts particuliers, exemplaire sain et propre . Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
Paris, Union latine d Paris, Union latine d'éditions, 1962. 4 volumes in-4 carrés brochés, sous doubles étuis. Couverture illustrées rempliée. Très nombreuses illustrations en pleine page de Jean Chièze. Un des 800 exemplaires numérotés sur pur pur fil dame blanche de renage; celui-ci N° 2898. Exemplaire en parfait état.
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.
Paris, Union Latine d'Editions 1962. 4 volumes petit in-4 reliés plein cuir havane de l'éditeur ; gravés en creux sur les plats les 12 signes du zodiaque ; étuis bordés, tranches de têtes dorées Exemplaire numéroté 3552/5000 sur pur fil Dame Blanche de Renage. Bois originaux de Jean CHIEZE. Dos très légèrement éclaircis. Très bon état.
Tome I : Sur mes propres livres. De l'ordre de mes livres. Que le bon médecin est philosophe. Histoire de la Philosophie. Introduction à la logique. Commentaires du Timée de Platon. Sur la République de Platon. Sur les facultés naturelles. Des habitudes. Des moeurs de l'âme. Des passions de l'âme. Des erreurs de l'âme. Tome II : Des rêves. Astrologie médicale. Exhortation à l'étude des Arts. Commentaires des Aphorismes d'Hippocrate. Sur l'emploi correct des termes. Définitions médicales. De la meilleure secte à Thrasybule. Des sectes, aux étudiants. De la méthode thérapeutique. Tome III : De l'utilité des parties du corps humain : de la main, du bras, des jambes et des pieds, des os. De la dissection. Sur la dissection des muscles. Sur la dissection des veines et des artères. Sur la dissection des nerfs. Du mouvement des muscles. Tome IV : Du pouls, des lieux affectés. Des tumeurs contre nature. Du gynécée ou sur les maladies des femmes. Sur les plaisirs de l'amour. Des bandages - Petits traités - De la saignée. Commentaires des épidémies d'Hippocrate. Sur les régimes liquéfiant les humeurs. Du jeu de paume. Des bons et des mauvais sucs. Abrégé de la composition des médicaments. Glossaire. RAY F1
Paris, U. L. E. 1961. Bel exemplaire broché, couverture ornée et rempliée d'éd., gd in-8, 94 p. avec notes et bibliographie + planches.
Paris, Union Latine d'Editions, 1962. 19 x 25, 355 pp., plusieurs planches et illustrations, reliure d'édition plein cuir + emboîtage, bon état (dos et bords de l'emboîtage : légères épidermures).
"tome 4 seul; N° 1869 sur 4200 exemplaires numérotés de 801 à 5000 sur pur fil Dame Blanche de Renage; bois originaux de Jean Chièze."
Fayard 2019 2019. Alexander Galien : Les cicatrices de la nuit / Fayard 2019 LBN21
Bon état
Union latine d'éditions.4 vols.in-8,couvs.rempliées,chemises,étuis.Illustrations de Chieze.Pages non coupées.BE.
Bâle, Cratandrum [Et Jo. Bebelium], 1531-1532, in-folio, [4]-87 (i.e. 86) ff. ; [4]-157 (i.e. 176) ff, Velin souple estampé à froid, encadrements de roulettes de feuillages, de portraits en médaillon, d'urnes et de bustes, Réunion de deux volumes publiés à Bâle. Le premier est un recueil de quatre traités de Galien traduits par l'humaniste allemand Johann Winter von Andernach (1505-1574), en tête desquels son manuel de dissection, publié la même année par Simon de Collines. À la suite se trouvent : De constitutione artis medicar liber. De theriaca, ad Pisonem commentariolis ; et De pulsibus, ad medicinae candidatos liber. Garrison & Morton n° 359. NLM n° 2241039R. USTC N° 602652. Le second est la première édition collective, posthume, des oeuvres philosophiques et médicales de Leoniceno (1428-1524) éditées par Andreas Leennius, "dont on sait peu de choses" (G & M). Il s'agit d'un recueil de 8 ouvrages, dont un traité sur la mythique dipsade et autres serpents, un autre sur la vipère, ou encore sa célèbre description de la syphilis : Leoniceno est le premier à avoir décrit cette funeste maladie, "communément appelée la maladie française ou la variole" dans son traité publié en 1497 (Libellus de epidemia quam vulgo morbum gallicum sive brossulas vocant. Venise, Alde Manuce, 1497) ; il pensait alors que la syphilis était connue des auteurs classiques. L'éditeur scientifique a choisi ici la dénomination de "mal français ou napolitain" (De morbo gallico, sive neapolitano). Adams L497. Garrison & Morton n° 11176. NLM n° 2258053R. Traces de moisissure non active en pied des feuillets, auréole claire en tête. Réparations aux mors, manques aux coins, épidermures, lacets anciennement arrachés. Couverture rigide
Bon [4]-87 (i.e. 86) ff. ;
Éditions G.R.E.C 1993 In-8 broché. 227 pages. Bon état d’occasion.
Groupe de Recherches et d’Etudes Cliniques. Galien, né à Pergame en Asie Mineure en 129 et mort vers 2012, est un médecin grec de l'Antiquité Bon état d’occasion
Didot, Paris 1803, 39x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche ornée d'une gravure subdivisée en 10 figures, ainsi décrites par l'auteur:Frises emblématiques de différents temples égyptiens.N° 1. Hiéroglyphes qui décorent la corniche extérieure de la nef du grand temple de Tintyra ; cet ornement, en se répétant, fait le tour de cette partie du monument. La figure du milieu est la tête d'Isis avec ses attributs ; on la trouve répétée partout dans ce temple, qui lui étoit sans doute dédié. Les deux grands oiseaux ont une tête de vautour, sans plumes, sortant d'une espece d'uf qui lui sert de corps : cet oiseau est souvent répété dans toutes sortes d'attitudes dans les plafonds, les ailes étendues, tenant dans les pattes l'espece de bâton avec la palme que l'on voit ici en avant ; il accompagne aussi les héros et les rois dans les bas-reliefs représentant les victoires et les triomphes, et semble alors un génie protecteur.Le n° 2 est la frise intérieure du temple près l'isle de Philée (voyez planche LXXII, n° 1).N° 3. Frise du typhonium de Tintyra (voyez planche XXXVIII, n° 3), ou du temple dédié à Isis, victorieuse de Typhon, le mauvais génie ou le vent d'ouest ; il a une tête de vieillard, le corps gras et de la forme de celui d'un enfant, une queue qui va en grossissant et qui est aussi longue que les jambes ; il est toujours coiffé du même ornement : celui qui lui fait pondant est une divinité du même genre ; la tête a tout à la fois le caractere du chien, du cochon, et du crocodile ; il a les mamelles pendantes comme les femmes égyptiennes, un gros ventre, et des pattes de lion : cette figure, aussi répétée que l'autre et l'accompagnant pour le plus souvent, m'a paru être la divinité du temple d'Hermontis (voyez planche CXX, n° 4). On trouve fréquemment des figures de ces deux divinités en forme d'amulettes, en pâte de verre de couleur, et en porcelaine : j'en ai rapporté que j'ai dessinées de grandeur naturelle (voyez pl. XCVI, n° 37 et 38). Elles étoient très révérées, soit pour le bien qu'on en attendoit, soit pour le mal qu'on en pouvoit craindre, soit également pour les deux causes ; car je les crois l'emblême des deux vents qui produisent l'inondation, et peuvent la rendre ou insuffisante ou trop considérable.Il est à présumer que la figure qui est au milieu de ces deux monstres, assise sur une fleur de lotus à demi épanouie, est celle d'Isis, ou la bonne divinité, qui a obtenu de ces deux redoutables dieux l'équilibre des eaux, qui fait fleurir le lotus dans les canaux quand l'inondation est parfaite.Le n° 4 est l'ornement de la frise du tout petit temple de l'isle de Philée ; l'effet dans la nature est aussi riche qu'agréable : les artistes égyptiens ont avec un art tout particulier su allier la signification de l'emblême au bon goût de la décoration.Le n° 5 en est encore une preuve ; c'est la décoration du soubassement intérieur de la chambre du milieu du petit temple qui est situé derriere le grand temple de Tintyra (voyez le plan de Tintyra, planche XL, n° 1). Cette décoration représente le lotus dans trois instants du développement de la floraison de cette plante. L'épervier sur un autel est pris pour Osiris ou le soleil ; la lune de l'autre côté ; un ibis sur des lotus, autre emblême de l'inondation ou de l'entrée du Nil dans les canaux ; car le lotus n'a rapport qu'aux canaux, puisqu'il ne croît que dans l'eau stagnante, et ne se trouve jamais dans le courant du fleuve.Le n° 6, ornement de la frise intérieure du typhonium d'Apollinopolis magna, petit temple, situé près du grand temple (Voyez planche LVII, n° 1) : il doit avoir la même signification que celui ci-dessus , n° 3. Il y a de plus trois figures, que, vu l'emploi répété le plus souvent lorsqu'il est question de l'inondation, je croirois être des vases d'eau lustrale ou offrandes d'eau du Nil lors de sa croissance.N° 7. Riche et très agréable frise, qui décore la piece ouverte qui est près de celle où est le planisphere céleste, dans le petit appartement situé sur le grand temple de Tintyra (voyez le plan, pl. CXXX, n° 1, lettre C ). Le globe qui est au centre doit être le soleil, d'où part le faisceau de lumiere qui vient tomber sur la terre : j'ai été si souvent dans le cas de m'assurer de cette opinion sur ces deux figures, que je crois pouvoir la donner comme irrévocable : cette espece de pluie de globules triangulaires décore l'embrasure de presque tous les larmiers ou fenêtres qui donnent de la lumiere dans l'intérieur des temples.Les n° 8 et 9 sont deux frises d'un temple qui est sur une isle près de celle de Philée (voy. pl. LXXII, n° 1).N° 10. Cette figure, ainsi répétée, décore la corniche de la galerie qui est autour du typhonium de Tintyra ; c'est la tête du Typhon, avec les attributs de la divinité, tels que l'ornement du dé qui est au-dessous des chapiteaux du grand temple dédié à Isis : les petites têtes de huppes, qui sont au-dessus des bâtons, que tiennent le plus souvent les divinités égyptiennes, sont ajoutées ici au portique qui couronne le dieu.Rousseurs marginales, quelques accrocs marginaux, sinon bel état de conservation.Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres.Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Didot, Paris 1803, 39,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon.Planche ornée d'une gravure subdivisée en 8 figures, ainsi décrites par l'auteur:N° 1. La face orientale de l'obélisque qui est devant le temple de Luxor (voyez planche L, n° 1). J'aurois desiré avoir le temps de dessiner les quatre faces, qui different entre elles, excepté pour les premieres figures du sommet, qui sont sans doute une espece de protocole de la dédicace du monument ; j'ai pensé qu'il seroit avantageux d'avoir cette inscription pour l'ajouter à la suite de celles que l'on a des obélisques qui sont à Rome et ailleurs. Le travail de celles-ci est d'une telle franchise, que l'on doit croire que les Égyptiens avoient une trempe particuliere pour les outils à tailler le granit ; toute cette sculpture est en creux et relief, de deux pouces de profondeur, et d'une conservation merveilleuse.N° 2. Ce fragment est le torse d'une statue colossale, en marbre blanc, placée en dedans d'une des portes du grand temple de Karnak ; il a cette particularité d'avoir une ceinture dans laquelle est passe un poignard à la maniere orientale : j'ai mis au bas la petite inscription gravée sur le médaillon qui décore cette ceinture.N° 3. Inscription, prise sur le chambranle de la porte d'un petit temple monolite en granit noir, dont on trouve les restes à Apollinopolis parva ou Kous. Ce fragment, si on parvient à le lire, indiquera l'usage de ces petits sanctuaires ; la lettre A indique le commencement de l'inscription, qui se prolonge en droite ligne à la lettre B, et se continue à la lettre C jusqu'à la lettre D, n° 3 bis, que le monument est rompu ; la perfection de ces hiéroglyphes est telle, soit par le style du dessin ; soit par la précision de l'exécution, que, n'eût-on trouvé que ce seul fragment en Égypte, il ne seroit pas permis de douter que la nation qui l'a anciennement habitée n'eût connu les arts, et n'eût porté leur perfection à un haut degré.N° 4. Une inscription, trouvée à Thebes sur une statue fragmentée.N° 5. Une grande figure en bas-relief, sur le plafond de la chambre où est le planisphere céleste, dans le petit appartement qui est sur le grand temple de Tintyra (voyez le plan , planche CXXX, n° 1) ; cette figure tient tout le diametre du plafond de cette piece ; quoique fragmentée comme on peut le voir, elle offre encore un contour bien roulant, et de belles proportions ; ses pieds , conservés, sont du plus beau style; elle ne présente aucun attribut, excepté un collier, que j'ai vu souvent aux figures d'Isis ; la chevelure est frisée en forme de tire-bouchon ; les deux inscriptions latérales sont exactes.N° 6. Une inscription monumentale, gravée profondément et avec soin sur le rocher de granit qui est auprès de l'isle de Philée (voyez la vue, planche LXXII, n° 3, et la situation dans la carte, lettre L, planche LXX). Il y avoit plusieurs especes de ces inscriptions ; les unes qui n'étoient que tracées ; les autres qui étoient monumentales, comme celles-ci, gravées de près d'un pouce de profondeur : ces inscriptions étoient sans doute des consécrations ou des dédicaces. Cette roche extraordinaire, à laquelle la nature avoit donné la forme d'un siege gigantesque, et auquel on avoit ajouté le travail d'un escalier pris dans la masse, étoit peut-être consacrée aux cinq divinités dont les images sont tracées au-dessus de l'inscription.N° 7. Une inscription du même genre que la précédente, gravée sur la partie supérieure du bras du colosse renversé, qui est près du Memnoniura, à Thebes (voyez planche XLII, n° 5, et planche XLV, n° 2). Cette inscription, qui est sculptée d'un pouce de profondeur, et qui a plus de 4 pieds de hauteur, ne fait pas plus d'effet sur la masse totale de cette figure gigantesque qu'un chiffre tatoué sur le bras d'un être vivant. S'il étoit possible de lire cette dédicace, elle aplaniroit peut-être toutes les questions, et leveroit tous les doutes sur la situation des statues, palais, tombeaux, et temples de Memnon et d'Ossimandue.Légères rousseurs, un accroc marginal, sinon bel état de conservation.Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres.Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 54 dessins ainsi décrits par l'auteur : La collection de ce que j'ai rapporté d'antiquités d'Egypte. N° 1. Figure de prêtre ou divinité de grandeur naturelle, en pâte verte, avec de petits points jaunes, semblable un peu aux émaux que l'on fait à Nevers ; celle-ci trouvée à Tintyra, j'ai dû croire qu'elle y avoit été fabriquée, par la quantité que j'en ai trouvé là de la même manufacture qui n'avoient jamais été portées ni achevées de réparer, et qui sembloient même sortir du fourneau où elles avoient été fondues. N° 2. Un épervier, même pâte, même manufacture. Presque tous ces morceaux sont gravés de la grandeur de l'original. N° 3. Un lion en porcelaine. N° 4. Un sphinx, manufacture de Tintyra. N° 5. Un cynocéphale en porcelaine. N° 6. Pâte de Tintyra. N° 7. Un crapaud en terre, noir.N° 8. Un hippopotame en porcelaine verte. N° 9. Le dieu Loup ou le Chakal, en pâte, manufacture de Tintyra. N° 10. En pâte de Tintyra. N° 11. Idem. N° 12. En pierre dure jaspée , couleur olive. N° 13. Un Typhon en pâte. N° 14. Un cynocéphale en terre noire. N° 15. Un Harpocrate en porcelaine. N° 16. Un vase en pierre dure. N° 17. Une pâte. N° 18. Un nilometre en pâte bleue, de la manufacture de Tintyra, morceau non terminé, et comme l'empreinte d'une de nos pâtes de camée qui n'auroit pas été réparée. N° 19. Un il sur une proue de vaisseau, en porcelaine verte. N° 20. Un Priape en porcelaine bleue. N° 21. En porcelaine verte. N° 22. Le même Priape que le n° 21, vu de côté.N° 23. Un il en porcelaine bleue. N° 24. Un épervier en pâte verte, manufacture de Tintyra. N° 25. Une tête d'aigle ; ce morceau, qui n'est point un fragment, est en pierre ollaire, couleur olive foncée, d'un beau travail et du plus grand style ; il a été trouvé à Thebes. N° 26. Figure d'une victime les bras attachés derriere le dos : ce petit torse, d'une belle exécution, paroît, pour le style, être du siecle de Michel-Ange, en porcelaine verte, et trouvé à Thebes. N° 27. Cette figure, en porcelaine bleue, n'a qu'un côté, l'autre est lisse ; une particularité qui lui est propre, c'est que l'émail est de deux couleurs, la coiffure de la figure étant en émail noir. N° 28. Une tête en ardoise, trouvée à Tintyra ; le style en paroît romain. N° 29. Ce morceau, en pâte non vitrifiée, paroit représenter l'os du crâne d'un hippopotame ; le travail en est précieux; il a été trouvé à Thebes. N° 30. Un buste de cynocéphale en porcelaine brute. N° 31. Une figure assise, très aplatie, en porcelaine bleuâtre. N° 32. La figure d'un ichneumon en pierre de touche ; c'est la seule représentation que j'aie vue de cet animal ; je l'ai acheté à l'isle d'Éléphantine où une femme le portoit à son cou ; c'est ainsi que j'ai trouvé et acheté nombre d'antiquités. N° 33. Une tête d'Isis en pâte, manufacture de Tintyra. N° 34. Une chouette, avec une tête de cynocéphale ; sur la plinthe qui est sous la figure l'empreinte d'un homme en creux, ce qui donne à ce morceau la figure d'un cachet. N° 35. Figure en porcelaine verte. N° 36. Une des deux figures de Typhon, celle que l'on voit répétée sur les chapiteaux et sur les frises des temples consacrés à ce dieu, en porcelaine verte, et d'un travail fort recherché. N° 37. Autre figure de Typhon, en pâte verte, ressemblant au Bacchus indien, de la manufacture de Tintyra. N° 38. Autre Typhon presque semblable au n° 36 .N° 39. Fragment d'un Typhon en pâte, manufacture de Tintyra. N° 40. Cynocéphale en pierre ollaire, morceau très fruste. N° 41. Le dieu Chat en pâte, manufacture de Tintyra. N° 43. En porcelaine d'un très beau bleu ; on retrouve souvent cette espece d'amulette au bas des chaînes attachées au cou des statues. N° 44. Figure de divinité en pierre de touche. N° 45. Autre figure de prêtre ou de divinité, en pierre ollaire. N° 46. Une figure d'enfant, assise sur un oiseau qui paroît un oiseau de riviere, dessiné moitié de la grandeur de l'original. N° 47. Une tête, que je crois celle d'Isis, en porcelaine verte, moitié de la grandeur de l'original. N° 48 et 49. Figures de divinités ou de prêtres, en pierre ollaire, moitié de leur grandeur naturelle. N° 50. Une figure de Jupiter Ammon : ce morceau en bronze est d'une grande perfection, soit par la fonte, soit par la maniere dont il est réparé ; il peut donner à lui seul une idée de la perfection où les Égyptiens avoient porté cet art. N° 51. Autre figure en bronze, qui paroît avoir fait le dessus d'un bâton porté dans les cérémonies. N° 52. La même figure de Jupiter au n° 50, présentée de côté pour la faire connoître sous un autre aspect : j'ai trouvé ce fragment à Éléphantine. N° 53, 54. Figure d'un cynocéphale en bois de sycomore, ébauchée d'une maniere très franche et très hardie, dessinée le tiers de la grandeur de l'original : je l'ai trouvée à Thebes dans les tombeaux des rois. Légères rousseurs, une infime trace de pliure angulaire, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche composée de 7 vues ainsi décrites par l'auteur : Antiquités égyptiennes. Scarabées, emblêmes de la sagesse, de la force, de l'industrie ; son image se trouve partout, ainsi que celle du serpent ; il occupe la place la plus distinguée dans les temples, non seulement comme ornement, comme attribut, mais comme objet de culte: ceux-ci se portoient au cou ; ils sont faits en porcelaine de toute couleur, en pierre de touche, en cornaline, en jaspe, en pierre ollaire : je n'ai jamais vu deux fois la même empreinte dans le dessous ; je n'ai fait graver que cette partie, les fig. 8 et 12 servant pour le dessus de toutes celles sans variétés, comme celles 10, 15, et 16, dont je n'ai pu deviner le sujet ; ils sont tous de grandeur naturelle : celui E, au bas de la planche, appartient à Bonaparte ; il est en jaspe, et a été bien évidemment gravé au touret.La lettre A représente le dessous des pieds d'une momie où étoit tracé cet ornement ; celui qui est au bas servoit de bordure en laine à une toile de lin.Les hiéroglyphes B, D, F, ont été pris dans les grottes qui se trouvent au sud des pyramides, à une distance d'environ 150 toises du sphinx.La lettre G est le plan d'un temple au nord-est d'Esnê, cité dans le journal, tome II, page 261, et la vue, planche LII, n° 1. Légères rousseurs et traces marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 118 figures, ainsi décrites par l'auteur:Cette planche est composée d'une espece de collection de figures, prises isolément partout où j'en ai rencontré que je n'avois pas encore vues. Le nombre de serpents qui commencent du n° 1 jusqu'au n° 13 sont pris à Latopolis, au plafond du portique du temple, qui est sur la place du bazard à Esnê. On pourroit ranger toutes les autres figures dans la classe de celles qui tiennent le milieu entre la figure hiéroglyphique et le caractere cursif, et l'on pourroit appeler cette catégorie caractères inscriptifs. Les n° 18 et 21 sont des figures simplifiées , se rapprochant du caractere de l'écriture : celle 22, est une espece de lézard, particulier à l'Egypte, et que l'on voit le plus souvent dans les maisons ; je ne l'ai jamais vu sculpté qu'une fois à la partie extérieure du grand temple de Tintyra. Le n° 23 est une étoile personnifiée ; je ne l'ai vue de même qu'une seule fois. Les n° 31, 32, 34 , et 39, sont des figures souvent répétées, qui, plus simplifiées, sont devenues des lettres. N° 40. Une outre : je l'ai trouvée souvent. N° 41. Deux figures groupées, et dans un mouvement qui partout ailleurs les feroit croire du quinzieme siecle, et de l'école de Michel-Ange : j'ai trouvé deux fois ce même caractere dans le temple d'Apollinopolis magna à Etfu. Les n° 47 et 54 , l'emblème de la génération ; il me semble que les Égyptiens n'ont eu aucun scrupule à exprimer cette idée par la figure de la chose même : j'ai trouvé ces signes sculptés dans les temples, et souvent répétés. Je crois les n° 50 et 71 un nilometre. Le n° 77 m'a semblé un ballot, qui pouroit être l'emblème du commerce ; 78, une Isis, emblème de l'eau, ou le Nil lui-même ; 79, un pigeon portant des tablettes ; voilà des ancêtres trouvés à ceux de Damas : je n'ai rencontré ce signe qu'une seule fois à Tintyra. N° 80. Une tête avec l'expression de l'effroi, qui sort du caractere égyptien ; elle est cependant très souvent répétée parmi les figures isolées. N° 100. Un temple monolithe, fermé, etc., etc.Tout ce que j'ai hasardé sur ces signes ne sont que les idées que la vue, le nombre, la comparaison , le lieu où je les ai trouvés , m'ont fait naître, et je les abandonne absolument aux systèmes lumineux des savants qui se sont occupés de ce genre d'observation : je me trouverai assez glorieux d'avoir été dans le cas de fournir de nouveaux objets à leurs doctes recherches.J'ai écrit le nom en abrégé de tous les lieux où j'ai trouvé ces différents caracteres : ceux où il n'y a point de nom continuent d'être du même lieu d'où est le dernier inscrit. J'ai mis des numéros à tous, pour aider les citations dans les dissertations de ceux qui voudront bien prendre mes figures pour autorité. Très discrètes rousseurs principalement marginales, légers accrocs marginaux, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Didot, Paris 1803, 40x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 9 figures, ainsi décrites par l'auteur : Une seconde planche de frises emblématiques. N° 1. L'ornement qui décore la partie supérieure de la principale porte de la nef du temple d'Apollinopolis magna : le soleil qui répand sa lumiere sur la terre ; opinion d'autant plus probable que le temple étoit dédié à Apollon, et que le lieu où est cet ornement est un des plus remarquables ; des ailes au soleil sont peut-être l'emblême de son mouvement, de sa marche autour de la terre, dont la figure est au-dessous ; le scarabée ailé, surmonté de deux têtes de serpents, qui est sur la figure de la terre, autre emblême de la sagesse, du courage, et de l'industrie, qui sont les attributs de la terre ; l'espece de nud qui forme un anneau autour de la queue du grand serpent ailé se trouve presque partout ; il est joint à toutes les palmes que l'on porte dans les cérémonies, au bâton que l'on met à la main des divinités ; il enferme nombre d'inscriptions, de celles qui paroissent par leur position être les plus sentencieuses. N° 2. Un des ornements qui entourent par bandes le fût des colonnes de Tintyra (planche XL, n° 4). N° 3. Tables d'offrandes avec des vases enlacés de fleurs de lotus en bouton ; cet ornement est sculpté en bas-relief sur les tablettes qui engagent les colonnes du temple ouvert de Philée, et lui servoient de clôture. N° 4. L'ornement du soubassement d'un des temples de Tintyra, composé de la tige du lotus, du bouton de cette fleur au moment où elle s'épanouit, et à celui où la floraison est à sa perfection. N° 5. L'ornement qui décore toutes les corniches du grand temple d'Apollinopolis magna. N° 6. J'ai trouvé très souvent cette figure sans que rien ait pu m'en indiquer la signification ; je l'ai trouvée en soubassements rassemblés, comme on les voit ici ; j'en ai trouvé d'isolées avec d'autres hiéroglyphes servant à l'écriture ; j'en ai trouvé en tableaux dans le sacré du temple d'Hermontis. N° 7. Ornement peint dans le plafond du portique du temple principal de Philée. La figure de dessous est celle de la terre sur une barque : ce qui signifieroit que les Égyptiens donnoient aussi un mouvement à la terre ; la petite divinité à la pouppe en dirige le mouvement. Les Égyptiens ont toujours exprimé le mouvement par un bateau, ce qui est naturel à un peuple qui vit toute l'année, ou sur le bord d'un fleuve, ou au milieu d'un débordement ; le scarabée, le vautour, le globe ailé, employés alternativement, pouvoient être le soleil, la divinité, avec un attribut de circonstance : je croirois qu'ici les ailes étoient le ciel qui enveloppe la terre ; les scarabées, la divinité ou le soleil ; et le serpent, la providence ou la sagesse qui regle tout : ce qui détermine encore mon opinion, c'est que cette figure est voisine d'autres figures astronomiques. N° 8. Autres ornements des colonnes du temple de Tintyra, cites au n° 2 de cette planche. N° 9. Soubassement du temple qui est près de l'isle de Philée : cet ajustement ingénieux de deux signes sacrés est d'un excellent effet ; ce bâton terminé par une tête, qui a plus l'air d'une tête de huppe que de toute autre chose, est toujours à la main de quelques divinités. La huppe est un des oiseaux les plus abondants de l'Egypte, et y est familiere jusqu'à devenir presque domestique ; les anciens Égyptiens lui auront peut-être attribué quelque qualité dont elle sera devenue l'emblême. L'autre figure à laquelle sa forme a fait donner le nom du tau grec, et que l'on a cru, je ne sais pourquoi, être un phallum, à tous les rapprochements que j'ai pu en faire, est la clef des digues ou des canaux, l'emblême de l'inondation, et pour l'Égypte le signe du plus grand bienfait de la divinité. Légères rousseurs marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Didot, Paris 1803, 40,5x54cm, une feuille.
Gravure originale in folio non rognée, extraite du Voyage dans la Basse et la Haute Egypte de Vivant Denon. Planche ornée d'une gravure subdivisée en 9 figures, ainsi décrites par l'auteur : N° 1. Ce tableau a plutôt l'air de la représentation d'un événement que d'un emblême hiéroglyphique ; je l'ai trouvé contre le mur de la nef du petit temple d'Éléphantine (voyez planche LXV, n° 2) : il est fruste et dégradé ; il m'a semblé représenter un héros qui vient de tuer un brigand, et des gens qui lui en rendent grace, ou qui lui font un serment: c'est la seule fois que j'ai vu de tels vêtements ; ils ne paroissent point être égyptiens ; c'est la seule fois que j'ai vu trois figures se grouper avec expression. Si je ne l'eusse vu en place, le style ne m'auroit point rappelé la sculpture égyptienne, et j'aurois douté de son intégrité. N° 2. La tête à part de la figure n° 6, même planche ; je l'ai faite portrait, parce qu'elle en ayoit le caractere, et qu'il m'a paru national par la comparaison que j'ai été dans le cas d'en faire toutes les fois que les figures étoient humaines et non emblématiques. N° 3. Un temple sur un bateau ; c'est la seule fois que j'ai vu un signe rayonnant. Si cette figure étoit celle du soleil, on pourroit penser que les Égyptiens, dans leur système planétaire donnoient du mouvement à cet astre, puisque la barque en est tonjours l'emblême. Cet emblême, posé sur un autel, étoit peut-être porté sur les épaules dans les fonctions religieuses, comme on peut le présumer à sa forme ; il est sculpté sur les murs de la troisieme chambre du petit appartement qui est sur le comble du grand temple de Tintyra. Tout ce qui vient de ce réduit mérite la plus scrupuleuse attention, parceque la perfection de l'art dans tout ce qui y est exécuté est toujours ajoutée au mystere que le sujet peut renfermer. N° 4. Divinité, que j'ai rencontrée souvent dans les tableaux hiéroglyphiques, représentée toujours grasse et sans avant-bras; ses deux jambes sont réunies dans une gaine ; celle-ci a cela de particulier qu'il lui sort de la nuque un lotus flétri. Seroit-ce encore un mauvais vent engraissé des désastres de la terre ? N° 5. La terre au pouvoir de Typhon. Seroit-ce l'emblême du vent dévorant appelé maintenant le kamsin, qui regne dans les mois d'avril et mai, qui précedent l'inondation ? pendant ces deux mois l'Egypte desséchée offre un aspect plus triste et plus douloureux que celui des mois de nos plus rigoureux hivers : à côté est la figure de la reproduction ou la nature toujours en érection ; elle est représentée tenant à la main un fléau : c'étoit une des principales divinités des Égyptiens, celle à laquelle étoit consacré le grand temple de Karnak, à Thebes. Elle est ici portée par douze prêtres, couverte d'un tapis parsemé de fleurs de lotus épanouies, qui annoncent l'époque de la récolte ou de la maturité. Ce tableau est sculpté dans l'intérieur du temple d'Hermontis (voyez planche LI, n° 1, 2, et 3). N° 6. Figure sculptée sur le mur de l'escalier intérieur qui monte au comble du temple de Tintyra (voyez planche XL, n° 8) ; elle est en acte d'adoration : elle peut donner une idée du costume civil ; une calotte juste remplace les cheveux, les bras et le corps nus , ou couverts d'une chemisette juste, pardessus laquelle deux bretelles portent un vêtement croisé, rayé, et brodé ; une ceinture en métal ciselé ou en broderie en relief, dans laquelle passe un poignard , dont le fourreau est décoré comme la ceinture, et un seul bracelet à l'avant-bras droit. N° 7. Un prêtre sculpté sur le mur de la piece ouverte de l'appartement qui est sur le comble du grand temple de Tintyra (voyez planche CXXX, n° 1, lettre C) : son bâton est terminé par une fleur de lotus : l'ornement qui est sur son justaucorps prouve que les parties de la figure qui paroissent nues étoient couvertes d'un tissu en mailles ; la bordure de son vêtement ressemble au signe qui d'ordinaire représente l'eau ; la chaussure est une semelle, portant un simple quartier, au bout duquel est attaché un arc, qui passe sur le coude-pied ; le devant de la semelle est fixé au bout par un second arc, qui part du sommet de celui qui passe sur le coude-pied, et par un cintre élevé vient aboutir entre le pouce et le premier doigt à la naissance de l'un et de l'autre.N° 8. J'aurois cru que cette figure étoit la représentation d'un jeu, d'une cocagne, si la gravité du lieu où je l'ai trouvé, les signes sacrés qui terminent cette espece de mât dressé, ne m'eussent averti qu'il falloit y attacher un sens emblématique. J'ai trouvé deux fois cette même représentation : la premiere, qui est celle-ci, sur la partie extérieure du mur latéral de la nef du grand temple de Tintyra ; l'autre fois dans la partie intérieure du temple. Le panache que portent les personnages qui montent est celui que les prêtres portoient dans les cérémonies : si ce sont des prêtres, cela ne voudroit-il pas indiquer les efforts que cette caste faisoit pour parvenir à la sagesse et à la connoissance des mysteres d'Isis, dont les emblêmes sont à la partie la plus élevée, tandis que les autres, sans y prétendre, ne font que leur prêter secours pour y parvenir ? c'est-à-dire que les uns représenteroient le peuple, dont les travaux aident ceux qui ne s'occupent que de choses relevées, et purement immatérielles ; et les différents points d'élévation de ceux qui montent indiqueroient les différents degrés d'initiations pour arriver à la connoissance parfaite des mysteres d'Isis, le principe de tout, dont les signes emblématiques sont au-dessus du mur. N° 9. Figure d'un prêtre portant un emblême sacré, sculpté sur une face intérieure d'un mur du temple principal de l'isle de Philée.Légères rousseurs principalement marginales, sinon bel état de conservation. Publié pour la première fois en deux volumes, dont un atlas de gravures, chez Didot, en 1802, le 'Voyage dans la Basse et la Haute Égypte' connut un tel succès qu'il fut traduit dès 1803 en Anglais et en Allemand, puis quelques années plus tard en Hollandais et en Italien, notamment. Presque toutes les planches sont dessinées par Denon, qui en a aussi gravé lui-même un petit nombre, notamment des portraits d'habitants d'Egypte, qui ont encore gardée toute la fraîcheur d'esquisses prises sur le vif (nos 104-111). Une bonne vingtaine de graveurs ont également collaboré à la création des eaux-fortes dont Baltard, Galien, Réville et d'autres. Dominique Vivant, baron Denon, dit Vivant Denon, né à Givry le 4 janvier 1747 et mort à Paris le 27 avril 1825, est un graveur, écrivain, diplomate et administrateur français. A l'invitation de Bonaparte, il se joint à l'expédition d'Egypte en embarquant dès le 14 mai 1798 sur la frégate " La Junon ". Protégé par les troupes françaises, il a l'opportunité de parcourir le pays dans tous les sens, afin de rassembler le matériau qui servit de base à son travail artistique et littéraire le plus important. Il accompagne en particulier le général Desaix en Haute Egypte, dont il rapporte de très nombreux croquis, lavis à l'encre et autres dessins à la plume, à la pierre noire, ou à la sanguine. Il dessine sans relâche, le plus souvent sur son genou, debout ou même à cheval, et parfois jusque sous le feu de l'ennemi. A l'issue d'un voyage de 13 mois durant lesquels il dessine plusieurs milliers de croquis, Vivant Denon rentre en France avec Bonaparte, et devient le premier artiste à publier le récit de cette expédition. Les 141 planches qui accompagnent son Journal retracent l'ensemble de son voyage, depuis les côtes de la Corse jusqu'aux monuments pharaoniques de la Haute Egypte. Bonaparte le nomme ensuite directeur général du musée central de la République, qui devient le musée Napoléon, puis le musée royal du Louvre et administrateur des arts. En 1805, Vivant Denon relance le projet de la colonne Vendôme, qui avait été suspendu en 1803. Il organise ensuite des expéditions dans toute l'Europe impériale pour amasser les objets d'art, qui sont pillés pour être emportés au Louvre. En 1814, Louis XVIII le confirme à la tête du Louvre, dont une aile porte encore son nom aujourd'hui. Il est considéré comme un grand précurseur de la muséologie, de l'histoire de l'art et de l'égyptologie. - Photos sur www.Edition-originale.com -