, , [1774 ca]. Environ 300 pièces manuscrites reliées en 1 fort volume in-4, cartonnage brun, pièce de titre en maroquin rouge recueil divers, étiquette manuscrite à l'encre du temps sur le dos Chaos poétique 1774 (reliure de l'époque).
Exceptionnelles archives manuscrites du poète et chansonnier Guillaume Vassé qui tenait un salon littéraire rue du Temple au coin de celle de Vendôme à Paris, dans les dernières années du règne de Louis XV.Dans ses mémoires rédigés en prison, l'égérie girondine Madame Roland (1754, guillotinée le 8 novembre 1793) évoque le salon de Guillaume Vassé dénommé « Mr. Vâse » qu'elle visita encore jeune fille : « (Madame Lépine) proposa un jour à ma mère d'aller dans une assemblée charmante qui se tenait chez un homme d'esprit que nous avions vu quelquefois chez elle : il s'y réunissait des personnes éclairées, des femmes de goût ; on y faisait des lectures agréables ; c'est vraiment délicieux ! La proposition fut réitérée avant d'être acceptée. (…) Le mercredi était le jour des assemblées littéraires de M. Vâse ; nous nous rendons chez lui, à la barrière du Temple, avec Madame Lépine. Nous montons au troisième étage, nous parvenons dans un appartement assez vaste, meublé suivant l'ordonnance : des chaises de paille, serrées sur plusieurs rangs, attendaient les spectateurs et commençaient à être occupées ; des flambeaux de cuivre, fort sales, éclairaient avec des chandelles ce réduit dont la grotesque simplicité ne démentait point la rigueur philosophique et la pauvreté d'un bel esprit. Des femmes élégantes, de jeunes filles, quelques douairières, force petits poètes, des curieux ou des intrigants formaient la société. Le maître du logis, placé devant une table qui faisait bureau, ouvrit la séance par la lecture d'une pièce de vers de sa façon ; elle avait pour sujet un joli petit sapajou que la vieille marquise de Préville portait toujours dans son manchon, et qu'elle fit voir à toute la compagnie ; car elle était présente, et crut devoir exposer aux regards empressés de chacun, le héros de la pièce. Les bravo et les applaudissements rendirent hommage à la verve de Mr Vâse, qui, fort content de lui-même, voulait céder sa place à M. Delpêches (…) ».En 1798, Ersch consignait dans La France littéraire les renseignements collectés sur Guillaume Vassé, né à Paris le 14 Mars 1721, mort en 1779 (certaines bibliographies donnent 1777), auteur de deux opuscules, Ma Rhapsodie (ou ma Réponse) et Les Curricades, et plusieurs pièces versifiées insérées dans le Mercure de France et dans le Journal de Verdun. Sylvain Maréchal le mentionna dans son Dictionnaire des athées anciens et modernes comme « poète épicurien Français, ami de Mangenot » en citant son épitaphe « Ici gît l'égal d'Alexandre : Moi ! c'est-à-dire, un peu de cendre », copiée dans ce recueil. On peut aussi lire son nom parmi les souscripteurs de l'édition de Racine de 1768 accompagné de sa fonction de « secrétaire du marquis de Chauvelin » (mention que l'on retrouve dans le corpus sur quelques correspondances) ; Le lieutenant général Bernard Louis marquis de Chauvelin fut nommé ministre plénipotentiaire à Gênes en 1749 ; à son retour en France en 1760, il obtint une des deux charges de maître de la garde robe du roi. Il mourut subitement à Versailles le 24 novembre 1773 sous les yeux de Louis XV dont il faisait la partie de jeu (OHR, 1118).Guillaume Vassé a donc très peu publié, d'où son absence des anthologies de « petits poètes du XVIIIe siècle » dont ce recueil est un vivant témoignage. Car c'est bien un véritable « cahos poetique » comme l'indique le collage sur la garde supérieure auquel nous convie le chansonnier, où sont rassemblés pêle-mêle copies de pièces fugitives, inédites parfois anonymes qui lui furent adressées et vraisemblablement déclamées dans son salon. Toute la gamme des « petits sujets » représentatifs du XVIIIe siècle poétique est ainsi rassemblée dans ce recueil : épigrammes et pièces de circonstance mais aussi satires, chansons, correspondances, stances, épitaphes, acrostiches, pastorales, fables, dialogues, étrennes, pots pourris, odes anacréontiques, contes, impromptus etc., comme La pincette par Piron, Epitre à mon c…, Extrait du Mercure de mars 1764, Rêve de Piron, L'auteur du poème de la bête féroce du Gévaudan vangé, L'orange conte anacréontique de M. Auguste, Ode sur la guerre, In mortem serenissimi Delphini, Plan pour instruction d'une demoiselle, Agricultura carmen Molinis 1732, Vers sur la statue érigée à Sa Majesté, A la louange des trois grâces de l'académie de la rue du Temple avec leur portrait chacune en abrégé, Epitre en manière de vers à M. Guillaume Vasse à l'occasion de sa fête arrivée incognito le 10 janvier 1772, Histoire du prince Papirius, A monsieur le marquis de la Salle sur la comédie qu'il lut chez Monsieur Vasse à la séance du 8 avril 1772, Explication des tableaux de la galerie du Palais du Luxembourg, Mes tristes épitres chagrines envoyées à son excellence M. le marquis de Chauvelin, Petite poésie de M. Vasse 1760, A Monsieur Vasse barrière du temple 2e porte cochère à gauche, Ode anacréontique, Epitre à Mr Vasse sur l'amitié par son ami le Maister avocat, Pastorale à monsieur Vasse sur son retour de gani, Air du vaudeville d'Épicure, Mes tristes épitres chagrines envoyées à son excellence M. le marquis de Chauvelin etc. C'est un panorama extraordinaire de l'époque des salons qu'offre cette grande variété de pièces versifiées où les sujets les plus divers sont abordés, dans le goût des Mélanges qui sont publiés à la même époque. Sur Guillaume Vassé : Quérard X, 63 ; Conlon, XXVII, Ds 1062 ; Mémoires de Mme Roland avec une notice sur sa vie, des notes et des éclaircissements historiques par MM. Berville et Barrière (Paris, Baudoin fils, 1820, Tome I, p. 149).
SAULX (Gaspard de, seigneur de Tavannes), Guillaume de SAULX, seigneur de Tavannes, Bertrand de SALIGNAC, Gaspar de COLLIGNY, Claude de LA CHASTRE, Guillaume de ROCHECHOUART, Achille GAMON et Jean PHILIPPI.
Reference : 114757
(1838)
P., Chez l'éditeur du Commentaire analytique du Code civil, 1838, pt in-4°, 641 pp, texte sur 2 colonnes, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 larges faux-nerfs ornés, caissons dorés et à froid, titres et tomaison dorés (rel. de l'époque), bon état (Nouvelle Collection des Mémoires pour servir à l'histoire de France depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe, avec des notices, par MM. Michaud et Poujoulat)
"Gaspard de Saulx-Tavannes, page de François Ier, puis attaché au duc d'Orléans ; Chambellan du roi en 1545, gouverneur de Verdun, puis lieutenant-général en Bourgogne, où il exerce une véritable vice-royauté pendant les guerres de religion ; maréchal de France, amiral du Levant. Gouverneur de Provence ; favorisé par Catherine, il fait échouer les projets de Coligny et joue son rôle dans la Saint-Barthélemy. Ses mémoires sont l'oeuvre de son 3e fils Jean, vicomte de Tavannes." (Hauser II, 770) – "Guillaume de Saulx-Tavannes est le fils aîné de Gaspard. Il résiste à la Ligue en Bourgogne, favorise le transfert partiel du Parlement à Flavigny, puis à Sémur, se déclare dès août 1589 pour Henri IV. Sont récit vaut surtout pour la campagne du Poitou et pour les événements bourguignons de 1576, 1585-1588." (Hauser III, 1423) – Bertand de Salignac, seigneur de La Motte Fénelon est l'oncle de l'auteur de Télémaque. Sa relation du siège de Metz en 1552 se distingue par une élégante clarté et un ton de bienveillance. (Introduction) – Ecrit pendant sa captivité à l'Ecluse en 1557, le discours de Gaspard de Colligny est emprunt d'une précision militaire, d'esprit et d'exactitude historique. (Introduction) – La relation de La Chastre est un petit mémoire ou discours sur l'état de la France après le désastre de Saint-Quentin, sur le retour d'Italie du duc de Guise, et le recouvrement de Calais et Thionville. (Introduction) – Les mémoires de Guillaume de Rochechouart offrent un petit résumé des événements auxquels ce seigneur prit part durant une longue vie, sous les règnes de Louis XII, François Ier, François II, Henri II et Charles IX. (Introduction) – Achille Gamon, avocat d'Annonay, fut nommé consul de cette ville en 1558, et Jean Philippi, vers la fin du 16e siècle, était général ou conseiller des aides à Montpellier. L'un et lautre ont commencé leur relation en 1560 ; Gamon s'arrête en 1586 ; Philippi va jusqu'en 1590. Leurs mémoires nous offrent un tableau des désastres qui affligèrent leur province pendant les Guerres de religions.(Introduction).
Paris, François Regnault, 1518 circa. In-4 gothique à deux colonnes (13 x 20 cm) de (10)-162-(6) ff. (sign. a6, b4, A-X6, AA-GG6), maroquin noir, dos orné à nerfs, double encadrement de filets dorés, armes dorées au centre des plats, dentelle intérieure, tranches dorées (Koehler).
Rare édition française de la Vie de Saint Bernard traduite du latin par Guillaume Flameng, sortie des presses de François Regnault avec sa grande marque typographique à l'éléphant sur le dernier verso (Renouard 940).« Ouvrage dans lequel se lisent plusieurs passages très singuliers, et différentes pièces de vers. On l'attribue à Guillaume Flameng sans doute parce qu'il se trouve des vers de ce religieux au commencement et à la fin du livre et qu'au premier prologue en vers il est dit : composé par Guillaume flameng, jadis chanoine de Langres de meurant à Clairvaux » (Brunet).Guillaume Flameng (Langres 1455? - Clairvaux 1540?) auteur de La Devote Exortation, a composé divers ouvrages notamment une Passion de Saint Didier jouée à Langres en 1482, chapitre où il obtint une prébende.Feuillet de titre orné au recto d’un bois (8 x 10 cm) illustré d’une Vierge à l’enfant avec St Bernard agenouillé recevant le lait du sein de Marie et au verso d’un bois pleine-page (10,5 x 13 cm) montrant un copiste (Saint Bernard ?) en sa bibliothèque.La Vie de Saint Bernard en sept livres fut imprimée une première fois circa 1491 (Dijon Metlinger) puis réimprimée à Troyes en 1510 : les cinq livres liminaires ont été traduits du latin par Guillaume Flameng (les vies de la mère et de la soeur de Saint Bernard sont extraites du saint par Jehan L’Hermite) tandis que les deux derniers sont de sa composition suivis de pièces en vers adressées à Saint Bernard et Monseigneur Sainct-Denis, martyr et apostre de France.Bel exemplaire provenant de la bibliothèque de François-Florentin-Achille, baron de Seillière, propriétaire du château de Mello avec son cachet en marge du feuillet aii. Restaurations discrètes à l’angle supérieur des dix derniers feuillets ; quelques pâles mouillures.Catalogue des livres rares et précieux des XVe, XVIe et XVIIe siècles provenant de la bibliothèque de Monsieur Ch.-L. Fière (1933), n°111 avec reproduction du titre ; Brunet V, 1189 ; Goff F-192 ; Bechtel V-139 ; Fairfax-Murray, French n°571.
P.-V. Stock, 1908-1909, 2 vol. in-12, vi-400 et vi-539 pp, un portrait en frontispice, brochés, état correct. Edition originale (Maitron, "Mouvement anarchiste", II, 384)
Première série : L'Ecole normale de l'An III ; Le vandalisme de Chaumette ; La Convention et les erreurs judiciaires ; L'Ecole de Mars et le livre de M. Arthur Chuquet ; Lakanal et l'Académie des Sciences ; Michelet, Quinet, et la Révolution française ; Fragornard et la Terreur ; L'Hymne à l'Etre-Suprême à la fête du 29 prairial an II ; Marie-Joseph Chénier et Robespierre ; Les sextiles de l'ère républicaine ; La destruction des tombeaux des rois ; Lavoisier anti-clérical et révolutionnaire ; Etc. Deuxième série : Le chevalier Pawlet et l'Ecole des orphelins militaires (1773-1795) ; Une lettre de Romme sur la question religieuse (1793) ; La liberté des cultes et le Comité d'instruction publique en l'an II ; Le personnel du Comité de salut public ; Le personnel du Comité de sureté générale ; Grégoire et le vandalisme ; Pestalozzi citoyen français.— James Guillaume (1844-1916) fut un membre actif de la Première Internationale, puis historien de cette organisation et militant du syndicalisme révolutionnaire à Paris. Les « Papiers de James Guillaume » échurent à Lucien Descaves. Ils furent acquis en 1936 par l’Institut International d’Histoire Sociale à Amsterdam. Néanmoins la majeure partie des archives de James Guillaume furent retrouvés en Suisse dans les années 60. Ces deux volumes regroupent divers articles et études qui avaient parus dans la presse, une partie dans la Révolution française et les autres dans la Revue pédagogique. Né à Londres et mort en Suisse, James Guillaume fut un militant libertaire et un historien reconnu. Il joua un rôle majeur dans la Fédération jurassienne de l'Association internationale des travailleurs (AIT), la branche anarchiste de l'Internationale et pour sa participation à la fondation de l'Internationale antiautoritaire à Saint-Imier. Il est l'auteur de L'Internationale : Documents et souvenirs, qui documente la position anarchiste au sein de l'Association internationale des travailleurs. Il a également édité avec Max Nettlau les six volumes des œuvres de Michel Bakounine (Bakounine, Oeuvres, Paris, Stock, 1908). Il écrit dans de nombreux journaux et revues anarchistes comme La Vie Ouvrière et La Révolution Prolétarienne. En 1910 il traduit également de l'italien, L'abrégé du Capital de Karl Marx, de Carlo Cafiero. Guillaume a joué un rôle clé dans la conversion de Pierre Kropotkine à l'anarchisme. Il a par ailleurs été rédacteur en chef du Dictionnaire pédagogique dirigé par Ferdinand Buisson, directeur de l'enseignement primaire de 1882 à 1896.
Le premier recueil méthodique d’ordonnances royales françaises DU BREUIL (Guillaume).
Reference : 43215
(1525)
Paris, Lyon, Galliot Du Pré, Pierre Vidoue, Simon Vincent, 1525. In-8 (180 x 120 mm) de (12)-lxvii (i.e. lxxviii)-clxxxix-(1) ff. (sig. ã8, 4, a-h8, i6, k8, A-B8, C6, D-X8, aa8, BB8 ; f. i6 non compris dans la pagination), caractères gothiques, veau brun estampé à froid, dos à trois nerfs, plaque et large frise d'encadrement sur les plats, traces de fermoir, titre manuscrit sur la gouttière (reliure de l'époque).
Nouvelle édition établie par Celse-Hugues Descousu du Stilus Parlamenti Parisiensis de Guillaume Du Breuil, partagée entre Simon Vincent et Galliot du Pré. Colophon : Parisiis, typis ac caracteribus Petri Vidovei excussum. Anno domini sesquimilesimo vigesimo quinto, octavo kalendas april., ad calculum romanum. Cum privilegio.Le Stilus parlamenti est un livre de pratique judiciaire composé vers l'an 1330 par Guillaume du Breuil (de Brolio) avocat au Parlement de Paris. « Méthodiquement divisé en chapitres, le Stilus déroule avec précision et dans un ordre logique les règles de procédure suivies devant le Parlement dans le premier tiers du XIVe siècle. En 1488 (date approximative) paraît une édition toulousaine. En 1495, Étienne Aufréri [président de la chambre des enquêtes du Parlement de Toulouse né vers 1458 à Poitiers et mort le 10 septembre 1511 à Toulouse] en fait une glose qui accompagnera la plupart des éditions du XVIe siècle. En 1512, Gullaume Eustace en donne la première édition parisienne dans une version préparée par Antoine-Robert, greffier-criminel au Parlement. Galliot du Pré la réimprime en 1515. L'ouvrage de Du Breuil est ensuite plusieurs fois imprimé à Lyon et à Paris avec les annotations de Celse-Hugues Descousu (1525, 1530, 1542) » (Arabeyre). Principal texte du recueil éponyme, le Style de procédure de Guillaume Du Breuil est suivi de six autres textes : le Style des Requêtes du Palais (2e partie), les Instructions abrégées sur la procédure du Parlement (3e partie), une collection d’arrêts des parlements de Paris et de Toulouse (4e partie), le texte intitulé De forma arrestorum (5e partie), le Style dit des commissaires (6e partie) et un recueil d’ordonnances royales (7e partie) dont « l’édition princeps (fut) publiée à Lyon, en 1513/4, chez le libraire Simon Vincent (avec) le texte du style de procédure de Guillaume Du Breuil accompagné des additions, écrites dans les dernières années du XVe siècle, par le président aux enquêtes au parlement de Toulouse Étienne Aufréri » (Patrick Arabeyre, Le premier recueil méthodique d’ordonnances royales françaises : le Tractatus ordinationum regiarum d’Étienne Aufréri fin XVe – début du XVIe siècle).Émission à l'adresse de Simon Vincent ornée de la grande marque typographique de Galliot Du Pré au recto du dernier feuillet. Texte imprimé sur 2 colonnes, caractères gothiques, initiales ornées gravées sur bois, titre en rouge et noir dans un encadrement orné gravé sur bois, de type architectural. Ex-libris manuscrit du temps non identifié à l'encre du temps au bas de la marque typographique accompagné de quelques notes manuscrites dans le texte de la même main (écriture ancienne) : « Ego Johannes Gauffredi notarius (…) quodam bibliopola carcasson (…) ».Dos restauré ; mouillures et petite galerie de ver marginale sur les feuillets liminaires.Brunet, V, 541 ; Renouard, ICP, III, 809 ; Gültlingen, II, p. 65, n° 172.
Paris, Abel L'Angelier, 1606. In-8 de (10)-546 pp., titre à encadrement, basane marbrée, dos orné à nerfs, pièce de de titre en maroquin rouge, armes couronnées sur les plats, tranches rouges (reliure du XIXe siècle).
Première édition collective supervisée par l'auteur en collaboration avec Abel L'Angelier son principal éditeur, qui rassemble 26 pièces d'éloquence parlementaire et officielle, datées 1589 à 1604 ; quatre tomes suivront séparément la même année (1606) dont les Arrêts en robe rouge, les Traités de l'éloquence française, les Oeuvres de piété et les Oeuvres philosophiques. Exemplaire de premier tirage inconnu de Balsamo et Simonin, remarquable par la table générale imprimée sur 5 feuillets (contre 6 pour l'exemplaire de la B.N.F.) où n'est pas annoncée le deuxième volume relatif aux Arrêts en robe rouge tandis que les renvois sont foliotés et le corps de l'ouvrage paginé.Titre frontispice gravé en taille-douce sur fond criblé "au lézard et au fleurs" (type II), bandeau aux oiseaux. « Le conseiller au Parlement de Paris qui défia les manoeuvres de la Ligue visant à installer une reine espagnole sur le trône de France a rejoint la galerie des grands magistrats du XVIe aux côtés de Guy du Faur de Pibrac et de Michel de L'Hospital. Avec une singularité notable : Guillaume Du Vair à la différence de ses contemporains, a porté beaucoup de soin à l'édition de ses oeuvres littéraires. Il les regroupe une première fois en 1606, en les divisant en cinq volumes ». Après la conversion du roi Henri IV et le rétablissement de la paix, Guillaume Du Vair (1556-1621) fut nommé maître des requêtes avant d'être chargé de pacifier la Provence en tant que gouverneur puis d'y recevoir la charge de premier président du Parlement d'Aix. Malgré ses nombreuses demandes pour en être déchargé et se livrer à loisir à l'étude, il exercera cette fonction durant dix-sept ans, tout en continuant à cultiver son goût pour les belles-lettres et la philosophie, en compagnie d'amis lettrés tels Malherbe et Peiresc. Nommé garde des sceaux par la Régente Marie de Médicis en 1616, il doit rapidement démissionner, et c'est peu après qu'il accepte l'évêché d'Évreux. La garde des sceaux lui sera rendue par le roi Louis XIII en 1617 et il l'exercera jusqu'à sa mort. Figure emblématique de la haute magistrature humaniste, Guillaume du Vair par son action comme par son oeuvre, joue un rôle de premier plan, tant dans l'histoire politique que dans l'histoire de la pensée philosophique et juridique de son temps.Ex-libris manuscrit ancien sur le titre : "Au. Le Pontac protop." ; Reliure armoriée XIXe au cheval ailé couronné non identifiée. Feuillets roussis, dos épidermée.Balsamo & Simonin, 427 ; Bruno Petey-Girard et Alexandre Tarrête Guillaume du Vair : parlementaire et écrivain (1556-1621) colloque d'Aix-en-Provence ; Renoux-Zagamé, Dictionnaire historique des juristes français, p. 300.
Paris, Denis Du Pré, 1586. Petit in-8 (115 x 170 mm) de 83-(1) ff. (sign. A-K8, L4), manchettes, maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet à froid d'encadrement sur les plats, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure du XIXème siècle).
Deuxième édition très rare, revue et corrigée l'année de sa mort de la paraphrase en vers décasyllabiques de Guillaume Durand des six satires de Perse, avec la version latine commentée en regard. La version de Durand est le second essai de traduction en langue française du chef-d’œuvre de Perse. Poète parisien, Guillaume Durand était conseiller du roi au présidial de Senlis ; il a fait publier un recueil de vers – Enchiridion – par le même imprimeur en 1582.Belle impression de l'imprimeur-libraire Denis Du Pré (†1596), libraire juré de l'université de Paris. Natif de Beauvais, il succède en 1565 rue des Amandiers aux libraires Mathieu David et Pierre II Lebert ; il est écroué en 1567 pour vente de livres prohibés. Provenance : Gustave Mouravit (cachet ex-libris au titre répété p. 152) ; monogramme "TR" (mention ms.).Bel exemplaire dont la reliure est attribuée à Joseph-François Dubois d'Enghien (1841-1923), célèbre relieur bruxellois ; cet artisan ne signait que rarement son travail.Brunet, IV, 522 ; Catalogue de la bibliothèque de M. Gustave Mouravit (1938), n°704.
Paris, François Clousier ; la veuve Aubouyn (Blois, I. Hotot), 1666. 2 vol. in-folio de 6 pp. (titre et dédicace) (4) pp. chiffrées 5-8 (préface) 11-(1)-12-642-12 pp. 2 portraits gravés ; 842-20 pp., veau brun, dos orné à nerfs, petites armes frappées sur pièce de maroquin rouge en bas du dos, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition originale. Portraits gravés de l'auteur Guillaume Ribier et du dédicataire Colbert. L'achevé d'imprimer pour la première fois est du 13 novembre 1665Mémoires du conseiller d'Etat Guillaume Ribier (Blois, 1578-1663) publiés après sa mort par son neveu Michel Belot. Guillaume Ribier succéda à son père dans la charge de lieutenant au présidial de Blois et devint ensuite lieutenant général et président au même siège. Dans l'assemblée des états tenue en 1614 à Paris, il siégea comme député du tiers et présenta au roi au nom de quarante-cinq de ses collègues, une requête tendant à obtenir une réduction assez considérable de l'impôt. On ne fit point droit aux justes réclamations des députés, mais on accorda par honneur à Ribier le brevet de conseiller d'État. La reine-mère, pendant son séjour à Blois, aimait à le consulter dans ses affaires, et lui offrit l'emploi de secrétaire de ses commandements, qu'il refusa par modestie. Il avait recueilli un très grand nombre de documents historiques pour servir à l'éclaircissement des règnes de François Ier, Henri II et François II, objet de cette publication posthume.Provenance : bibliothèque du roi Louis-Philippe au château de Neuilly (petites armes en pied et cachet ex-libris sur chaque page de titre). Bel exemplaire. Hauser, II, 806 ; Catalogue des livres provenant des bibliothèques du feu roi Louis-Philippe I, 1929 (qui donne par erreur comme date 1661).
Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque. A Paris, Imprimerie Antoine-Urbain Coustelier, 1723. 1 volume petit in-8 de (3) ff., 184 pp., (2) ff. Plein maroquin rouge, triple filet doré autour des plats, dos à nerfs finement orné de même, filet or sur les coupes, roulette intérieure, tranches dorées sur marbrures. Reliure de l’époque. 157 x 98 mm.
Première édition complète. L’exemplaire relié en maroquin strictement de l’époque des Œuvres de Guillaume Coquillart (1452-1510), lecteur de François Villon dont Jean-Paul Barbier écrit à propos d’une édition rare : « Un des volumes poétiques les plus précieux qui soient ». « Guillaume Coquillart brode avec une verve très débridée et nous a tracé ainsi un tableau de la vie bourgeoise et galante de son temps qui est riche en caricatures alertement dessinées. Coquillart a visiblement imité Villon et lui a pris les caractères les plus extérieurs de son style ». « Auteur comique important dans sa jeunesse, Guillaume Coquillart mourut en 1510, personnage considérable et considéré de Reims. Son œuvre théâtrale même semblerait avoir ajouté à son autorité. La production de Guillaume Coquillart valut à son auteur la renommée auprès du public et des écrivains. Ainsi est-il cité par Clément Marot aux côtés de Villon, Jean Molinet et Jean Le Maire. Autre preuve, peut-être, de cette influence : la composition des Droits nouveaulx establis sur les femmes, imitation des Droitz nouveaulx. » Guillaume Coquillart descend d’une famille versée dans le droit, occupée des affaires municipales (d’autres Coquillart figurent dans les archives de la ville) qui compte, avec son père, un traducteur, poète à l’occasion. Il naquit vers 1452. En 1477, il est reçu bachelier en droit canon à Paris. C’est dans ces années d’études qu’il convient de situer la plus grande partie de son œuvre, une œuvre de théâtre comique surtout. Le Plaidoié et l’Enqueste d’entre la Simple et la Rusee sont les deux parties d’un même procès parodique, dont l’enjeu est un jeune homme, le Mignon, que se disputent deux femmes. Ces deux pièces furent écrites pour le carnaval de 1478 et 1479. De la même veine sont les Droitz nouveaulx (1480). Il ne s’agit plus d’un texte dramatique, mais d’un divertissement. Usant d’un code scabreux, l’auteur y résout des cas parfois proches de ceux des Arrêts d’amour de Martial d’Auvergne. C’est à la même période (vers 1480) qu’appartient le Monologue Coquillard ou de la botte de foin. Cette fois, il n’y a pas de procès et aucun comique d’inspiration juridique. Un jeune amoureux vantard et élégant vient débiter sur scène sa déconvenue : le mari de sa maîtresse rentré à l’improviste, il a dû passer la nuit au grenier, caché sous une botte de foin. Il est considéré comme l’inventeur du monologue théâtral. La critique moderne s’intéresse beaucoup à Coquillart, ainsi qu’en témoignent les essais suivants : . Balsamo, Jean, « Galliot du Pré, éditeur de Guillaume Coquillart », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 95-112. . Bernard, J.-M., « Guillaume Coquillard, la poésie bourgeoise au XVe siècle », Revue critique des idées et des livres, 22, pp.429-442. . Chevalier, Jean-Frédéric, éd., Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, 197 pp. . Dérens, Jean, La vie et les œuvres de Guillaume Coquillart, diplôme d'archiviste paléographe, École nationale des chartes, Paris, 1967. - Résumé dans Positions des thèses de l'École des chartes, 1967, pp. 17-20. Thèse consultable aux Archives nationales à Paris sous la cote AB XXVIII 408. . d'Héricault, C., « Un poète bourgeois au XVe siècle, Guillaume Coquillart », Revue des Deux- Mondes, 7, pp. 970-1000; 8, pp. 508-537. . Freeman, Michael, « Guillaume Coquillart ou l'envers de la sagesse », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 11-26. . Koopmans, Jelle, « Esthétique du monologue : l'art de Coquillart et compagnie », Les mondes théâtraux autour de Guillaume Coquillart (XVe siècle), éd. Jean-Frédéric Chevalier, Langres, Guéniot (Hommes et textes en Champagne), 2005, pp. 27-44, etc… Cette édition est la plus correcte de toutes celles qui aient été faires des œuvres de Coquillart. (Viollet-le-Duc). Précieux et magnifique exemplaire, très grand de marges (hauteur 157 mm) conservé dans son maroquin rouge de l’époque.
Isaac Lemaistre de Sacy; Guillaume-Nicolas Desprez; Pierre-Guillaume Cavelier; Karl Audran; Lubin Baugin;
Reference : 19126
A Paris, chez Guillaume Desprez, imprimeur ordin. du Roi & du clergé de France ; Pierre-Guillaume Cavelier libraire : rue S. Jacques à S. Prosper & aux Trois Vertus. M. DCCL. Avec approbations, & privilege du Roi, 1750, LVI-563-[4-1 bl.] p., [5] f. de pl. : ill. ; in-8 veau epoque,.Page de titre manquante,reliure tres frottée,coins un peu émoussés, petit manque en queue, sinon bon exemplaire
En tête : dédicace à Anne Marie Louise d'Orléans, duchesse de Montpensier ; avertissement ; table ; "Préparation à la messe" (Ps. 83) ; "Action de graces après la messe" (Ps. XXII et CL) ; ordinaire de la messe en français et en latin. En fin : litanies de Jésus-Christ, du Saint-Sacrement, de la Vierge, en français.Approbation (Paris, 1er février 1662 et 8 mars 1662). Privilège d'ensemble du 16 juillet 1745, incluant "l'Imitation... par [Saci] sous le nom de De Beuil", octroyé à Guillaume-Nicolas Desprez, cédé pour moitié à Pierre-Guillaume Cavelier, le 17 juillet 1745.Version d'Isaac Lemaistre de Sacy.Sig. a-c8, d4, A-Z8, Aa-Mm8, Nn4.Marque à la Foi au titre.Les planches sont des copies de celles des éditions précédentes, gravées par Karl Audran d'après Lubin Baugin pour le frontispice et les planches I, III, IV, et par Abraham Bosse d'après Philippe de Champaigne pour le livre II. Le frontispice signé "Lucas" est repris de l'édition de 1725, dont il a conservé l'adresse gravée ("A Paris chez [Guillaume II] Desprez et [Jean] Desessartz. MDCCXXV").Description : LVI-563-[4-1 bl.] p., [5] f. de pl. : ill. ; in-8
P., Dufey, 1835, 4 vol. in-8°, 392, 432, 406 et 418 pp, reliures demi-veau fauve, dos lisses avec titre, tomaison, doubles filets et palette dorés (rel. de l'époque), bon état. Rare
Edition originale de cet ouvrage estimé et peu commun. Guillaume de Vaudoncourt (1772-1845) est un général qui servit pendant les campagnes de la Révolution et de l’Empire dans l'armée du Royaume d'Italie ; à la seconde Restauration, il se réfugia à l’étranger et fut condamné à mort par contumace. Il joua un rôle actif lors de la Révolution de 1830. — "Lieutenant général durant les Cent-Jours, Vaudoncourt fut condamné à mort par contumace au second retour des Bourbons. Il se réfugia à Londres, en Belgique, à Munich, auprès du prince Eugène, voyagea en Italie et en Espagne y assista au début de l'intervention française en 1823. Amnistié en 1825 et aussitôt réformé, il combattit dans les rangs des insurgés en juillet 1830." (Bertier et Fierro, 980). — "Le premier volume commence avec l'arrivée de l'auteur à Mons, le 26 octobre 1815. Mais, dès le deuxième chapitre, il donne un « coup d'œil sur les évènements passés » et reprend ses souvenirs au début de l'année 1812. Tout le premier volume fait donc ainsi l'objet de la relation des années 1812, 1813 et 1814. Remarquable témoignage d'un général de brigade de l'armée d'Italie, intelligent et cultivé." (Tulard, 1464) — "Homme cultivé et combattant de la liberté, le général Frédéric Guillaume de Vaudoncourt a laissé ses Mémoires (Quinze années d’un proscrit), dans lesquels il retrace avec talent son itinéraire atypique, celui d’un soldat de la République devenu général de Napoléon, poursuivant sa quête libérale à travers tout le continent."
Lyon, Guillaume Rouillé, 1556. 1 vol. In-folio de 312-(51)] pp., vélin ivoire souple à recouvrement (reliure de l'époque).
Édition originale en premier tirage, attribuée à Pierre Eskrich, dit Pierre Vase. L'ouvrage fait suite au Discours sur la castramétation et discipline militaire des Romains, suivi du traité Des Bains et antiques exercitations grecques et romaines, que Guillaume Rouillé avait fait paraître l'année précédente.Pâle auréoles éparse en marge supérieure, 47 figures dans le texte, dont 5 à pleine page, et de 554 médailles gravées sur bois .Provenance : Ex-libris gravé et armorié : A. Brölemann avec devise "viligentia et prudentia" au 1er contre plat.Bel exemplaire dans sa première reliure.
RABUTIN (François de) – SALIGNAC (Bertrand de) – COLLIGNY (Gaspar de) – LA CHASTRE (Claude de) – ROCHECHOUART (Guillaume de).
Reference : 110456
(1823)
P., Foucault, 1823 2 vol. in-8°, 444 et 515 pp, reliures demi-veau glacé fauve, dos à 5 nerfs soulignés à froid et fleurons dorés, pièces de titre et d'auteur chagrin carmin et vert (rel. de l'époque), bon état (Coll. complète des mémoires relatifs à l'histoire de France depuis le règne de Philippe-Auguste jusqu'au commencement du 17e siècle ; avec des notices sur chaque auteur, et des observations sur chaque ouvrage par M. Petitot)
Bel exemplaire, bien relié. Les commentaires de Rabutin, entré au service du roi dans la compagnie du duc de Nevers, vont de 1551 juqu'à la paix de Cateau-Cambrésis en 1559. "Récit riche en détails sur Mézières et la guerre des Ardennes, le voyage du roi sur le Rhin et en Luxembourg, les campagnes du Hainaut et de Picardie, Renty, Saint-Quentin. Son horizon est celui d'un simple homme d'armes, mais véridique et assez impartial." (Hauser, Sources II, 1253) – Bertand de Salignac, seigneur de La Motte Fénelon est l'oncle de l'auteur de Télémaque. Sa relation du siège de Metz en 1552 se distingue par une élégante clarté et un ton de bienveillance – Ecrit pendant sa captivité à l'Ecluse en 1557, le discours de Gaspard de Colligny est emprunt d'une précision militaire, d'esprit et d'exactitude historique – La relation de La Chastre est un petit mémoire ou discours sur l'état de la France après le désastre de Saint-Quentin, sur le retour d'Italie du duc de Guise, et le recouvrement de Calais et Thionville – Les mémoires de Guillaume de Rochechouart offrent un petit résumé des événements auxquels ce seigneur prit part durant une longue vie, sous les règnes de Louis XII, François Ier, François II, Henri II et Charles IX.
Paris, Galiot du Pré, 1558. In-4 de 10 ff.n.ch. (titre, dédicaces, table), 436 pp. (sign. 2a4 2b6 a-z4 A-F4 G2 E2 H-2G4 2H6), belle vignette de Galliot au verso du dernier feuillet, veau blond glacé, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, double encadrement de triple filet doré avec fleurons d'angle intérieurs sur les plats, double filet doré sur les coupes, tranches dorées, large dentelle intérieure (Simier, rel. du Roi).
Edition du Stilus Parlamenti Parisiensis, préparée par Dumoulin qui surpasse les éditions de Lyon et Paris avec les notes de Celse-Hugues Descousu.Le Stilus antiquus de Guillaume Du Breuil est un traité de procédure selon la coutume de Paris, originairement publié en 1512, mais composé à partir de 1330, à savoir pendant la disgrâce que l'auteur subit à la suite du procès intenté par Robert d'Artois à sa tante Mahaut : en effet, avocat de Robert, Du Breuil avait accordé foi à nombre de pièces contrefaites apportées par son client à l'appui de sa cause, et il fut interdit de prétoire par le Roi de France ; il devait reprendre la toge dès 1331, appuyé par le Roi de Navarre.« L'influence du Stilus Curie Parlamenti de Guillaume du Breuil a été considérable, au point d'en faire un ouvrage quasi-officiel (ainsi Du Moulin croyait qu'il s'agissait du véritable Style écrit par le Parlement). En fait, c'est le point de vue d'un avocat sur une pratique procédurale qui y est exprimé » (Philippe Pasche). Bel exemplaire parfaitement établi par Simier.
A Paris, de l'Imprimerie de Fédéric Morel, 1561. In-4 de (12) pp., maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, dentelle intérieure, tranches dorées (Chambolle-Duru).
Édition originale. C'est la pièce la plus fameuse de l'avocat et poète de Poitiers Guillaume Aubert qu'il joignit aux Oeuvres du grand poète mort en 1560 publiées par ses soins en 1569.Guillaume Aubert sieur de Massouignes (1534-1597) composa des pièces morales et surtout de circonstances sur des thèmes encomiastiques. Lié avec Louise Labé puis avec La Pléiade, il se vit dédier deux pièces par Ronsard et donna avec Jean Morel d'Embrun, la première édition collective de Du Bellay.Marque typographique de Frédéric Morel sur le titre. L'Elégie est suivie d'une épitaphe latine de Joachim Du Bellay signée R.H. (Robert de La Haye).Bel exemplaire dans une reliure en maroquin rouge janséniste de Chambolle-Duru. Quelques petites taches brunâtres sur la reliure.J. Dumoulin, Frédéric Morel, imprimeur à Paris, 60 ; Brunet, I, 542 ; Rothschild, I, 683.
Coloniae, Opera et Impensa Joannis Soteris, 1530. In-4 (29 x 19,5 cm) de (28)-595-(5) pp. (AA, BB4||6 a-z, A-Z, Aa-Dd6), vélin souple à rabats, dos à trois nerfs, titre manuscrit sur le dos, lacets (reliure de l'époque).
Deuxième édition rare des Commentaires de la langue grecque de Guillaume Budé (1467-1540) publiés une première fois à Paris par Josse Bade l'année précédente (1529).Belle impression en caractères grecs et romains sortie des presses colognaises de Johannes Scoter avec sa marque typographique au titre ; lettrines gravées, index. Un second tirage de Johann Bebel fut publié à Bâle la même année. « Les Commentaires de la langue grecque constituent la première tentative de dictionnaire grec fondé sur le dépouillement lexicographique d’un vaste corpus d’auteurs grecs, une centaine environ. Or, cet ouvrage n’est pas organisé selon l’ordre alphabétique qui convient à un dictionnaire, ni comme un thesaurus, par mots-racines, mais il se présente sous les dehors d’une longue dissertation sur la langue grecque, avec de fréquents renvois à ses équivalents latins. De plus, nombre de digressions enrichissent le discours principal, conférant au livre l’allure d’une encyclopédie littéraire, philosophique, scientifique et juridique. Enfin, les textes liminaires sont remarquables : la préface au roi François Ier est considérée comme l’acte de naissance du Collège des Lecteurs royaux, futur Collège de France, tandis que la postface « aux jeunes gens épris de lettres grecques » est un manifeste de didactique humaniste » (Luigi-Alberto Sanchi).Provenance : bibliothèque de Gelas Hieber ermite de Saint-Augustin (1671-1731) avec son ex-libris gravé "M.F. Gela SII Hieber ord.er S.Augus." Né à Dinkelsbühl, il entra dans le couvent des augustins de Munich en 1691et fut ordonné prêtre en 1695. Hieber fut l'un des prédicateurs les plus éminents et les plus connus de la Bavière et reçut du général de son ordre les titres de prédicateur général (1705) et de maître en théologie (1722). Sa renommée le fit appeler à prêcher dans les grandes circonstances, par exemple, au mariage du prince héritier Charles-Albert, plus tard empereur. Mais Hieber s'intéressait aussi à de nombreuses questions d'ordre culturel ; il projeta en 1720 avec le chanoine augustin Eusèbe Amort la fondation d'une académie bavaroise, à laquelle la reconnaissance de l'état fut refusée. Hieber et Amort, aidés par l'augustin Agnellus Kandier, fondèrent le Parnassus Boicus, première revue culturelle de Bavière. Hieber en assura la rédaction et y publia de nombreux articles jusqu'à sa mort ; ceux qu'il écrivit sur la réforme de la langue allemande sont importants (Adolar Zumkeller Dictionnaire de Spiritualité ascétique et mystique, éditions Beauchesne).Bel exemplaire dans sa première reliure. Cahier liminaire anciennement restauré en marge intérieure, premiers feuillets légèrement roussis.Brunet I, 1374 (pour l'édition originale) ; PMM, 190 (pour l'édition originale) ; Adams, B.3095 ; Luigi-Alberto Sanchi, Les Commentaires de la langue grecque de Guillaume Budé. L’oeuvre, ses sources, sa préparation, préface de Brigitte Mondrain, Travaux d’Humanisme et Renaissance 410, Genève, Droz, 2006.
A Paris, Chez Claude-Jean-Baptiste Bauche, 1760. In-8 de (4)-IV-300-(4) pp., veau marbré, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin havane, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale. Guillaume François Tiphaigne de la Roche (1702-1788) médecin à Caen et fondateur en 1744 de l'Académie des Sciences, Belles lettres et Arts de Rouen peut être considéré comme un des précurseurs de l'analyse et de l'économie politique des pêches ; ses interrogations sont de nature multidisciplinaire et posent les problèmes en termes biologiques et sociaux. Tiphaigne dénonce la surpêche dont il annonce dès 1760 qu'elle menace les réserves poissonnières de l'Atlantique. La réalité a rattrapé son imagination étonnamment perspicace.Ouvrage très souvent attribué à Charles François Tiphaigne de la Roche. « On doute par exemple de sa paternité tel l'Essai sur l'histoire économique des mers occidentales de France, dont le sujet est très original et se démarque de beaucoup par rapport à ses autres oeuvres. En fait, le soupçon vient du fait qu’un autre académicien, savant conférencier en botanique, dont le nom est proche (Guillaume François Tiphaigne de la Roche). Son corpus a été établi par la proximité entre les oeuvres, et les plus périphériques sont sujettes à interrogations » (Jacques Marx, Tiphaigne de la Roche : Modèles de l'imaginaire au XVIIIe siècle, Éditions de l'Université Libre de Bruxelles, Bruxelles, 1981).
P., J.-L.-J. Brière, 1825, in-8°, xii-390 pp, broché, couv. d'attente muette, bon état (Collection des mémoires relatifs à l'histoire de France, depuis la fondation de la monarchie française jusqu'au 13e siècle ; avec une introduction, des supplémens, des notices et des notes ; par M. Guizot)
Né vers 1165 en Bretagne, Guillaume dit le Breton fut appelé très jeune à la cour de Philippe Auguste, en qualité de clerc ou de chapelain. Il gagna assez rapidement la confiance du prince, et fut chargé du principal de ses affaires personnelles. Philippe l'envoya ainsi plusieurs fois à Rome pour obtenir du Pape qu'il approuvât son divorce avec Ingeborg de Danemark. Il fut également chargé de l'éducation de Pierre Charlot, fils naturel de Philippe Auguste. Guillaume le Breton accompagna le roi, en qualité de chapelain, dans la plupart de ses expéditions militaires, et fut le témoin oculaire de ce qu'il raconte, entre autres de la bataille de Bouvines.
[Guillaume Moschini] - Pierre André Benoit & Bernard Teulon-Nouailles & Guillaume Moschini
Reference : DMI-1203
(2012)
Pierre André Benoit & Bernard Teulon-Nouailles & Guillaume Moschini Avril 1974 / 20 août 2012 Rivières — La Source — Paris, Éditions de Rivières, 2012 Édition originale. Exemplaire unique. 1 beau volume sous papier crystal, couvertures imprimées à rabats, leporello, 21,1x16,7cm plié, 100cm déplié (!) entièrement peint par Guillaume Moschini, au milieu duquel ont été cousus 2 double feuillets pour le texte de PAB d’avril 1974 et 3 double feuillets pour le texte de Bernard Teulon-Nouailles de 2012. Imprimé à l’automne 2012 par Jean-Paul Martin des Éditions de Rivières sur beau papier d’Arches, ce poème de Pierre André Benoit sur Rivières-de-Theyrargues, où il habitait et travaillait à ses livres dans sa demeure de Château-Moderne, écrit en avril 1974, a inspiré en retour ce poème de Bernard Teulon-Nouailles, en 2012, alors qu’il était invité à Château-Moderne par la famille Martin pour composer de nouveaux livres d’artiste, dans la pure tradition des éditions du cousin PAB. Ils sont illustrés XVIII fois par l’artiste nîmois Guillaume Moschini. Chaque exemplaire est unique. Il a été tiré de cet ouvrage XVIII exemplaires tous signés par l’auteur et l’artiste. Extraits : « Quand fatigué de tout et que l’ennui est roi de rien n’ayant plus goût un manque nait en moi quand le rêve m’échappe cette ultime évasion lassé par une étape aux jours cent fois trop longs quand la vie m’exaspère je retourne à Rivières » Pierre André Benoit « Je ne tai pas connu mais j’ai connu Rivières Ses hôtes de peinture Ses hôtes de papier Les hôtes de ses bois Hérissons et piverts Blaireaux ou grands-ducs Et ces colombes en vol sur les murs et vantaux Cette exquise impression d’être ton invité Sous l’aile protectrice de la sacrée famille Des Poètes Que tu as lus et que tu as aimés Que tu as maintes fois sollicités » Bernard Teulon-Nouailles * ** Poète, imprimeur, éditeur, collectionneur, Pierre André Benoit dit PAB (1921-1993), natif d'Alès, connut un destin éditorial hors norme. En 1986, il fit don de sa collection d'œuvres d’art à sa ville natale, Alès, et de ses collections littéraires à la Bibliothèque nationale de France (réserve des livres rares et précieux). Peintures, gouaches, dessins, estampes, sculptures, livres d'artistes : près de 425 ouvrages. Le château de Rochebelle fut acquis par la ville d’Alès pour y accueillir en 1989 le Musée-bibliothèque Pierre André Benoit, soit des peintures, gravures et sculptures d'Alechinsky, Arp, Braque, Bryen, Hugo, Mirò, Picabia, Picasso, Survage, Vieira Da Silva, etc., des livres illustrés par ces artistes avec des textes de Breton, Char, Dubuffet, etc. * ** Animateur de revues, critique d’art (membre de l’AICA-France, L’art-vue) , critique littéraire, Bernard Teulon-Nouailles a commencé par écrire « sur » les autres (essais, articles...), puis « à partir des autres » (prétextes à la manière de, réécritures), enfin « pour » les autres des romans, poèmes à partir d'oeuvres plastiques, en digne héritier des ekphrasis ou transposition d'art. * ** Formé à l’école des Beaux-arts de Nîmes, Guillaume Moschini est né en 1970. Il suit l’enseignement notable de Claude Viallat et de Patrick Saytour. Guillaume Moschini travaille autour d’un geste, d’une teinte, dans une matière toujours très liquide, mêlant à l’envie encres, acrylique et alcool à brûler. Il utilise de la toile de coton ou de lin brute. Le support non apprêté permet à la peinture de faire corps avec la toile, à la couleur d’irriguer les fibres, d’infuser la matière. Son geste est porteur d’une émotion, d’une tension, qui ne naissent qu’à travers des jeux d’équilibres et de déséquilibres entre formes et couleurs, excluant tout systématisme. S’il a toujours été question d’esthétique dans ce travail, ce n’est guère la beauté des couleurs qui est visée, mais leur fragile balancement, dépendant des contextes d’exposition et du regardeur qui en capte et recrée les valeurs à chaque instant. Parmi les artistes qui nourrissent sa recherche sur la couleur et l’espace pictural, Guillaume Moschini évoque le peintre italien Giorgio Griffa, ainsi que les américains Morris Louis et Kenneth Noland. Il souligne aussi l’importance que revêt pour lui l’artiste Helen Frankenthaler en faisant référence à l’une de ses toiles exposée au Moma, Mauve District », dont les teintes et la composition ont fréquemment servi de socle à ses recherches. Bien que vivant et travaillant désormais à Paris, Guillaume Moschini enseigne toujours le dessin et la peinture à Nîmes et Montpellier.
Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. Paris, Imprimerie de Madame Huzard, Janvier 1821. In-folio oblong de (28) pp. et 12 planches numérotées. Rares rousseurs sur les planches. Plein maroquin vert à grain long, plats ornés d’une dentelle droite en encadrement, armes au centre surmontant la mention frappée en lettres d’or «Atlas d’Instruments Aratoires», dos lisse orné, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées. Reliure armoriée de l’époque. 275 mm. x 417 mm.
Edition originale rare représentant les «Instrumens Aratoires inventés, perfectionnés, dessinés et gravés par Charles Guillaume» sous l’empire et la restauration. La mise au point de sa «Charrue à la Guillaume» améliora la productivité agricole française à la veille de la révolution industrielle et permit par là même le premier exode rural qui fournit les ouvriers de l’industrie nationale. «Cet ouvrage, que M. Guillaume dédie à MM. les cultivateurs, est le fruit de son amour pour le premier et le plus utile des arts, et de son zèle ardent pour sa prospérité. Fils de cultivateur, il résolut de se consacrer entièrement au perfectionnement des instrumens aratoires connus, et à l’invention de quelques autres dont il sentit le besoin et l’utilité pour l’agriculture. Il présenta au concours de la Société central d’Agriculture du département de la Seine, une charrue qu’il avait perfectionnée dans toutes ses parties, et particulièrement en ce qui regarde le soc, le versoir et la ligne de tirage. Le 5 avril 1807, cette charrue fut couronnée, et la Société décerna à son auteur une médaille d’or et un prix de 3000 francs. Cet instrument fut considéré principalement sous le rapport le plus important, le ligne de tirage, comme le meilleur non seulement de ceux qui avaient été envoyés au concours, mais encore de tous ceux qui avaient été connus et mis en usage jusqu’à ce jour. Depuis, on en a parlé avec distinction, dans plusieurs ouvrages, sous le nom de charrue à la Guillaume. Dans cet ouvrage, il a réuni la collection de toutes les machines et outils qu’il a inventés dans le seul but de contribuer à rendre la culture des terres plus parfaites, plus économique, plus facile, et conséquemment plus agréable. Il a cherché par tout à joindre la solidité à la simplicité.» Le volume, orné de 12 estampes à pleine page, décrit la Charrue à la Guillaume, celle dite «Tourne-oreille», «l’Araire perfectionnée, la Houe à Cheval, la Charrue à deux et quatre raies, le Ratissoire de jardinier, la Herse triangulaire, l’Extirpateur, le Scarificateur, le Brise-Mottes, la Hache paille, le Ratissoire à cheval, le Coupe-Racines, le Moulin à bras, la batterie à battre toutes sortes de grains, le rouleau cannelé pour battre le bled». Exemplaire imprimé sur grand papier vélin relié en maroquin vert de l’époque aux armes du Tsar Alexandre Ier, Paulowitz, petit-fils de Catherine II, empereur de toutes les Russies, né en 1777, mort en décembre 1825 à Taganroy.
Paris, Josse Bade, 1532 In-folio de (8), CLXXVIII ff. - (4), LXX ff., veau brun, plats entièrement ornés d'un décor estampé à froid, dos à six nerfs, fermoirs (reliure de l'époque).
"Précieuse édition donnée par Josse Bade ; elle offre, à la même date, la réunion des deux parties des Annotations sur les Pandectes. ""Ce livre était le fondement de la science juridique… Peut-être est-ce la première œuvre de philologue que nous ayons eue en France ; elle est à coup sûr un modèle de critique philologique…"" (Plattard, Guillaume Budé et les origines de l'humanisme en France). Une vision encyclopédique. Guillaume Budé n'expose pas seulement ses recherches, il explore, pour ainsi dire, devant son lecteur et en sa compagnie. Ses travaux ne veulent négliger aucune voie, fût-elle digressive. ""Dans son mouvement, le commentateur, tel que le conçoit Budé, élargit sans cesse le champ de son enquête, et il est légitime par là de parler d'encyclopédie"" (Tous les savoirs du monde, 164-180). Le Maître de la Librairie du Roy. Issu d'une grande famille de fonctionnaires royaux anoblie par Charles VI, Guillaume Budé nait à Paris le 26 janvier 1468. Son père, Jean Budé, conseiller du roi, est un lettré et un bibliophile, possesseur d'une riche bibliothèque. Après des études de droit civil, son fils assumera les charges de notaire et secrétaire du roi. Dès le début du règne de François Ier, Guillaume Budé se rapprochera de la cour royale pour y plaider la cause des belles-lettres et de la philologie. Il militera pour la création d'un collège où seraient enseignées les langues de l'antiquité, le latin, le grec, l'hébreu : c'est le futur Collège de France, fondé en 1530 par François Ier. Guillaume Budé porta le titre de ""Maître de la Librairie du Roy"". Il fut lié avec Thomas More, Bembo, Etienne Dolet, Rabelais et surtout Erasme qui écrivit, après une querelle littéraire, ""Je ne suis point réconcilié avec Budé ; je n'ai jamais cessé de l'aimer."" Relié avec : MACROBE. In Somnium Scipionis M. Tulli Ciceronis libri duo, et saturnaliorum libri VII. Cum scholii & indicibus Ascensianis. Addito libello argutissimo Censorini de die Natali, subsequente eiusdem indice. Paris, Josse Bade, 1524. (6), [IV ff. de dédicace qui manquent], CXII, IX, (I) ff. Très belle édition de l'œuvre principale de Macrobe. Elle est illustrée d'un grand bois (93 x 146 mm) représentant 3 astronomes au travail, d'une suite de 10 vignettes de style vénitien, plusieurs fois répétées ; l'une d'elles montre un joueur d'orgue et un joueur de vièle (44 x 70). Au f° XXVIII, une mappemonde d'après le bois de l'édition de Venise, 1500. Le Commentaire au Songe de Scipion est d'une importance singulière : Scipion Emilien, alors jeune commandant lors de la Troisième Guerre punique, rêve qu'il s'élève vers les régions célestes, où il est accueilli par ses deux aïeuls Scipion l'Africain et Paul Émile. Ils lui montrent et lui expliquent le mécanisme du cosmos et le principe de l'immortalité de l'âme. Très bel exemplaire, entièrement réglé, en reliure d'époque décorée. Renouard, Bibliographie des impressions et des œuvres de Josse Badius Ascensius, II, p. 231, A7 et p. 232, B3 (pour les œuvres de Budé). III, p. 55, 3 (pour Macrobe). - Mortimer-Harvard, French Sixteenth Century Books, n° 120 (pour la seconde partie des Annotations seulement). - Veyrin-Forrer, Bn, Cat. de l'exposition Guillaume Budé, 1968. - Brun, Le Livre français illustré de la Renaissance, 242-243. - Plattard, Guillaume Budé et les origines de l'humanisme en France, 17-19."
Phone number : + 33 (0)1 42 89 51 59
S.l., 1614; petit in-8, [32] pp. mal chiffrées 33, demi-toile cerise (reliure moderne).
Une des nombreuses pièces burlesques mises sous le nom de maître Guillaume qui a réellement existé : Guillaume Marchand (1555-1624), connu sous le nom de maître Guillaume, était en effet le fils d'un apothicaire de Louviers et il devint le bouffon du roi Henri IV. On le décrit comme un personnage grotesque, extrêmement laid, vêtu d'une longue robe rouge et tenant un bâton à la main. Il vendait ses pamphlets sur le Pont-Neuf à Paris. On ne prête qu'aux riches, et beaucoup lui ont été attribuées ...SHF, Bourgeois & André, 2042. Cioranescu, XVII, 34 341. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
S.l., 1614; petit in-8, 8 pp., un f. vierge, demi-toile cerise (reliure moderne).
Sur la Paix de Sainte-Menehould.Une des nombreuses pièces burlesques mises sous le nom de maître Guillaume qui a réellement existé : Guillaume Marchand (1555-1624), connu sous le nom de maître Guillaume, était en effet le fils d'un apothicaire de Louviers et il devint le bouffon du roi Henri IV. On le décrit comme un personnage grotesque, extrêmement laid, vêtu d'une longue robe rouge et tenant un bâton à la main. Il vendait ses pamphlets sur le Pont-Neuf à Paris. On ne prête qu'aux riches, et beaucoup lui ont été attribuées ...SHF, Bourgeois & André, 2071. Cioranescu, XVII, 34 339. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
Paris, imprimerie de Madame Huzard, janvier 1821, in-folio, [1] feuillet de titre, [2] pages de texte et 12 planches sur cuivre, avec autant de feuillets explicatifs, Oblong, maroquin olive du Levant, dos lisse et fleuronné, dentelle en encadrement des plats, roulette intérieure et sur les coupes, tranches dorées, Première livraison, en édition originale, de cet atlas d'ingénierie agricole. Il a été publié, en tout, 26 planches, "inventé(es), dessiné(es) et gravé(es)" par Guillaume. Guillaume, dont la charrue "à la Guillaume" fut couronnée par la Société Centrale d'Agriculture du département de la Seine, développa de nombreuses machines et instruments agricoles. Il les présente, en texte et en image, dans la présente publication : charrue à la guillaume, charrue dite Tourne-oreille, charrue sans roue dite araire, charrue à deux raies, charrue à quatre raies binette, hoüe à cheval, extirpateur, herse triangulaire, scarificateur, hache paille, moulin à bras, coupe-racines, et surtout en fin de volume le plan d'une batterie propre à battre toutes sortes de grains. Exemplaire aux armes de Maximilien Ier, roi de Bavière, (fuselé en bande d'azur et d'argent, chargé en coeur d'un écusson de gueules, à une épée d'argent garnie d'or passée en sautoir avec un sceptre d'or, le tout surmonté d'une couronne royale du même). Au moins deux exemplaires des Instrumens de Guillaume semblent avoir été reliés de même et porter des armes de princes, soit celui du château de Chantilly, frappé du fer du duc de Bourbon, et l'exemplaire cité dans l'OHR (pl. 2552, fer n° 6), aux armes de Louis-Antoine d'Artois, duc d'Angoulême : il s'agit vraisemblablement d'exemplaires de présentation. Lacune centrale à un feuillet, avec perte de texte, tache d'encre en marge de la dernière planche, sans atteinte à la gravure, rousseurs et mouillures claires. Quérard III, 533 (ne connaît que la première livraison). Couverture rigide
Bon [1] feuillet de titre, [2]
[Librairie Académique Didier] - MICHAUD [ Louis-Gabriel, 1773-1858 ] et POUJOULAT [ Jean-Joseph François, 1808-1880 ] (notes) ; Gaspard et Guillaume de Saulx Tavannes ; Bertrand de Salignac ; Gaspard de Colligny ; de La Chastre ; Guillaume de Rochechouart ; Achille Gamon, Jean Philippi
Reference : 51428
(1866)
Nouvelle éd. ornée portraits gravés sur acier, 1 vol. in-4 br., Nouvelle collection des mémoires relatifs à l'Histoire de France, depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, Librairie Académique Didier et Cie, Libraires-éditeurs, Paris, 1866, 641 pp. Titre complet de la collection : Nouvelle collection des mémoires relatifs à l'Histoire de France, depuis le XIIIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, précédés de notices biographiques et littéraires sur chaque auteur des mémoires et accompagnés d'éclaircissements historiques par MM. Michaud et Poujoulat. Rappel de la liste des mémoires contenus dans ce tome : Gaspard et Guillaume de Saulx Tavannes - Mémoires (1515-1595) ; Bertrand de Salignac - Le siège de Metz par l’Empereur Charles-Quint en 1552 ; Gaspar de Colligny - Discours où sont sommairement contenues les choses qui se sont passées durant le siège de Saint-Quentin en 1557 ; de La Chastre - Mémoire du voyage du duc de Guise en Italie, etc. (1556-1557) ; Guillaume de Rochechouart [ maître d'hôtel de Charles IX] - Mémoires (1497-1558) ; Achille Gamon, Jean Philippi - Mémoires.
Etat satisfaisant (des rousseurs, exempl. encore non-coupé) pour ce tome de la remarquable collection publiée par le libraire monarchiste Louis-Gabriel Michaud. Pour ce travail, publié initialement en 1836-1839 en 39 volume (chez l'Edit. du commentaire analytique du Code civil), il fut assisté par son collaborateur Joseph-François Michaud. Ce dernier, historien, journaliste au journal l'Union et homme politique légitimiste, fut député de son département de naissance, les Bouches-du-Rhône de 1848 à 1851.