À Cosmopolis, Paris, Cailleau, 1779. In-12 de VIII-205-(3) pp., frontispice, texte encadré, veau marbré, dos lisse orné à la grotesque, pièce de titre en maroquin rouge, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale illustrée d'un frontispice « dessiné par le frère de l'auteur, gravé par l'ami de l'auteur ». « Toujours enclin à l'imitation, Sylvain Maréchal entend marcher cette fois sur les traces de Guy du Faur, seigneur de Pibrac dont il trouve les quatrains pleins de nerf, de naïveté et de philosophie. Les vers du chevalier de Pibrac parus en 1542 avaient connu le plus grand succès. (…) La forme des quatrains de Pibrac lui plaisait. Il dit dans sa préface : "Un point de morale resserré dans quatre lignes mesurées et rimées doit frapper bien autrement qu'une tirade de prose, quelque concise qu'on l'imagine". Toutefois, comme une proposition philosophique ne peut avoir tout son développement en un quatrain, Maréchal, à l'imitation de l'abbé de la Roche, dernier en date des commentateurs de Pibrac, résolut d'accompagner d'une glose chacun de ses quatrains. Enfin Pibrac, contrairement à ce qu'on croit communément, s'adressait non pas seulement aux enfants mais aux adultes. Maréchal séduit par l'espoir d'être utile résolut, à l'imitation encore de son modèle, de s'adresser encore "tous les âges". (…) Maréchal estime avec et après Rousseau que l'on apprend la Morale et surtout qu'on la goûte non à force d'"arguments obscurs" et de "syllogismes captieux", mais simplement en consultant son coeur. Au lieu de leçons dictées par la froide pédanterie et de définitions savantes, c'est un appel constant à la sensibilité que nous trouverons par conséquent dans son opuscule moral. » (Dommanget).Provenance : Alexandre Le Mareschal (1802-1875) de Beauvais, magistrat, conseiller d'arrondissement, maire de Warluis (Oise).Bel exemplaire. Dommanget. Sylvain Maréchal l'égalitaire, pp. 446 ; Huguet, Les Livres pour l'Enfance et la Jeunesse de Gutenberg à Guizot, n°591.
Nancy, Imprimerie de Vve Hissette, 1836. In-4 broché de 8-8-7-(7) pp., couverture imprimée.
Édition définitive tirée à 130 exemplaires établie par Génin qui signe l'avertissement.L’Almanach des Honnêtes Gens fut brûlé sur ordre du Parlement de Paris, le 9 janvier 1788, et son auteur enfermé trois mois à Saint-Lazare pour « le projet formé depuis longtemps d'anéantir, s'il était possible, la Religion Chrétienne, par le ridicule qu'on veut répandre sur ses plus zélés défenseurs » (Arrêt de la Cour de Parlement).Une deuxième édition paraissait l'année même de l'édition originale et de sa condamnation (1788) dans les Chefs d'oeuvre littéraires et politiques du XVIIIe siècle avant que Sylvain Maréchal lui-même reproduisît l'almanach avec commentaires en 1791 dans le Dictionnaire des honnêtes gens. C'est donc la quatrième édition qui parut à Nancy en 1836 avec l’Avertissement sur cette réimpression par Génin, l’Almanach de Maréchal, l’Arrêt de la Cour de Parlement condamnant l’ouvrage et une Notice sur Sylvain Maréchal extraite de la Biographie nouvelle des Contemporains.Envoi autographe signé de l'éditeur en regard du titre « mis à la disposition de Mr le Baron René de Vincent ». La quatrième de couverture porte le monogramme couronné de la ville de Nancy. Bel exemplaire.Dommanget, p. 453.
Paris, Imprimerie Nationale, 1796. 2 parties en 1 vol. in-8 de 334-334 pp., basane marbrée, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin vert (reliure de l'époque).
Édition originale. La Copie des pièces saisies contient le précieux Manifeste des Égaux de Sylvain Maréchal (tome I, pages 159-163).« Sylvain Maréchal, qui a rencontré Babeuf en 1793, a fait partie du "Comité insurrecteur" chargé de diriger la conspiration. C'est lui qui a rédigé le Manifeste des Égaux, en grande partie sous l'inspiration de Babeuf... Le Manifeste des Égaux exprime le sens profond de la conjuration babouviste : surmonter la contradiction entre le droit à l'existence et le maintien de la propriété privée et de la liberté économique. Revendiquant l'égalité de fait et appelant à l'instauration d'une société fondée sur la communauté des biens et des travaux, les conjurés érigeaient le communisme - jusqu'alors rêverie utopique - en système idéologique et l'inscrivaient dans l'histoire politique. Mais cette nouveauté n'a été appréciée qu'au XIXe siècle. Les babouvistes n'ont certainement pas fait imprimer le texte rédigé par Maréchal ; ils en désapprouvaient deux phrases, l'une envisageant l'anéantissement des arts, l'autre condamnant la "révoltante distinction des gouvernants et des gouvernés"... C'est l'édition du texte par Buonarroti, ancien babouviste, dans sa Conspiration pour l'Égalité, dite de Babeuf (Bruxelles, 1828) qui a eu valeur de référence et fait entrer le babouvisme dans le patrimoine du mouvement ouvrier » (Roland Desné).Bel exemplaire.Tourneux, 4672 ; En français dans le texte, 197.
Paris, Imprimerie Nationale, 1796. 2 parties en 1 vol. in-8 de 334-334 pp., demi-basane marbrée, dos lisse orné, pièces de titre en maroquin vert (reliure de l'époque).
Édition originale. La Copie des pièces saisies contient le précieux Manifeste des Égaux de Sylvain Maréchal (tome I, pages 159-163).« Sylvain Maréchal, qui a rencontré Babeuf en 1793, a fait partie du "Comité insurrecteur" chargé de diriger la conspiration. C'est lui qui a rédigé le Manifeste des Égaux, en grande partie sous l'inspiration de Babeuf... Le Manifeste des Égaux exprime le sens profond de la conjuration babouviste : surmonter la contradiction entre le droit à l'existence et le maintien de la propriété privée et de la liberté économique. Revendiquant l'égalité de fait et appelant à l'instauration d'une société fondée sur la communauté des biens et des travaux, les conjurés érigeaient le communisme - jusqu'alors rêverie utopique - en système idéologique et l'inscrivaient dans l'histoire politique. Mais cette nouveauté n'a été appréciée qu'au XIXe siècle. Les babouvistes n'ont certainement pas fait imprimer le texte rédigé par Maréchal ; ils en désapprouvaient deux phrases, l'une envisageant l'anéantissement des arts, l'autre condamnant la "révoltante distinction des gouvernants et des gouvernés"... C'est l'édition du texte par Buonarroti, ancien babouviste, dans sa Conspiration pour l'Égalité, dite de Babeuf (Bruxelles, 1828) qui a eu valeur de référence et fait entrer le babouvisme dans le patrimoine du mouvement ouvrier » (Roland Desné).Bel exemplaire.Tourneux, 4672 ; En français dans le texte, 197.
[Affiche, Mac Mahon] Grande affiche en couleurs à la gloire du maréchal Mac-Mahon.
Reference : 015707
[Affiche, Mac Mahon] Grande affiche en couleurs à la gloire du maréchal Mac-Mahon. Paris, Léon Sault, [1877], 1p folio (env. 57*39 cm). Belle affiche en couleurs, bleu-blanc-rouge principalement, vraisemblablement au moment de la dissolution de la chambre en mai 1877 ou, plus probablement, des élections qui suivirent en octobre 1877. Cette affiche rappelle notamment, dans des cartouches, les grandes lignes de la biographie de Mac Mahon. Pliée anciennement. [68]
Paris, Berger-Levrault, 1890. In-8 de (4)-123 pp., 2 cartes repliées, demi-veau brun, dos à nerfs orné de l'Aigle Napoléonien, premier plat de couverture conservé (reliure moderne).
Réimpression de l'édition de 1814 imprimée par Crapelet. Suivie page 49 : Le Général César de la Ville, chef d'état-major du maréchal Davout à Hambourg, a fait de ce siège mémorable une relation qui a déjà été publiée.
Paris, Librairie Plon, 1897. 5 vol. In-8, V-477 pp. 2 pl. + 515 pp. 1 pl. + 418 pp. 1 p. + 440 pp. 1 pl. + 452 pp. 1 pl., bradel de demi-percaline bleue, dos long orné d'un fleuron et filets dorés (quelques petites taches et rousseurs, minuscule manque angulaire au titre du 1er vol., 2 coins accidentés).
Quatrième édition des mémoires du maréchal et marquis de Castellane. Elle est ornée d'un fac-similé d'un autographe de Castellane ainsi que 5 planches en noir en frontispice. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Londres, Paris, Rouen, Buisson, Mongie l'aîné, Frère, 1802. In-8 de (4)-VIII-390 pp., demi-veau aubergine, dos lisse orné de filets dorés (relié vers 1850).
Premier tirage très rare de l'édition originale à la triple adresse Londres, Paris et Rouen, avec le texte liminaire chiffré romain (pages I-VIII) Quelques idées sur la composition de l'histoire, qui fut supprimé dans les éditions suivantes ; un deuxième tirage parut la même année sous le titre modifié Crimes des empereurs russes ou Histoire de la Russie réduite suivi d'une deuxième édition en 1807. « Cet ouvrage comprend trois parties bien distinctes : une sorte d'introduction résumant les idées déjà connues du rédacteur sur la facture de l'histoire ; l'Histoire de Russie proprement dite, compartimentée par règne depuis Orbin jusqu'à Catherine II ; puis Les bons et derniers avis de Catherine II à Paul Ier trouvés parmi les papiers de l'Impératrice de Russie après sa mort (…) Il saute aux yeux que l'auteur n'a pu résister au désir de propager ses idées (…) l'histoire de Russie n'est qu'un prétexte pour Maréchal. Avant tout il a eu le dessein de se livrer à ses attaques habituelles contre les prêtres, les grands, les hommes d'État et même les Beaux-Arts (…) c'est le Premier Consul qu'il veut atteindre, la rigueur des temps ne permettant pas de le combattre ouvertement » (Dommanget).Bel exemplaire du dernier titre publié du vivant de Sylvain Maréchal (1750-1803) rehaussé d'un envoi autographe de l'auteur : A Auguste Beudot, architecte, faible beaucoup trop faible gage de l'attachement de la reconnaissance & de la considération que lui a voué pour jamais l'auteur… Le nom d'Auguste Beudot apparaît dans le Musée de sculpture antique et moderne de Clarac (1841), en compagnie des architectes Percier, Baltard et Hernier pour Un voyage à Rome à la fin du XVIIIe siècle. Dommanget pp. 396 et 465.
A Bruxelles , , 1789. In-8 broché de 118 pp., couverture bleue de l'époque.
Deuxième édition publiée une première fois l'année précédente sous le titre Apologues modernes, à l'usage du Dauphin (1788). Comme "Député Présomptif aux futurs Etats-Généraux" et sous le fallacieux prétexte de donner des leçons au fils aîné d'un roi, Sylvain Maréchal énonce des affirmations antimonarchiques d'une rare violence sous la forme de cent apologues, tous destinés au futur souverain. « Les Premières leçons du fils aîné d’un roi, qui sont de 1788, enseignent qu’il n’y a aucune nécessité qu’il y ait des rois, que les humains doivent s’en débarrasser « par esprit de justice », le roi « le mieux intentionné » ne valant rien. « Malheur au peuple dont le roi est généreux ! Le roi ne peut donner que ce qu’il a pu prendre à son peuple. Plus le roi donne, plus il a pris au peuple. » Maréchal entrevoyait encore dans ce petit volume, donné comme paru à Bruxelles, ce que serait une grève générale des producteurs, et il énonçait leur revendication : « Mettons la terre en commun entre tous ses habitants. » (Max Nettlau). L'ouvrage fut mis à l'index par la police. Couverture de l'époque abimée avec pertes de papier.Dommanget p. 453.
Charles Eugène Gabriel de La Croix, marquis de Castries (1727-1801), ministre de la Marine, maréchal de France.
Reference : 012149
Charles Eugène Gabriel de La Croix, marquis de Castries (1727-1801), ministre de la Marine, maréchal de France. L.S., Versailles, 31 janvier 1784, 1p in-folio. A Jean-Jacques Isle de Beauchaine (1747-ap.1792), officier de marine. « J'apprends, Monsieur, qu'on vous doit la méthode qui a été choisie à Rochefort dans l'étamage des ferrures de gouvernail en cuivre. Comme l'expérience vient à l'appui de la théorie pour prouver les avantages de cette méthode, je vous transmets avec grand plaisir les témoignages de ma satisfaction. Je vous serai obligé de m'adresse un mémoire détaillé sur cet objet intéressant qui me fournit une nouvelle occasion de distinguer votre zèle et vos talents. ». Ce courrier est intéressant et est à replacer dans le contexte : les fers souffraient d'une corrosion importante. Tout a été tenté : mastic, cire, toile enduite, feuilles de plomb. L'étamage semblait, début 1784, une bonne méthode. Peut-être était-elle juste meilleure que les précédentes et elle a donc été rapidement abandonné au profit de la méthode anglaise qui consiste à double en cuivre les parties à protéger. Le maréchal de Castries retient cette méthode en 1785. A moins que cette méthode d'étamage du cuivre ne soit déjà une adaptation de la méthode anglaise. On ne trouve pas trace de ce mémoire du chevalier Isle. Il n'a probablement jamais existé puisque la lettre porte en tête la mention « Point répondu » mais il semble que la lettre se soit perdue puisqu'il ne l'a reçu que le 11 septembre 1784 à Toulouse. Très intéressant courrier autour de la marine royale qui devint, sous Louis XVI, la plus puissante, devant la marine anglaise. [338]
Louis Franchet d'Esperey (1856-1942), militaire, maréchal de France.
Reference : 015784
Louis Franchet d'Esperey (1856-1942), militaire, maréchal de France. L.A.S. + enveloppe, 29 novembre 1936, 2p 1/2 in-8. A Christian Melchior-Bonnet (1902-1995), historien, fondateur de la revue Histoire. A propos de documents inédits qu'il possède sur Naundorff et le duc d'Enghien lui provenant de son grand-père qui fut directeur général de la Police. [260]
Short description: In Russian. Marechal, Pierre Sylvain. Selected Atheist Works. Moscow: Publishing House of Akad. sciences of the USSR, 1958. The image is provided for reference only. It may reflect condition of one of the available copies or only help in identifying the edition. Please feel free to contact us for a detailed description of the copies available. SKU6336736
Paris, Librairie Renouard, 1809. 2 vol. in-8, LXVIII-379 pp. 2 pl. + 449 pp., demi-basane rouge, dos à nerfs orné de filets à froid, tranches mouchetées (dos insolés, petites taches, rousseurs).
Édition établie Paul Marichal publiée sous les auspices de la Société de l'histoire de France. Elle est illustrée de deux fac-similés de manuscrits de Turenne. Ex-libris Fleury Vindry. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
[Maréchal de Bourmont] Molliens, commandant temporaire de Château-Gontier.
Reference : 015746
[Maréchal de Bourmont] Molliens, commandant temporaire de Château-Gontier. L.A.S., Château-Gontier, 5 pluviôse an 8 [25 janvier 1800], 1p in-4. Au général Jacques Darnaud (1758-1830). Il lui annonce que Louis Auguste Victor de Ghaisne de Bourmont (1773-1846) a accepté la paix. Bourmont était pourtant, peu de temps avant, partisan de la poursuite de la guerre. Il avait d'abord signé une trêve le 24 décembre 1799. Il signera la paix le 4 février 1800. Il sera arrêté un an plus tard suite à l'attentat de la rue Saint-Nicaise sans pour autant être accusé de complicité. [93]
Emmanuel de Grouchy (1766-1847), général, maréchal d'Empire, grand aigle de la Légion d'Honneur.
Reference : 015753
Emmanuel de Grouchy (1766-1847), général, maréchal d'Empire, grand aigle de la Légion d'Honneur. P.A.S., Nantes, 17 messidor an 3 [5 juillet 1795], 1p in-8 oblong. « Le logement et les vivres seront fournis pour un jour seulement à quatre chasseurs du 15ème regt porteurs du présent. Le Gal [mot illisible] chef de l'état major Em. Grouchy ». Le document mentionne ensuite : « Reçu les vivres et fourrage pour le 17 messidor. Le commre des guerres Besnier ». [93]
Louis de Ghaisne, comte de Bourmont (1773-1846), commandant des troupes royalistes dans le Maine lors de la troisième chouannerie, général d'empire, maréchal.
Reference : 015768
Louis de Ghaisne, comte de Bourmont (1773-1846), commandant des troupes royalistes dans le Maine lors de la troisième chouannerie, général d'empire, maréchal. Manuscrit, 28 novembre 1799, 3p 1/2 in-folio. Copie d'époque de la lettre envoyée à Ménard [i.e. François-Marie, Marquis de Mesnard ou Menars, chouan chef de la 8e légion de la Mayenne, canton de Saint-Ouen-des-Toits (Mayenne)] contenant les « Conditions de la suspension d'hostilités » (1p 1/2) puis la correspondance de Bourmont à ce sujet (2p) annonçant la trêve conclue et les conditions jointes. Il lui demande la « stricte exécution » de celles-ci et le rapport « sur le champ des infractions qui pourraient avoir lieu de part ou d'autre ». Il annonce aussi que se réuniront le 6 décembre les différents chefs chouans - Autichamp, Châtillon, Frotté, le général Georges [Cadoudal], La Prévalaye, Mercier et lui-même - pour entendre les conditions des républicains. Ce document est très intéressant puisque Hédouville, qui prend le commandement le 15 novembre, change d'attitude [ce que dit d'ailleurs Bourmont dans sa lettre] et entame les négociations. La réunion eut finalement lieu le 9 décembre et certains chef signèrent la trêve et d'autres continuèrent la guerre. Toutefois, la paix s'impose assez rapidement et en février 1800, ils signent la paix. Cachet de la société de statistique des Deux-Sèvres (dissoute). Très intéressant document. [93]
S.l.n.d.[vers 1770]. In-4, [11] ff., demi-maroquin à long grain à coins vert, plats de papier maroquiné façon long grain vert, double filet en encadrement sur les plats, titre doré au premier plat, dos long orné de filets dorés (quelques minuscules épidermures, quelques rousseurs et taches).
Manuscrit autographe, comportant des corrections, des Odes Anacréontiques de Maréchal. Il semble qu'il ait été envoyé à des éditeurs car une mention de la main de l'auteur précise que si cet essai "est accueilli, l'auteur se propos d'en donner [...] plusieurs autres livres". Une autre main, sans doute contemporaine de l'auteur, a ajouté quelques annotations ici et là. Le recueil est composé d'une page de titre manuscrite, d'un prologue et de 16 poèmes (12 odes, une sorte d'épilogue, un Ode élégiaque, une Ode bachique et un Hymne à la volupté). L'antépénultième feuillet est découpé dans sa partie inférieure sans manque de texte car il devait constituer la dernière pièce du recueil. L'auteur a, dans un second temps, ajouté les trois derniers poèmes. Trois d'entre eux (Le Portier, Les Baisers et À une femme de Bel-esprit) ont paru dans Chansons anacréontiques, paru en 1770. Neuf poèmes ont paru dans Essais de poésies légères (dont deux, Le Portier et Les Baisers avaient auparavant paru), publié en 1775. Neuf poèmes furent publiés dans le Bibliothèque des Amants (1786) dont quatre semblent paraître pour la première fois : Le Poëte, Coeur perdu, La Réforme et Orgie. Ils présentent plusieurs différences avec le présent manuscrit, tant dans l'ordre des pièces que dans les pièces elles-mêmes. Enfin, deux des poèmes manuscrits : Ode élégiaque et Hymne à la volupté, ne semblent pas avoir été publiés. Ils évoquent tous l'amour et la volupté, trait typique de l'écriture poétique de cet écrivain qui fut également militant révolutionnaire, un des précurseurs du communisme selon les uns ou de l'anarchisme selon les autres. * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
François Achille Bazaine (1811-1888), général de division, maréchal de France, sénateur.
Reference : 015449
François Achille Bazaine (1811-1888), général de division, maréchal de France, sénateur. L.A.S., Gallipoli, 9 octobre [1854], 2p in-8. A un général. Il annonce son départ pour le siège de Sébastopol, la flotte anglaise devant les prendre le jour même. Sa femme lui écrira après son départ. [68-2]
Charles-Juste de Beauvau-Craon (1720-1793), prince de Bauveau et prince de Craon, maréchal de France.
Reference : 015450
Charles-Juste de Beauvau-Craon (1720-1793), prince de Bauveau et prince de Craon, maréchal de France. L.A.S., Château du Val [Saint-Germain-en-Laye], 18 juin 1782, 4p in-4. Il transmet copie de sa lettre au Parlement à propos de l'enregistrement de ses provisions; elle suit son conseil d'«observer la même forme que Mr le Mal de Villars»; il écrit aussi au Premier Président, au Procureur général et au doyen du Parlement. «Vous ne devés pas douter que je n'accepte avec grand plaisir l'offre que vous voulés bien me faire de faire dresser ma requête et de charger Mr Portalis de la présentation de mes provisions. Comme c'est toujours Monsieur de La Tour (avec qui je suis lié depuis près de quarante ans) que je consulte, je vous demande si vous ne pensés pas que la Cour de Comptes se contente que je lui écrive dans la même forme qu'au Parlement [...] et s'il ne suffit pas aussi que j'écrive à celui qui préside les Trésoriers de France, sans écrire à sa compagnie ». Belle lettre entièrement autographe. [68-2]
Charles-Juste de Beauvau-Craon (1720-1793), prince de Bauveau et prince de Craon, maréchal de France.
Reference : 015451
Charles-Juste de Beauvau-Craon (1720-1793), prince de Bauveau et prince de Craon, maréchal de France. L.A.S., Versailles, 20 juin 1783, 2p in-4. A Pierre de Rosnivinen de Piré (1739-1802), comte de Piré, dit le « Petit Piré », instigateur de l'aménagement du port de Saint-Malo en port de guerre. «J'avois l'honneur de vous conoître de réputation [...], lorsque j'ai eu celui de vous rencontrer chés Mr le Mal de Castries et le plaisir de vous entendre expliquer de la manière du monde la plus satisfaisante, un Plan qui m'a paru de la plus grande importance et dont je serois charmé d'apprendre l'exécution» Belle lettre entièrement autographe. [68-2]
Charles-Joseph du Houx (1734-1827), comte de Vioménil, maréchal de France, organisateur de la résistance contre Napoléon en 1815.
Reference : 015454
Charles-Joseph du Houx (1734-1827), comte de Vioménil, maréchal de France, organisateur de la résistance contre Napoléon en 1815. L.A.S., Paris, 28 août 1814, 1p in-4. A Chaignac, qui a eu une excellente conduite sous ses ordres. «mais je ne pourrois sans parroître indiscret solliciter les bontés de S.A.S. Madame la duchesse d'Orleans en votre faveur, n'ayant pas l'honneur d'en etre fort connu». Belle lettre. [68-2]
François de Franquetot (1670-1759), duc de Coigny, maréchal de France.
Reference : 015457
François de Franquetot (1670-1759), duc de Coigny, maréchal de France. L.S., Neuf-Brisach, 20 novembre 1743, 1p in-folio. Au comte d'Argenson. Il recommande que le sieur de Pouvaleille, capitaine de grenadiers au régiment de Champagne, qui s'est comporté avec la même distinction que le chevalier de Petrimant dans l'affaire de Rhinviller, soit récompensé avec le même traitement. Il ajoute : « Il y a même été fort blessé ». [68-2]
François de Franquetot (1670-1759), duc de Coigny, maréchal de France.
Reference : 015458
François de Franquetot (1670-1759), duc de Coigny, maréchal de France. L.A.S., Orly, 5 juillet, 2p 1/4 in-4. à M. Genas du Homme, vicomte de Bayeux, à Rouen : «je ne veux pas estrangler nostre affaire avec M. de Caches Relois [...] quoyque Mr de Thouars mayt promis de la finir avant Pasque et que mes fermiers en soufre jay tan de confianse à la justisse de M. de Thouars je veux bien la remestre comme il le souhaite aux vacanses mais que je le prie dy travailler de fasson que cela puisse servir dans ce temps là, cela conviendra mesme mieux, par le plesir que jauroy de vous voir isi ». Cachet de cire aux armes (cassé à l'ouverture de la lettre, petits manques). Adresse au dos (non autographe). Belle lettre. [68-2]
René de Froulay (1651-1725), comte de Tessé, maréchal de France et diplomate.
Reference : 015459
René de Froulay (1651-1725), comte de Tessé, maréchal de France et diplomate. L.A.S., Versailles, 19 avril, 3p in-4. A un Monseigneur, certainement un prince. Il le remercie de ses bontés et de « la preferance pour vostre maison que vous aves bien voulu me donner, cette affaire qui dans son commencement, n'estoit qu'une honnesteté genereuse de vostre part estoit devenue par des circonstances trop longues a vous conter, un veritable embaras d'honneur dont vous nous avés tous sortis avec des manieres que je n'oubliray jamais [...] Les Jacobins me font quelque difficulté de me laisser passer par la porte du jardin pour aller uniquement moy à la messe sans suite, et pretendent qu'il leur faut une permission de leur general qu'ils disent qu'ils ont demandée et que je crois qu'ils n'ont demandée que pour en estre refusés a moins que vous n'ayies la bonté de faire dire au susdit père general que cette maison continuant d'estre a vous bien que j'y loge, vous souhaittés que je me serve de cette nouvelle grace qui en devient une pour moy et qui estoit pour vous un droit ». Très belle lettre. [68-2]
René de Froulay (1651-1725), comte de Tessé, maréchal de France et diplomate.
Reference : 015460
René de Froulay (1651-1725), comte de Tessé, maréchal de France et diplomate. L.S., Caseres [Espagne], 21 septembre 1703, 1p 1/4 in-4. Il demande à son correspondant, malade, d'envoyer des mulets chercher des armes Placencia [Plasence, Plasencia] pour les mener à Badajos [Badajoz]. [68-2]