Fayard, 1935, in-12, 442 pp, broché, bon état (Coll. Les Grandes Etudes historiques)
"Admirateur de l'art spontané et puissant du Moyen Age et gallican fidèle à la Pragmatique, M. Funck-Brentano ne s'enthousiasme pas pour la Renaissance, « cette immense réaction contre la vie sociale, politique, intellectuelle et artistique du Moyen Age ». Le triomphe du rationalisme, caractéristique essentielle de cette réaction, comme de la Révolution française, lui semble comporter au moins autant d'inconvénients que d'avantages. Il affirme sa conviction qu'un peuple « fait une bêtise » en reniant ses traditions naturelles, concrètes, pour s'attacher à une tradition factice et abstraite, – ce qui ne l'empêche pas, avec beaucoup de liberté d'esprit, de défendre la politique italienne de François Ier, de goûter fort la docte sagesse d'Erasme, et d'aller jusqu'à témoigner de l'indulgence pour Alexandre VI. (...) Le chapitre consacré au Concordat se range parmi les meilleurs. (...) Le livre repose sur une lecture étendue, il témoigne d'un sens aigu du passé, il fait réfléchir, il est écrit d'une plume personnelle et vivante. Malgré ses imperfections, il mérite d'être lu." (H. Waquet, Revue d'histoire de l'Eglise de France, 1935)
Grasset, 1941, in-8°, 284 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Tallandier, 1926, in-8°, 282 pp, 18 gravures hors texte, imprimé sur beau papier, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque “Historia”)
P., Fontemoing, 1903, in-8°, 316 pp, 11 gravures hors texte, broché, état correct
"On est parfois pris d'étonnement devant la bizarrerie de certaines institutions qui, aujourd'hui, nous paraissent tout à fait invraisemblables. Que penser d'une prison spéciale pour les comédiennes, les comédiens et les gazetiers ! C'est encore d'une Bastille qu'il s'agit, sujet de tant de curieux travaux de M. F.-B., mais à vrai dire d'une « Bastille pour rire » si l'on peut ainsi parler, d'une Bastille où, – surtout vers la fin, – le geôlier poussait en souriant des prisonniers qui n'avaient nulle envie de se lamenter, où les prisonnières ne montraient les dents que lorsqu'elles les savaient jolies. La première partie du livre constitue un excellent chapitre de topographie parisienne. L'auteur y établit définitivement l'emplacement du For-l'Évêque ; il correspond à celui de la maison (construite sous le second empire) portant le numéro 16 du quai de la Mégisserie. Le bâtiment primitif, datant sans doute du XIIIe siècle, était déjà très délabré en 1583, ainsi qu'en fait foi un rapport du voyer de l'évêque, fort heureusement découvert par M. F.-B. aux Archives nationales. Ce n'est cependant qu'en 1652, en pleine Fronde, que Jean-François de Gondi, archevêque de Paris, le fit réédifier complètement, mais dans des conditions si déplorables qu'au XVIIIe siècle c'était un cri d'indignation unanime contre son hygiène et la barbarie de son aménagement. En 1773, un magistrat, parlant des cachots où l'on enfermait les prisonniers qui n'avaient pas le moyen de payer pension au geôlier, déclare que « ces antres où l'on peut à peine se tenir debout ne reçoivent de jour que celui de la cour. L'odeur en est infecte. Ils font horreur.» (...) Nous avons hâte d'arriver à ce qui fait l'objet même de ce livre, au For-l'Évêque, prison spéciale des comédiens. Le premier d'entre eux qui y reçut asile est un nommé Belony, de mars à avril 1714. On ignore la cause de son incarcération. Voici, en 1735, une cantatrice française, Mlle Lemaure, qui un jour, au moment de chanter Jephté devant une salle fort bien composée, eut l'étrange fantaisie de s'en aller. Maurepas la fit aussitôt conduire au For-l'Évêque, d'où elle passa spontanément au couvent du Précieux-Sang, pour d'ailleurs revenir bientôt à l'Opéra. Nous signalerons un chapitre bien curieux sur Mme Favart, que M. F.-B. a le droit, après avoir exposé les documents peu édifiants qui la concernent, de nommer « la Manon Lescaut de l'amour conjugal. » Puis, c'est le cas de Mme Molé, de la Comédie-Française, qui, pour s'être mise en retard de trois quarts d'heure à un spectacle où la reine assistait, fut envoyée le lendemain au For-l'Évêque; mais elle n'y passa que quarante-huit heures et encore son mari, acteur comme elle, fut-il autorisé à partager sa détention avec elle pendant la nuit (octobre 1778). Le livre se termine par de précieux renseignements sur les directeurs de théâtre, les auteurs dramatiques au For-l'Évêque et enfin sur la suppression (1780) et la démolition (1782) de cette prison du genre ambigu-comique, très ignorée jusqu'ici, désormais étudiée complètement et définitivement, grâce aux sagaces recherches de notre confrère." (Fernand Bournon, Bibliothèque de l'école des chartes, 1903)
Hachette, 1910, in-12, 316 pp, 11 gravures hors texte, broché, bon état
"On est parfois pris d'étonnement devant la bizarrerie de certaines institutions qui, aujourd'hui, nous paraissent tout à fait invraisemblables. Que penser d'une prison spéciale pour les comédiennes, les comédiens et les gazetiers ! C'est encore d'une Bastille qu'il s'agit, sujet de tant de curieux travaux de M. F.-В., mais à vrai dire d'une « Bastille pour rire » si l'on peut ainsi parler, d'une Bastille où, – surtout vers la fin, – le geôlier poussait en souriant des prisonniers qui n'avaient nulle envie de se lamenter, où les prisonnières ne montraient les dents que lorsqu'elles les savaient jolies. La première partie du livre constitue un excellent chapitre de topographie parisienne. L'auteur y établit définitivement l'emplacement du For-l'Évêque ; il correspond à celui de la maison (construite sous le second empire) portant le numéro 16 du quai de la Mégisserie. Le bâtiment primitif, datant sans doute du XIIIе siècle, était déjà très délabré en 1583, ainsi qu'en fait foi un rapport du voyer de l'évêque, fort heureusement découvert par M. F.-B. aux Archives nationales. Ce n'est cependant qu'en 1652, en pleine Fronde, que Jean-François de Gondi, archevêque de Paris, le fit réédifier complètement, mais dans des conditions si déplorables qu'au XVIIIe siècle c'était un cri d'indignation unanime contre son hygiène et la barbarie de son aménagement. En 1773, un magistrat, parlant des cachots où l'on enfermait les prisonniers qui n'avaient pas le moyen de payer pension au geôlier, déclare que « ces antres où l'on peut à peine se tenir debout ne reçoivent de jour que celui de la cour. L'odeur en est infecte. Ils font horreur.» (...) Nous avons hâte d'arriver à ce qui fait l'objet même de ce livre, au For-l'Évêque, prison spéciale des comédiens. Le premier d'entre eux qui y reçut asile est un nommé Belony, de mars à avril 1714. On ignore la cause de son incarcération. Voici, en 1735, une cantatrice française, Mlle Lemaure, qui un jour, au moment de chanter Jephté devant une salle fort bien composée, eut l'étrange fantaisie de s'en aller. Maurepas la fit aussitôt conduire au For-l'Évêque, d'où elle passa spontanément au couvent du Précieux-Sang, pour d'ailleurs revenir bientôt à l'Opéra. Nous signalerons un chapitre bien curieux sur Mme Favart, que M. F.-B. a le droit, après avoir exposé les documents peu édifiants qui la concernent, de nommer « la Manon Lescaut de l'amour conjugal. » Puis, c'est le cas de Mme Molé, de la Comédie-Française, qui, pour s'être mise en retard de trois quarts d'heure à un spectacle où la reine assistait, fut envoyée le lendemain au For-l'Évêque; mais elle n'y passa que quarante-huit heures et encore son mari, acteur comme elle, fut-il autorisé à partager sa détention avec elle pendant la nuit (octobre 1778). Le livre se termine par de précieux renseignements sur les directeurs de théâtre, les auteurs dramatiques au For-l'Évêque et enfin sur la suppression (1780) et la démolition (1782) de cette prison du genre ambigu-comique, très ignorée jusqu'ici, désormais étudiée complètement et définitivement, grâce aux sagaces recherches de notre confrère." (Fernand Bournon, Bibliothèque de l'école des chartes, 1903)
Hachette, 1937, in-12, 253 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. La vivante histoire)
Brigands et Routiers ; Barbe-Bleue ; Compère Guilleri ; Cartouche ; Les derniers brigands.
Hachette, 1909, in-12, viii-338 pp, 16 gravures hors texte, broché, dos fendu recollé, état correct (Les organes de l'opinion publique dans l'Ancienne France, II). Etude érudite sur la Presse de l'Ancien Régime.
Générique Broché D'occasion état correct 01/01/1949 150 pages
POËTE (Marcel), JULLIAN (Camille), FUNCK-BRENTANO (Frantz), PILLON (Edmond), LACOUR-GAYET (G.), HOURTICQ (Louis), HUISMAN (Georges), GOSSET (Leon), HALLAYS (André), LECUYER (Raymond), MENABREA (André), MADELIN (Louis), GINISTY (Paul), LEVAILLANT (Maurice), GOSSET (Léon), BOUCHER (François)
Reference : 9093
(1925)
1925 Paris, Hachette, 1925, collection "Pour connaitre Paris", 17 petits vol. in 12 rel. cart. d'éditeur gris illustré, iconographie noir et blanc, bons exemplaires.
Bel réunion de 17 volumes de cette collection qui en comprend 20 en tout. 1. Comment s' est formé Paris - Marcel Poëte; 2. Le Paris des Romains - Camille Jullian; 4. Bastille et Faubourg St. Antoine - Frantz Funck-Brentano; 5. L' Ile Saint-Louis et l' Arsenal - Frantz Funck-Brentano; 6. Le jardin des Plantes et les Gobelins - Edmond Pillon; 7. Saint-Germain des Prés et la Coupole - G. Lacour-Gayet; 9. Cité et Hotel de Ville - Louis Hourticq; 10. De St. Martin des Champs aux Halles - Georges Huisman; 11. Quartier latin et Luxembourg - Leon Gosset; 12. Le Val-de-Grâce et Port-Royal - Andre Hallays; 13. Le faubourg Saint-Germain - François Boucher; 14. Le Paris classique - Raymond Lecuyer; 15. Autour de l'Etoile - Andre Menabrea; 16. La colline de Chaillot - Louis Madelin; 18. Les anciens boulevards - Paul Ginisty; 19. Les tombes célèbres - Maurice Levaillant; 20. Jardins et promenade de Paris - Leon Gosset.
Paris Hachette 1935* 1 in 8 Dos Reliure Demi-Basane à nerfs 248[pp]
Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Frais de port inclus vers France métropole au tarif normal, délai d'acheminement sous 72h, pour les commandes > à 80 euros et poids < 1kg. Disponibilité sous réserve de vente en Boutique. Disponibilité sous réserve de vente en boutique, prix valable frais de port inclus pour commande > 90 € et poids < 1 Kg
Couverture souple La Découvrance , 1995 , in8 broché , VI - 336 pp . Reédition à l' identique de l' édition Hachette 1911 , avec 16 gravures hors texte. Langue: Français
Générique Broché D'occasion état correct 01/01/1929 399 pages
Paris, Hachette, 1905. in-12, VIIIpp., 331 pages, 2ff. - 6 photogravures hors-texte. Relié à l'époque demi-maroquin anthracite, dos à nerfs, couverture conservée.
Deuxième édition. Les nouvellistes parisiens, dans le sens "journalistes", "colporteurs de nouvelles", principalement au XVIII°s. - Ex-libris muet. Bon exemplaire, bien relié.
Paris, Imprimerie Nationale, coll. « Histoire générale de Paris. Collection de documents publiée sous les auspices de l'édilité parisienne » 1903 In-folio 34,5 x 25 cm. Cartonnage éditeur vert pâle, titre en noir sur le dos et le premier plat, LIV-482 pp., notes en bas de page, table onomastique et méthodique. Cartonnage légèrement passé, tête de dos avec accrocs, coins émoussés, intérieur frais
Bon état d’occasion
[GUILLONNET (O.).] - LIVRE D'ETRENNES]. FUNCK-BRENTANO (Frantz).
Reference : 114955
(1912)
Paris Boivin et Cie 1912 1 vol. Relié in-folio, percaline crème avec une grande composition en couleurs sur le premier plat, tranches dorées (Engel), 83 pp. Premier tirage des 40 grandes compositions en couleurs par O.D.V. Guillonnet. Petit manque de papier angulaire à un feuillet sans atteinte au texte ni à l'illustration, coins très légèrement usés, sinon bel exemplaire, cet album étant entièrement monté sur onglets.
Paris, Hachette, 1904, 1 reliure pleine toile récente. in-4, f.t, frontispice, titre, IV-330 pp., illustré de 26 planches en couleur d'aprés les aquarelles d'Alfred Paris, cachet de bibliothèque;
Phone number : 06 80 15 77 01
Paris, Hachette et Cie, MCMIV [1904], 1 vol. in-8 (29,4 x 22,5 cm) composé comme suit : 1 f. de faux-titre, 1 f. de frontispice couleur, 1 f. de titre, 2 f. d'avis au lecteur, 330 p. dont la table des matières, 1 f. blanc. Couvertures conservées. Sous-titre : Brigands et routiers, Barbe-bleue, Guilleri, flibustiers, Cartouche, Mandrin, La grande peur, chauffeurs, Le Marquis'. Ouvrage imprimé sur papier couché fort. Tranche de tête dorée. Feuillets non-rognés en tranches gouttière et queue. Le texte est orné de 12 reproductions pleine page, hors-texte, d'aquarelles en couleurs et de larges vignettes en début et fin de chaque chapitre, elles aussi d'après des aquarelles couleurs (26 au total tel qu'annoncé en page de titre). Beau recueil de récits d'aventures, dédié aux enfants. Frantz Funck-Brentano (1862-1947) : auteur, archiviste-paléographe, conservateur de la Bibliothèque de l'Arsenal. Alfred Paris (1848-1908) : aquarelliste, peintre, lithographe.
Reliure cousue emboîtée, demi-basane fauve à coins et plats de percaline estampée : titrage et marque éditoriale. Dos lisse avec pièce de titre percaline bleu profond. Deux double-gardes de papier marbré type queue de paon, dominante lie-de-vin. Deux tranchefiles mécaniques. Le papier couché est très bien conservé. Présence de quelques estampilles de bibliothèque. Couture en place mais relativement lâche occasionnant le déplacement léger des cahiers entre eux. Quelques frottements sans gravité sur le cuir de reliure qui reste complet. La percaline est belle bien que souffrant d'un petit manque sur le rebord du plat supérieur. Exemplaire complet dans sa reliure d'éditeur. Belle édition pour rêver d'aventures historiques et romanesques.
1929 1 p. in-4, à son adresse imprimée de Monfermeil, 24 juin 1929. De l'influence du cinéma, art naissant, sur le théâtre. "Je reviens d'Amérique. J'y ai vu leurs fameuses "talking pictures", leurs films parlants. Ils y sont réalisés avec une perfection surprenante. Certaines pièces comme Le Procès de Mary Dugan, sont encore mieux, plus émouvantes au cinéma que sur la scène. Les directeurs de théâtre ont donc à faire un grand effort, pour satisfaire et conserver leur public."...
Librairie académique Perrin 1905 In-12. Broché, couverture imprimée, 256 pp., 7 planches hors texte. Bon exemplaire non coupé.
Bon état d’occasion