Paris J.G. Dentu 1818
in-8, 2 tomes : xxiii, 382p.; et 384p. :: Correspondance avec Mme d'Epinay, le baron d'Holbach, le baron de Grimm, Diderot, et autre personnages célèbres de ce temps; Augmenté de plusieurs lettres à monseigneur Sanseverino, archevêque de Palerme, à M. le marquis de Carraccioli, ambassadeur de Naples près de la Cour de France, à Voltaire, d'Alembert, Raynal, Marmontel, Thomas, Le Batteux, Mme du Bocage... précédée d'une notice à laquelle il a été ajouté diverses particularités inédites concernant la vie privée, les bon mots, le caractère original de l'auteur par M. C*** de St-M*****. :: Les pages 367-384 du tome 2 sont un Extrait du catalogue Dentu. :: Reliure de l'époque, dos lisse de basane blonde, orné, pièce de titre rouge et de tomaison noire, plats papier, tranches jaunes. Coins légèrement frottés, une coiffe limée, 2 mors ouverts. Corps d'ouvrage très frais, sans rousseurs. Ex-libris manuscrit. Bon exemplaire.
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TREUTTEL et WURTZ.. 1818. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. légèrement passée, Dos abîmé, Quelques rousseurs. 348 + 519 pages. Papier à la forme. Charnières et dos fendus. Pages cornées.. . . . Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire
Avec Mme d'Epinay, le Baron d'Holbach, le Baron de Grimm, et autres personnages célèbes du XVIIIe siècle.Edition imprimée sur le manuscit autographe de l'Auteur. Précédée d'une Notice historique sur la vie et les ouvrages de l'auteur, par feu Ginguené, avec des notes par M. Salfi et du Dialogue de l'Abbé Galiani sur les Femmes. Classification Dewey : 846-Lettres, correspondance littéraire
1984 Editions Fayard, 1984 Corpus des oeuvres de philosophie en langue française - In-8° relié, cartonnage éditeur de la collection, 273 pages + table, tres bon état
Paris Fayard 1984 Un volume in-8 cartonnage jaune de l'éditeur, titre à l'oser noir, 273 pages. Bon état.
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Paris, Dentu, 1818. 2 volumes in 8°, demi-veau cerise, dos lisse orné, tranches dorées (Reliure romantique). (2)ff.-XXIII-382 pp., (2)ff.-384 pp.
EDITION ORIGINALE, plus complète que l’édition Treuttel et Würtz parue la même année (Quérard III, 241). L’abbé Galiani (Naples 1728-1787) disait n’avoir vécu d’une vraie vie que durant les dix ans qu’il passa à Paris (1759-1769). Son esprit, sa grâce, alliés à une solide culture (« c’est Platon avec la verve et les gestes d’Arlequin » écrivit Grimm) lui valurent un succès immédiat et de solides amitiés, en premier lieu celles de Grimm et de Diderot. Sa correspondance avec Mme d’Epinay, « son vrai titre littéraire aujourd’hui pour nous » (Sainte Beuve, Causeries du Lundi, II, p. 440), commence en 1769. C’est par elle qu’il se rattache alors à ses amis de Paris. « Je suis perdu si vous me manquez » lui écrit-il de Naples où il se retrouve comme en exil. La mort de Mme d’Epinay en 1783 le plonge dans un vide absolu, son âme se brise et avec elle se clôt sa vie parisienne.(Goldsmith, 22017; Kresse S 6262).Louise d’Epinay tint un salon sans rival au château de la Chevrette puis à Paris.Séduisant exemplaire dans une reliure d'une fine élégance.
Paris, Treuttel et Würtz, 1818. Deux volumes in-8, (2) ff. [ faux–titre / imprimeur, titre] - CIV-348 pp. et (2) ff. [idem ]-519 -(1) pp., demi chagrin vieux rouge, dos à nerfs orné de caissons doré aux petits fers, filets, titre et tomaison dorés (reliure postérieure; traces d’humidité au dos du tome (I) ; plats et coupes frottés, avec manques de papier ; intérieur correct).
C’est une des deux éditions concurrentes de la correspondance de Galiani, publiées la même année ; celle-ci a été « imprimée sur le manuscrit autographe de l’Auteur, revue et accompagnée de notes, par M*** [A. A. BARBIER], membre de plusieurs académies. [Elle est] précédée d’une Notice historique sur la vie et les ouvrages de l’Auteur par feu GUINGUENÉ [Pierre Louis], avec des notes par M. SALVI [Francisco Severio], et du Dialogue de l’abbé Galiani sur les Femmes (pp. LXXXV à CII) ». Cette correspondance avait été adressée, du 2 février 1765 au 22 septembre 1781, à de nombreux « personnages célèbres du XVIII° siècle », dont Madame d’EPINAY, les barons GRIMM et d’HOLBACH. L’autre édition, parue un peu avant celle-ci, par MERCIER de SAINT-LEGER, BARBIER et SERIEYS, a été éditée par Dentu, « sur une copie fautive des lettres de Galiani » (p. II); mais, pour Quérard (III, 241), cette dernière est « faite sur une copie plus complète que celle de Treuttel et Würtz ( dans laquelle ) BARBIER a fait « des suppressions à son gré [ certes, mais elles étaient] nécessaires (…), puisqu’elles étaient « impérieusement commandées par le bon goût, et par le respect pour les mœurs et la décence publique » (pp. II-III)] ; l’édition SERIEYS a des défauts d’une autre espèce : les noms y sont souvent défigurés ». Dans ces lettres, beaucoup de badineries et de choses sérieuses traitées avec une fausse légèreté ; (presque) au hasard, nous citerons : « la Corse est la plus grosse folie faite par M. de Choiseul, et la plus fatale à la France. Attendez, vous verrez » (A Mme d’Epinay, du 16/07/1774 ; II, 283). Einaudi (2317). PROVENANCE : de la Bibliothèque du Marquis de GAILLON, avec son petit ex - libris circulaire, armorié, « à une aiglette en vol », collé en tête. Isidore Charles, vicomte , puis marquis VION de GAILLON (1813 - 1892) , auteur de quelques articles savants sur la littérature du XVII° siècle, parus, entre autres, dans le Bulletin du Bibliophile (circa 1850-1870) était certainement possesseur d’une belle bibliothèque, qui fut complétée par son fils Pierre ( 1865 - 1948 ), marquis de GAILLON en 1892. BUR(H4)