Hachette, 1909, in-12, viii-338 pp, 16 pl. de gravures hors texte, reliure demi-chagrin noir, dos à 4 nerfs pointillés, titre doré, bon état
Etude érudite sur la Presse sous l'Ancien Régime. — "MM. Funck-Brentano et Paul d'Estrée poursuivent leurs amusantes et vivantes études sur « les organes de l'opinion publique dans l'ancienne France ». Ils décrivent l'existence agitée, scandaleuse par certains côtés, par d'autres quasi-héroïque, des « ancêtres de nos journalistes », et aussi de nos gazetières. Monde passablement interlope, où l'on trouve de tout, des « chevaliers » authentiques, des aventuriers et des aventurières, des policiers plus ou moins brûlés. Singuliers bureaux de rédaction, qui se tiennent tantôt dans des bouges, tantôt dans des antichambres, tantôt même (et c'est encore le plus sûr) à la Bastille. Les auteurs nous montrent quelle redoutable puissance était dès lors la « presse », - si l'on peut donner ce nom à des journaux qui, le plus souvent, étaient manuscrits, – et comment cette presse employait déjà, pour recruter ou retenir la clientèle, les mêmes moyens qu'aujourd'hui : la fausse nouvelle, l'écho mondain, l'indiscrétion plus ou moins canaille, la pornographie, le chantage. Ces « nouvelles à la main », ces « gazetins » ont leur importance politique. Il y a des feuilles qui sont vendues aux cabinets étrangers et qui font en France de la politique « autrichienne » ou anglaise ; d'autres, plus ou moins autorisées ou tolérées, défendent le ministère. A l'étranger, nos ambassadeurs ont aussi leurs gazetiers à gages, qui doivent façonner l'opinion publique. Quelques figures, les unes burlesques, les autres épiques, quelques-unes même aimables, illustrent l'exposé : Cabaud de Rambaud, de Mouhy, Mme Doublet, Chevrier, Fouilhoux. Le plus piquant, c'est de voir, parmi les abonnés des gazetiers, les plus grands noms de l'État, parfois les mêmes personnages qui sont chargés de saisir les libelles. Tant il est vrai que la « presse » répondait, dès lors, à un vrai besoin public." (Revue Historique, 1910)
HACHETTE & Cie.. 1905. In-12. Relié demi-cuir. Bon état, Couv. légèrement passée, Dos à nerfs, Intérieur frais. 331 pages. Frontispice en noir et blanc hors-texte. Quelques planches d'illustrations en noir et blanc hors-texte. Titre doré sur pièces de titre bordeaux et marron foncé. Fleurons dorés sur le dos cuir marron clair, à 5 nerfs. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française